VISION

C'était l'année dernière. L'air était doux et l'odeur des beignets sur la plage m'hextasiait. J'étais heureux comme jamais je ne l'avais été. C'etait bon de savourer le bonheur. De croquer dans la vie comme dans une pomme. Le goût de la liberté était à son summum.

Puis sans que rien ne puisse y changer, les couleurs ont disparus. Une après les autres. Tout doucement. En commencent par le bleu de la mer qui se transformait en un gris étrange et mouvementé puis le rouge des parasols devenant un noir sombre inspirant la peur, le jaune du soleil est devenu une couleur terne et si tristement grise.

Des nuances de gris et de noir coloraient l'espace et le temps. Je me suis levé prescipitament en cherchant une réponse à mes intrigues. Une solution pour réparer le problème. Mais tout ce que j'ai réussi à provoquer, c'est un tourbillon de mille et une problématiques.

Le soleil bien que n'ayant plus sa brillance, tapait à n'en plus pouvoir. Mon front me faisait souffrir d'une atroce migraine. La sueur s'ammassait dans mes sourcils broussailleux. L'odeur de la mer calme était toujours présente mais c'est comme si elle menaçait de disparaître telles les couleurs de la vie.

Mes pieds nus raflant les cailloux et les coquillages éparpillés dans le gros sable m'empêchait d'avancer aussi vite que je le souhaitais. Je m'aidais de mes mains comme un animal sauvage fuyant son prédateur. Le mien était la disparition. J'allais peut-être disparaître également par on ne sait quelle magie du temps.

Essoufflé au bord d'un muret, je m'étais arrêté et avais observé le monde qui m'entourait. Il y avait trop de choses. Les jouets, les ballons, les tapis, les serviettes de bain, les sacs de plage, les brassards des enfants, les multiples chaises et les transats vides... Mais il n'y avait plus personne ici. C'était comme une plage fantôme.

J'en étais sûre. Ils ont tous disparus avec les couleurs. Étais-je alors seul? L'idée m'avait fait ébranler. Sans réfléchir plus longtemps je m'étais rué avec vivacité dans les larges rues de Melbourne. Mon cœur battait la chamade, c'était lui l'instrument qui donnait le tempo à la vitesse de mes pas sur le goudron. La douleur ne m'atteignait plus, je voulais en avoir le cœur net.

Au seuil de la porte de l'appartement mon cœur manquait un battement. La porte était entrouverte. Je l'avais alors poussé avec hargne pour m'engoufrer dedans. Celui-ci était dans le chaos. La belle lampe en forme d'oeuf n'était plus que débris et fils. Les chaises étaient renversés tandis que la table tranché en deux sillonnait le tapis froissé qui était jadis rouge. Des feuilles jonchaient le sol comme si le vent avant de ne plus souffler avait tout balancé sur son passage. La télévision présentait un énorme impact au centre alors que ma batte de baseball rigolait sur le sol.

Je ne m'attardais cependant que quelque peu sur le spectacle de désordre. J'ouvrais chaque pièce de l'appartement. Mais je n'y trouvais personne. Personne. Pourtant elle était ici il y a une heure encore. Elle m'avait dit qu'elle n'allait pas sortir de la journée parce que la chaleur la rendait souffrante. Où était-elle alors?

La folie s'emparait de mon être. Pour remédier à cela j'avais décidé d'aller sur le toit pour voir si les couleurs revenaient. Mais rien de cela. À la place le monde semblait s'éffondrer. Chaque bâtiment de la ville s'éffondraient. Chaque arbre s'abattait sans que je ne comprenne pourquoi. Tous s'écroulaient. Mes jambes flanchèrent et mes genoux avaient claqué le sol. Que se passait-il? On aurait dit une apocalypse...

[J'écris un livre qui s'appelle VISION, avec cette partie dedans. Pas encore publié (je compte finir de l'écrire avant) mais il sera sur mon second compte Wattpad : @coffee-pandaa ]

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