Chapitre IUn début bien difficile...


Anaïs

Je soupire, allongée dans mon lit. Vous vous demandez peut être ce qui s'est passé... ? Les trois autres filles se sont foutues de ma gueule, littéralement. Les autres se sont tournés vers le Roi, perplexe. Celui-ci, sur le coup, semblait choqué, comme si c'était la marque du destin. Mais pas forcément le bon destin, vous voyez... ? Il n'a rien dit, des plus haineux envers moi. Qu'est-ce que j'avais fait... ? Rien. On m'a dit que j'étais une prêtresse, point. Je ne sais pas réellement en quoi consiste cette classe. J'utilise quoi comme arme, normalement ? Des prières, m'a-t-on dit. Ça m'aidait pas franchement. Une prêtresse, à part prier pour les autres et peut être soigner les autres, je ne sais pas qu'est-ce qu'elle fait... Honnêtement, ça m'a un peu blesser que l'on ne m'aide pas trop. Les hauts placés semblaient choqués, comme le Roi, de la nouvelle.

Je ne comprenais pas. Je ne comprenais rien. Ça va faire une semaine que je vis ici, maintenant. Chaque jour n'est qu'un calvaire, pour moi. Le Roi ne nous a pas dit plus d'informations par rapport à ces fameux démons, voulant nous laisser le temps de nous habituer à notre nouvelle vie. Vous ne trouvez pas ça étrange, vous ? Vous ne pensez pas que les démons pourraient attaquer n'importe quand et no attendre gentiment que l'on se prépare ? À moins qu'il n'est déjà attaqué il y a quelques temps... sauf que je n'en ai pas entendu parlé. Chaque jour, les filles commencent à s'entraîner à se battre et moi, comme on ne veut pas de moi, on m'abandonne. Je pense que des explications s'imposent.

Tout d'abord, le Roi semble me détester, à cause de cette classe dont je n'ai rien demandé. Ensuite, j'ai entendu que le nombre quatre ici est un chiffre qui porte malheur. C'est pour ça qu'ils avaient peur de nous au début, je suppose. Ils devaient se dire qu'il y aurait un problème, et le problème s'est avéré être existant : moi. Ensuite, les trois autres filles ont toujours pleins d'hommes qui ont les yeux rivés sur elle à cause de leur beauté. Je dois avouer qu'elles sont vraiment parfaites physiquement, ces filles. Tout le contraire de moi. On a le même âge, mais elles semblent prendre soin énormément d'elles et ne supportent pas être sales ou « moches ». Moi, je suis le contraire : je m'en moque bien de mon apparence. Je même comme je suis, point. Je ne comprends pas l'intérêt de se faire belle : la seule chose qui me semble importante c'est d'être sois-même et de montrer notre véritable identité aux autres. C'est ce qu'on m'a toujours appris. Mais on dirait que ce n'est pas toujours vrai. La preuve : tout le monde s'intéresse à elle, et non à moi. J'aime bien qu'on me laisse tranquille, mais... je dois avouer que j'ai peur d'être seule. Je déteste ça. Ça me rappelle trop de mauvais souvenirs. Et pourtant, je suis toujours seule. Je suis tellement timide que je n'arrive pas réellement à aller vers les autres. Je me suis dis que je pourrais recommencer une nouvelle vie ici, mais c'est mort. J'ai déjà tout raté. Je pense que cette différence de physique nous prouve bien des choses mais vu que le Roi semble me détester, ça explique encore plus l'abandon des autres. Qui plus est, les filles tentent toujours de me rabaisser, quoi que je dise. J'ai fini par être le bouc émissaire du château. Personne ne pouvait se permettre de me donner des corvées telles que le ménage, ou bien des choses dans le style, étant donné que je suis une héroïne, mais l'envie se fait sentir. Tout le monde se moque de moi à mon passage, c'est même arrivée que les autres filles s'en prennent à moi physiquement. Elles ont vite arrêtées, vu qu'elles se sont rendues compte que ça laissait des traces.

Enfin, bref, voilà ma situation. J'essaye du coup de me rendre utile en m'améliorant, mais comme personne ne veut rester avec moi en tant que partenaire, à cause de la peur du Roi, des ces trois garces et de mon physique fort peu attirant. C'est tellement horrible comme sensation... la solitude. Plus d'une fois, j'ai pleuré dans ma chambre, seule, ne voulant que rentrer dans mon monde, chez moi, et revoir ma famille. Ce monde, alors que je n'y suis que depuis une semaine, est déjà bien horrible à mon goût.

Soudain, une femme, une servante plus exactement frappe pour pouvoir rentrer dans ma chambre. C'est elle qui s'occupe de moi. Je sens en elle une certaine amertume à mon égard, mais n'a jamais rien dit en face de moi, trop polie pour. Elle m'annonce que c'est l'heure du repas et me montre mes habits pour que je me change. Eh oui : je suis tellement bien aimée que je me change toute seule et les autres, elles, ont le droit à dix servantes à la fois pour les habiller et les maquiller. Honnêtement, ça me rassure de tout faire toute seule, mais bon... Je déteste que quelqu'un m'habille à ma place. Je m'habille dans la tenue que l'on m'a offerte. C'est une robe de bourgeoisie, tout ce qu'il y a de plus normal pour une fille de mon rang, désormais. Les autres filles, elles, ont une tenue beaucoup plus importante et magnifique, comparé à la mienne. Je m'habille rapidement et avec difficulté, ne voulant pas être en retard et faire encore plus mauvaise impression. La robe est cependant très difficile à mettre mais j'ai commencé à mis habituer.

Je descends rapidement et arrive la première. Je m'installe à la table silencieusement et alors que la salle était animée à mon départ, elle est devenue d'un seul coup beaucoup plus calme. Les trois autres sont arrivées bien plus tard et ont été accueilli les bras grands ouverts, comme à chaque fois, en fait. Nous étions tous un peu dispersés sur la même table mais ne mangions jamais à côté de la même personne. À chaque fois, je ne disais aucun mot à table, écoutant simplement les discussions des autres. Au début, les personnes étaient gênées par mon silence, comparé aux autres qui parlaient directement avec les gens ou bien qui étaient elles aussi silencieuses mais les autres leur adressaient la parole et s'amusaient ainsi bien avec elles. Au début, ça a été un peu compliqué, mais voyant que je n'étais pas une très grande causeuse, voire même pas du tout, ils ont commencé à se parler entre eux, m'ignorant parfois même complètement. Ils savaient qu'ils pouvaient parler ici sans problèmes.

Seulement, aujourd'hui, à ma grande surprise, quelqu'un s'est installé à côté de moi rapidement : d'habitude, c'est plutôt à contre cœur qu'ils le font. J'ai été surprise et lui, se rendant compte de ma surprise, ma fait un beau sourire un peu timide, il faut l'avouer. Oh ! Mais c'est... Akira ! Cet homme est aimé de tous. En plus d'être beau gosse, il est extrêmement puissant : il est le bras droit du Roi et c'est le meilleur paladin de tout le royaume. Il n'a pas succombé sous le charme des héroïnes à ce que j'ai appris et il dit même ne pas vouloir les protéger pour l'instant et qu'il souhaite juste nous découvrir toutes un peu mieux avant de choisir laquelle sera la personne qu'il protégera au péril de sa vie, même s'il protégerait aussi les autres en cas de très gros problèmes. C'est la première fois qu'il s'installe à côté d'une des héroïnes, je crois... Tout le monde l'a remarqué et a trouvé ça surprenant, mais personne n'a rien dit. Les filles, lorsqu'elles ont vu ça, été hors d'elle : elles étaient toutes les trois tombées sous son charme et ne supportaient pas qu'une fille comme moi puisse être assise à ses côtés. Comme plusieurs de ses connaissances se sont installées à côté de lui, il a commencé à parler avec eux, comme si de rien n'était. Pourtant, il jetait des coups d'œils de temps en temps, vérifiant que j'étais toujours là.

- Dites-moi, les filles... fait blonde, de son prénom Clémence. Qu'est-ce que vous faisiez, vous, comme activité, quand on été dans notre monde ?

- Moi ? Eh bien... Je faisais beaucoup de course, de basket... Je faisais aussi de l'escrime et j'étais première niveau régionale et troisième niveau internationale ! , répond la rousse, de son vrai nom Aurore.

Au début de leur conversation, tout le monde s'était tu pour savoir de quoi nous allions parler et intéressé par nos vies. Akira aussi écoute attentivement. Lors de l'annonce par Aurore, tout le monde était impressionné par son niveau et la félicitait.

- Moi, de mon côté, je lisais énormément : je passais mon temps à la bibliothèque et j'ai même commencé à travailler là-bas. Je faisais aussi de la gymnastique et j'étais placé au même niveau qu'Aurore aux régionale et internationale. , poursuit Justine, la brune.

De nouveaux des voix d'étonnements se firent entendre et tout le monde la félicitait de nouveau, sauf Akira qui restait silencieux, encore une fois, à ma grande surprise.

- Je vois, je vois ! , poursuit Clémence, celle qui a démarré la discussion, donc la blonde. De mon côté, je faisais du tir à l'arc, classée comme vous deux dans les deux catégories. Je faisais aussi énormément de baseball, ... des sports de ballons, quoi !

Tout le monde était émerveillé par ces trois héroïnes. C'est sûr qu'avec des filles comme ça, votre monde va être sauvé.

- Et toi, la petite prêtresse. , me fait Clémence. Qu'en est-il, de ton côté ?

- C'est vrai que tu ne nous as jamais rien dit sur toi ! , fait Aurore, le mauvais sourire en coin aux lèvres.

- Peut être que ça vie ne mérite pas d'être raconté ? , fait Justine.

- Malgré ses airs de timide, je suis sûre qu'elle était une fille de caractère. , fait Aurore.

- Oui, c'est le genre de filles qui cachent bien son jeu et qui attaque en traître par derrière. , lâche Clémence.

- Alors, dis nous, héroïne aux prières ? , fait Aurore. À moins que tu veuilles cacher à tous qui tu es réellement... ?

Tout les regards étaient posés sur moi. Je déteste ça. Je déteste. J'avale ma mon morceau de viande et soupire en posant mes couverts, n'ayant plus faim. Je sens le regard d'Akira sur moi. Je me sens vraiment guetté de partout. Si je dis une bêtise, je vais le regretter tout du long que je serais ici.

- Comparé à vous, je n'ai rien fait de particulier dans ma vie, moi. Je n'étais qu'une simple citoyenne, c'est tout. Je profitais de mon temps, rien de plus. C'est pour ça que je n'ai rien à vous dire d'extraordinaire, vu que c'est tout à fait commun. Pour répondre à votre question, je faisais de la musique, du saxophone plus exactement et du kendô.

Tout le monde me regarde, surpris.

- Kendô... ? , fait quelqu'un. Ce n'est pas l'art des samouraï, ça ?

- Si, je crois... Mais pourquoi n'a-t-elle pas été dans la classe des samouraï, alors ? , poursuit son ami.

- C'est bizarre... , renchérit un autre.

- Saxophone... ? , fait Akira, surpris. Qu'est-ce que c'est... ?

Tout le monde me regardait, cherchant à en savoir plus. Je rougis par gêne d'avoir autant d'yeux rivés sur moi. D'ailleurs, les filles n'ont pas du tout aimé être sorti de la discussion ainsi, alors qu'elles tentaient de me piéger. Emportée par la question, j'ai commencé à faire une description de l'instrument en lui-même, des sons qu'il dégageait, vers quel type de morceau il était plutôt etc. Je me suis rendue compte à la fin que je m'étais trop emportée et rougis comme une tomate, mettant ma manche devant ma main et faisant semblant de tousser, tentant de me rattraper.

- Et... euh... v... voilà... C'est à peu près ça...

Beaucoup de personnes se mettent alors à rire de ma réaction, dont Akira. Je... Je suis tellement gênée par ma propre stupidité !

- Mais il y a une chose que tu oublies de préciser... , fait Clémence, voulant me détruire. C'est que ça ne sert à rien.

Tout le monde s'est calmé à ces mots.

- En effet, même si tu sembles si bien connaître cet instrument, preuve je pense que tu en fais depuis longtemps, ça ne te sert à rien. Il n'y a jamais eu de concours pour jouer d'un instrument et savoir ainsi qui était le meilleur. , fait Justine.

- Elle a raison. , fait Aurore. Par contre, on aimerait bien savoir pour le kendô comment tu es rendue...

Je soupire.

- Ce n'est que ma deuxième année. Tu ne crois tout de même pas que je vais déjà être classé... ?

- Bien sûr que si ! , me répond-elle. Moi, en deuxième année, j'étais déjà dans le top 10 !

- Sur combien ? , fais-je, commençant à en avoir marre de cette discussion. Pour ta gouverne, les compétitions ne peuvent se commencer qu'aux bouts de plusieurs années de pratiques. Si tu veux vraiment savoir, je pouvais déjà mettre l'armure en entier et faire des combats, preuve que j'ai un bon niveau. En tout vas, c'est ce que me disaient mes profs. Peut être que moi aussi je suis dans le top 10 des meilleurs joueuses de ma région, qui sait ? En même temps, sur le nombre de personnes qui pratiquent le kendô en Bretagne, en France, il n'y en a pas tant que ça, en fin de compte. Après, si tu parles des gens de mon club et de mon âge... je suis bien dedans, étant donné que l'on est que quatre dans ma tranche d'âge à en faire. C'est sûr que si toi aussi c'était ton cas... Il est ainsi plus facile d'être dans les premières, je te confirme.

Elle me regarde, choquée que je lui réponde de la sorte. Elle me lance un regard des plus noirs et tout le monde me regarde, surpris que je sois capable de me défendre. Je me relève délicatement.

- Je suis désolée de couper cette discussion mais voyez-vous, ça commence à me lasser. De plus, j'ai déjà fini de manger. Je ne voudrais pas vous troubler avec ma présence ici, parmi vous. Vous pourrez ainsi reparler comme bon vous semble, sans que mes oreilles ne se promènent et puissent raconter tout ce qu'elle a entendu à quiconque viendrait lui parler. Enfin, si c'était le cas.

Je m'incline respectueusement devant tout le monde et m'en vais, agacée par tout ça. Le silence s'est installé dans la salle après et les discussions ont eu du mal à reprendre, étant donné que je venais de lancer une pique extrêmement aiguisée à tout le monde d'un seul coup.

Je soupire, exaspérée par tout ce qui venait de se passer. Je m'assois sur mon lit et prends une petite pause. Je sors ensuite un livre d'ici, espérant pouvoir continuer à tenter d'apprendre cette écriture de ce monde pour en savoir un peu plus et ainsi comprendre beaucoup mieux certaines choses. D'un seul coup, alors que je suis plongée dans ma lecture, quelqu'un vient frapper à ma porte. Qui est-ce... ?

- Oui ? , fais-je.

Un homme ouvre la porte et s'incline respectueusement devant moi.

- Puis-je rentrer... ?

A... Akira... ? Surprise de le voir ici, je ne réponds pas tout de suite et il me regarde, se demandant pourquoi je ne lui répondais pas. M'en voulant énormément et étant extrêmement gênée, je le fais rentrer, sans réfléchir. Je ne dis aucun mots, ne sachant pas quoi dire, tout simplement. Lui aussi est resté silencieux au début mais à décidé de prendre la parole.

- Je... Je vais être direct avec vous. Vous m'intéressez.

Je le regarde droit dans les yeux, m'y attendant pour le moins du monde, rougissant comme une tomate.

- Je... , fait-il, rougissant lui aussi. Je voulais vous parler durant le repas, mais vous êtes partis tellement vite que je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit. Comparé à ce que tout le monde dit, vous semblez...

Il me regarde de haut en bas.

- Plus mature. Malgré tout ce qui est dit sur vous et tout ce que vous subissez depuis votre arrivée... Vous êtes toujours restée sur vos pieds. À vrai dire, beaucoup de personnes vous adorent et vous préfèrent aux autres héroïnes mais comme le Roi ne semble pas vous apprécier... eh bien... ils prennent leur distance.

Je n'arrive pas à dire quoi que ce soit suite à ces mots. Je... Je ne m'y attendais pour le moins du monde.

- Je sais que ma demande va vous paraître bizarre, mais... Est-ce que je peux rester avec vous ? Est-ce que je peux vous aider dans ce monde inconnu pour vous ?

Je reste un moment silencieuse, surprise par ses propos.

- Vous vous trompez peut être sur mon compte, Messire. Je ne suis peut être qu'une ingrate qui tente de vous berner avec mon air de timide.

Je ne veux pas qu'il est de problème. Il me le dis lui-même : le Roi ne m'aime pas. Si il commence à me fréquenter, il risque de tout perdre.

- Je sais très bien ce que vous pensez. , fait-il, souriant.

Il se baisse vers moi, comme un chevalier servant. Moi sur le lit, je le regarde, surprise.

- Ne vous inquiétez pas pour moi. Si je commence à vous fréquenter, d'autres personne feront de même. Le Roi finira par comprendre que vous n'êtes pas une mauvaise personne.

Je rougis à ses propos et finalement, j'ai fini par accepter sa requête. Après tout, autant profité qu'une personne qui veuille m'aider vienne m'aider !

Pendant une semaine, nous sommes restés beaucoup de temps ensemble. Les premiers jours, tous ont été surpris mais par la suite, plusieurs autres personnes ont commencé à me parler un peu. Les filles, elles, hors d'elle, me traitaient de sorcière et étaient persuadé que je le manipulais et m'insultaient comme jamais. Elles m'ont même frappée plusieurs fois. Seulement, à chaque fois, Akira s'en est rendu compte et est parti réglé le problème seul. Lorsqu'il a appris mon nom en entier (je veux dire par là mon nom de famille), sa réaction a été très surprenante et il m'a interdis de le dévoiler à qui que ce soit. Ce jour-là, il semblait très inquiet mais dès le lendemain, il était en super forme, me rassurant alors.

Cette semaine a été tranquille mais pile une semaine après, donc un lundi, Akira m'a semblé bizarre toute le journée. Il semblait souffrir énormément et ne semblait pas arrivé à prendre une décision. Le soir, vu qu'il vient à chaque fois pour m'aider à apprendre cette nouvelle langue, je décide de lui demander ce qui ne va pas. Il a mis beaucoup plus de temps que prévu pour venir dans un premier temps. Une fois qu'il est arrivé, il était pâle comme un linge mais a semblé un peu mieux, en me voyant en train de commencer à travailler toute seule. Il ferme la porte, chose qu'il ne fait pas habituellement. Il y a quelque chose de bizarre.

Une fois qu'il arrive au niveau du lit, je colle mon front contre le sien et constate qu'il est extrêmement fiévreux.

- Akira ! Tu ne te sens vraiment pas bien, pas vrai ? Tu es chaud bouillant ! Tu devrais aller te...

Il ne me laisse pas finir et me prend mes poignets avec forces.

- Non. Pas maintenant. J'ai quelque chose d'autres à faire. De la plus grande des importances.

Je le regarde, surprise, grimaçant un peu à cause de la force qu'il met à me tenir ainsi. Lui qui est d'habitude si doux... Qu'est-ce qu'il a ?! Il regarde par terre, semblait souffrir terriblement et me regarde, souffrant.

- Je suis désolé... Pardonne-moi... , murmure-t-il.

Je ne comprends pas très bien ces mots et ne comprends qu'à moitié. Je le regarde, perplexe. Il se mord la lèvre et ma plaque contre le lit. Il me prend mes deux mains dans sa main gauche et balance par terre tout ce qui se trouve sur le lit. Il m'embrasse et avec sa main de libre, m'attrape par les hanches et me colle contre lui. Que... Que... QUE ?!?!?!

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