3. la coupe de feu

Après les terribles évènement qui se sont produits lors de la coupe du monde de Quidditch, nous voilà en route, direction Poudlard, je suis assise dans un compartiment avec les amis les plus proches. Hermione est en train de lire l'article concernant la marque des ténèbres.

Hermione : Comment le ministère peut-il ignorer qui a fait ça ?

Moi : Ils le savent très bien, mais ils ne veulent surtout pas l'admettre.

Hermione : Je trouve ça scandaleux.

Elle se tourne vers Harry à la fin de sa phrase, il est en train de se gratter le front.

Hermione : Ta cicatrice recommence à te faire mal.

Harry : non, non tout va bien.

Je sais qu'il ment, Hermione aussi, Harry est un terrible menteur. Mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle je le sais. Ma cicatrice me fait mal à moi aussi, mais je n'en fait pas part aux autres. Harry est le seul qui est au courant à propos de cette dernière. Je ne l'ai jamais dit à Hermione.

Hermione : Tu devrais écrire à Patmol. Parle lui de tes cauchemars et de ce que tu as vu à la coupe du monde, tout ça...

Harry fait un signe de tête en guise d'approbation. Il prend un morceau de parchemin et une plume et commence à rédiger sa lettre. Il la termine et la donne à Hedwige qui s'envole à travers la fenêtre de notre wagon.

Nous arrivons à Poudlard, il fait encore jour mais plus pour très longtemps, le soleil est en train de descendre, bientôt, il se reflètera sur le lac pour former un magnifique tableau. C'est à moment-là que je me rends compte à quel point cette endroit m'a manqué. Il m'arrive très souvent de monter en haut de la tour d'astronomie pour observer le soleil se coucher.

***

Je me dirige vers la grande salle avec Hermione.

Hermione : Pourquoi y-a-t-il un regroupement là-bas ?

Moi : je ne sais pas. Allons voir !

Nous nous déplaçons jusqu'au rassemblement et admirons le spectacle. Un grand carrosse, conduit par des abraxans, vole au-dessus du lac en direction du château. Il est magnifique !

Ensuite, mon regard dévie vers le lac, sous toute cette eau, surgit un énorme bateau. Tous les élèves sont émerveillés par ce beau spectacles. Des cris d'admiration s'élèvent de toute la foule.

Nous finissons par renter à contre cœur. Arrivés dans la grande salle, nous nous installons à nos tables respectives. La réparation des premières années à lieu et ensuite comme avant chaque banquet de début d'année, notre directeur prend la parole.

Dumbledore : Bonjour à toutes et à tous, cette année, ce château ne sera pas seulement votre maison mais aussi celle d'inviter exceptionnelle. Alors, je vous prie d'accueillir chaleureusement nos premiers invités d'honneur, les charmante jeune fille de l'Académie Française de Magie de Beaux Bâton et leur directrice Madame Maxime.

À ses mots, les portes de la grande salle s'ouvre pour laisser entrer un groupe de jeunes sorcières en uniforme bleu clair. Elles effectuent un petit numéro sous le regard admiratif de tous les garçons de la salle. Les filles, quant à elles, ont l'air dépité. Je ne trouve pas leur entrée particulièrement spectaculaire, c'est même un petit peu ridicule, je trouve.

Les filles sont suivies par leur directrice Madame Maxime, une femme mûre de très, très, grande taille. Elle est saluée par notre directeur avant que ce dernier ne reprenne la parole une seconde fois.

Dumbledore : Maintenant, veuillez accueillir les fiers garçons de Dumstrang et leur directeur, Igor Karkarof.

Les portes se réouvrent une seconde fois pour laisser entrer, cette fois-ci, une bande de garçons portant de longs manteaux de couleur brun, chacun d'entre eux tient un bâton dans leur main. Les garçons font, à leur tour, un numéro, bien plus violent que celui des jeunes filles de Beaux Bâton. Le directeur, de l'école bulgare, suit ses élèves accompagnés par l'un d'entre eux, V...

Ron : C'est lui... C'est Victor Krum !

Toute la salle est tourné vers le très célèbre attrapeur. Tous ouvrent de grands yeux ébahis. Quand les Bulgares arrivent au niveau de l'estrade, les deux directeurs se serrent la main.

Karkarof : Albous.

Le professeur lui rend son salut.

Dumbledore : bien, mainten...

Le ciel magique commence à se déchaîner avant que Dumbledore ne puisse terminer sa phrase. Des éclairs jaillissent du plafond, des élèves dans la salle commence à paniquer. Heureusement, le nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Alastor Maugrey lance un sortilège qui stoppe le déluge. Le directeur le remercie avant de continuer là où il s'était arrêté.

Dumbledore : maintenant que tout le monde est bien installé, nous pouvons commencer. Cette année, Poudlard va accueillir une aventure exceptionnelle, le tournoi des Trois Sorciers !

Toute la salle est surexcité, malgré ça, il n'y a que peu de bavardage dans m'assemblé, nous attendons, tous, plus d'informations sur le grand évènement. Le tournoi des Trois Sorcier est un tournoi très célèbre qui n'avait plus eu lieu depuis des dizaines d'années. C'est vraiment très spécial qu'il l'organise cette année.

Dumbledore : Pour plus d'informations, le directeur du Département de la coopération magique internationale, Barty Croupton.

Croupton : Bonjour à tous, cette année pour une question de sécurité, le ministère a décidé que seuls les élèves âgés de plus de dix-sept ans auront la possibilité de mettre leur nom dans la coupe...

Un élan de protestation s'élève de l'assemblée pendant que Monsieur Croupton termine sa phrase. Tous les élèves, de moins de dix-sept ans, sont indignés. Surtout Fred et Georges qui atteindront leur majorité dans seulement quelques mois.

Georges : NOOOONNN !

Fred : C'EST PAS JUSTE !

Dumbledore : SIIIILEEEENNCEEE, s'il vous plaît.

Le bruit s'atténue doucement et Barty Croupton continue son speech...

***

Cela fait deux jours que nous sommes rentrée et le Tournoi des Trois Sorcier est devenu le sujet principal de toutes les conversations. Ce soir, la coupe de feu choisira les trois sorciers qui deviendront ses « champions ». Un pour chaque école. Pendant ces deux jours, beaucoup d'élèves ont tenté leur chance en déposant un petit papier dans la coupe, même Fred et Georges ont essayé de participer. Ils ont concocté une potion de vieillissement pour passer la ligne de limite d'âge que Dumbledore avait tracé autour de la coupe. Hermione les avait prévenu que ça n'allait pas marcher mais ils ne l'ont pas écouté. Évidemment, elle avait raison. La tricherie des jumeaux s'est retourné contre eux. Fred et Georges ont vieilli jusqu'à ce que leurs cheveux deviennent blancs et qu'ils aient une longue barbe assortie.

Cédric a mis son nom dans la coupe, lui aussi. D'un côté, j'espère qu'il va être choisi mais d'un autre, je n'ai pas envie parce que le tournoi est, quand même, décrit comme très dangereux. Victor Krum a également mis son nom dans la coupe de feu. Je pense qu'il a un petit faible pour Hermione, il la regarde différemment. C'est mignon.

Le soir, tant attendu, arrive enfin. Je m'installe sur un banc entre Harry et Dean, devant Hermione. Les trois écoles s'installent et Dumbledore diminue la luminosité de la salle, d'un geste de la main. Il se dirige vers la coupe pour attraper le petit morceau de parchemin que l'objet vient d'expulser.

Le directeur ne fait pas peser le suspens plus longtemps et annonce le premier participant.

Dumbledore : le champion de Dumstrang... VICTOR KRUM.

Un tonnerre d'applaudissement retentit dans la salle, certains crient et sifflent pour acclamer le Bulgare. Le champion se lève, très fier d'avoir été choisi, et se dirige vers Dumbledore. Notre directeur tend le papier au garçon avant de se retourner vers la coupe d'où sort un deuxième petit papier.

Dumbledore : la championne de Beaux Bâton est FLEUR DELACOUR.

De nouveau, des acclamations s'élèvent de la foule, Dumbledore tend le papier à Fleur, qui s'éloigne, puis se reconcentre sur la coupe et attrape la papier contenant le nom du dernier concurrent et le plus attendu, celui de Poudlard.

Dumbledore : le troisième et dernier participant, le champion de Poudlard est...CÉDRIC DIGGORY.

Un dernier tonnerre d'applaudissement éclate dans la pièce. Encore une fois, le directeur donne le morceau de papier au champion.

Alors que Dumbledore veut reprendre la parole, les flammes de la coupe commencent à danser de manière inhabituelle. Tout le monde se tourne vers celle-ci. À la surprise générale, la coupe crache un autre papier. Dumbledore l'attrape, méfiant.

Dumbledore : HARRY POTTER !

Un silence de mort s'installe dans la salle. Harry ne bouge pas. Il ne comprend pas ce qu'il se passe, je le vois.

Dumbledore répète le nom de mon meilleur ami qui ne réagit toujours pas. Hermione le fait à sa place. Elle le pousse et oblige Harry à se lever. Les autres élèves le regarde d'un œil mauvais.

Élève : C'est un tricheur.

Autre élève : Il faut avoir 17 ans.

Harry arrive près de Dumbledore qui lui tend le morceau de parchemin. Harry regarde le papier avant de lever les yeux vers le directeur, surpris. Apparemment, son nom est bel et bien inscrit. Mon meilleur ami sort de la salle pour rejoindre les trois autres champions.

Il faut croire que quatre champions s'affronteront cette année. En plus, si une seule personne n'était pas suffisante, je vais m'inquiéter pour une seconde maintenant ! Je me tourne vers Hermione, elle a les sourcils froncer. Je ne suis donc pas la seule à trouver que ce phénomène est étrange. Cependant, Ron n'a pas l'air de s'en faire, j'ai plus l'impression qu'il est en colère à cause de ce qu'il vient de se passer.

***

Je suis en cours de défense contre les forces du mal, je m'installe à côté de Harry parce que depuis les événements de la coupe de feu, Ron et Harry ne se parlent plus. Allez savoir pourquoi ! Le professeur Maugrey Fol œil, l'ex-aurore, rentre dans la classe et commence son petit discours de début d'année. Ensuite, il commence son cours.

Maugrey : Quelqu'un peut me dire combien y-a-t-il de sortilège impardonnable ?

Hermione : Trois, monsieur.

Maugrey : Et ils sont nommés ainsi ?

Hermione : Car ils sont impardonnable, l'utilisation de l'un d'eux...

Maugrey : ...Vous fera gagner un aller simple à Azkaban, oui. Vous pouvez m'en citer un ?

Personne ne lève la main, alors, il interroge Ron.

Maugrey : Ronald Weasley !

Ron : Ouuiiii !

Maugrey : Un sortilège ?

Ron : Mon père m'a en a parlé d'un.

Maugrey : Oui !

Ron : Le sortilège de l'Imperio.

Maugrey : oh oui, ton père le connais bien celui-là. Il a donné à donner du fil à retordre au ministère. Ceci te montrera, peut-être, pourquoi.

Il prend une tarentule et l'amplifie pour lui lancer le sortilège de l'Imperio, il nous montre, par la suite, les effets de ce sortilège en baladant l'arachnide d'élève en élève. Il la contrôle totalement.

Maugrey : Vous comprenez, des centaines de sorciers et de sorcières ont affirmé qu'ils avaient obéi à Vous-Savez-Qui parce qu'il était sous l'emprise de l'Imperio...

Il n'y a plus un bruit dans la classe, le professeur continue son cours.

Maugrey : Un autre, un autre !

Neville lève la main.

Maugrey : Londubat, c'est ça ?

Il fait un signe de tête en guise d'approbation.

Neville : Il y a le sortilège Doloris.

Maugrey : Exact, exact !

Il s'approche de l'araignée et lui lance le sortilège, je peux ressentir la douleur de cette pauvre petite, elle crie de douleur, Neville n'a pas l'air bien, Hermione intervient.

Hermione : ARRÊTER, VOUS NE VOYEZ PAS QUE ÇA LE PERTURBE !

Maugrey regarde dans sa direction et s'arrête en voyant la tête de Neville.

Maugrey : Vous connaissez peut-être le dernier sortilège impardonnable, miss Granger ?

Elle fit non de la tête.

Maugrey : Non, AVADAKADAVRA !

Une lumière verte aveuglante sortie de sa baguette, une lumière que je connais trop bien, cette lumière qui depuis treize ans hante mes nuits et quand je me retourne vers Harry, je vois qu'il a enfin compris la signification de sa cicatrice.

Maugrey : Le sortilège de la mort. Nous ne connaissons qu'un seul être qui y ai survécu et il est ici-même, dans cette pièce.

Il pointe son doigt sur Harry. Je dirais même plus que deux personnes y ont survécu et que c'est la voisine de banc du survivant. Mais personne ne le sait et je préfère que cela reste ainsi. Je n'ai pas envie de devenir célèbre.

***

Ça fait quelques jours qu'Harry est persécuté par les autres élèves à cause du fait que son nom soit sortit de la coupe de feu. Ron ne lui adresse toujours pas la parole. Des élèves, probablement des Serpentards, ont créé des badges avec une écriture « vive Cédric » qui change pour devenir « abat Potter ».

Je suis dans le couloir avec Harry, on se dirige vers le groupe de Cédric. Hier soir, Hagrid a montré, à Harry, en quoi consiste la première tâche. Il faut que chaque champion batte un dragon. Dans le couloir, nous croisons beaucoup de nos camarades qui portent les badges « abat Potter ». Nous arrivons enfin près de Cédric.

Harry : Je peux te parler ?

Cédric est couché sur un banc dans la cour du clocher. Il se relève.

Cédric : Oui, bien sûr.

Il s'éloigne avec mon meilleur ami pour discuter. Après leur courte discussion, ils reviennent vers moi. Harry part mais je reste avec Cédric pour passer un peu de temps avec lui.

Drago crie quelque chose à Harry. Il est en haut d'un arbre.

Malfoy : Je te sens un peu à cran, Potter. Mon père et moi, on a parié. Je pense que tu ne tiendras pas dix minutes dans ce tournoi. Lui n'est pas d'accord, il pense que tu n'en tiendras pas cinq.

Il saute de l'arbre et avance vers Harry, un sourire malicieux accroché aux lèvres.

Harry : Je me moque éperdument de ce que pense ton père, Malfoy. Il est vil et cruel et toi, tu es pathétique.

Il se retourne et s'apprête à partir mais Drago sort sa baguette.

Malfoy : Pathétique, c'est ce qu'on va voir !

Il se prépare à lancer son sortilège sur Harry mais le professeur Maugrey, qui passe par là, intervient.

Maugrey : Oh, sûrement pas mon vieux.

Notre professeur de Défense Contre les Forces du Mal lui lance un sortilège et transforme le Serpentard en fouine. Tout le monde rit. Maugrey fait rentrer la pauvre bête dans le pantalon de Crabbe. Goyle essaie de la récupérer. il regrette très vite son geste en retirant rapidement sa main du pantalon de son complice. Durant cette distraction, le professeur McGonagall arrive en furie un air furieux sur le visage.

Professeur McGonagall : Professeur Maugrey qu'est-ce que vous faites ?

Maugrey : J'enseigne.

Professeur McGonagall : Est-ce un élève ?

Maugrey : En principe, c'est une fouine.

Le professeur de Métamorphose rend à Drago sa forme initiale. La tête qu'il fait. C'est vraiment très drôle ! Elle gronde Maugrey sur l'interdiction d'utiliser la métamorphose sur les étudiants. Ensuite, il part et propose à Harry de l'accompagner à son bureau.

Je passe le reste de la journée avec Cédric. Demain, c'est la première tâche, je ne saurais pas vous dire lequel de nous deux est le plus stressé.

Que le tournoi commence !  

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