30. Le mariage
Dans les jours qui suivent, la mort de Fol Œil hante la maison. Harry est impatient de quitter le terrier pour chercher et détruire les horcruxes mais il ne peut pas.
Ron : De toute façon, tu ne peux rien tenter au sujet des- il prononce le mot horcruxe en silence -avant d'avoir dix-sept ans. Tu es toujours soumis à la trace, on peut établir un plan ici aussi bien que n'importe où ailleurs, non ? À moins que tu saches déjà où sont les Tu-Sais-Quoi ?
Harry : Non, je n'en sais rien.
Ron : Je crois que Hermione a fait quelques recherches, elle m'a dit qu'elle attendait que tu sois là pour en parler.
Harry : La trace sera levée le 31, ça signifie que je dois rester ici quatre jours seulement. Ensuite, je pourrais...
Ron : Cinq jours, nous devons être là pour le mariage. Sinon elles vont nous tuer... ça ne fait qu'un jour de plus
Harry : Elles ne peuvent donc pas se rendre compte de l'importance de-
Ron : Bien sûr que non, elles n'ont pas la moindre idée.
Moi : Et puis Harry, un jour de plus ce n'est pas si grave, on ne sait même pas par où commencer. Alors qu'on parte maintenant, dans quatre jours, ou dans une semaine ne changera rien le temps qu'on ne saura pas où ils sont.
***
Nous sommes dans la chambre en train de discuter avec Harry, Ron et Hermione. Ces derniers temps, nous ne pouvons pas parler souvent car Madame Weasley fait tout pour que nous ne restions pas ensemble, elle pense que comme ça, nous ne pourrons pas partir à la chasse aux Horcruxes. On parle de Fol Œil.
Harry : Bill a vu le sortilège de la mort le frapper...
Ron : Oui mais il était attaqué lui aussi, comment peut-il être sûr de ce qu'il a vu ?
Hermione : Même si le sortilège l'a manqué, Fol Œil est quand même tombé d'une hauteur d'au moins trois-cents mètres...
Ron : Il a peut-être utilisé le charme du bouclier.
Moi : Sa baguette lui a sauté des mains...
Ron : Très bien si vous tenez absolument à ce qu'il soit mort.
Hermione : Bien sûr que non, on ne tient pas à ce qu'il soit mort, c'est horrible qu'il soit mort mais nous sommes réalistes.
Ron : Les mangemorts on s'en doute fais le ménage derrière eux.
Après ça, Hermione s'est mise à pleurer et Ron a bondit de sa chaise pour la prendre dans ses bras et la réconforter.
Hermione : C'est tellement af...affreux. Juste après Dumbledore... je n'a... n'avait jamais imaginez que... Fol Œil puisse mourir... il paraissait si solide ...
Ron : Je sais mais tu sais bien ce qu'ils diraient s'ils étaient là ?
Hermione : Vi...vigilance constante.
Ron : Exactement.
Hermione reprend ses esprits et continue -avec mon aide- à trier les livres. En les triant, Hermione fait malencontreusement tomber « le monstrueux livre des monstres » sur le pied de Ron. Le livre se libère de sa ceinture, et se referme sur la cheville de Ron.
Hermione : Je suis désolée, je suis désolée !
Ron : Qu'est-ce que tu fabriques avec tous ces livres ?
Hermione : J'essaye de décider quels sont ceux que je vais emporter quand nous serons partis à la recherche des horcruxes...
Ron : Ah oui, bien sûr, j'avais oublié que nous devrions traquer Voldemort dans une librairie ambulante ...
Hermione : Très drôle ! Je me demande aurons-nous besoin de traduire des runes ?
Moi : Peut-être je pense que nous devrions le prendre pour être sûr.
Harry : Écoutez... je sais très bien qu'après l'enterrement de Dumbledore, vous m'avez dit que vous vouliez venir avec moi...
Ron : Et ça y est, c'est parti !
Hermione : On savait qu'on y aurait le droit. Je pense que je vais prendre l'histoire de Poudlard, même si nous ne retournons pas je ne me sentirais pas à mon aise si je ne l'avais pas avec....
Harry : Ecoutez....
Hermione : Non, arrête ! C'est toi qui va nous écouter. On vient avec toi. La décision a été prise il y a des mois... des années, en fait !
Harry : Mais-
Moi : Non, il n'y a pas de mais ! Harry, arrête d'essayer de nous en dissuader car tu n'y arrivera pas. La décision est prise, un point c'est tout !
Harry : Vous êtes sûr que vous avez bien réfléchi ?
Hermione : Voyons, depuis plusieurs jours je prépare les bagages pour que nous soyons prêts à partir à tout moment, ce qui a nécessité, je te le signale, pour ton information, des manipulations magiques passablement difficile, sans parler du stock de polynectar préparé par Fol Œil que j'ai réussi à détourner sous le nez de la mère de Ron. J'ai aussi modifier les souvenirs de mes parents pour les convaincre qui s'appelle en réalité Wendell et Monica Wilkins et que la grande ambition de leur vie c'est d'aller s'installer en Australie, ce qu'ils ont fait à l'heure qu'il est. Tout cela pour rendre la tâche de Voldemort plus difficile s'il veut les retrouver et les interroger à mon sujet ou au tien car malheureusement je leur ai raconté pas mal de choses sur toi. En admettant que je survive à la chasse aux horcruxes, j'irais rejoindre papa et maman pour lever le sortilège. Sinon... je crois que j'ai utilisé un charme suffisamment puissant pour qu'il puisse vivre heureux et en toute sécurité. Wendell et Monica ne savent pas qu'ils ont une fille, tu comprends ?
Harry : Je ...Hermione, je suis désolé, je ne m'étais pas ...
Hermione : Pas rendu compte que Ron, Marina et moi savons parfaitement ce que nous risquons en accompagnant ? Eh bien, oui nous le savons ! Ron montre lui ce que tu as fait !
Ron : Non, je viens de manger.
Hermione : Vas-y, il faut qu'il sache !
Ron : Bon d'accord viens ...allez viens !
Harry : où ?
Ron ouvre une trappe sur le plafond, il fait glisser une échelle. Harry et lui montent pour que Harry sache que Ron a déguisé La Goule pour qu'elle ressemble plus ou moins à un Ron qui aurait attrapé la dragoncelle. Comme ça, Ron ne pourra malheureusement pas retourner à Poudlard cette année car il sera terriblement malade. De plus, la dragoncelle est une maladie extrêmement contagieuse, quel dommage ce n'est pas de bol, pauvre Ron !
Ils redescendent toutes de la trappe.
Hermione : Tu vois Harry, nous nous sommes tous préparé à partir avec toi.
Harry: Et toi Marina, c'est quoi ton excuse ?
Moi : J'ai été adoptée et je suis en Amérique avec ma nouvelle famille adoptive. Donc, je ne dois pas retourner à Poudlard parce que « je vais à Ilvermorny ! »
***
Dans les jours qui suivent, il ne se passe pas grand-chose mise à part l'arrivée du ministre de la Magie pour exécuter les dernières faveurs du professeur Dumbledore. Il a donné à Ron, un déluminateur, à Hermione, un livre de contes, à Harry, son premier vif d'or et l'épée de Gryffondor qui a disparu et à moi, il m'a donné une boite avec des objets qui appartenait à ma famille.
Nous avons fêté l'anniversaire de Harry et demain c'est le mariage de Bill et Fleur. J'avoue que la ensuite m'effraie un petit peu, je n'ai... enfin nous n'avons aucune idée de ce qui nous attend après ça....
***
Aujourd'hui, c'est le mariage. Harry a pris du polynectar pour ressembler à un jeune moldu aux cheveux roux qui habitait le village voisin de celui des Weasley. Le plan consiste à présenter Harry comme le cousin Barny de la famille. Comme ça, il passera inaperçu et personne ne saura que c'est Harry Potter.
Dans le courant de l'après-midi, Hermione et moi montons nous préparer à l'étage. Hermione se vête d'une jolie robe courte rouge et moi j'enfile une petite robe couleur Lila. Hermione se lisse les cheveux et moi je les attache en chignon décoiffé.
Ensuite, je descends pour voir les invités arriver, Hermione, quant à elle, reste encore un peu en haut. Je rejoins Harry qui venait de parler avec Luna. Nous voyons Ron arriver avec une vieille femme accrochée à son bras.
La vieille femme : ...et tes cheveux sont beaucoup trop longs, Ronald. Au début, je t'ai pris pour ta sœur Ginevra. Par la barbe de Merlin ! Comment Xénophilius Lovegood est-il accoutré ? On dirait une omelette.
Elle regarde en direction du père de Luna qui est vêtu d'un costard jaune tournesol.
La Vieille femme : Et vous, qui êtes-vous ?
Ron : Ah oui ! Tante Muriel, voici notre cousin Barny et Marina Cristal.
Tante Muriel : Un autre Weasley ! Ma parole vous vous reproduisez comme des gnomes. Harry Potter n'est pas là ? J'espérais le rencontrer. Je croyais que c'était un de tes amis Ronald à moins que tu ne te sois vanté-
Ron : Non, il n'est pas là... il n'a pas pu venir.
Tante Muriel : Il a trouvé une excuse, il n'est donc pas aussi niais qu'il en a l'air sur ces photos... Je viens d'expliquer à la mariée comment il convient de porter une tiare. Elle a été fabriquée par des goblins figurez-vous et ça fait des siècles qu'elle est dans ma famille. C'est une jolie fille mais il n'empêche qu'elle est... française... Voyons, voyons ! Trouvez-moi un bon siège Ronald, j'ai cent-sept ans et il ne faut pas que je reste debout trop longtemps.
Ron nous fait des grands yeux et part avec la tante Muriel. Quelques instants plus tard, nous nous croisons alors que Harry et moi conduisions une douzaine d'autres personnes à leur place.
Ron : Un vrai cauchemar cette tante Muriel. Avant, elle venait chaque année à Noël et puis heureusement elle s'est fâchée avec Fred et George qui ont fait éclater une bombabouse sous sa chaise pendant le réveillon. Papa dit toujours qu'elle a dû les rayer de son testament... comme s'ils en avaient quelque chose à faire. Ils vont devenir les plus riches de la famille au rythme où ça va ...waouh
Il dit ça pour Hermione qui vient d'arriver dans sa magnifique robe rouge.
Ron : Tu es superbe !
Hermione : Ça te surprend toujours on dirait, ta grand tante Muriel n'est pas de cet avis je l'ai rencontré là-haut pendant qu'elle donnait sa tiare à Fleur. Elle a dit : « Oh mon Dieu ! C'est elle qui est née moldu ? Mauvais maintien et cheville trop maigre. »
Ron : Ne le prends pas mal, elle est odieuse avec tout le monde.
George : Vous parlez de Muriel, elle vient de me faire remarquer que mes oreilles ne sont pas symétriques. Quelle vieille toupie ! En revanche, j'aurais bien voulu que l'oncle Bilius soit encore parmi nous, on rigolait bien avec lui aux mariages.
Hermione : Ce ne serait pas celui qui est mort vingt-quatre heures après avoir vu un sinistros ?
George : Oui, il faut dire qu'il était un peu bizarre vers la fin.
Fred : Mais avant qu'il devienne dingue, c'était un vrai boute-en-train. Il vidait toutes les bouteilles de whisky pur feu puis se précipiter sur la piste de danse soulever sa robe et faisait sortir des bouquets de fleurs de son...
Hermione : Un vrai charmeur !
Ron : Il ne s'est jamais marié.
Moi : Tu m'étonnes !
Nous rions tous ensemble à cette remarque. Mais notre joie est de courte durée quand nous voyons Victor Krum arriver. Moi, il ne me dérange pas mais nous savons tous très bien que Ron ne peut pas supporter qu'il se trouve aussi proche d'Hermione. Malgré le fait qu'ils disent qu'il n'y a rien entre eux, je vois très bien que « leur amour » -si on peut dire ça, comme ça- est réciproque.
La cérémonie commence et, bientôt, Bill et Fleur sont déclarés mari et femme. Après la cérémonie, Harry, Ron et Hermione vont s'asseoir à la table de Luna et moi, je vais discuter avec Fred et George qui sont très intéressées par les cousines Vélane venant de la famille de Fleur. Quand je regarde la table de mes meilleurs amis, je vois que Luna est partie danser seul au milieu de la piste et que Victor a pris sa place. D'un coup Ron se lève et demande Hermione de danser avec lui. Qu'est-ce qu'il ne faut pas pour qu'il se décide à le lui demander !
George : M'accorderiez-vous cette danse ?
Il se place devant moi et me tend la main d'une façon très chevaleresque. Je le regarde avec des grands yeux.
George : Ne fait pas cet air blasé, Marina. Tu ne vas tout de même pas rester assise toute la soirée.
Moi : Bien sûr que non, mais tu as enfin remarqué que j'étais plus intéressante que les cousines de Fleur ou juste que tu n'arriverais pas à en faire danser une avec toi ?
Je lui dis ça d'un ton sarcastique et il me répond d'une même voix.
George : Tu es jalouse ?
Moi : Oui bien sûr ! Allez viens.
***
Le reste de la soirée se passe calmement, je m'amuse bien et danse avec George jusqu'à ce qu'une forme argentée tombe à travers le toit, au-dessus de la piste de danse. Tous s'arrêtent de danser surpris par l'animal, le patronus ouvre alors largement sa gueule et parle avec la voix lente, forte, profonde de Kingsley Shacklebolt :
« le ministère est tombé, Scrimgeour show est mort, ils arrivent »
Tout semble flou , je rejoins Harry et Hermione qui ont déjà sorti leur baguette, de nombreux invités commencent tout juste à comprendre ce qui vient de se passer et sont paniqués, les invités courent dans tous les sens, beaucoup transplanent. Les sortilèges de protection disposés autour du terrier sont brisés.
Hermione : Ron ! Ron ! Où es-tu ?
Alors qu'on essaie de se frayer un chemin à travers la piste pour rejoindre Ron, des silhouettes enveloppées de cape, le visage masqué apparaissent.
Des sortilèges retentissent dans toute la salle, Hermione appelle Ron en sanglotant à moitié. Nous arrivons enfin à le rejoindre. Il attrape le bras d'Hermione, je tiens celui de Harry qui tient lui-aussi le bras d'Hermione et il nous transplanons.
Ron : Où sommes-nous ?
Hermione : Tottenham Court Road, à Londres. Marchez, marchez droit devant vous. Il faut trouver un endroit où se changer !
Nous nous exécutons et marchons rapidement, courant à moitié le long de la large rue sombre, grouillante de noctambules, bordée de magasins fermés sous le ciel scintillant d'étoiles.
Ron : Hermione nous n'avons rien pour nous changer.
Harry : Pourquoi je n'ai pas emporté la cape d'invisibilité, l'année dernière, je ne m'en séparais jamais !
Hermione : Je l'ai la cape et j'ai aussi des vêtements pour vous. Essayez simplement d'avoir l'air naturel jusqu'à ce que... ici ça ira !
Ron : Quand tu dis que tu as la cape et des vêtements-
Moi : Ils sont là-dedans !
Je montre le petit sac d'Hermione d'où elle sort un jeans, un sweat-shirt, des chaussettes et enfin la cape argentée.
Harry : Comment tu as fait pour... ?
Hermione : Un sortilège d'extension indétectable, difficile mais je crois que je l'ai réussi en tout cas j'ai pu mettre tout ce dont nous avions besoin...
***
Après nous être changé, nous nous rendons dans un petit café qui est ouvert la nuit, le café est presque vide il y a juste deux personnes dans un box voisin. Nous nous installons dans un box et parlons d'un endroit où nous pourrions aller et où nous serions en sécurité. Mais nous n'avons pas le temps de discuter très longtemps car les deux personnes qui étaient dans le box voisin sont en fait des mangemorts déguisés en moldu, nous nous battons contre eux et finissons par les mettre hors d'état de nuire.
Harry : J'aurais dû le reconnaître tout de suite, il était là, le soir de la mort de Dumbledore.
Ron : Celui-là c'est Dolohov, je le reconnais, sa tête est mise à prix sur de vieilles affiches et je pense que le grand type doit être Thorfinn Rowle.
Hermione : Peu importe leur nom, comment nous ont-ils trouvé ? Qu'allons-nous faire ?
Harry : Ferme la porte à clé, et toi Ron, éteins les lumières !
Ron : Qu'est-ce qu'on va faire d'eux... les tuer ? Eux aussi, nous aurait tué, ils viennent d'essayer.
Moi : Non, Ron !
Harry : Il faut simplement effacer leurs souvenirs, c'est mieux. Comme ça, ils perdront notre piste. Si nous les tuons ils sauront évidemment que nous étions ici.
Ron : C'est toi qui commande mais je n'ai jamais pratiqué de sortilège d'amnésie.
Hermione : Moi non plus, mais je connais la théorie.
Moi : Moi si ! Une fois, mais me demandez pas pourquoi, c'est une longue histoire...
Hermione se place devant de Dolohov et moi devant Rowle et nous murmurons toutes les deux « oubliette ».
Harry : Magnifique ! Occupez-vous de la serveuse pendant que Ron et moi on fait le ménage.
Ron : Le ménage pourquoi ?
Harry : Tu ne crois pas qu'ils vont se demander ce qu'il s'est passé, s'ils se réveillent dans un endroit où on dirait qu'une bombe vient d'exploser ?
Ron : Ah oui d'accord !
Nous finissons de ranger le café et continuons notre discussion pour savoir où nous allons aller, nous finissons par nous rendre au 12 square Grimmaurd, dans la demeure des Black...
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