3,2,1

[...]

Moi : Bon gros ton frère et moi ça devient concret apparement !

Ilhem : moi il m'a dit des trucs ! Tu devrais ...

On se fit couper par un des cousins. Il parlait en arabe je ne comprenais rien.

Ilhem avait les larmes aux yeux, j'étais archi gênée.
Il finisse par sortir de sa chambre !

Moi : qu'est ce qui se passe ?

Ilhem : On doit retourner à l'hôpital son état s'est aggravé, on doit y retourner tous...

Moi : Bon allez prépare toi on y aller.

Elle partit se changer parce qu'elle avait une vielle djellaba ornée de tâches de javel et de peintures.

Elle mit un jogging. Pendant ce temps, j'appelais Younès pour qu'il nous rejoigne dans sa chambre.

Lorsqu'il arriva, il claqua la porte puis tourna en rond nerveusement puis s'arrête brusquement !

Younès : qu'est ce qui y'a ?

Moi : je vais rentrer je pense.

Younès : pourquoi ?

Moi : La situation est compliquée déjà que je suis archi gênée d'être là, on dirai je vous dérange...

Ilhem : mais n'importe quoi, y'a pas de quoi être gênée. T'es comme la famille !

Moi : Certes mais là y'a beaucoup de monde, on sera beaucoup dans ma salle d'attente donc priorité à votre famille. Toi tu vas sans doute emmener des gens dans ta voiture. Je me sentirai de trop.

Younès : tous le monde ne va pas y aller. Juste les oncles, grand père et nos darons !
Le reste vont rester ici pour préparer à graille.
Et puis Ilhem a besoin de toi, de ton soutien, Youri aussi à besoin de toi, il te kiff et puis moi j'ai besoin de toi Ashley...
Mon frère est en train de mourir, il va mourir et je ne peux rien faire et ça me rend fou. Je suis en train de Peter un plomb. J'en peux plus là, un coup ça va, un coup il rechute. C'EST BON LÀ ! POURQUOI IL TRAÎNE AVEC N'IMPORTE QUI POURQUOI !

Ilhem : arrête de dire ça, il faut prier avoir la foi, il est pas mort encore. Arrête tes bêtises, t'es mon grand reuf, j'ai besoin de toi, j'ai besoin que tu me rassures que tu montres que t'es là. Je veux pas que tu t'isoles pour pleurer ou pour évacuer ta haine. Pleure dans mes bras, parle moi mais soit avec moi. SOUTIENS MOI AU LIEU DE CHERCHER LE POURQUOI DU COMMENT ! Younès tu fais tout pour nous, si Youri est sur ce lit d'hôpital ce n'est pas de ta faute, c'est la volonté de Dieu et si c'est son heure pour partir auprès de Dieu ça sera le destin mais pour l'instant il est là donc tait toi avec tes "il va mourir".

Younès : Vas-y excuse moi, juste ça me rend fou, j'accumule trop la haine.

Ilhem : t'es pas le seule à péter un plomb, pour chasse ta haine met moi à genou et ça ira bien.

Il lui fit un câlin, ils étaient si mignon. Younès était si tendre et attachant avec sa famille. Tout son côté dur, froid et hautain Disparaissait en un instant.

Younès : Allez vient là toi aussi !

Il se détacha d'elle puis vint vers moi. Il me prit dans ses bras puis m'embrassa le front. J'avais archi chaud.

Ilhem : Wouah c'est bon les tourtereaux, je rigole si papa rentre !

Younès : Bon venez on va à l'hôpital.

On rejoignit le salon. Deux oncles de la famille prirent le reste de la famille.

Ilhem, moi et d'autres de ces frères montèrent dans la voiture de younes.

Arrivés à l'hôpital, il y avait beaucoup de monde et de l'agitation. La famille de Younes s'assoit dans la salle d'attente. Ilhem et moi restons dans le couloir.

Le diagnostic arriva enfin après quelques minutes.
Le médecin explique qu'il lui faut une greffe de moelle osseuse au plus vite mais que cela allait être compliqué puisque son groupe sanguin est rare.

Les cris, les pleures, les invocations une scène terrible à voir lorsqu'une infirmation me vint à l'idée. Je rattrapa le médecin.

Moi : si le donneur est compatible, il peut y avoir cette greffe sans aucun problème ?

Médecin : oui à condition que la personne soit en bonne santé.

Moi : d'accord !

Mon petit frère l'était, du moins j'en avais la certitude. Je décide d'appeler ma mère pour lui expliquer la situation :

Mère : IL EST TROP' PETIT ASHLEY, EST CE QUE TU SAIS C'EST QUOI UNE GREFFE, ON VA LUI PRENDRE BEAUCOUP DE SANG, IMAGINE IL TIENT PAS LE CHOQUE !

Moi : MAIS MAMAN C'EST JUSTE UNE GREFFE, ON VA LUI EN PRENDRE PROGRESSIVEMENT POUR AMÉLIORER L'ÉTAT DE YOURI !

Mère : ET PUIS JE CONNAIS PAS TON YOURI. NE ME PARLE PAS DE ÇA!

Moi : MAMAN C'EST UNE QUESTION DE VIE OU MORT. JE T'AURAI PAS DIT SI C'ÉTAIT PAS IMPORTANT. J'AI BESOIN DE TOI S'IL TE PLAÎT !

Mère : RENTRE À LA MAISON !

Bipbipbip

Wouah quel bourbier ça...
Trop de tensions d'un coup, les nerfs étaient tendus.
J'envoya un message à Ilhem (j'étais sorti de l'hôpital) pour lui dire que je devais rentrer au plus vite.

[...]

J'arriva chez moi, je vis mes parents silencieux assis dans salon...
Mon père prit la parole !

Dans la peau de Tony

Je sortais du bureau du patron. Aujourd'hui j'avais emporté 400 000 balles d'un coup grâce à une descente.

J'étais devenu quelqu'un d'important dans le réseau, le GRAND PATRON me faisait confiance.
Je suis toujours celui que j'étais, les histoires d'amour c'est fini pour moi. Les histoires d'un soir sont devenues mon quotidien.

Ma mère ma sœur tous le monde était à l'écart. Je gardais de la distance afin d'être le plus intouchable.
Certes je fais souffrir du monde mais un mec de la rue reste un mec de la rue.

j'avais une nouvelle mission (avant l'accident de Youri). Mission inédite pour moi, mais bon j'écoute les ordres du patron.

Je me rend au lieu de rdv, il avait déjà beaucoup de monde.
Voitures,poubelles brûlées, l'air rempli de bombes acrimo, c'était le dawa...

Ça courait dans tous les sens, j'étais en voiture quand je vois des fourgons de policiers arrivés. Je fonce sur la route comme un fou.
Tanpis pour la mission mais on aura pas ma peau !

Boum Bak Chak Bik

Je viens de renverser un mec très salement, il avait volé au dessus de la voiture.
Je voulais m'arrêter mais la police oblige, je devais quitter ce secteur au plus vite.

Début de soirée

Je rentre chez moi, je dis bonjour à la miff puis je prends ma douche.

J'étais loin, je laissais couler l'eau chaude sur ma peau !

Et si le mec était Mort ?
Pourquoi je me suis pas arrêté ?
Il m'a peut être reconnu ?
Qu'est ce que je vais dire au patron ?
Non mais vas-y c'était le dawa c'est pas De ma
Faute, il était sur la route tahu je roulais penard. ? Je roulais à 90 au lieu de 30 bon c'est pas grave, quelqu'un va le sauver !

Mère : TOONNYYYY T'ENTEND PAS ? SORT DE LA DOUCHE C'EST PAS TOI QUI PAYE L'EAU !

j'éteins le robinet puis sort vers ma chambre.
Je chèque mon tel je vois 3 appels du grand patron. Ni une ni deux je m'habille en balle : ensemble du PSG, casquette puis je décale !

Mère : Tu vas où encore là ?

Moi : je sors vite fait Pourquoi t'a besoin ?

Mère : Toujours tu sors tu sors je sais jamais où tu es !

Moi : Je serai toujours là pour toi maman tant que je vis !

Mère : Un jour je partirai, j'ai besoin de toi pour finir ma vie, si tu n'es pas là ma vie ne rime à rien !

Moi : Dit pas ça, t'inquiète on va passer plus de temps ensemble !

Je l'embrasse sur le front puis je claque la porte. J'étais frappé par ses paroles, elle me faisait de la peine et moi je lui faisais des promesses que je ne tenais pas.

Bref arrivé chez le grand patron, il se déroulait la dernière des soirées. Je cherche le patron, je le vois poser dans son canap !

Moi : Ouais t'avais besoin de moi ?

Patron : je voulais que tu te ramènes pour aller de la descente de tout à l'heure !

Moi : j'ai pas pu tater le terrain, il avait les kondés et tout.

Patron : Trql mais t'a pas entendu y'a un gars de leur cité qui clasme ? Genre la police l'a retrouvé au milieu des poubelles brûlées, inconscient bref un vrai bail

Moi : non je suis pas restée trop longtemps j'avais peur pour ma peau !

Patron : remarque c'est pas grave c'est sans doute un arabe donc on va croire qu'il faisait parti de ceux qui faisait le dawa dans la cité hein !

Moi : ouais c'est sûr !

Je parlais pas vraiment, j'étais dans une période bresom. J'avais envie de décaler ailleurs.

Dans quel bourbier je me suis mis encore ?

Dans la peau d'ashley

Je m'assois près d'eux, puis mon père prit la parole.

Père : Ta mère m'a expliqué la situation. Je te cache pas que je suis d'accord avec elle mais Dieu nous apprend à venir en aide à son prochain.
Certes il est petit mais on priera pour qu'il puisse aider cet homme et qu'il soit bien lui aussi.

Moi : Merci papa tu sais pas comment ça me soulage, c'est le frère de l'une de mes meilleures amies. Je pouvais rester là Sans rien faire.

Moi : maman tu dis rien ?

Mère : si désolé de t'avoir hurler dessus mais bon ton père m'a remis la tête sur les épaules !

Moi : c'est rien maman ça se comprend ! Mais du coup on doit faire quoi ?

Mère : Bah tu dois appelé l'hôpital et dire que tu as un donneur compatible pour tel
Patient, tu verras bien

Moi : okay je vais prévenir ma copine !

Éclipse...

Nous venions d'entrer à l'hôpital avec mon frère et ma mère. On attend que le docteur prenne mon frère pour commencer les prélèvements. Ma mère l'accompagne lors de sa prise en charge.

Pendant ce temps j'avais rejoins la famille d'ilhem en leur donnant des nouvelles.

1h plus tard, toute la procédure est terminée, mon frère reste en observation la nuit et on devait attendre demain pour Youri.

Tous le monde était assez soulagé que tous les moyens avaient mis en œuvres pour soigner Youri.

Mère d'ilhem : merci beaucoup madame, votre fils va peut être sauver le mien, jamais j'oublierai ça. Vous passez à la maison quand vous vous voulez. Si mon frère guérit vous viendrez à la maison !

Ma mère : Oh avec plaisir maintenant tous est dans la main de Dieu.

Mère d'ilhem : Amin

Ma mère embrasse les parents d'ilhem puis s'en va. J'avais décidé rester avec mon frère pour la nuit comme il est petit.

J'étais posée dans sa chambre, il dormais profondément.

Toctoctoc

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