39. Dernier jour

C'est mon dernier jour de stage, la semaine prochaine, je deviens une aurore à part entière ! Drago et moi sommes tous les deux dans un bureau du ministère en train de trier des dossiers parce que oui, même chez les sorcier, il faut faire beaucoup de paperasse. Le silence règne dans la pièce, nous ne nous sommes plus dit un mot depuis qu'il... enfin vous savez. Je n'aime pas ce silence et vu que c'est sûrement la dernière fois que nous allons travailler ensemble, je n'ai pas envie que ça se termine ici.

Mais en même temps, je ne sais pas si c'est une bonne idée de remuer encore une fois le couteau dans plaie, comme dise les moldus. Je n'ai pas envie de lui faire plus de mal que je ne lui en ai déjà fait.

Et d'un autre côté, si je ne lui parle pas, il sera peut-être trop tard alors je n'ai pas trop le choix, je pense. Je décide d'enfin brisé le blanc qu'il y a entre nous depuis notre fameuse discussion.

Moi : J'étais terrifiée...

Drago : Quoi ?

Moi : C'est la première fois que je le dis à voix haute... c'est aussi la première fois que je l'admets.

Drago me regarde et cette fois, ses yeux traduisent une émotion mais je ne serais dire si c'est de la surprise, de la tristesse, de la culpabilité, de la pitié ou de l'incompréhension. C'est peut-être un peu de tout.

Moi : J'avais peur de commencer une relation sérieuse avec quelqu'un, j'ai toujours eu peur de sortir avec toi.

Drago : Pourtant c'était sérieux avec Diggory...enfin avant qu'il-

Moi : je me sentais en sécurité avec Cédric alors qu'avec toi, je...tu brises toutes mes défenses. Ton regard posé sur moi, ta proximité, ton souffle, ton parfum... le simple fait de te trouver dans la même pièce que moi me rend vulnérable. Alors je te rejette, je t'écarte de moi et fais en sorte que tu restes à distance. Pour me protéger.

Il se rapproche de moi et je sens mon pouls s'accélérer.

Drago : Et pourquoi tu veux bien que... je brise tes défenses à présent ?

Moi : Parce que j'ai dit un jour, dans un moment de grande sagesse, quand on aime quelqu'un il ne faut pas le repousser car ça faisait du mal au deux concernés...je ne l'avais pas formuler comme ça mais bon... je me devais d'exécuter mon propre conseil.

Drago : Ce n'était pas un mauvais conseil...

Moi : Mais tu n'es pas obligé de me pardonner, je te laisserai le temps qu'il te faudra et si ça n'arrive pas je n-

Je suis coupée par Drago qui pose ses lèvres sur les miennes. Je ne réponds pas, surprise par son geste. Il se sépare de moi mais je ne le laisse pas ajouter quoi que ce soit et repose instantanément mes lèvres sur les siennes. Le baiser devient plus intense et plus profond. Nous nous séparons pour reprendre un peu d'air avant de nous réembrasser aussitôt.

La porte du bureau s'ouvre et nous nous séparons à toute vitesse. Hermione nous regarde, un peu gênée par la situation.

Hermione : Heu... Drago, le ministre voudrait te voir dans son bureau.

Drago : Heu...oui, j'arrive.

Drago me regarde et sort de la pièce, dès qu'il est dehors j'éclate de rire en voyant la tête qu'Hermione me fait.

Hermione : Vous vous êtes réconcilier à ce que je vois !

Je continue de rire, elle me sourit toujours gênée par d'être entré maintenant.

Hermione : Arrête de rire !

Moi : Si tu avais vu ta tête en rentrant, tu rigolerais aussi !

Hermione : Qu'elle manque de professionnalisme !

Moi : Fais pas ton indigné, tu as fait pire que moi dans ce domaine.

Hermione : Oh ça va !

Nous rigolons toutes les deux devant la situation. Avant qu'elle ne reprenne son sérieux .

Hermione : Je suis contente pour vous... Mais maintenant, il va falloir que tu dises la vérité à Harry et à Ron sur votre relation.

Moi : Tu crois... parce que ce n'est pas-

Hermione : C'est indispensable ! En plus, si tu ne leur dis pas ce sera pire que mieux !

Moi : Ouais, tu as raison.

Hermione : Ne t'inquiète pas, moi, je n'ai pas mal réagi alors...

Moi : Oui mais toi, c'est toi. Et Harry, c'est Harry et Ron c'est Ron. Enfin ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas une personne qui déteste plus Drago que ces deux-là !

***

Harry et Ron : TU QUOI !?

J'ai fini par céder à Hermione et après notre journée, nous sommes toutes les deux parties chez moi où Harry et Ron nous ont rejoint comme c'était déjà prévu avant, puisqu'aujourd'hui, c'était mon dernier jour de stage. Lundi prochain, je commence officiellement à mon nouveau poste, aurore.

Moi : Je n'ai pas besoin de le répéter.

Ron : Depuis combien de temps vous... sortez ensemble ?

Moi : Ça doit faire quatre heures.

Ron : Aujourd'hui !

Moi : Oui, aujourd'hui et alors ?

Harry : Et comment ça à commencer ? C'était au début du stage.

Moi : Pas exactement...

Je regarde Hermione qui m'encourage à continuer.

Moi : Ça a commencé...quand on était en sixième ...

J'ai parlé tellement vite que mes deux amis n'ont pas compris et me regarde avec incompréhension.

Moi : quand on était en sixième.

Harry : En sixième !

Moi : Oui ! Arrêtez de répéter tout ce que je dis, nom d'une gargouille !

Ils continuent tous les deux à me poser des questions pendants une bonne dizaine de minutes avant que je ne commence à en avoir marre.

Moi : C'est bon, ça suffit ! Est-ce que 'l'un d'entre vous est mon père ? Non, je ne crois pas, en plus mon père ne m'a pas posé de question, alors... en plus, je suis heureuse, il est heureux donc vous êtes heureux pour nous, point final.

Mes deux amis acquiesce et nous changeons de sujet.

En fin de compte, Hermione avait raison, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, ils n'ont pas trop mal réagi. Bon, il est vrai qu'Harry n'a pas l'air des plus ravi mais je pense qu'il essaie de faire un effort. Après tout, c'est moi qui sort avec Drago pas lui !

***

Drago : Je peux te poser une question qui me trotte dans la tête depuis un moment ?

Moi : Vas-y !

Drago : Pourquoi quand tu m'as repoussé, il y a quelques semaines, au lieu de me dire la vérité, tu m'as dit que tu étais instable émotionnellement ?

Je grimace en me rappelant ce moment.

Drago : Si ça te dérange, tu n'es pas obligé de répondre.

Moi : Non ! Ça ne me dérange pas. J'étais pas prête mais je t'ai pas menti. J'étais perdue à propos de mes sentiments pour toi et puis il y avait ma famille. Je venais de retrouver mon père alors-

Drago : Tu as retrouvé ton père ! Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

Moi : On avait d'autres sujets plus importants à aborder et puis tu ne m'as pas trop laissé le temps de me justifier ce soir-là. Non pas que ce soit de ta faute. Mais, il me fallait encore un peu de temps d'où mon rejet... désolée.

Drago : Ce n'est pas grave, tout est arrangé et puis, tu ne peux plus m'échapper maintenant.

Il m'attrape par la taille et me soulève du sol.

Moi : Drago, pose moi par terre !

Drago : Promets-moi que tu ne t'enfuiras pas.

Moi : Je te le promets !

Drago : Plus jamais ?

Moi : Je vais rester tellement longtemps que tu finiras par en avoir marre de moi !

Drago qui me tenait à bout de bras dans les airs comme si je n'étais qu'un nourrisson- d'ailleurs, je me demande bien comment il fait- me lâche. Je crie mais il me rattrape avant que je ne touche le sol.

Drago : Je ne pourrais jamais en avoir marre de toi.

Il ne me laisse pas le temps d'ajouter quoi que ce soit et pose ses lèvres sur les miennes. Je réponds passionnément à son baiser. Nous nous séparons après un moment qui m'a paru beaucoup trop court et Drago pose son front contre le mien.

Moi : Aussi non, tu comptes un jour me poser par terre ou on va rester comme ça encore longtemps ?

Drago : Moi ça ne me dérange pas.

Je lui frappe le torse et il me pose par terre.

Drago : Le temps que j'y pense, ma mère voudrait que tu lui rentes visite, ça fait longtemps qu'elle ne t'a pas vu.

Moi : Pourquoi pas ! Je passerai cette semaine.

Drago : Super !

Moi : Et en parlant de visite, il y a un autre sujet à aborder.

Drago : Lequel ?

Moi : Toi et moi, on est ensemble.

Drago : Bonne observation.

Moi : Et quand on est en couple, on va aux soirées de nos amis, ensemble.

Drago : Oui...

Moi : Tu vois où je veux en venir ?

Drago : Oui.

Moi : Ça va être terriblement embarrassant !

Drago : Oh non, c'est pas le mot que j'emploierai...

Moi : Drago !

Drago : T'inquiète, je ne ferais rien de stupide.

Moi : Ok, j'ai déjà peur...

Drago : Mais on peut aussi parler de mes amis...

Moi : Oh, dis-moi que tu n'es plus « amis » avec Parkinson ! Si on pouvait appeler ça de l'amitié

Drago : Non, je ne lui ai pas parler depuis la bataille.

Moi : Et tu as d'autres amis ?

Il me lance un regard noir.

Moi : Je rigole. Mais qui sont tes amis ? Je les connais ?

Drago : Tu en connais un au moins. Blaise...

Moi : Zabini et qui d'autres ? 

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