Quinzième Page | I |

Le lendemai,  je m'étais réveillé vers dix heures du matin. Une bonne grâce mâtinée comme je n'en avais jamais fait. J'étais... Pourquoi je parle encore au passé déjà ?

Je suis plutôt détendu pour quelqu'un qui va bientôt mourir. Un sentiment de bien-être m'envahissait, comme si j'allais être la personne plus heureuse au monde, mais c'est dans ce genre de moment que l'on tombe au plus bas.
C'est dans ce genre de moment que quelques chose nous ramène à la réalité.

Je me regardais dans le miroir de ma chambre.

Teint pâle, cheveux gras, des hématomes un peu partout, des cernes énormes malgré une bonne nuit, ce sommeil n'était pas assez  réparateur apparemment...

Je descendis prendre mon déjeuner avec ma petite sœur. Une fois mangé, je lui proposais de jouer avec moi dans le jardin.

On avait fait plein de jeu, comme chat, on a joué au foot même si je ne suis pas très doué. Une matinée très heureuse. On s'était assis dans l'herbe à regarder le soleil et les nuages, et je la pris dans mes bras. Je lui avais fait le plus gros câlin de toute ma vie. Je la serrai fort dans mes bras car je savais qu'elle ne souhaiterai que voir de la joie dans mes yeux.

Natsu n'est pas bête, elle sait que quelque choze ne va pas, c'est pour ça que je lui fait confiance. Elle sera ce débrouiller avec Papa. J'en suis sûr et certain.
Je donne peut-être beaucoup d'attentes à Natsu mais ça en vaut la peine.

- Natsu, je veux que tu fasses une promesse à ton grand frère. Avais-je commencé.
- Qu'est-ce qu'il y a grand frère ?
- Lorsque... Lorsque Kageyama arrivera tout à l'heure, j'aimerais que tu ailles dans ma chambre, et que tu prennes la lettre dans la cachette de mon armoir ! Surtout ne la donne pas à Maman ! C'est seulement pour Kageyama !
- Dis grand frère, Kageyama c'est ton n'amoureux ? Vous faites des bisoux ? M'avait elle demandé les mains sur les joues.
- N-n'importe quoi !
- Tu mens ! T'as le même regard que les n'amoureux dans les films de Maman ! Tu vas te déclarer avec la lettre ? C'est pas un peu ringard comme déclaration ?
- J'te-... J'e permet pas Natsu !! Criais-je en essayant de l'attraper.

Elle s'était enfuie à toute jambe en me tirant la langue.

Yo Natsu ! C'est la première fois que je m'adresse à toi directement ! Du moins façon de parler...

Je me demandais... Qu'est-ce que tu ais devenu ? Tu as rencontrer Papa ?

Je me demande si tu as réussi à te rebeller contre Maman. J'espère qu'elle finira derrière les barreaux...

J'espère que cette vie que tu vis maintenant et tellement magnifique que tous pourront t'envier ! Fais-moi rêver de là où je suis Natsu !

Je m'étais relevé, et étais partit dans ma chambre, j'allais écrire cette lettre.

Une lettre qui pourrait m'aider à partir sans regret. Tout dire, tout vider, juste pour mieux partir.

Je me demande encore, si je n'avais pas réussi à l'écrire serais-je avec vous actuellement ? Peut-être que je serai au tournoi inter-lycée. Plein de chose peuvent se passer, peut-être que je voyagerai aussi, peut-être même que j'aurais pus devenir joueur de volley professionnel. Entrer dans un club avec des joueurs talentueux qui me pousserait vers l'avant.

Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir, mais tout être à ses limites. Je les ai atteints trop tôt.

J'ai perdu la bataille, le petit fantôme que je suis abandonne la partie pour en aller vers une autre direction où il sera peut-être plus chanceux.

Il était exactement midi trente quand je commençais l'opération. Je dis à ma mère que j'allais me laver car Kageyama allait arriver.

J'allais dans la douche, et me regardais dans le miroir.

- Qu'est-ce que tu as à perdre Shoyo ? Rien. Qu'est-ce que tu gagnes en restant ? Rien, rien du tout.

Je fis coller l'eau pour remplir la baignoire. Je regardai l'eau monter petit à petit. Je créais mon cercueil petit à petit.

J'ouvris un des placard et sortit un des rasoirs pour femme de ma mère. J'enlevais la lame et regardai comment elle était aiguisée. Fine et coupante.

Je m'habillais de mes vêtements propres. Les plus beau de toute mon armoire. Une chemise blanche et un pantalon noir.

Je rentrais dans l'eau, chaude et agréable. La lame à la main, je regardai mes poignets. Du moins c'est ce que je pense faire. Je ne fais qu'imaginer la scène comme vous. Imaginer la douleur que je vais ressentir... Je branchais mes écouteurs et écoutait de la musique, rien de mieux pour ce détendre.

Haha c'est drôle mais je pense que jusqu'au dernier moment j'aurais aimer que quelqu'un m'arrête, mais personne ne le fera. Personne n'est la pour moi. Je suis tout seul.  Et je vais mourir comme le putain de solitaire que je suis.

Je suis censé faire quoi hein ? Je suis censé me laisser faire ? Me laisser faire alors qu'à chaque minute qui passe ma vie est en danger. Je le vois bien dans ses yeux, ma mère ne me supporte plus. C'est pourquoi je vais retourner à la source.

Une petite coquille dans le monde des nuages à attendre que je redevienne quelqu'un d'autre.

Alors, les larmes aux yeux, j'appuyai sur cette veine. Cette veine qui allait m'emmener au paradis des martyrisés. Là, où je l'espère aurait la chance de rejoindre le paradis.

Le sang coulait souillant l'eau dans la baignore, ça y est la mort est là.

Je vais mourir dans la baignore vidé de mon sang.

Au revoir tout le monde, le petit roux s'en va vers d'autre cieux.


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