19. Slugorn

Harry : Le père de Malefoy est à Azkaban. Vous croyez pas que Malefoy cherche à se venger.

Nous sommes dans le train, direction Poudlard.

Moi : Se venger ? De quoi ? Harry, sérieusement...

Ron : Qu'est-ce que tu veux qu'il fasse ?

Harry : Justement, je ne sais pas !

Harry a l'air frustré de ne pas savoir. Le connaissant, il va probablement faire tout ce qui est en son pouvoir pour le découvre. Je compte faire pareil !

Harry : Mais, il mijote quelque chose. Nous devrions prendre ça au sérieux. Son père est un mangemort e...

Harry s'interrompt, comme s'il venait d'avoir une illumination. Je pense avoir compris mais j'espère qu'il a tort.

Hermione : Harry ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Ron : Ta cicatrice te fait mal ?

Moi : Non... Harry ? Tu penses que...

Harry : C'est un mangemort. Il a remplacé son père comme mangemort.

Ron éclate de rire. Qu'est-ce qu'il y a de drôle dans ce qu'Harry vient de dire ?

Ron : Malefoy ? Il a seize ans. Tu crois que Tu-Sais-Qui voudrait de Malefoy dans ses rangs ?

Hermione : C'est très improbable, Harry...

Moi : Et pourquoi pas ? C'est vrai, je l'ai trouvé étrange quand on l'a croisé sur le chemin de traverse. Tout d'abord chez Madame Guipure, quand elle a voulu remonter sa manche gauche, il a vite retiré son bras. Ensuite, dans cette horrible boutique...

Hermione : Ça ne veut rien dire. Je suis rentrée dans la boutique et...

Moi : En parlant de ça, il faut que je te dise que c'était sûrement la plan le plus stupide que tu as eu de toute ta vie ! Rentrer chez Barjow et Burk en faisant croire que tu étais une amie de Drago, c'était...

Hermione : Oui, je sais ! Ce n'était pas très brillant de ma part ! Mais tout de même...

Harry : C'est évident, Hermione. C'est un mangemort.

Ron : En fait, le seul moyen de le savoir, c'est de lui demander.

Moi : C'est sûr ! Bonne idée, Harry va débarquer près de Drago et lui demander : « Dis-moi Malefoy, tu ne serais pas devenu un mangemort cette été ? »

Ron : J'avoue, mais toi, tu pourrais.

Moi : Moi !!!

Ron : Pourquoi pas ? Tu as passé, plusieurs fois, tes vacances chez lui.

Moi : Il est hors de question que je lui demande ça ! En plus, ce n'est pas comme si c'était mon meilleur pote.

Hermione : Peut-être. Mais Ron n'a pas tort, si l'un d'entre nous devait lui poser la question, ce serait toi.

Ron : En plus, il t'aime bien parce qu'il ne te lance jamais de regards qui disent « je te déteste ». Et, il ne t'insulte jamais !

Moi : C'est vrai. Mais, il y a une grande différence entre ne pas détester quelqu'un et l'apprécier au point de bien vouloir lui révéler son plus noir secret.

Hermione allait répliquer mais nous sommes interrompus par un élève. Il tient des enveloppes dans ses main.

Élève : Le professeur Slugorn veut que je vous donne ses lettres.

Il s'avance dans notre compartiment. Il tend une première lettre à Harry avant de me tendre la seconde. Pourquoi cet homme m'a-t-il envoyé une lettre ? Je ne le connais pas. Harry a l'air aussi surpris que moi. Il me lance des regards interrogateur. J'hausse les épaules en sa direction. Ron nous dévisage et Hermione nous fait des grands yeux.

J'ouvre l'enveloppe que ce nouveau professeur nous a envoyé. C'est une invitation à un gouter dans le Poudlard Express. C'est étrange ! Pourquoi ? Encore une fois, je me tourne vers Harry pour observer sa réaction. Il lit sa lettre, une expression interloqué sur le visage. Je suis curieuse de connaitre la raison pour laquelle il nous a invité.

Je sors du compartiment, accompagnée par Harry, nous nous dirigeons vers le fameux compartiment C dans lequel le nouveau professeur nous a convié. Ron et Hermione quitte, eux aussi, notre compartiment et vont remplir leurs obligations en tant que préfet.

Sur le chemin, nous croisons Neville, lui aussi, a été invité par Slugorn à « cette petite collation » comme il l'a écrit dans sa lettre.

Nous arrivons, enfin, dans le compartiment C, après avoir traversé la moitié du train. Je peux remarquer que nous ne sommes pas les seuls convives du nouveau professeur. Il nous accueille, d'ailleurs, chaleureusement, surtout Harry.

Slugorn : Harry, mon garçon ! Quel Plaisir de vous voir ! Quel plaisir ! Et vous, vous devez être Monsieur Londubat !

Neville confirme d'un geste de la tête. Ensuite, le vieil homme se tourne vers moi.

Slugorn : Et vous, vous devez être Marina Cristal.

Moi : En effet ! Enchantée !

Notre futur professeur nous invite à nous installer autour d'une petite table ronde. Autour de celle-ci, sont déjà installé quelques élèves : Blaise Zabini, un « ami » de Drago. Il est assis à côté de Cormac McLaggen, un septième année. Il y a aussi un garçon qui s'appelle Marcus Belby, ainsi que Ginny. Elle a l'air de ne pas trop savoir pourquoi elle est ici, un peu comme nous tous d'ailleurs.

Slugorn : Il m'est bien agréable de vous voir réunis. C'est une occasion pour moi de vous connaître un peu mieux.

Il nous propose quelque chose à manger, en même temps qu'il parle. Il avait déjà prévu, à l'avance, un petit chariot comprenant de quoi faire un repas pour quelques personnes. Notre hôte entreprends alors à se renseigner sur nous. il commence par interroger Belby à propos de son oncle. Cependant, ce dernier s'est presque étouffé, avec un morceau de faisan, en voulant répondre au professeur. De plus, étant donné que Belby ne parle plus avec son célèbre oncle, l'homme se désintéresse assez vite du premier septième année. Il se concentre alors sur McLaggen. Ce dernier raconte une histoire barbante à propos de son oncle Tiberius.

C'est ensuite au tour de Zabini, Slugorn le questionne sur sa mère. Le Serpentard parle de sa mère. Cette femme a probablement tué tous ses maries. Neville est le suivant à subir l'interrogatoire du professeur. Ensuite, c'est mon tour.

Slugorn : Alors Marina ? Comment vont vos parents depuis le temps ?

Je manque de recracher l'eau que je viens d'ingurgiter. Il est sérieux ? Tout le monde se retourne vers moi, mi-gêné, mi-surpris. Cependant, le professeur Slugorn n'a pas l'air de s'en apercevoir. Je me retourne alors vers lui. J'essaie de ne pas lui parler trop froidement mais c'est un échec.

Moi : Mes parents m'ont abandonné. Quand j'étais bébé.

Un énorme blanc suit ma phrase. Tout le monde me fixe. Le professeur Slugorn ne sait plus où se mettre. Apparemment, il ne connaissait absolument rien de ma situation. Il essaie de changer de sujet et s'intéresse, alors, à « l'élu ». C'est au tour d'Harry d'être fixer de tous. Il n'y a que Zabini qui n'a pas bouger. Cependant, quand Slugorn sous-entend qu'Harry à des pouvoirs supérieurs à la moyenne, Zabini toussote, légèrement, pour montrer sa désapprobation. Sa réaction énerve Ginny.

Ginny : Oui Zabini, parce que toi, tu as tellement de talent.

Elle insiste particulièrement sur le « tellement ». je ne peux me retenir de rire à la remarque de mon amie.

Slugorn : Oh, oh, soyez prudent, Blaise ! J'ai vu cette jeune personne exécuter un extraordinaire maléfice de Chauve-Furie, au moment où je passais dans son compartiment.

Ensuite notre hôte se reconcentre sur l'élu et continue à conter les exploits de mon ami. Ils s'intéressent de nouveau à moi, Ginny et Neville quand il apprend que nous étions tous les trois présents au côté du héro lors de la bataille du ministère. Nous ne confirmons pas ses propos pour autant.

La suite est particulièrement ennuyeuse, Slugorn continue à parler pendant, ce qui parait être, une éternité. Il parle de tous les gens célèbres qu'il a eu comme élève quand il était professeur. Il s'arrête quand il aperçoit que le soleil se couche.

Slugorn : Bonté divine ! Le jour tombe déjà ! Vous feriez bien d'aller vous changer. McLaggen, il faudra venir me voir pour que je vous prêtes ce livre sur les Licheurs. Harry, Blaise, venez donc me dire bonjour de temps en temps. Vous aussi mesdemoiselles !

Il nous fait un clin d'œil, à moi et à Ginny. Ensuite, nous sortons, enfin, du compartiment C. Harry critique les critères de sélection du professeur. Il n'a pris que des élèves ayant des parents « célèbres ». Je suis d'accord avec lui, en quoi avoir des parents célèbres nous rend plus intéressant que les autres ?

Nous marchons dans les couloirs du train, en compagnie de Neville et Ginny. Harry a une idée derrière la tête, en arrivant devant le compartiment réservés aux Serpentards de sixième année, il sort sa cape d'invisibilité et s'enfuit en dessous de celle-ci.

Neville et Ginny passe leur chemin, quant à moi, je décide d'aider mon meilleur ami à s'introduire discrètement chez les Serpentards. Je pousse « malencontreusement » Zabini. Je « manque de tomber » et me rattrape sur lui.

Moi : Oh ! Excuse-moi ! Je suis vraiment désolée.

Il me lance un regard noir et je lui fais mon plus beau sourire. Son regard noir se change en confusion. Ensuite, mon regard se dirige vers les personnes autour de nous. Assis juste à côté, ce trouve Drago accompagné de toute sa bande. Quelle chance !

Moi : Parkinson, quelle désagréable surprise !

Je lui fait mon sourire le plus hypocrite possible.

Parkinson : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Moi : Je passais et je me suis pris Zabini comme tu peux le constater.

Tout en disant cela, je pose ma main sur l'épaule de Zabini, qui ne dit rien étrangement, contrairement aux autres qui me lance des regards noirs. Parkinson continue.

Parkinson : Ça n'explique pas ce que tu faisais dans les couloirs, loin de ton compartiment !

Moi : Je n'ai pas le droit de me balader ? Et en fait, j'ai été invitée dans le compartiment du professeur Slugorn.

Parkinson : Toi ! Tu as été invité-

Draco : Il voulait quoi au fait ?

Zabini : Il essaie juste de bien se faire voir par les élèves de bonnes familles. Mais, il n'a pas réussi à en trouver beaucoup !

Parkinson : Et Cristal a été invitée, elle a même pas de famille.

Oh mais quelle *** !

Moi : Eh bien Parkinson ! Il faut croire que même sans famille, je vaux beaucoup mieux que toi ! Sur ce, au revoir.

Je fais un signe de la main avant de reprendre mon chemin vers mon compartiment. Sur le chemin, je croise mes deux préfets préférés. Je le raconte ce qu'il s'est passé dans le compartiment C, ce qui les rend heureux de ne pas avoir été invité par le vieil homme. Ensuite, il retourne à leurs occupations et moi, je vais tenir compagnie à Neville et Luna. Ginny est retourné passer du temps avec Dean.

Nous arrivons bientôt à Poudlard...

***

Je suis à la table des Gryffondors, en face de Ron et Hermione, la place à ma droite est vide. Elle est réservée à Harry mais ce dernier n'est toujours pas là. Je ne l'ai pas revu depuis que je l'ai aidé à rentrer dans le compartiment des Serpentards. Nous nous inquiétons, tous les trois, pour notre ami. Cependant, certains ont l'air plus inquiets que d'autre. En effet, Ron est en train de mangé alors qu'Hermione sert son livre dans ses bras et fait des aller-retours du regard entre les portes de la grande salle et son manuelle.

Ron essaie de la rassurer, sans beaucoup de succès. Ma meilleure amie frappe son voisin à l'aide de son livre. Elle le réprimande de manger tranquillement alors que son meilleur ami a disparu. J'avoue que je ne suis pas très rassurer non plus. Où est-il ?

Je tourne ma tête vers l'entrée de la grande salle et j'aperçois Harry qui se dirige vers nous. Enfin ! Cependant, il est couvert de sang. Pour la cause, je parierais sur Malefoy. Le sang ne diminue pas le stress d'Hermione.

Ron : Où étais-tu ?! C'est quoi cette figure ?

Harry : Ce n'est rien...

Hermione lance un sortilège à Harry pour lui retirer tout ce sang qui lui coule du nez et elle le réprimande au passage en insistant pour savoir comment il s'est retrouvé dans cet état. Mais notre meilleur ami ne veut rien lui dire, sachant très bien que l'on ne serait pas les seuls à l'entendre puisque Neville, Ginny, Dean et Seamus sont en train d'écouter notre conversation.

Ensuite, nous discutons des raisons pour lesquelles Slugorn, voulait nous voir, de Tonks et Rogue qui l'on accompagné jusqu'ici et d'autre chose sans grande importance jusqu'à ce que notre directeur se lève et prenne la parole.

Dumbledore : Je vous souhaite chaleureusement bonsoir.

Hermione : Qu'est-il arrivé à sa main ?

En effet, la main de Dumbledore est noircie comme si elle était morte ou quelque chose dans le genre. Notre professeur remarque que nous avons tous remarqué sa main puisqu'il tire sa manche sur celle-ci en ajoutant.

Dumbledore : Rien d'inquiétant. À présent, je souhaite la bienvenue aux nouveaux élèves et salue le retour des anciens ! Une nouvelle année d'apprentissage de la magie vous attend...

Harry : Sa main était déjà comme ça quand je l'ai vu cet été, je pensais qu'elle serait guérie maintenant ou que madame Pomfresh aurait fait quelque chose.

Hermione : On dirait qu'elle est morte, il y a des blessures que l'on ne peut pas guérir... des anciens sortilège... des potions sans antidote...

Dumbledore : ... Et Mr Rusard, notre concierge, m'a chargé de vous informer que tous les objets provenant du magasins des frères Weasley, Farces pour sorciers facétieux, sont rigoureusement interdits, sans aucune exception. Comme d'habitude, ceux qui veulent jouer dans leur équipe de Quidditch devront donner leur nom au directeur ou à la directrice de leurs maisons respectives. Nous cherchons également de nouveaux commentateurs pour les matches. Les candidats devront aussi le signaler de la même manière... Nous sommes heureux d'accueillir cette année un nouvel enseignant dans notre équipe, le professeur Slugorn, un de mes vieux collèges qui a accepté de reprendre son ancien poste de maître des potions... quant au professeur Rogue, il a accepté de prendre le poste de professeur de défense contre les forces du mal...

Cette nouvelle fait protester Harry à voix haute, il est en colère, je le vois sur son visage. Les élèves de serpentards sont tous heureux de voir leur directeur de maison avoir le poste qu'il voulait, sauf Drago qui semble complètement indifférent à cette nouvelle. D'ailleurs, il ne semble pas du tout intéressé par ce que dit Dumbledore en général.

Dumbledore : Autre chose à présent, comme tout le monde le sait dans cette salle. Lord Voldemort et ses partisans sont à nouveau en liberté et se renforcent de plus en plus.

Un énorme blanc s'installe dans le grande salle et se silence est très tendu, je regarde Drago, il n'a toujours pas l'air intéressé par les paroles de notre directeur. Au lieu de l'écouter, il fait voler sa fourchette à l'aide de sa baguette magique.

Dumbledore : Je n'insisterai jamais assez sur les dangers que représente cette situation et sur les précautions que chacun d'entre nous doit prendre pour assurer notre sécurité. Les fortifications magique du château ont été consolidées au cours de l'été, nous disposons désormais de moyens nouveaux, plus puissants pour assurer notre protection, mais nous devons nous garder soigneusement de toute imprudence, que ce soit de la part des élèves ou celle des professeurs...

Je n'écoute plus ce que nous dit notre directeur, je suis plongé dans mes pensé. Je me demande bien à quoi pense Drago en ce moment. Et aussi, qu'est-ce qu'il faisait ce jour-là sur le chemin de travers ? Et pourquoi est-il... Non mais stop ! Arrête de penser à lui et reconcentre toi sur des choses plus importante.

Dumbledore : ...sais que votre priorité sera d'être parfaitement reposé pour vos cours de demain. Souhaitons-nous donc bonne nuit. Salut !

***


Le lendemain matin, Harry nous raconte tout ce qu'il a entendu quand il écoutait la conversation de Drago.

Ron : Il essaie juste de faire le malin pour impressionner Parkinson.

Hermione : Je n'en suis pas sûre, ça semble logique que Malefoy se prétende plus important qu'il ne l'est mais à ce point !

Moi : De plus, pourquoi ferait-il ça pour Parkinson ?

Ron : C'est Malefoy alors...

Hermione : Il ne peut pas mentir autant, il y a forcément une part de vérité là-dedans.

Harry : Exactement...

Après cette conversation sur Malefoy, nous allons tous les quatre, dans la grande salle, pour prendre notre petit déjeuner. Pendant que nous mangeons, nous discutons de ce que Hagrid a dit à Harry et Ron hier soir, apparemment, il a hâte de nous revoir en cours de soins aux créatures magiques mais aucun de nous ne continue dans cette matière. J'adore les créatures magiques, mais il faut avouer que ce cours m'est totalement inutile et de plus, je suis sûre que aucun sixième année ne continuent dans cette matière.

Le professeur McGonagall, nous donne nos emplois de temps et je pars en cours de runes avec ma meilleure amie.

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