Chapitre 38 : Progression

Nicolas m'a amené dans des endroits que je ne connaissais pas en enfer... Je ne savais pas qu'une partie "commerçante" existait.

Bien entendu, les commerçants m'ont proposé des bijoux, des miroirs, de la nourriture, etc... J'ai tout refusé d'un air gêné jusqu'à qu'un étalage attire mon attention. Je n'ai pas vu de marchands, mais un coffre, contenant trois œufs.

-Quelque chose ne va pas mon roi ?

-Hmm ? Oh si Nicolas, je n'avais juste jamais vu des œufs pareils avant. Je me demande à quelle race ils appartiennent.

-Ce sont des œufs de dragons. C'est des créatures assez puissante cracheuse de feu.

-Oh et bien ils m'intéressent dans ce cas ! Une aide supplémentaire est toujours la bienvenue. Mais où est le marchand ?

-Juste ici. Les œufs vous intéressent-ils ?

-En effet, ils m'intéressent tous les trois. Combien en demande tu ?

-Et bien... Cinq-cents pièces d'or pour les trois convient-il ?

-Cinq-cents pièces?! Mais vous pourriez faire un rabais au roi enfin !

La vendeuse s'est tournée vers Nicolas avec un air étonné, puis elle m'a regardé avec un air plus attentif.

J'ai retiré la capuche que je porte sur la tête en la regardant également. Ses yeux s'agrandirent au fur et à mesure qu'elle étudia mon visage, elle m'a tourné autour pour finalement dire :

-Mo, mo, mon roi ? Mais je pensais que vous étiez le prince héritier du trône ? Est il arrivé quelque chose à votre père ?

-Oui en quelque sorte.

-Mes sincères condoléances seigneur.

-Passons, passons. Voici les cinq-cents pièces demandées pour les œufs.

-Mais... Non non je refuse que vous payiez ses œufs ! Prenez-les.

-Comment vous appelez vous ma chère ?

-Moi ? Agathe mon roi.

-Bien. Agathe, avez-vous des enfants ?

-Oui. J'en ai deux.

-Vivez-vous confortablement ?

-Et bien... On fait avec ce qu'on a... Mais pourquoi ses questions ?

Je n'ai pas répondu, j'ai posé le coffre par terre, et j'ai pris ma bourse pour la lui donner.

-C'est pour vous et vos enfants. Acceptez.

-Mais...

-Il y a pas de mais ! Prenez là !

-Si vous insistez...

-Oui, je suis assez têtu. Bon, je vais devoir retourner au château pour poser le coffre, pas envie de me le farcir pendant tout le voyage.

-Non laissez ! Je vais le ramener à votre château !

-... Bon. Je vous fais confiance. Gare à vous si j'apprends que vous m'avez escroqué !

-Non, je n'oserais pas !

-Bien.

Je me suis retourné pour partir lorsque j'ai senti quelque chose à ma taille. Un de ses enfants est venu pour me remercier à sa façon d'après Agathe.

J'ai souri, et je me suis agenouillé pour être à sa hauteur pour lui donner un collier.

-Allez file, va retrouver ta maman et dis-lui qu'avec ce collier, tu pourras accéder à la cour du château, ou vous allez être mieux loger et mieux nourri qu'ici.

-Merci beaucoup monsieur ! Mais c'est quoi ce collier ?

-Oh ça... C'est le dernier souvenir que j'ai de ma pauvre mère, décédée sous les sorts de mon père.

Il ne m'a pas répondu et il est revenu près de sa mère, ce qui m'arrange un peu comme Nicolas m'attend.

-Pourquoi avoir donné autant d'argent et un accès à la cour du château a des inconnus?!

-Bla bla bla.

-Vous feriez mieux de m'écouter mon roi ça va vous coûter cher !

-Effectivement mille pièces ça coûte cher.

J'ai suivi ces paroles d'un éclat de rire puis je suis parti voir un marchand pour acheter un pégase de feu à Nicolas en payant encore une fois plus que la somme demandée.

En attendant qu'il ait fini de me râler dessus, j'ai déployé mes ailes pour voler un peu. Lorsqu'il eut enfin fini, nous nous sommes remis en route pour ce fameux endroit.

Mais bon... Je me demande encore si ce Nicolas va m'amener à ma fiancée.

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