Chapitre 4 : Bonaparte et Napoléon

La révolution dura dix ans. On a coutume à dire qu'elle se termine par le premier empire. Pourtant, cette période crucial, se passant par vague plus ou moins forte, se serait-elle terminé avec le consulat ?

Qui aurait terminé l'horreur ?

Tout avait commencé ou, plutôt, continué par une guerre. La France, jeune république, ennemi des royautés. Le peuple qui avait décapité l'héritier de l'une des plus puissante famille royale d'Europe n'avait maintenant que la guerre.

Seul face à tous.

Dans ces carnages, des grands hommes gagnaient... mais perdait aussi. Heureusement pour le pays qui souffrait aussi de la terreur et, plus tard, que de la guerre, il y avait plus de victoire.

Un homme sortit du lot, un certain jeune homme venant de Corse...

Napoléon Bonaparte.

Jeune général brillant, il s'illustra au nom de la république. Après la terreur fut instauré un régime bicaméral. Deux chambre contenant le pouvoir législatif et un conseil pour le pouvoir exécutif. Un peu de paix et de stabilité après le chaos et la peur... mais aussi et surtout un pays paralysé. En effet les deux chambres se bloquant l'une l'autre, impossible de sortir la moindre loi, impossible de faire avancer la France, toujours en guerre avec le reste de l'Europe. Principe qui finit par agacer un homme. Ce dernier, un des cinq membres du conseils des anciens. Le pouvoir exécutif. Mais, pour cela, il fallait un homme, un militaire capable de faire céder par la force.

Au fond, si la terreur avait bien appris quelque chose à ceux qui y avait survécue, c'est que seul la force permet d'obtenir la paix.

Il n'y avait pas beaucoup de noms sur la liste des possible. Il fallait un homme fort mais qui resterais à sa place. un homme que le peuple acclame... mais assez jeune pour être manipulable.

C'est alors que le nom du jeune Napoléon fut avancé, commençant ainsi son ascension vers le sommet.

Le consulat fut alors instauré. Trois hommes au pouvoir, Bonarparte étant celui avec le moins de puissance. A ce moment, personne n'aurait put penser qu'il allait finir premier consul et, même plus tard, empereur de France.

L'ogre qui fera trembler le monde.

Maintenant couronné empereur de tout les français par... lui même et en présence du pape, il ne restait plus qu'à donner un aiglon à l'aigle. Et, cela, était plutôt bien partie... en effet, marié avec une sublime femme, Joséphine de Beauharnais, ayant déjà eut de enfants d'un précédant mariage.

Mais rien n'y faisait... le couple était visiblement incapable d'avoir des enfants. L'Impératrice était intouchable, elle avait déjà eut des enfants. Alors une petite rumeur commença à courir : « le sperme de l'empereur est de l'eau ! » belle rumeur lancée par l'impératrice qui... elle, savait la vérité. La différence d'âge l'avait rattrapé, elle ne pouvait plus avoir d'enfant. Mais, temps qu'il pensait que c'était lui le problème, elle était tranquille. Même, il fit passer une loi pour que les enfants adoptif, tel chez les romains, puisse prétendre au trône. Les deux enfants de Joséphine étant en bonne position donc puisque concerné par cela. Surtout que l'empereur portait énormément d'affection à ses deux beaux-enfants. Surtout Hortense, la deuxième née. Elle fut mariée avec le plus jeune des frères de Napoléon et donna naissance au futur Napoléon III.

Mais bon...
Le divorce sonna entre l'empereur et l'impératrice.

Pourquoi ?

Il avait eut un enfant.

Avec une de ses maitresses, la belle polonaise.

Adieu la noble trouvée en Martinique aux dents pourris par la canne à sucre. Maintenant il fallait un mariage utile, rentable. Il fallait épouser un ventre. Donc une jeune femme...

Et, si ça pouvait sauver un pays de l'écrasante avancé de l'ogre, c'était une occasion à ne pas manquer !

un nom apparut alors comme l'évidence même. Fille de l'empereur d'Autriche, Marie-Louise était une jeune femme fraiche et douce de dix-huit ans. Le douloureux divorce fut vite oublié, la petite nièce de Marie Antoinette et l'empereur furent mariés par procuration dans un premier temps, puis, un vrai mariage prévue à Fontainebleau. Sauf que, trop impatient, l'empereur partie à la rencontre de sa belle. Après cela, ce fut plusieurs mois d'un amour... physique et épuisant les nuits... mais remontant le moral et redonnant de l'énergie. Ainsi, très vite, un enfant arriva.

« Si c'est une fille, se sera la reine de Venise et, pour un garçon, le roi de Rome. » déclara l'empereur.

Aussi, le jour de la naissance, le peuple saura le genre de l'enfant par des coup de canon. Dix neuf pour une fille, plus de cent pour l'héritier.

Au vingtième coup, la foule de tout Paris devint hystérique, folle de joie, clamant cet enfant miracle, ignorant ce qui c'était passé à la naissance. L'accouchement fut rude aussi bien pour la mère que pour le bébé, d'ailleurs, la fameuse question fut posé au père : « Qui sauvons nous ? La mère ? Ou l'enfant ? »

Etonnement général, l a réponse fut : la mère.

C'était si rare d'entendre cela que le médecin se sentit obliger de dire que c'était surement un garçon... la réponse ne changea pas.

Alors, tout les chirurgien s'agitait autour de la mère... oubliant l'enfant... au sol.

Un seul s'en inquiéta, le médecin personnel de l'empereur qui le sauva.

Alors la mère et l'enfant furent sauvé.

La succession de l'empire était garantit, ainsi que sa prospérité. Enfin... jusqu'à ce que la guerre s'étendit aux frontières russes. La, les conditions extrême du pays et le manque de préparation finit par avoir raison de l'armée Napoléonienne. Alors, obligé de battre en retraite, c'était le moment idéale pour une contre attaque. Anglais, autrichien, prussien, tous allié contre l'ogre, il tomba.

L'aiglon suivit sa mère en Autriche ou elle redevint une Archiduchesse et lui, duc de Reichstadt.

Quand à Napoléon, il fut exilé sur l'île d'Elbe...

Comme il le pensait, il fut séparé de son épouse et sa femme... cette pensée qui l'avait poussé à une probable tentative de suicide était vrai...

Il ne reverra ni Marie-Louise ni Napoléon François Joseph Charles Bonaparte.

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