Chapitre 9
Je suis de retour ! Un peu plus tard (même beaucoup) que ce que j'avais dit mais boulot oblige... Ça ira mieux pendant juillet et août !
Bonne lecture et surtout, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette fiction! :)
Le soir arriva rapidement et avec lui les deux tornades rousses qu'étaient Fred et George Weasley. Tandis que le second se contenta de lancer un clin d'œil à Hermione, le premier embrassa délicatement son front, un geste qui semblait pour lui tellement anodin mais qui embrasa les joues de la brune et fit pouffer légèrement Ginny.
Les convives se mirent à table et une fois n'est pas coutume, la Gryffondor se retrouva en face du rouquin qui occupait toutes ses pensées dernièrement. Monsieur Weasley racontait sa journée au Ministère et tous l'écoutaient attentivement, une lueur de respect profonde dans les yeux.
Pendant le repas, Hermione fit tout son possible pour éviter le regard de Fred. Et celui-ci ne manqua pas de le remarquer, causant un pincement dans sa poitrine qu'il ne comprit pas sur le coup. Même quand les jumeaux sortaient une de leur blague, la jeune femme fixait son attention sur George, souriant gaiement.
Le repas touchant à sa fin, Hermione entreprit d'aider Ginny et Madame Weasley à débarrasser. Elle salua rapidement tout le monde, souhaita une bonne nuit à l'assemblée et gravit les marches qui la séparaient de l'étage, sans un regard en arrière, laissant un Fred décontenancé, se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour que le comportement de Hermione à son égard change de la sorte.
Alors que la brune était depuis longtemps dans les bras de Morphée, Fred et George discutaient dans la chambre qu'ils partageaient au Terrier. George riait de bon cœur devant son frère si inhabituellement fermé et boudeur.
- Et alors Frérot, tu ne m'aurais quand même pas caché des choses concernant cette nuit à l'arrière-boutique ? demanda l'autre jumeau en souriant de toutes ses dents.
- Tu sais bien qu'on se dit tout, répliqua Fred plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu.
George écarquilla les yeux, surpris par la réponse quelque peu cinglante. Son frère se reprit alors.
- Excuse-moi Georgie, je n'ai que très peu dormi. Je suis à cran. Et si tu veux tout savoir, je n'éprouve rien pour Hermione et je t'assure qu'il ne s'est rien passé. Je suis juste surpris par son indifférence de ce soir... Un peu touché aussi, admit sérieusement le jeune homme.
Sentant le ton sérieux de son frère et remarquant l'absence de sourire sur ses lèvres, Georges tenta de le rassurer:
- Oh tu sais, les filles... On ne les comprend pas toujours hein! Un soir, elles sourient, le lendemain elles sont distantes! Et je sais de quoi je parle, Angélina a vraiment un sale caractère ! rigola la rouquin en se moquant gentiment de sa copine. Demain, les préparatifs pour le mariage vont sérieusement commencer, reprit-il. On ne travaille plus de toute façon et on est ici pour encore plus d'une semaine. Tu ne penses pas que tu devrais aller lui parler ?
- Si, tu as raison... Je ne sais juste pas quoi lui dire...
- Sois toi, tout simplement ! Et Georges éteignit la lumière, mettant fin à la discussion.
Le lendemain, tout le monde se leva de bonne heure. Madame Weasley était sur le qui-vive et tout le monde se souvint, dépités, de cette semaine où elle avait entreprit de nettoyer le Square Grimmaurd avec l'aide des enfants Weasley et de Harry et Hermione.
Après que la matriarche eut fini de repartir les tâches pour préparer au mieux la maison pour le mariage, chacun s'exécuta, ne voulant pas voir la colère de Molly s'abattre sur eux.
Tandis que Ginny et Ron s'occupaient de l'intérieur avec les parents Weasley, Hermione, Harry et les jumeaux étaient à l'extérieur. Le célèbre sorcier et sa meilleure amie essayaient, non sans mal, de dompter la végétation de l'immense terrain du Terrier. Fred et Georges, eux, commençaient à monter les chapiteaux.
Harry s'approcha de sa meilleure amie qui ne pipait mot depuis la veille. Il posa sa main sur son épaule et souffla d'un air soucieux :
- Ça va, Mione ?
- Oh, Harry! souffla-t-elle en sursautant. Oui, je suis juste un peu pensive... Rien de grave, ne t'inquiète pas! répondît-elle en lui offrant un sourire peu convaincant.
Le brun, qui avait toujours compris Hermione, se contenta de lui glisser:
- Tu sais que je suis là... Toujours.
Et il s'éloigna pour tailler des rosiers grimpants à l'autre bout du jardin.
George remarqua qu'Hermione était maintenant seule et l'indiqua d'un regard appuyé à son frère. Ce dernier se leva, un peu mal à l'aise, ce qui n'était vraiment pas dans ses habitudes. Depuis quelques jours, il ne se reconnaissait plus...
Alors qu'il s'approchait de la jolie brune, il vit un tout petit gnome se pendre à ses cheveux, lui arrachant un cri.
Le naturel revenant au galop, Fred rit et s'approcha d'Hermione qui se débattait pour le faire partir. Le rouquin l'attrapa et l'expulsa d'un petit sort d'éloignement, arrachant un soupir de soulagement à la Gryffondor. Et puis, celle-ci rougit en remarquant Fred et détourna les yeux.
Le jeune homme, un peu blessé, se plaça dans le dos de la brune.
- Qu'est-ce qu'il se passe Hermione? J'ai fait quelque chose, tu m'évites?
Cette dernière mit du temps à répondre, toujours dos tourné à lui. Elle tenta tant bien que mal de ravaler les larmes qui tentaient de déborder de ses yeux et se retourna, fixant Fred avec une lueur qu'il ne comprit pas. Le silence prit le dessus et aucun des deux ne fit rien pour le rompre.
Soudain, le jumeau s'avança et d'un doigt, il releva le menton d'Hermione, plongeant son regard dans les prunelles noisettes de la jeune femme.
La brune sentit qu'elle se devait de lui répondre et murmura:
- Je suis juste beaucoup trop soucieuse... Je devrais me détendre à l'approche de ce moment de pure joie qu'est le mariage de Bill et Fleur. Mais je ne peux m'empêcher de penser à cet après qui arrivera bien vite. Et puis ...
Sa voix, rendue rauque par l'émotion, se brisa. D'un signe de tête, Fred l'encouragea à répondre.
- Et puis, j'ai peur. Peur de trop m'attacher et puis te perdre ensuite... De te perdre toi aussi, comme j'ai perdu... et le jeune femme se tut, de peur d'en dire trop. Elle n'était pas encore prête à parler de ses parents, même à Fred.
Et puis, parce que parfois, les mots ne suffisent pas, le Gryffondor, beaucoup plus sérieux que d'habitude, s'approcha de la jeune femme et la serra dans ses bras.
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