Chapitre IILa nuit d'horreur


Anaïs

Effrayée par son geste, je me débats. Mais... Qu'est-ce qui lui prend ?! Je n'arrive pourtant pas à faire un seul geste. Il m'embrasse passionnément. Je ferme les yeux, ne comprenant rien du tout. C'est la première fois que quelqu'un se comporte ainsi avec moi ! Mais en même temps, je... Je crois que... je suis tombée amoureuse de lui. C'est peut être pour ça que je n'arrive pas trop à me débattre.

Voyant que je ne réagissais pas, il enfonce sa langue dans ma bouche et me donne plusieurs coups avec celle-ci. Je ne peux pas m'empêcher de pousser un léger petit gémissement et, commençant à être emportée dans son élan, je commence à lui rendre ses baisers doucement. Pendant plusieurs minutes, on a fait que ça. Je sentais en lui un certain désespoir mélangé à du bonheur en lui. Je ne comprends pas...

Alors qu'il continue comme ça, il commence à baisser ses mains vers mes points sensibles : ma poitrine et mon entre-jambe. Effrayée par sa réaction, je me débats mais il sourit, à ma grande surprise.

- Ne t'inquiètes pas... Tout va bien se passer... Je te promets que j'y irais doucement, à ton rythme.

Il me murmure ses paroles à mon oreille mais je continue à me débattre, beaucoup trop effrayé et tentant de ne pas le laisser faire. Je ne veux pas qu'il le fasse. Je sais ce qu'il veut faire et je ne veux pas qu'il le fasse. Non... Non... Non ! Voyant que je ne voulais pas, il me lèche doucement mon oreille en tentant de me rassurer. Me débattant avec mes mains, il claque des doigts et mes poignets se retrouvent accrochés ensemble, au-dessus de ma tête. Il fait de même avec mes pieds et pour éviter que je ne crie de trop, il arrive à fermer ma bouche de force avec de la magie tant qu'il ne m'embrasse pas. Il continue de me lécher les oreilles et commence à mettre sa main droite sur ma poitrine et la caresser calmement. Il relève ma robe complètement, et commence à m'embrasser ma poitrine et à me la mordiller. Je gémis et tente de me débattre, en vain. Il commence ensuite à enlever calmement ma culotte.

Des larmes commencent à couler et je tente de lui crier d'arrêter mais rien n'y fait, aucun son ne sort de ma bouche. Il m'embrasse mon endroit intime, met légèrement sa langue et commence ensuite à enlever son pantalon. Je me débats le plus que je ne le peux, et je commence à pleurer. Il se rapproche de mon visage, me lèche mes larmes tout en continuant de se déshabiller. Il enlève d'abord son haut, se retrouvant torse nu et enlève ensuite son bas. Il continue de me murmurer des mots doux à mon oreille et finit par rentrer en moi. Je gémis, ne m'y attendant pas que ça soit aussi douloureux. Je pleure mais ne bouge plus, ne me débat plus. À quoi ça sert, maintenant, étant donné qu'il a pénétré à l'endroit que je tentais de protéger ? Je ferme les yeux et continue de pleurer. Il me lèche mes larmes, me dit des mots doux mais continue ce qu'il fait, faisant plusieurs aller-retour.

D'un seul coup, on entend des gens qui ouvrent notre porte avec énormément de force. À ce moment, sans que je ne comprenne pourquoi, Akira m'a rebaissé tout mes habits, comme si il souhaitait cacher mon intimité mais je me retrouve d'un seul coup... sur lui. Nos places ont été inversé. Co... Comment... ? Il se retrouve à son tour attaché par la magie et fait celui qui est la victime. Les gardes qui arrivent font les surpris mais tellement peu sérieux que j'ai tout de suite compris : c'était de la pure et simple magouille. Depuis le début, Akira n'a fait que de la comédie. Jamais il ne m'a appréciée, il n'a fait que la comédie. Depuis le début. En fait... j'ai toujours été seule. On a fait que me manipuler depuis le début. Les gardes se sont rapprochés de moi et ne faisaient que crier des choses mais je ne les écoutais pas. Akira m'avait trompée depuis le début. Ce qu'il a fait n'était qu'un simple et pur... viol. Il n'y a pas d'autre mots. L'un deux, voyant que je ne les écoutais pas se rapprocha encore plus de moi et avança sa main dans ma direction. J'ai eu peur d'un seul coup. J'ai cru qu'il allait s'en prendre à moi. J'ai crié de peur et reculé le plus loin possible que je ne pouvais. Je mets ma main sur ma bouche pour éviter de trop crier et j'ai les larmes aux yeux. J'ai peur. Tellement peur. Je... Je ne veux pas que quiconque me touche de nouveau. Ce sont tous les même, ici. Même les personnes en qui j'avais confiance m'ont trahie. Voyant ma réaction, ils n'ont pas réussi à réagir sur le coup, personne. Pas même Akira. J'étais effrayée. J'étais terrorisée par ce qui venait de se passer. Les gardes ont souris, satisfait que leur mission est réussi aussi bien. Seul Akira semblait souffrir de ma situation mais... je le détestais. Il m'a violée, alors que je lui faisais confiance. Depuis le début, il attendait ce moment pour pouvoir se débarrasser de moi. Je... le déteste. Même si mon cœur ressent toujours des sentiments pour lui, je n'arrive pas à lui pardonner.

Ensuite, pendant trois jours consécutifs, je ne suis pas sortie une seule fois de ma chambre. J'étais terrorisée. Même quand la servante se rapprochait de moi pour me donner à manger, j'avais peur. Plus d'une fois, elle a tenté de me rassurer, mais en vain. Ça n'a jamais réussi. Elle a commencé a extrêmement s'inquiéter pour moi et tentait de rester avec moi pour me consoler et me calmer, mais je comprenais très bien que c'était le Roi qui lui avait demandé de faire ça car elle se forçait. Je l'ai même entendu se plaindre de moi auprès des autres. Je dois avouer que je ne l'avais jamais vu aussi gentille avec moi, même si c'était de la comédie. Ça me faisait un peu de bien tout de même. Au bout de ses trois jours, j'ai appris de la part de cette servante, nommée Naomi, qu'un très grand Roi venait aujourd'hui même, le Roi de Shinïa. Il paraît qu'il est magnifique et possède tout ce qu'un homme peut posséder. Elle ne me dit que du bien de lui et me demanda de me changer car il fallait que j'assiste à la réunion. Je me suis changée à contre cœur et mis beaucoup plus de temps que d'habitude.

Je suis arrivée en même temps que les autres filles, pour une fois elle aussi en avance. J'étais extrêmement blanche comme avait pu le constater toute la salle. Akira était là et comme j'étais toujours effrayée par lui, je me suis mise le plus loin de lui possible, chose qui a semblé le blesser. Je me suis installée comme les autres et beaucoup de personnes chuchotait en me regardant. J'avais très bien compris de quoi il parlait : je suis accusée d'avoir agressée Akira, sexuellement parlant. Personne est évidemment au courant de tout le complot derrière. Le Roi de Shinïa a fini par arrivé. En effet, il est extrêmement beau.

Il a des cheveux noirs en pagaille organisé : ils sont un peu en vrac mais semble suivre un ordre bien particulier, lui donnant une beauté assez troublante. Ils lui arrivent en « pique » jusqu'à son cou. Il a des yeux marrons comme le commun des mortels et a des boucles d'oreilles rondes fines ne se voyant quasiment pas. Ses habits ressemblent comme deux gouttes d'eaux à ceux d'une personne très haut placée, comme un homme politique, voir même un prince ; il porte un magnifique costard cravate noir extrêmement bien entretenu et sophistiqué. Il a une ceinture de couleur légèrement or, faisant ainsi ressortir sa tenue. Son costard est légèrement caché par une cape blanche orné de deux dragons comme décoration sur chaque côté de la cape. Les dragons sont exactement les mêmes et semble représenter quelque chose comme un symbole d'un pays ou quelque chose comme ça. Je me rends compte qu'un autre dessin de dragon se trouve dans son dos mais légèrement moins grand et différent. Tout les traits des dragons sont de couleurs or. Une ligne de la même couleur fait le tour de la cape, en bas de celle-ci. Sur les épaules de l'homme, on peut y voir des trucs comme les rois ou princes : vous savez, les sortes de tubes sophistiqués tout le long des épaules et les tissus de couleur ors retombant légèrement ! Il a exactement la même chose. Je ne sais plus le nom, par contre... Sinon, l'intérieur de la cape est d'une couleur rouge sang magnifique. Enfin, la cape est tenue par deux chaînes avec des pompons au bout pour faire jolie, le tout de couleur or aussi. Pour ses chaussures, il porte des bottes lui remontant quasiment jusqu'à ses genoux. Les bottes sont très belles, faites d'un grand lacet partant du bas pour arriver en haut et avec un nœud assez long, avec pour autant un fil restant encore assez conséquent. Mais comment on peut avoir un fil aussi long... ? Pour que les bottes soient encore plus serrées, deux morceaux de cuir sont attachés en haut de la même couleur que les bottes, c'est-à-dire noir, mais tout de même un peu plus foncé. Une vraie apparence de Roi, quoi.

En arrivant, il nous regarde, toutes les quatre, et s'incline respectueusement devant nous. Il parle un peu avec le Roi en lui-même et parle un peu de tout et de rien. Il se tourne ensuite vers nous et s'intéresse à chacune d'entre nous. Il fait d'abord la cour à Justine et tente d'en apprendre un peu plus sur elle. Il fait de même avec Clémence puis avec Aurore. Il se dirige enfin vers moi et me regarde, surpris.

- Vous ne semblez pas bien... Vous êtes extrêmement pâle... Quelque chose ne va pas ? , me fait-il, calmement mais semblant réellement inquiet.

- N... Non, c'est bon, ne vous inquiétez pas. Je... Je vais bien...

Je tente de lui faire un sourire mais il comprend tout de suite que quelque chose ne va pas. Il ne dit rien et me prend ma main et l'embrasse. Je tente de retenir les tremblements de ma main mais en vain.

- Ne vous inquiétez pas pour elle, mon Seigneur. , fait Justine. Vous devriez prendre vos distances avec elle...

- C'est vrai, on ne sait jamais... Elle pourrait bien s'en prendre à vous aussi, qui sait ? , poursuit Clémence.

- Hum ?

- Vous n'êtes pas au courant ? L'héroïne aux prières, la prêtresse, s'en est prise à un de nos hommes les plus haut placés. Sexuellement parlant, bien entendu, alors qu'il restait avec elle par compassion vu que personne ne voulait d'elle... , fait Aurore, pouffant de rire, me lançant un regard pleins de cruauté.

- Oh... ? Vraiment... ? Mais c'est une femme entreprenante que j'ai en face de moi, alors ! Pile le type de femme que j'aime ! , fait-il, rigolant, se rapprochant de mon visage. Mais quel dommage... Une prêtresse qui fait ce genre de chose... ? C'est contre la norme, non... ?

Il est beaucoup trop près. Je revois le visage d'Akira proche du mien et refaire tout ce qu'il m'a fait subir. Je prends peur et recule, terrifiée, devenue encore plus blanche. Le Roi étranger me regarde, surpris de ma réaction.

- Vous avez l'air vraiment mal, ma pauvre... Je vais vous accompagner à votre chambre, pour que vous puissiez vous reposer. , fait-il, tendant sa main vers moi.

Je revois encore l'image d'Akira, avec son gentil sourire, faisant celui qui ne me veut que du bien mais qui derrière m'a violé. Je dégage sa main et recule, terrorisée. Tout le monde me regarde, choqué de ma réaction.

- Lai... Laissez... moi... Ne... Ne me... touchez pas...

Je mets ma main devant ma bouche et retient mes larmes. Il me regarde, surpris de ma réaction et ne sait comment réagir. Je recule le plus que je ne le peux, prenant mes distances et pars, effrayée. Tout le monde me regarde, cherchant une explication à ma réaction.

*

Roi de Shinïa

Je la regarde partir, ne sachant pas comment réagir sur le coup, puis souris. Je vois... ils s'en sont déjà pris à elle... Ils ont du comprendre. Quelle bande d'idiots !

- À en juger sa réaction, on dirait qu'elle a plus souffert que n'a fait souffrir... , dis-je, calmement, regardant le Roi et les trois autres héroïnes, tous dans mon champ de vision, le sourire aux lèvres.

Personne ne dit quoi que ce soit.

- Bi... Bien... , fait le Roi, après un moment de silence. Et si nous continuions ce que nous faisions... ?

Au bout de quelques minutes, une fille apparaît d'un seul coup, effrayée.

- La... L'héroïne... aux prières... n'est plus là ! Elle est partie !

Tout le monde se tourne vers elle, n'en revenant pas.

- Co... Comment ?! , s'écrie le Roi. Allez vite la chercher, immédiatement !

Je souris discrètement. Oh... Je sens qu'on va bien s'amuser... Un homme me voit et me lance un regard noir, comprenant très bien la situation. Je lui souris discrètement, comprenant moi aussi ce qu'il pensait et qui il était. Je vois... c'est donc toi qui a du faire ce travail, à contre cœur... Je sens que je vais vraiment bien m'amuser !

*

Anaïs

Je me dirige vers ma chambre, terrorisée. Un garde se tient devant ma chambre et me regarde, dans un premier temps surpris mais sourit ensuite.

- Alors... on a pris peur face à un homme... ? Laisse-moi deviner... devant le Roi, c'est ça ?

Je lui lance un regard noir. Cet homme est horrible. Il fait parti des personnes qui m'ont « arrêtée ». Depuis, il est devant ma porte et s'amuse de situation. Plus d'une fois, il a tenté de rentrer dans ma chambre mais j'ai toujours réussi à le stopper, heureusement. J'espère qu'il me laissera tranquille, aujourd'hui... Il me regarde de haut en bas, amusé.

- Je me demande bien ce qui a pu lui plaire chez toi... Mais bon... Même Akira nous a dit que tu n'étais pas mal si on cherche à s'amuser et qu'on veuille jouer avec quelqu'un qui ne s'y connaît pas du tout...

Blesser par de telles paroles, je tente de l'ignorer et de rentrer mais il met sa main devant moi, me stoppant.

- Tu tu tu ! Je crois que ta place n'est pas dans ta chambre, à l'heure qu'il est, je me trompe ? À moins... que tu ne veuilles t'amuser avec moi... ? J'aimerais bien savoir qu'est-ce que tu as de si intéressant pour intéresser Akira...

Je le regarde, effrayée et tape dans son bras et rentre dans la chambre rapidement. Surpris sur le coup, il rigole ensuite et regarde à droite et à gauche avant de commencer à rentrer dans ma chambre. Je ferme la porte d'un seul coup, et n'ayant pas les clés, je mets un gros meuble devant la porte.

- Si j'arrive à ouvrir la porte, tu vas le regretter, héroïne aux prières... , fait-il, des plus amusés.

Je dois partir d'ici. Vite. Vite. Vite ! La seule sortie que je trouve est la fenêtre. Je suis au quatrième étage. Si je saute, ça risque d'être ma mort immédiate. Mais bon... Mieux vaut la mort que de subir la même chose qu'avec Akira avec un type comme lui ! Pile à ce moment-là, le garde arrive à défoncer la porte. Il me sourit et moi, effrayée, je recule. Il continue d'avancer, amusé et je finis par arriver au niveau de ma fenêtre.

- Allez... Viens donc par là, petite... Je te promets que j'y irais aussi doucement qu'Akira... Allez, approche...

Tant pis. Je n'ai plus le choix. Je regarde la fenêtre et fais un sourire un peu inquiet au garde. Il me regarde, ne comprenant pas et finit d'un seul coup par tilter, me voyant me rapprocher dangereusement de la fenêtre.

- Attends, petite. , fait-il, inquiet. On... On est au quatrième étage, ici. Si tu sautes, tu va y passer... Ne fais pas ça...

Je n'ai pas le choix. Je me retourne et saute de la fenêtre. Je vois son visage, effrayé, puis plus rien.

Je me réveille, au milieu de la forêt. Qu'est-ce que... je fais ici... ? Je regarde à droite et à gauche mais ne vois personne. Je continue d'avancer et à ma grande surprise, je ne vois toujours personne. Au bout de quelques minutes, je vois le château royale derrière moi, un peu plus loin. Quelqu'un... m'a sauvée... ? J'entends d'un seul coup des gardes du château en train de chercher quelque chose... on plutôt quelqu'un. Je me cache derrière un arbre.

- Où peut-elle bien être ? , fait le premier, inquiet.

- Comment a-t-elle bien pu survivre à une chute comme celle-là ?! , fait le deuxième. C'est impossible !

- Je te rappelle que cette fille est quand même une héroïne. Elle a forcément trouvé une solution. , fait le troisième.

- Je pense que quelqu'un a du l'aider. , poursuit le premier.

- Mais qui ? , fait le troisième.

- C'est bizarre... Pourtant, personne ne semble lui parler... , fait le deuxième.

- Bien sûr que personne ne le fait ! Imagine ce qui risque de nous arriver ! , fait le troisième.

- C'est sûr... Elle risquerait de s'en prendre à nous... , acquiesce le deuxième.

- Il ne te parle pas de ça. Le Roi la déteste. S'il nous voit avec elle, c'est notre mort assurée. , répond le premier.

- Mais... Je me posais la question... Vous pensez que c'est vrai cette histoire de viol d'Akira ? , fait le premier, après un moment de silence.

- Pourquoi tu dis ça ? , fait le troisième.

- Akira semblait heureux depuis qu'il a commencé à parler avec elle. Depuis cette histoire, il semble souffrir de la situation. La réaction de la prêtresse à d'ailleurs sembler la blesser et je l'ai vu souffrir de ça.

- Tu as raison. , fait le deuxième. Je pense aussi ça. De plus, tu expliquerais comment son enfermement pendant trois jours, le même garde qui tient sa porte depuis tout ce temps et en plus de ça, la peur qu'elle semble avoir ?

- Dans ce cas... Elle... se serait fait violer... ?

À ces mots, les souvenirs de ce qui s'est passé cette nuit-là me revienne à l'esprit. Je mets ma main devant ma bouche, terrifiée mais à mon grand malheur fais du bruit, coupant les soldats dans leur discussion.

- Qui est là ? , fait le premier.

- Montrez-vous ! , fait le deuxième.

Je pars en courant, terrifiée qu'on me ramène dans ce terrible endroit.

- Mais c'est... , font les deux premiers.

- C'est elle ! Prêtresse ! Attendez, prêtresse ! On ne vous veux rien, rassurez-vous !

Je ne les écoutais déjà plus. J'étais beaucoup trop effrayée. Alors que je cours, un homme se met devant moi. Il a les cheveux blancs en pagaille et a des yeux rouges sangs. Il est bien plus pâle qu'un homme normal. Il est habillé tout en noir, un jean, des chaussures de ville et un haut collant sur sa peau, montrant ainsi ses abdos. Il porte énormément de colliers et bracelets. Son collier m'attire plus particulièrement l'attention : c'est un petit cœur avec des ailes de démons. Pourquoi... j'ai cette impression de nostalgie... ? Cet homme... pourquoi j'ai l'impression de le connaître et que j'ai envi de me jeter dans ses bras... ? Il est adossé à un arbre et me regarde, le sourire aux lèvres. Je n'arrive pas à faire un seul geste. Les gardes arrivent pile à ce moment-là. Voyant cet homme qu'ils ne connaissent pas, ils se mettent devant moi, voulant semble-t-il assurer ma protection.

- Qui êtes-vous ?! Que voulez-vous à l'héroïne aux prières ?! Vous n'avez rien à faire ici, repartez d'où vous venez !!! , fait le troisième garde.

L'homme sourit, amusé.

- Moi... ? Retourné d'où je viens... ? Tu as du culot, pauvre fou, pour t'adresser à moi de cette façon. Cette fille est donc bien l'héroïne aux prières... ? Celle qui aurait violer un des hommes de la cour... ? En la voyant ainsi, j'ai du mal à croire à cette histoire... , fait-il, me scrutant de haut en bas.

- ASSEZ ! , fait le premier garde. Retournez d'où vous venez !

L'homme mystérieux pouffe de rire et me regarde. Je profite de la situation pour commencer à reculer et tenter de m'enfuir mais pile au moment où je me retourne, quelqu'un m'attrape par les hanches et me tourne vers lui : cet étrange homme.

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