Chapitre 6 : La seconde république, le second empire
Quel ironie de ce dire que, le premier président de la France en fut aussi le second empire. En même temps, y nommer un personnage au nom illustre de Charles Louis Napoléon Bonaparte ou, en plus court Louis-Napoléon Bonaparte... quel prénom, quel patronyme ! Comment faire autrement quand on est le fils d'Hortense de Beauharnais et de Louis Bonaparte, frère cadet de l'illustre premier empereur.
Premier président élue au suffrage universel masculin, il fut aussi le dernier monarque de la France sous le nom de Napoléon III. Mais comment un homme qui a fomenté deux coups d'Etat dont un qui lui a vallée une exil à put se retrouver président ?
La Seconde république était la première fois, qu'en France, le suffrage universel masculin était appliqué, respecté et, surtout, montrant l'implication des hommes français. Mais c'est aussi la traduction d'une ancienne peut, datant de la première république : celle que le peuple porte à nouveau un roi au sommet de l'Etat. Ici, plus de roi, on en sort à peine, on vient tout juste de le chasser... même s'il n'était pas si horrible. Le pouvoir parlementaire était tout autant partager que la population. D'un côté, plus de roi, plus question la restauration avait complètement fini de les dégouter. La république était un peu tomber tout droit du ciel. En vérité tout le monde était un peu partagé... d'où la présence d'un président, un chef qui n'aurait pas le pouvoir absolue mais... qui serait tout de même au sommet, porté par la volonté général.
A noter que, dans cette définition, les femmes n'en font pas partit. Elles devront attendre la fin de libération du la France en 1944 pour pouvoir avoir le droit d'être reconnue au niveau politique...
En attendant seul les hommes sont majeur, seul les hommes peuvent voter et leurs épouses ? Elles travailles pour eux, littéralement. Une femme qui travaille ne gagne pas son salaire, c'est son mari qui le reçoit. La dessus, la France à toujours était très lente.
Enfin, c'est bien le suffrage qui offrit au neveux de Napoléon Ier le titre de président, de premier président de la République de toute l'histoire du pays... titre qu'on oublia très vite. Comment le reprocher ? Premier et unique président de la si courte Seconde République, titre au combien dérisoire quand on y oppose le titre d'Empereur !
Tout comme Louis XVIII, par le choix de son titre, Napoléon III montrait son respect tout en rappelant l'existence de celui qui aurait dû être à sa place. Louis XVIII au fils de Louis xvi et de Marie Antoinette et Napoléon III au fils de Napoléon Ier.
On saute un chiffre comme on a « sauter » une personne, un successeur. Un moyen de montrer que la passation ce fait par la personne lésé par le changement de pouvoir. Aussi un moyen de dire, entre le passé et le présent, il n'y a pas d'intermédiaire, entre le premier et le second empire, il n'y a pas de restauration et de République. On oublie une partie de l'histoire mais pas forcément ce qu'elle avait apporté. Napoléon III voulait satisfaire tout le monde dans l'Assemblé National, pas d'absolutisme et de culte de la personnalité comme pour le premier empereur.
Un regard clair sur le fait que la société avait évolué et était en constante évolution... qu'une constitution flou et le plus obscure possible pour mieux manipuler ne servait plus à rien.
C'est peut être pour cela qu'on oublie le Second Empire ? Peut être pour cela que tous, aussi bien ceux lisant l'histoire de cet empereur, que ceux l'ayant vécue furent et restaient déçue ?
Pas de grande guerre, de grande conquête... une vie à la bourgeoise sans vraiment de gloire ? Pas de grande coalition pour le chasser à tout jamais ! Victor Hugo, plus grand opposant de Napoléon III, traduisait le plus clairement la sensation de trahison que ressentait le peuple. Tous rêvaient des aventures et conquêtes du premier empire, rêvant que le Second fasse mieux ! En vain...
La paix, un rapprochement avec l'ennemie anglais...
En fait, le seul voisin toujours un peu trop agressif restait... la Prusse. Une contré allemande qui ne rêvait que d'une chose : écraser un grand ennemie, récupérer l'Alsace et une partie de la Loraine qui serait associer à un immense empire germanique dont les princes prusse en deviendrait empereurs.
Chose réussite...
Nouvelle déception qui fit exiler Napoléon III en Angleterre où il mourut, emporté par la douleur de cailloux rénaux.
Pauvre France qui rêvait de la grandeur d'un Empire et de victoire militaire. Belle vengeance qu'est la grandeur culturel par les auteurs du romantique, l'opéra Garnier qui sera terminer sous la Troisième République et l'exposition universel qui, plus tard, illuminera la capital.
Et Napoléon III ? Ne retiendront de lui que les verres du grand Hugo ?
« Donc c'est fait. Dût rugir de honte le canon,
Te voilà, nain immonde, accroupi sur ce nom !
Cette gloire est ton trou, ta bauge, ta demeure !
Toi qui n'as jamais pris la fortune qu'à l'heure,
Te voilà presque assis sur ce hautain sommet !
Sur le chapeau d'Essling tu plantes ton plumet ;
Tu mets, petit Poucet, ces bottes de sept lieues ;
Tu prends Napoléon dans les régions bleues ;
Tu fais travailler l'oncle, et, perroquet ravi,
Grimper à ton perchoir l'aigle de Mondovi !
Thersite est le neveu d'Achille Péliade !
C'est pour toi qu'on a fait toute cette Iliade !
C'est pour toi qu'on livra ces combats inouïs !
C'est pour toi que Murat, aux russes éblouis,
Terrible, apparaissait, cravachant leur armée !
C'est pour toi qu'à travers la flamme et la fumée
Les grenadiers pensifs s'avançaient à pas lents !
C'est pour toi que mon père et mes oncles vaillants
Ont répandu leur sang dans ces guerres épiques !
Pour toi qu'ont fourmillé les sabres et les piques,
Que tout le continent trembla sous Attila,
Et que Londres frémit, et que Moscou brûla !
C'est pour toi, pour tes Deutz et pour tes Mascarilles,
Pour que tu puisses boire avec de belles filles,
Et, la nuit, t'attabler dans le Louvre à l'écart,
C'est pour monsieur Fialin et pour monsieur Mocquart,
Que Lannes d'un boulet eut la cuisse coupée,
Que le front des soldats, entrouvert par l'épée,
Saigna sous le shako, le casque et le colback,
Que Lasalle à Wagram, Duroc à Reichenbach,
Expirèrent frappés au milieu de leur route,
Que Caulaincourt tomba dans la grande redoute,
Et que la vieille garde est morte à Waterloo !
C'est pour toi qu'agitant le pin et le bouleau,
Le vent fait aujourd'hui, sous ses âpres haleines,
Blanchir tant d'ossements, hélas ! dans tant de plaines !
Faquin ! — Tu t'es soudé, chargé d'un vil butin,
Toi, l'homme du hasard, à l'homme du destin !
Tu fourres, impudent, ton front dans ses couronnes !
Nous entendons claquer dans tes mains fanfaronnes
Ce fouet prodigieux qui conduisait les rois
Et tranquille, attelant à ton numéro trois
Austerlitz, Marengo, Rivoli, Saint-Jean-d'Acre,
Aux chevaux du soleil tu fais traîner ton fiacre ! »
C'est sur ces conflits et une haine féroce contre ce qui était devenue l'Allemagne que naquit celle qui sera le sujet du dernier chapitre : la Troisième République.
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