Chapitre 8
Voilà, je suis enfin de retour ! Désolée pour l'attente mais il s'est passé beaucoup de choses dans ma vie privée et je n'ai plus eu le temps de me consacrer à l'écriture de cette fanfiction. N'hésitez pas à me laisser des commentaires sur les différents chapitres ! ☺️
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Hermione relâcha soudainement la main de Fred, comme si son contact l'avait brûlée. Elle se leva, remit son pantalon et demanda au rouquin si elle pouvait se rafraîchir un peu. Celui-ci lui indiqua la porte de la salle de bain et l'y laissa entrer.
Dans la douche, la jeune femme ne faisait que ressasser ce qu'il venait de se passer. Elle ne savait plus du tout ce qu'elle éprouvait. Peut-être trop d'émotions contradictoires à la fois, sûrement même...
La Gryffondor sortit de la pièce et Fred l'interpella le plus naturellement possible:
- Au fait Hermione! Tu peux retourner au Terrier, tu n'auras qu'à dire que tu es partie tôt ce matin pour te promener sur le Chemin de Traverse. Et dis à mes parents que George et moi rentrons pour le dîner ce soir. À tout à l'heure!
Et le jeune homme sortit de la boutique, sans un regard en arrière, ce qui déçut la brune plus qu'elle ne voulait le reconnaître. Elle prit alors ses maigres affaires et transplana dans la cour du Terrier.
Ce fut Molly qui l'accueillit, un brin inquiète et sévère:
- Oh Hermione ma chérie... Tu nous as fait peur ! Tu es partie sans même écrire un mot... dit la mère de famille.
- Je suis vraiment désolée Madame Weasley, j'aurais dû vous avertir... Je ne le ferai plus, c'est promis ! En attendant, puis-je vous aider pour quelque chose ? Ah et avant que je n'oublie, les jumeaux rentreront pour le dîner.
- C'est gentil Hermione, tu pourras venir m'aider tout à l'heure pour préparer les préparatifs avec Ginny.
Et la jeune femme, en acquiesçant, prit la direction de l'escalier et entra dans la chambre qu'elle partageait avec la benjamine des Weasley. Entrant sur la pointe des pieds pour ne pas la réveiller, Hermione fut surprise par une tornade rousse arrivant dans son dos.
- Mais bon sang, où étais-tu? Oh non, ne me dis rien ... Tu étais avec Fred, cria la Gryffondor.
- Mais chut Ginny, parle moins fort ! Je n'ai pas envie que toute la maisonnée soit au courant ...
- Non mais ça va hein, tu aurais au moins pu mettre ton amie dans la confidence !
- Ecoute Ginny, ce n'était pas du tout prévu ...
- Mais oui, bien sûr! s'esclaffa la rouquine.
- Je peux te le jurer ! Bon en fait, si tu veux tout savoir ...
- Je te coupe tout de suite ! Aujourd'hui j'ai décidé qu'il était temps pour nous d'aller nous acheter une robe pour le mariage de Bill et Fleur. On en parlera tranquillement pendant notre après-midi shopping, loin des oreilles indiscrètes.
- Mais euh... le mariage ? C'est quand au juste ? demanda Hermione
- Hermione, ce que tu peux être tête en l'air quand tu le veux ... C'est dans dix jours seulement ! Allez, plus de temps à perdre, on y va.
Et la jeune Weasley attrapa son amie par le bras , dévala les escaliers et se précipita dans la cour d'où les deux Gryffondor purent transplaner, ce qu'elles firent dans un pop sonore.
Une fois arrivées sur place, Ginny bombarda Hermione de questions, voulant tout savoir sur le pourquoi du comment. Gênée, Hermione entreprit de raconter toute l'histoire à sa meilleure amie:
- Tout d'abord, je tiens à préciser que j'avais un peu bu ... Cela joue en ma défaveur bien sûr et ...
- Ne te cherche pas d'excuse... Continue !
- Bon, très bien ... continua la brune. Comme je l'ai dit à table, j'ai ressenti le besoin de prendre l'air. Et Fred m'a suivie ... Il est arrivé dans un moment de doute, de peur... Et je lui ai dit. Ton frère a su avoir les mots, il a su me réconforter. J'avais l'impression d'être tellement proche de lui... J'étais allongée contre lui et sans même réfléchir à ce que j'allais dire, je lui ai demandé de me faire oublier. Oublier le monde qui nous entourait, oublier Voldemort et le combat qui nous attend, oublier qui j'étais et celle que j'étais censée être, juste pour un soir...
Hermione se tut, visiblement troublée. Ginny encouragea d'un signe de tête son amie à continuer.
- J'ai envie de te dire que Fred m'a embrassée. Mais je ne sais pas si c'est la vérité. Peut-être que c'est moi qui l'ai embrassé... Ou que nous nous sommes avancés tous les deux. Quoi qu'il en soit, tu es arrivée et nous avons fini par reprendre conscience de ce qui nous entourait. Il s'est levé et j'ai fini par rentrer à mon tour.
- Mais ce n'est pas tout ...
- Non, en effet... Alors que j'étais terriblement gênée de ce que je lui avais demandé, Fred est apparu à la porte de la chambre. Il m'a demandé de m'habiller et de le suivre. Pour cette soirée, il acceptait de faire ce que je souhaitais. Il voulait que je puisse me changer les idées. Alors, nous sommes allés à Paris. Nous nous sommes promenés, nous avons observé avec des yeux d'enfants ... Puis il a fallu rentrer et nous avons dormi dans l'arrière-boutique. Fred dans la chambre de George et moi dans la sienne. Fin de l'histoire...
La brune se sentait mal de mentir à son amie. Mais après tout, elle ne mentait pas vraiment ... Elle oubliait juste de préciser que le jumeau l'avait rejointe pour le reste de la nuit...
La rouquine soupira, un sourire béat sur les lèvres:
- C'est tellement mignon...
- Oh ça va, ne commence pas toi... Il n'y a rien entre nous, c'était juste... un moment de détente ou d'égarement... On ne devait pas chercher une robe ?
Et la jeune Weasley rit doucement. Elle n'allait plus embêter son amie mais ne laissait pas tomber l'affaire pour autant...
Elles prirent alors la direction des boutiques de vêtements. Alors que Ginny trouva très vite une robe qui lui allait à merveille, ce ne fut pas le cas pour Hermione. Celle-ci trépignait, n'y mettait pas tout son cœur, n'était jamais satisfaite.
Alors la benjamine du clan Weasley prit les choses en main et ne se laissa surtout pas décourager. La brune finit par essayer une longue robe rouge très près du corps dégagée au niveau des épaules et traînant légèrement sur le sol. Elle était tout simplement magnifique et Ginny ne manqua pas de le lui dire. Hermione rougit puis prit la direction de la caisse pour payer. Au moment où elle prit son article, elle entendit son amie murmurer: « J'en connais un qui va adorer! »
Et elle sortit du magasin, riant de sa voix christalline, son amie rouge de honte sur les talons.
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