~Partie 28
3,2,1...
Moi : Tes gamineries tu te les gardes, le jour où tu seras sérieux tu me feras signe. Sur ce bonne continuation !
Il ne réagit pas sur le coup. Je me sentais archi chaude par ma réponse ! J'avais pas bégayé, tous les mots sortaient sans problème.
Il commence à rire. C'était un rire très très nerveux limite il était possédé ! Je commençais à moins faire la maligne sur le coup...
Moi : Wsh c'est bon arrête de rire, y'a rien de drôle !
Il s'arrêta de rire puis s'approcha de moi brusquement puis essayer de me gifler violemment...
J'avais esquivé ça tellement rapidement. Il n'a rien vu venir, mais mon geste était peut être celui de trop.
Il commença à s'énerver...
Moi : WSH QU'EST QUI T'ARRIVE ? TU N'ARRIVES PAS À ACCEPTER LA VÉRITÉ DONC TU ME FRAPPES ! T'ES PATHÉTIQUE...
Tony : FERME LA ! OUVRE TA BOUCHE ENCORE UNE SEULE FOIS ET JE T'ENVOIE À L'HÔPITAL.
Ne crois pas que je t'aimais, ni que je te regretterai. Des filles comme toi j'en trouve douze à la minute. T'a pas du dire non à mes avances comme toutes les autres. Je voulais juste me venger, te faire souffrir te fait du mal. Ne crois pas que je tenais à toi. Ce rdv me servait juste pour t'appater dans mes filets, je pensais que t'étais naïve pour tomber dans mon piège et me redonner ta confiance. Finalement sortir avec un arabe te rend moins une vieille meuf.
TU M'AS BIEN DIVERTI DOMMAGE JE T'AI MIS SOUS MES DRAPS AVANT TOUT ÇA. j'aurai dû te salir.. JE VOULAIS JUSTE TE FAIRE SOUFFRIR. Plus de pitié pour toi. TU N'ES RIEN POUR MOI, JE N'AI PLUS RIEN À FAIRE AVEC TOI. VIVANTE OU PAS CE N'EST PLUS MON PROBLÈME....
Ni une ni deux : BAM !!
Je lui mis une bonne gifle en pleine face. Je n'étais pas fière de mon geste mais il avait mérité. Il a vraiment cru que la vi c'était gaufrette !
Moi : JE N'AI RIEN CIRÉ DE TON BARATIN. C'est toi l'erreur dans ma vie, tu peux m'oublier. T'existe plus...
BAM (une patate) dans ma tête. Je l'avais bien senti....je me tenais la joue tellement elle chauffait.
Moi : TU T'EN MORDRAS LES DOIGTS UN JOUR OU L'AUTRE. FAUDRA PAS REVENIR ÇA SERA TROP TARD....
Je pris mon sac, refis ma queue de cheval puis alla prendre mon bus.
Ma philosophie durant ce voyage : IL NE FAUT PAS QUE TU PLEURES ! NE PLEURE PAS IL N'EN VAUT PAS LA PEINE...
J'avais une tête à faire peur. J'étais blessée, trahie, mise plus bas que terre.
Moi qui pensais qu'il me courrait après c'était juste une ruse pour me blesser encore une fois.
Voilà à quoi se résumer cette relation : Vouer a l'échec.
Sans doute une erreur de parcours dans ma vie, je devais aller de l'avant, l'oublier, l'effacer de ma vie, de mon cœur et ne garder aucune trace de son passage.
Mes pensées me minaient, je ne devais pas être mettre dans ces états pour lui sachant qu'il n'allait pas se gêner pour vivre sa vie sans moi...
Je devais rentrer pour aller chercher Haby chez elle. J'avais pris le plus long chemin afin de réfléchir sur ma vie, mes ambitions, mes souhaits...
Je ne voulais pas briser ma vie pour lui : Tout est finis....
[...]
? : Tu fais quoi ici ?
? : T'es bouchée ou quoi ?
? : OH ASHLEY JE TE PARLE !
Je revins à la réalité, regardant autour de moi. Il fallait qu'aujourd'hui je tombe encore sur lui. Je commençais à croire qu'il me suivait ma parole !
Moi : Qu'est ce que tu fais ici encore ?
Younès : PTDR c'est mon tier-qua, ma zone bien avant toi !
Moi : Ok !
Younès : Qu'est-ce que t'a tes règles ?
Moi : Tu me suis h2367 je n'ai marre de voir ta face !
Younès : Je suis ton rayon de soleil fait pas zherma !
Moi : Cool !
Younès : wsh Ashley tu vas te suicider ou quoi !
Je continuais à marcher, je n'avais pas la tête à rire, je ne voulais pas me confier surtout pas à lui.
Younès : ET VIENT PAR LÀ !!!!
Je me retrouva face à lui. Nous nous regardions dans les yeux pendant quelques secondes. Je ne voulais pas qu'il scrute mon visage et s'interroge sur ma grosse joue rougie ! Mais c'était peine perdue.
Younès : T'a quoi à la joue ?
Younès : Répond !
Younès : TU ME METS LES NERFS, OUVRE TA BOUCHE !
Younès : C'EST TON VIEUX GADJO (mec) QUI T'A FAIT ÇA ? TU TE LAISSES FRAPPER MAINTENANT ? T'A PAS COMPRIS DEPUIS LA DERNIÈRE FOIS ?
Moi : Je.... je... vou...lais....
Younès : ARRÊTE DE BÉGAYER PARLE !! T'ES UNE FEMLE BATTUE T'ACCEPTE ÇA ? JE DOIS ACCEPTER ÇA ?
Il me secouait dans tous les sens pour espérer avoir une réponse de ma part ! Mais comment te dire que celui en qui je pensais avoir confiance et avoir des sentiments, m'avait jeté comme une vieille serviette ! Comme te dire que mes sentiments étaient bouleversés, que je ne savais plus qui aimais, qui détestais....
Moi : JE SUIS DÉSOLÉE...
Je m'effondra dans ses bras. Il ne me repoussa pas et profita même pour resserrer son étreinte à ma plus grande surprise....
Je murmurai des choses incompréhensible pour lui
Moi : Il m'a détruit Younès, je...va...vais finir vieille fille. Je le mérite c'est...bien fait pour moi. Co...comment j'ai cru que pouvoir changer un homme si...si mau...mauvais co...comment j'ai pu croire ça..... Il m'a trahis.....
Younès : ET C'EST BON TU ME CASSES LA TÊTE. SÈCHE TES LARMES ! TU NE VAS PAS TE LAISSER DÉTRUIRE PAR UN VIEUX MEC QUI TE MÉRITE PAS ! VOILÀ POURQUOI JE VOUS INTERDIS DE VOIR DES GARS. ILS SONT VICIEUX, NE VEULENT QU'UNE CHOSE ET VOUS TOMBEZ DANS LEUR PIÈGE !!! VOUS NE M'ÉCOUTEZ JAMAIS ET MAINTENANT TU PLEURES ! TU L'OUBLIES TU NE LE VERRAS PLUS, TU NE PARLES PLUS AUX GADJOS et si je dois t'enfermer dans ta baraque je vais le faire . Je m'appelle pas YOUNÈS pour rien !
Alors lui, il ne connaît pas la manière douce apparement. Je ne sais pas si c'est sa manière de consoler les gens mais elle est brutale... Mais sans doute efficace.
J'avais arrêté de pleurer, je mettais détacher de lui puis le fixa.
Je me suis mise soudainement à rire. La scène était assez ridicule avec moi qui pleure dans les bras du frère de ma pote. Et lui qui me crie dessus comme sa gosse...
Younès : Pourquoi tu rigoles ?
Younès : ARRÊTE DE RIRE !
Moi : ARRÊTE DE CRIER ! Tship
Younès : Je vais te frapper tu vas arrêter tes bruits de bouche !!!!
Mon sourire disparu à l'entente de ces mots. Je ne voulais plus jamais connaître les coups d'un homme. C'était certes une gifle mais quand même une attaque contre moi...
Younès : Vasy vient je te raccompagne, y'a une tête à faire peur !
Moi : t'inquiète je ne vais pas me jeter devant un bus !
Younès : On sait jamais tema ta tête !
J'avais le visage rouge, mascara gâchée bien un vrai carnage !!!
Moi : T'es pas drôle !
Younès : explique moi tout !
Je lui expliqua tout depuis le début : depuis la première rencontre avec Tony jusqu'à aujourd'hui !
Younès : Tu vois certains mecs ne veulent qu'une chose : mettre dan ton lit, se servir de toi comme un objet et te jeter quand ils ont trouvé une autre fille aussi innocente que toi !
Ta gentillesse ne doit jamais te rendre naïve Ashley.... Méfie toi avant d'agir !!!!
Moi : Oui je comprends maintenant. Je suis tombée sur le vieux gadjo, la prochaine fois je me méfierai !
Younès : Quelle prochaine fois ? Oublie tous les mecs c'est fini ça !
Moi : PTdr t'es mon père !
Younès : TU M'ÉCOUTES C'EST TOUT !
Moi : Ok mais t'es l'homme parfait toi ?
Younès : Comment ça ?
Moi : Tu parles des autres mecs et de leur méchanceté, mais toi t'es comment ?
Younès : Je suis un homme c'est tout !
Moi : Un gars bien ou pas ?
Younès : à toi de savoir !
Moi : Comment je peux le savoir ?
Younès : apprend à me connaître ?
Moi : mais on se côtoie jamais ?
Younès : Je te vois plus que ma mère frère !
Je souris après ces mots, il m'avait remontée le morale. Je découvrais une autre facette de lui. Il pouvait être à la fois compréhensible, de bons conseils. Ilhem avait la chance d'avoir un frère comme ça, je ne comprenais pas pourquoi elle ne se confiait pas plus à lui : trop pudique sans doute !
[...]
On arriva devant chez Haby.
Moi : Bon on est arrivé, je te remercie d'avoir être là aujourd'hui. Ça m'a fait du bien !
Younès : PTDR c'est bon arrête ta cheb (éloge)
Moi : T'es un gars bien...
On se regardait fixement. C'était bizarre comme situation. Mes sentiments me jouaient-ils des tours ? Lui ne bougeait pas ni n'était décidé à partir...
Moi : Bon j'y vais merci beaucoup pour tout Younès !
Il sourit puis me tourna enfin le dos ! J'allais rentrer dans l'immeuble puis j'eu une pulsion soudaine :
Moi : YOUNÈS ATTEND ?!
Sorry pour les fautes
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#LaFilleDuCoin
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