J'ai serré les poings tellement fort que j'ai cru que mes ongles allaient transpercer ma peau. Je suis parti en direction des enfers pour ne pas envoyer mon poing dans la mâchoire de quelqu'un.

Lorsque je suis arrivé aux portes d'Olympia, j'ai senti une main se poser sur mon épaule. C'est Liz.

-Pourquoi tu es parti ?

-Je ne veux pas en parler.

-Tu sais, tu peux tout me dire Vass.

J'ai soupiré et ai posé ma main avec douceur sur sa joue.

-Je sais bien que je peux tout te dire, mais je ne veux pas t'en parler, tu vas avoir peur de moi.

-Mais de quoi j'aurais peur ? Montre moi s'il te plaît.

-Ok, comme tu le sens.

J'ai donc enlevé mon gilet pour couper les bandages qui retenaient les choses, qui sont maintenant des bras, terminé par des mains griffues.

-Voilà...

Elle n'a rien répondu, j'ai commencé à pleurer.

Liz a voulu approcher sa main de mon visage pour essuyer mes larmes, mais j'ai retiré ma tête, et je suis parti en courant, tout en laissant mes larmes humidifier le sol. Une fois à une certaine distance d'eux, je leur ai crié :

-DÉSOLER, VOUS NE ME REVERREZ PLUS TANT QUE JE NE SAURAIS PAS L'ORIGINE DE CES CHOSES.

J'ai continué pendant un long moment. Je n'ai même pas idée du nombre de kilomètres que j'ai couru, mais une chose est sûre, c'est que je suis maintenant à la rivière des âmes.

-Enfin... Je vais pouvoir avoir des réponses à mes questions.

Mais... J'ai d'abord repris mon souffle et j'ai essuyé mes yeux. Je ne veux pas que mon oncle me voie dans cet état.

-Salut mon oncle.

-Tiens salut Vass. Mais dis donc tu as mauvaise mine.

-Oui, je le sais bien... C'est à cause de mon état.

-Comment ça ?

-Et bien voilà.

J'ai enlevé ma veste à nouveau, laissant ainsi le soin à mon oncle de m'examiner.

-Ah, je comprends mieux.

-Qu'est-ce qu'il m'arrive bordel?! Ça m'intrigue tellement que je crois que je vais en devenir fou !

-Et bien... J'ai jamais vu ça avant.

-Génial... Même toi, mon oncle, qui est le plus expérimenté en enfer, ne sait pas ce qui m'arrive... Super...

-Désolé Vass. Je peux toujours regarder dans mes livres si tu veux, mais je ne me souviens vraiment pas de ça.

-Non ça va. Merci quand même.

-D'accord. En tout cas, ne t'inquiète pas pour ça ! Je suis sûr que ce n'est rien de grave !

J'ai répondu avec un hochement de tête, et je suis sorti. Il en a de bonne lui, n'empêche. Comment veut-il que je me calme alors que j'ai ces choses dont je ne connais absolument rien en dessous de mes bras normaux?!