chapitre 3 : La rentrée scolaire
Un doux rayon de soleil venait se poser sur mes yeux encore endormi. J'ouvrais doucement les paupières et regardais autour de moi. Ma chambre baignait dans la lumière du matin. Je poussais un gémissement, je devais me lever tôt ce matin, mais j'avais oublié la raison...
— c'est la rentrée ! M'écriais-je en sautant hors de mon lit comme si je venais de me réveiller d'un horrible cauchemar
J'avais complétement oublié, qu'aujourd'hui était le jour de la rentrée des classes. Mon premier pas vers la découverte de la vérité sur la mort de mon père.
Je me dirigeais vers la salle de bain d'un pas lourd, je n'étais vraiment pas du matin.
Je prenais une douche, m'habillais d'un Jean classique, d'un chemisier rose pâle fleurir. Pour la coiffure, je n'étais pas très compliquée, j'attachais mes cheveux châtains d'une queue de cheval, en laissant quelques mèches rebelles, pour faire un effet coiffés décoiffés, et pour mes chaussures, des baskets blanches.
J'attrapais mon sac au passage et descendais les escaliers pour rejoindre Maman dans la cuisine.
Je la trouvais face à ses piles de documents dès le matin, elle ne me voyait même pas entrée, j'étais obligé de me racler la gorge pour obtenir d'elle un simple coup d'œil.
— dépêche toi de prendre ton petit déjeuner, on sera parti dans pas longtemps, me dit-elle d'un air détaché et sans même m'accorder un regard de plus
— bonjour, comment vas-tu ce matin ? Bien, merci de demander, marmonnai-je de sorte à ce que Maman ne l'entend pas
Je m'installais à table, je mangeais mon bol de céréales à une vitesse folle et manquais à plusieurs occasions de m'étouffer.
Après avoir fini le petit déjeuner, nous nous mettions en route pour le lycée.
Le trajet était aussi long que silencieux, Maman ne daignait pas ouvrir la conversation, moi non plus je n'étais pas d'humeur.
Je décidais donc de téléphoner à Chase pour tuer le temps.
Je lançais le numéro, et cela ne lui prenait que quelques secondes pour répondre, j'étais vraiment heureuse d'entendre sa voix, cela fessait plus jours que je ne lui avais pas parlé.
— coucou Chase ! m'exclamais-je
— quoi de neuf ? Anxieuse ?
— je stresse un peu, j'ai la gorge sèche, les mains moites et les pieds en coton
— je m'en doutais bien
— j'appréhende le moment où je serai en classe
— tu as peur de ne pas te faire des amis ?
— j'ai surtout peur de me faire des ennemis
— c'est sûr, vue la chance que tu as
— sarcastique dès le matin
— je plaisante, bien sûr que tu vas te faire des amis, tu es un vrai aimant
— c'est gentil, bonne chance à toi aussi pour ton premier jour à la fac
— merci p'tite sœur, mais je n'ai pas besoin de chance, elle me colle à la peau
— laisse moi rire, ta chance était où quand tu as éclaté les vitres de la voiture la semaine dernière ? Ou quand tu t'es fait larguer par Sofia devant tout le lycée ? Ou quand...
— c'est bon j'ai compris
— je suis toujours pour te rappeler les bons souvenirs
— mais ne t'en fais pas pour moi, je gère
— la phrase bizarre que tous les losers se disent pour se rassurer
— la ferme ! À plus
— bonne journée
— idem
Après avoir raccroché, je me retrouvais à nouveau dans ce silence de cimetière que je détestais quand j'étais avec Maman.
Mais le vœu que je me fessais intérieurement se réalisait pour mon plus grand plaisir, nous étions enfin arrivées.
Je préférais de loin le bus scolaire, là au moins il y avait toujours de l'animation.
Je descendais de la voiture et refermais la portière derrière moi.
Je fessais un signe d'au-revoir à Maman, puis m'engouffrais dans cet enfer pour ados communément appelé" le lycée " .
Je n'aimais vraiment pas le lycée, il s'y passait des choses tellement horrible, les gens étaient tellement méchants envers ceux qui ne rentraient pas dans leurs critères. C'est à dire, grande, blonde, gosse de riche, Bad girl, populaire...
« Pourquoi en vouloir à quelqu'un pour son physique ?
La cruauté de ce monde est sans fin, le monde devient une épave qui portait en son sein des êtres mépris de tous sentiments de bonté.
La différence ? La principale source de haine. Pourquoi en vouloir à quelqu'un pour sa différence ?
La différence est une force, la différence est une identité, la différence c'est aussi l'acceptation de soi-même.
Le lycée nous fait plus sentir à quel point nous sommes différents de l'autre.
L'homme est un Loup pour l'homme et nous nous fessons que nous dévorer mutuellement. »
Il y avait un grand nombre d'élèves dans les couloirs, certains me bousculaient comme si j'étais invisible à leurs yeux. D'autres me dévisageaient comment si j'étais une extraterrestre venue de la planète mars. Quant au reste, ils me souriaient, ou me saluaient d'un traditionnel "bonjour ".
Je ne me sentais vraiment pas à ma place, si j'étais encore à Los Angeles, je serais avec mes amis en train de faire des farces aux nouveaux venus, mais aujourd'hui, c'était moi la nouvelle venue.
7h30 min, la sonnerie retentissait, ce qui signifiait que chaque élève devait regagner sa salle de cours.
Je sortais mon emploi du temps et vérifiais la salle où j'avais cours, le bâtiment E salle 3, où était la salle E3 ?
C'était fou à quel point je me découvrais un nouveau talent chaque jour, aujourd'hui c'était " l'orientation "
Cela fessait plus de 10 minutes que je cherchais cette fichue salle.
Il y avait combien de salle dans ce bâtiment ? Et de plus j'étais toute seule dans les couloirs, j'aurais dû demander mon chemin. Comme toujours, je voulais me débrouiller toute seule. Je me promenais dans les couloirs vident, quand soudain au bout de 20 minutes plus tard, j'apercevais la salle E3.
Alléluia ! Je l'avais enfin trouvée.
J'imaginais même les chérubins qui jouaient de la trompette autour de moi, la lumière qui descendait du ciel et la petite auréole dorée qui venait se poser sur ma tête.
Je frappais à la porte, j'espérais juste que le prof ne ferait pas de commentaire sur mon " talent " .
J'attendais quelques secondes, puis je croyais entendre un soupçon de oui émaner de l'intérieur.
Je poussais la porte de sorte à ne pas faire de bruit et passais la tête à travers l'entrebâillement de la porte.
J'apercevais un homme à l'allure imposante, aux cheveux bruns légèrement blanchir, je lui donnerais dans la quarantaine à première vue, mais bon ce n'était qu'une supposition.
Je l'observais et il me regardait, comment s'il attendait que je commence à parler.
— bonjour, murmurai-je
— bonjour, tu es de la classe ?
— je crois, je m'appelle Emma Miller, je suis nouvelle et je cherche la salle E3, c'est ici ?
— oui, entre, mais plus de retard la prochaine fois
— d'accord
Quand j'entrais dans la salle de classe, je sentais tous les regards se poser sur moi, les élèves murmuraient entre eux, et sa devenait très vite assez bruyant, jusqu'à ce que le prof demande le silence sous peine de punition.
— Tu peux te présenter à la classe ?
— ok... bonjour à tous, je m'appelle Emma Miller et je viens de Los Angeles, j'espère qu'on sera bons amis
Certains élèves me répondaient avec enthousiasme, mais d'autres me répondaient avec un air ennuyé, et parmi tous ces élèves, il y en avait une qui me lançait un regard noir, mais bon c'était sûrement mon imagination, je ne lui avais rien fait pour me la mettre à dos, mais mis à part cela, ils avaient l'air tous très sympathique.
— ravi de faire ta connaissance Emma, moi c'est Mr Williams, prof de Maths, tu peux aller t'asseoir
— merci
Les Maths dès le lundi matin, ça gâchait complètement le reste de la semaine, et par dessus tout, j'étais nulle en Maths.
Ce n'était pas comme si je détestais les Maths, mais c'était les Maths qui me détestais, je galérais toujours pour avoir la moyenne à chaque trimestre.
Je balayais les places vides du regard et mes yeux tombaient sur la place vide à coté de la fille qui m'avait lancé un regard noir lors de ma présentation, je ne voulais pas partir sur de mauvais basses, donc j'allais avoir si la place était libre.
Quand j'arrivais à son niveau, j'entendais certains élèves murmurer derrière moi, mais je les ignorais, il fallait bien donner sa chance à tous le monde, et qui savait, peut-être que c'était une fille très sympa.
— bonjour, est-ce que la place est libre ?
— désolée, mais non, elle est déjà prise, rétorque-t-elle avec un sourire sournois
— ok, ravie de te rencontrer
Je ne savais pas ce qui ne clochait pas avec cette fille, mais ça ne me disais rien de bon.
Je ne comprenais pas pourquoi elle avait l'air de m'en vouloir, pourtant pensais avoir aperçu un éclat de regret dans ses yeux magnifique yeux bleus.
Je me trouvais une autre place, mais là je n'avais pas de voisin, dommage j'aurais aimé avoir quelqu'un avec qui parler pendant les cours de Maths.
Après cela, on avait eu un cours d'anglais puis c'était enfin l'heure du déjeuner. J'avais hâte de voir à quoi ressemblait la cafétéria.
Je rassemblais mes affaires et j'étais sur le point de sortir de la salle de classe, quand une jeune fille aux cheveux blonds m'interpelais
— bonjour, me lance-t-elle avec un sourire chaleureux, qui d'ailleurs me rappelle celui d'une amie à moi, Mia
— bonjour, Hum...
— Julia... mon nom c'est Julia
— enchantée, Julia, moi c'est Emma, je peux t'aider ?
- oh ! Non, rien de grave, je voulais juste savoir si tu voulais te joindre à nous pour le déjeuner, tu as l'air de ne pas connaître grand monde ici
- ouais, c'est vrai
- alors, c'est oui ? Demande t-elle d'un air impatient
- si ça ne vous dérange pas
- super, aller viens !
Julia me tirait la main vers la sortie, et devant la salle de classe, nous trouvions ses amis qui nous attendaient.
— je te présente Aria, Jack et Liam
— merci de m'avoir invitée
— de rien, rigolait Liam
Liam, un garçon aux yeux verts émeraudes, comme les miens et aux cheveux blonds qui lui allaient à merveille. Il a un sourire au coin qui me laissais un peu perplexe, mais il avait l'air sympa et gentil.
Aria quant à elle avait des cheveux roux, un teint un peu pâle, et des yeux marrons. Elle avait le même sourire doux et chaleureux comme celui de Julia.
Et pour fini, Jack, il avait un style cool, un corps de sportive, des cheveux bruns bien coiffés avec des yeux marrons foncés, et un teint bronzé, ça se voyait qu'il avait passé de bonnes vacances au soleil.
Les présentations terminées, nous nous rendions à la cafétéria, qui était déjà pleine d'élèves.
L'endroit est très moderne, mais un peu froid à mon goût.
Après avoir pris nos plateaux repas et trouver des places pour nous asseoir.
Ils me demandaient tous comment était Los Angeles.
— je ne sais pas trop quoi dire
— dit n'importe quoi, s'impatiente Aria
— bon d'accord, il y a du soleil, les plages sont magnifiques et de ma maison on a une vue imprenable sur la mer, il y a toujours des fêtes, des soirées au tour d'un feu à la place, c'est à peu près ce que je peux vous raconter, j'espère que vous pourriez faire l'expérience vous même
— waouh ! Ça l'air incroyable, s'extasie Julia
C'était incroyable, à quel point je m'entendais bien avec eux. Ça ne fessait que quelques minutes que je les connaissais, mais je me sentais à mon aise avec eux, c'était comme si je les connaissais depuis toujours.
Ils me rappelaient mes amis de Los Angeles, on était une bande de cinq : Alex, Mia, Sarah, Tom, et moi.
On se connait depuis la maternelle, on avait grandi ensemble, on avait fait des farces ensemble, les farces étaient notre marque de fabrique. Le proviseur de notre lycée nous avait dans son collimateur depuis notre première année au collège, mais on s'en était toujours bien sorti.
La joie qu'il avait quand il appris que je quittais le lycée n'était qu'une façade pour cacher sa tristesse, au fond même s'il passait son temps à nous envoyer en retenu, il nous aimait bien.
La suite du déjeuner se passait très bien, on parlait de tout et de rien, ils me racontaient des anecdotes très marrantes et moi de même.
Après le déjeuner, nous nous rendions au prochain cours, qui était dans une autre salle que la précédente.
Mme Cartel le prof d'histoire-géographie était d'un ennuie mortelle, et quand je disais " mortelle " je minimisais le mot.
Le cours avait semblé durée une éternité, je ne pouvais pas m'empêcher de vérifier ma montre à chaque seconde, au bout d'un moment j'avais eu peur que ma montre ne soit cassée.
La lenteur avec laquelle elle nous parlait était semblait être une comptines qu'elle racontait. Certains élèves n'en pouvant plus avaient fini par s'endormir discrètement.
— je crois que je me suis endormi, avoue Jack en s'étirant les bras
— tu t'es vraiment endormi, heureusement pour toi elle ne t'a pas remarqué, mais je te comprends, le cours était long, confirme Aria
Le cours suivant n'était pas plus amusant que le précédant, mais moins long.
Il était exactement 15 h quand nous sortions de la salle de classe.
Mon téléphone vibre dans ma poche, c'était Maman qui m'envoyait un texto pour me dire qu'elle m'attendait au parking.
— désolée les gars, c'est ma mère
— on se voit demain ? Demande Jack
— compter sur moi, au-revoir
Je me précipitais vers le parking du lycée, Maman allait me passer un savon si je traînais trop.
Au tournant d'un couloir, je tombais sur la fille brune aux bleus de ce matin, celle qui m'avait lancé un regard noir.
— re-bonjour
— encore toi, dit-elle d'un air ennuyé
— est-ce que j'ai fait ou dit quelque chose qui t'as contrariée ?
— ta seule présence me dérange beaucoup, tu ne devrais pas être ici, retour c'est toi
— pardon ?
— Je te préviens, les filles comme toi, j'en croise à chaque coin de rue
— j'essayais juste d'être sympa avec toi, je ne sais pas ce que tu as contre moi, et tu sais quoi ? Je m'en fiche royalement, et les filles snobe comme toi j'en croise à chaque coin de rue, alors n'essaye pas de me rabaisser ou quoi que ce soit d'autre
Elle me regardait avec un air offusquer, je sentais que j'avais dit quelque chose qui n'avait pas plus à sa majesté la snobe, peut-être qu'elle avait l'habitude que les gens fassent ce qu'elle voulait, mais moi je ne buvait dans de cette coupe.
— comment ose-tu ? s'écrit-elle
— toi comment ose-tu me menacer ?
Je ne lui laissais pas le temps de répliquer, que je me mettais à courir vers la sortie. Pas que j'avais peur d'elle ou quoi que ce soit d'autre, mais je connaissais quelqu'un de bien plus menaçant que cette fille, et cette personne allait me trancher la gorge, si je n'étais pas là dans les minutes qui suivaient.
Je trouvais Maman qui m'attendait, et à ma plus grande surprise, elle ne me fessait pas de remarque.
— bonsoir Maman
— bonsoir Emma, comment s'est passée ta journée ?
— hein ? m'étonnais-je
J'étais plus que surprise qu'elle me demande comment s'était passée ma journée, je croyais quelle s'en fichait. j'espérais qu'elle n'avait pas de la fièvre car je n'avais pas assez de temps de m'occuper d'elle.
— qu'est-ce qu'il y a ? Demande-t-elle d'un air étonnée, ce qui me laisse perplexe
— rien, tout va pour le mieux, j'ai passé une super journée
— tant mieux, attache ta ceinture, on y va
Très bizarre, je dirais même trop bizarre. Maman si attentionnée, c'était rare, même incroyable depuis ces trois dernières années.
J'étais prête à mettre ma main à couper que ce n'était pas vraiment ma mère, que la vraie avait été kidnapper pas des alienes.
Oui, c'était la seule explication plausible.
Le trajet était long et calme.
J'écoutais de la musique pour me détendre et tuer le temps en regardant le paysage par la vitre.
J'avais toujours trouvé cela intéressant de regarder les arbres, les maisons, les gens défiler à toute vitesse, on n'avait même pas le temps de comprendre ce qui se passait...
Maman décidait de couper le fil de mes pensées, en se raclant la gorge.
— tu sais qui m'a téléphonée aujourd'hui ?
— Hum ? Non je sais pas, Qui ?
Je retirais mon casque pour écouter ce qu'elle avait à me dire, mais ne quittais pas la paysage du regard.
— tu te souviens de Mika ? Commence-t-elle
— bien sûr que oui, c'était le meilleur ami de papa, comment oublier Mika ?
— tu as une très bonne mémoire, comme ton père
— c'est moi ou j'ai l'impression que tu tourne autour du pot ?
— chaque chose en son temps... je lui ai parlé de ton envie d'enquêter sur la mort de ton père
— et alors, qu'est-ce qu'il en pense ?
— que c'est une dangereuse et très mauvaise idée
— pourquoi ?
— tu sais Emma, la vie n'est pas toujours rose, il y a des choses que tu ignores
— tu crois vraiment que ma vie a été rose ces trois dernière années ? Si c'est le cas, je suis désolée de t'apprendre que tu te trompes sur toute la ligne
— je ne dis pas que tu n'as pas souffert, je le sais très bien, mais il y a un univers que tu ignores dans ce monde
— je ne te suis plus
— j'ai peur que... je ne suis pas sûre que tu sois assez mûre pour enquêter sur la mort de ton père
— et moi j'ai toujours eu peur que tu ne me fasses jamais confiance
Il m'avait fallu un effort surhumain pour empêcher ma voix de trembler.
— Emma...
— s'il te plaît, j'ai besoin d'être seule
Ce n'était qu'une façon de parler, on était dans une voiture, et d'ailleurs ce n'était pas le meilleur endroit pour me parler de ce sujet.
Maman ne savait pas s'y prendre quand il s'agissait de communiquer avec l'un de ses enfants.
Je remettais mon casque et tombais sur la chanson « this girl is on fire » comme c'était ironique, mais là c'était mon cœur qui était en feu.
Au bout de 10 minutes, nous arrivions enfin à la maison.
Je descendais rapidement de la voiture et me dirigeais vers la porte d'entrée. Maman juste derrière moi, elle ne disait pas un mot quand nous arrivions dans le Salon.
Je prenais place sur le canapé et regardais mes nouveaux messages.
Je tombais sur un message de Tom et Alex, qui me demandaient comment c'était passé mon premier jour dans mon nouveau lycée.
Je n'étais pas surprise que se soit ces deux là qui me posais la question en premier, ils étaient tellement curieux, mais je savais qu'ils s'inquiétaient juste pour les rencontre que j'allais faire.
Je répondais vite fait, que j'avais passé une superbe journée, que j'avais rencontré de nouvelles personnes très sympa, mais bien sûr, je ne parlais pas de la brune.
Après avoir répondu aux différents messages de mes amis, je me levais pour aller dans ma chambre, quand Maman de la cuisine m'appelais.
J'y allais et prenais place sur la chaise en face d'elle.
— alors tu t'es enfin calmée ?
— ouais, on peut dire ça, soupirais-je en me servant un verre d'eau
— tu prends tout à fleur de peau
— non, je ne crois pas, marmonnai-je en détournant le regard
— bon d'accord, je ne vais pas être longue
Je prenais une gorgée de mon verre d'eau et porte toute mon attention à Maman.
— Je suis toute oui
Elle prenait une profonde respiration, comment si ce qu'elle s'apprêtait à dire lui demandait beaucoup d'efforts.
— on ne t'a jamais raconté comment ton père est mort n'est-ce pas ?
— tu n'as jamais voulu me le dire
— c'était pour ton bien, donc je disais, Mika pense que s'il te raconte comment ton père est mort, alors peut-être que ça te donnera une piste pour commencer ton enquête
— c'est super !
— pas vraiment, Emma, je suis terrifiée rien qu'à l'idée que tu découvre comme ton père est mort, et toi tu veux absolument enquêter, pourquoi il a fallu que j'ai une fille aussi têtue que son père
— rien de ce que tu me diras ne me fera changer d'avis
— je le sais bien, tu trop têtue pour cela
— je suis déçue que tu m'aies menti, mais bon c'est pas grave, maintenant je sais par où commencer
— mais je trouve que c'est une mauvaise idée, tu vas te jeter dans la gueule du loup, littéralement, au sens propre
— de quoi tu parles ?
— non rien laisse tomber, je suis tout simplement épuisée
— bon, je vais prendre un bain
— il dit que tu peux passer chez lui, ce week-end
— génial, j'ai hâte de le revoir, on ne sait plus vue depuis les funérailles de papa
Je me hâtais vers ma chambre pour prendre un bain, j'espérais que ça allait m'aidé à me débarrasser de tout le stress de la journée.
Après m'être habillée, je me rendais à la cuisine pour faire de quoi manger. Maman était dans sa chambre donc, c'était le son de la télé qui me tenais compagnie pendant que je fessais quelques pas de danse.
Heureusement qu'il n'y avait personne, Chase me disait toujours que j'étais la pire danseuse qu'il n'avait jamais vue, d'après lui, j'ai deux pieds gauche. C'était les rares fois où j'étais d'accord avec lui.
Je m'arrangeais toujours pour une taper une de ces hontes à chaque fête de fin d'année.
Quand je finissais de servie le dîner, j'appelais Maman et nous passions à table.
Ensuite je montais dans ma chambre, je téléphonais à Chase pour lui raconter comment s'était passée ma journée et il en fessait de même.
C'était un peu notre tradition du soir depuis la mort de papa. Il avait le don de m'arracher un sourire à chaque fois qu'il me racontait ses journées.
Je lui parlais de ce que Maman m'avait dit au sujet de Mika, lui non plus n'était pas au courant de comment papa était mort. Au début, il avait peur que je me mette en danger en voulant découvrir la vérité, mais maintenant, il me soutient de tout cœur.
Après cela je me couchais, avec le sentiment que demain sera encore meilleur. J'étais contente de m'être fait de nouveaux amis, j'espérais que si je leurs demandais de m'aider pour l'enquête ils accepteraient, mais comme l'avait dit Maman, c'était dangereux, je ne voulais pas les mettre en danger.
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