Seizième Page |S|

Bonsoir ou bien bonjour je ne sais pas !

Mon nom est Natsu Hinata et j'ai quinze ans, cela fait déjà neuf ans que mon frère est mort...
Et comment dire que sa mort m'a marquée, il n'y a pas eu un jour où je n'ai pas pensée à mon grand frère, et je pense avoir été vraiment atteinte, mais je ne suis pas la plus à plaindre à mon avis. Tobio-ni aussi il a souffert... Peut-être plus que moi... Il n'y pas pire façon de découvrir ses sentiments que la façon dont il l'a fait.
Cependant, je ne suis pas là pour m'apitoyer sur mon sort.

Je suis là pour vous racontez l'après. Ce qu'il s'est passé, ce que personne ne veut se remémorer.

Ce jour là mon frère avait été tellement gentil avec moi que jamais je ne me serai douter de ses intentions, de ses états d'âmes, de ce qu'il ressentait au fond de lui.

J'ai toujours sut comment il se sentait, ce qu'il vivait à l'école mais je croyais pas que c'était aussi grave, aujourd'hui encore je m'en veux tellement, tellement de n'avoir rien fait et de ne pas mettre imposer, mais tout les adultes me disait que j'étais jeune, que je n'aurais rien put faire. Mais j'étais sa sœur et je suis toujours sa sœur.

Tobio-ni était arrivé vers onze heure trente, quelques minutes trop tard me diriez vous. Il était avec une femme en tailleur, elle avait un air sérieux et tenait une pochette remplis de papier.

Elle s'approchait de moi et me souriait tendrement et serra la main de ma mère qui était très inquiète. À mon âge, je ne savais pas qui elle était ou ce qu'elle faisait ici. Mais maintenant je sais, cette dame était la pour mener une enquête sur ma mère et sur Shoyo-ni.

- Salut Natsu, dit tu pourrais me dire où est Shoyo ? M'avait demandé Tobio-ni
- Ni-chan ? Il est sous la douche il devrait pas  tarder !
- Tu te souviens à quel heure il est rentré ?
- Cela fait déjà quarante minutes, mais il prend souvent du temps quand maman s'enferme dans la chambre avec lui le jour d'avant !Avais-je dis le sourire au lèvre. Je me souvient encore de la tête de ma mère lorsque j'avais prononcé ces mots.

La jeune femme qui était venu avec Tobio-ni s'était approchée de moi et s'accroupissait pour faire la même taille que moi.
- Natsu-chan c'est ça ? Dis moi, quel âge as-tu ?
- J'ai six ans et trois dents de lait !
- Oh ce que tu es grande ! Dis moi, tu voudrais faire quoi plus tard ?
- Maman elle a dit que je devais être mannequin ! Alors parce que j'aime faire plaisir à Maman je serais une grande mannequin !
- Ce que tu es gentille Natsu-chan. M'avait félicitée la dame. Madame Hinata, je vous prierai de me permettre d'aller chercher votre fils en votre compagnie.

Ma mère n'avait pas le choix, elle devait accepter et nous partirent tous ensemble vers la salle de bain. Elle avait toquée à la porte trois fois, mais personne ne répondait. Un grand vide, on n'entendait même pas l'eau couler de la douche. Seul un bruit résonnait que tous entendaient.

Clic
Flap
Flop

Les bruits de gouttes d'eaux se répandant petit à petit sur le sol comme-ci quelque chose débordait.

C'est alors que la décadence chez Tobio-ni commença petit à petit. À ce moment là, je m'étais souvenu d'une chose "Lorsque Kageyama arrivera tout à l'heure, j'aimerais que tu ailles dans ma chambre, et que tu prennes la lettre dans la cachette de mon armoir !" Je l'avais ressenti au fond de moi que si l'on ne se dépêchait pas, quelques chose de très grave allait se passait.

Mais les deux adultes se disputaient et Tobio-ni n'arrangeait pas les choses. Je savais qu'il fallait agir, mais encore une fois je ne m'étais pas imposée, j'avais abandonné, j'avais peur de les mettre en colère et j'attendis. J'attendais dans la peur et l'appréhension de ce qu'il se passait derrière cette porte. Qu'est-ce que je pouvais faire ?

Bien sûr après environ dix minutes à débattre sur les méfaits de ma mère ,Tobio-ni se rendit compte que mon grand frère n'était toujours pas sortit.

- Je voudrai pas vous faire peur, mais Shoyo n'est toujours pas sortit.

Kageyama tambourina la porte, il tapait si fort que je croyais qu'il allait faire un trou dedans, il criait son nom "Shoyo !" "Shoyo ouvre nous !" "C'est moi !" "C'est Kag-Tobio !" Il s'époumonait, il était comme en plein milieu d'un combat. Un combat entre son cœur et son cerveau. Son cœur lui disait qu'il était en vie, son cerveau, lui, lui disait qu'il avait fait une de ces fameuses conneries, qu'il était parti loin, très loin de lui où il ne pourrait jamais l'atteindre. Un endroit trop pur pour lui, le paradis comme on aime bien l'appeler.

Prêt à tout pour ouvrir la porte Tobio-ni fonça dedans quitte à se déboîter l'épaule, il voulait voir de ses propres yeux. Alors il fonça, encore et encore et encore puis la porte finit par céder et il tomba dans de l'eau. Une eau souillée par un liquide souillé

Illuminé par la faible lueur de l'ampoule bientôt brûlé, Kageyama Tobio criait avec horreur et désespoir.

Il hurlait, à s'en casser la voix, "Shoyo !" "Shoyo !". Moi-même, je n'avais rien compris, je savais juste qu'il fallait pleurer, pleurer parce que mon âme me disait : "Natsu pleure, pleure toute tes larmes pour ne plus pleurer après "

Tobio-ni avait dans un élan de désespoir déchiré sa veste pour bander les plaies. Il le sortait de l'eau poisseuse et rouge, il le tenait dans ses bras de toutes ses forces comme un jouet qu'un enfant aurait cassé.

- Madame, il faut le sauver ! On peut encore le sauver pas vrai ! Shoyo réveille toi ! Aller !

Il lui tapait sur les joues comme-ci ça allait marcher mais en vain. Ma mère, la main sur la bouche, ne pleurait même pas la mort de son aîné. Elle jouait la comédie alors quelle devrait s'approcher et pleurer comme Tobio-ni le faisait.
La femme en tailleur s'approcha de mon frère et prit son poul puis posa sa main sur les épaules de Tobio-ni.

C'est alors que je me décidais en essuyant mes larmes d'aller chercher cette lettre.

Elle était exposée sur la table avec un ballon de Volley-ball dessus et la rapporta à Tobio-ni en courant.

- G-grand frère voulait que je te donne ça !Criais-je pour qu'il m'entende.

Il la prit délicatement ses mains pleins de sang et commença à lire à voix haute.

Yo Kageyama !
Je suis désolé de te dire au revoir d'une façon si peu commune, mais je ne pouvais pas partir comme ça. Je devais te dire quelque chose même si ce n'était pas réciproque.
Je voulais qu'au moins tu le saches.

Tu sais la première fois je t'ai rencontré, j'ai pensé que tu étais quelqu'un d'extraordinaire et que jamais je ne pourrai atteindre ton niveau malgré tout mes efforts, mais je me disais que peut-être un jour je pourrai me mesurer à toi sans retenu et que l'on aurait un de ces matchs iconiques que l'on voit à la télé !

Quand j'ai su que tu étais à Karasuno j'étais certe énervé mais je me disais aussi que ce gars allait me permettre d'aller de l'avant. Alors je t'ai suivi, je suis rester avec toi, malgré ce que tu ressentais, malgré avec qui tu sortais, j'étais toujours avec toi, et j'aurais aimé le rester...

- ALORS POURQUOI T'ES PARTIS ?! Avait crié Kageyama.

Mais vois-tu, je n'en peux plus, de vivre la vie que je vis. Je dis pas que rester avec toi me faisait pas plaisir ne va pas croire je ne sais quoi hein !
Pendant de longues années, j'ai été harcelé et pourtant j'ai tenu, parce que je trouvais une seule excuse.
"Et si ce que je vivais arrivait à Natsu ? Et si elle devenait elle aussi dépressive ?"
C'est grâce à ma tendre petite sœur que je t'ai connu et je lui en suis reconnaissant de m'avoir soutenu malgré son jeune âge alors protège la comme-ci ta vie en dépendait ! C'est un peu mon trésor à moi.

Je souhaiterai tout de même remercier tout Karasuno de m'avoir soutenu aussi longtemps, de m'avoir sauvé des centaines fois. Oikawa-san d'avoir été si sympa même s'il a un ego plus grand que Jupiter.

Lorsque tu m'as as dit toute ses horreurs sur moi, je pense que ce fut le coup fatale, j'étais près à abandonner à tout moment. Je sais que tu t'es excusé, mais ce fut l'une des gouttes de trop.

Alors excuse-moi de partir loin de toi alors que je vais te dire quelques chose de si beau.

Kageyama Tobio, tu as été la plus belle rencontre de toute ma vie, tu as illuminé mes journées et je voudrais te remercier et te dire que je t'aime et que malgré ma mort j'espère que tu vivras une vie heureuse avec un beau jeune homme plein d'entrain !

- M-moi aussi je t'aime Shoyo, revient... Me laisse pas seul... Sans toi je ne suis qu'un putain de roi tyrannique... Sans toi je suis brisé Shoyo...

J'ai caché un journal dans mon sac de cours, lit le si tu souhaites avoir toute l'histoire jusqu'à maintenant.

Cette lettre fut très dur pour chacun d'entre nous. Dur pour ma mère qui sentait les ennuis arrivé et du pour Tobio-ni qui sentait son cœur encore fragile se briser. J'avais compris à quel point c'était dur et à quel point Tobio-ni avait besoin de soutient alors j'ai sauté dans les bras de Tobio-ni. Je pleurais moi aussi, assez pour avoir du mal à respirer.

Une semaine après sa mort, Tobio-ni partit prévenir toutes les personnes sur la liste de la mort de Shoyo Hinata. Bien sûr les harceleurs et violeurs furent arrêtés par la police et ont passé un sale quart d'heure. Maintenant plus ou moins grande j'ai décidé de porter plainte.

Quelques mois après sa mort Shoyo fut enterré et Tobio-ni n'était pas venu. Ma mère avait perdu ma garde et je fus adopter par les Kageyama.
J'avais lu le journal de Shoyo et je savais que pour rien au monde il souhaiterait que nous sombrons dans la déprime. Il aurait sûrement voulu nous voir à son enterrement plein de joie.

Aujourdhui encore Tobio-ni pleure sa mort mais il n'a pas arrêté le volley, il a appris  à communiquer et joue maintenant dans l'équipe du Japon au côté de grand joueur !

Quand à moi j'ai pu commencer à rêver et maintenant je souhaite devenir vétérinaire dans un zoo.

Dans la vie, on a tous des débiles qui pensent tout savoir, qui pensent que leurs paroles ont plus d'importance que ce que l'on pense. Ils ne nous féliciteront jamais pour nos réussites et nous blâmeront pour nos échecs, mais sur Terre, il y a des gens, des personnes capables d'éclaircir nos vies. Je pense que Tobio-ni était ce genre de personne pour mon grand frère. Cependant leurs chemin se sont séparés, mais la vie doit continuer car c'est ce qu'aurais voulu mon grand frère !

The End

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