Chapitre 15

Se déplaçant sur l'immense pont de pierre, Aldia était accompagné d'un soldat, partant vers l'écurie à l'extérieur de la ville. Claquant des dents, même sous son manteau de fourrure, elle trembla de froid à cause de cette eau glacé que le jarl lui avait jeté, mais en plus le vent du nord souffla vers elle.

Après de longues minutes, elle put enfin être arrivée près de la maison de altmer, où se trouvaient deux soldats vers la porte. Se précipitant et ouvrant brusquement la porte, la mère vit ses deux filles à table, mangeant leurs ragoûts cuisiner par l'épouse du propriétaire de l'écurie, tandis que Meeko mangeait une cuisse de lapin crue.

Se retournant, Sofie alla vers sa mère, heureuse qu'elle n'avait rien tandis que Lucia était contente, mais elle jugea que sa maman s'était mise en danger ou l'avait créé pour être accompagnée par des soldats. Enlaçant sa fille nordique, Aldia était rassurée qu'elles aillent bien. Pourtant, la dunmer du enfin leur expliquer qu'elles allaient être logé au palais des rois.

Il eut un long silence, surtout pour la femme altmer, qui était choquer d'entendre les mots, connaissant le jarl et sa vision des dunmers. Pourtant, ses filles ne pensaient pas dormir dans le palais, surtout qu'elles n'ont jamais été invitées dans un lieu où vivait la noblesse. La famille avait vécu dans une simple maison, mais pas dans un manoir ou dans un château. Surtout que mis à part le jarl de Blancherive et ses enfants, aucune des deux n'avaient fréquenté des personnes de la noblesse. Cela les effrayait ne sachant pas comment se conduire devant les nobles et des personnes de grandes importances.

Essayant de faire disparaître le malaise, la mère essaya de les rassurer, voulant savoir s'il y avait quelque chose qu'elles voulaient souhaiter. Lucia et Sofie avaient alors demandé de rester dans la même chambre en compagnie de leur chien. Elles n'étaient pas prêtes à dormir toutes seules dans des chambres différentes pendant une longue période, surtout qu'elles ne voulaient pas laisser leur chien seul dans le couloir du palais. Acceptant, Aldia était rassuré que ce n'était pas trop demandé.

Sortant, elles prirent leurs bagages avec l'aide de deux soldats. Aldia allait devant eux et tenta de trouver Radan, dont celui-ci somnolait. Le réveillant, elle le cacha le ragnard mort-vivant sous son manteau. Prenant un petit coffret, elle partit accompagnée de ses filles tenant leurs bagages tandis qu'elle laissa les soldats transporter les grands et lourds coffres vers le palais des Rois.


***


Arrivé au palais, Aldia et ses filles furent conduites par le chambellan vers leurs chambres. La mère lui fit informer que ses enfants préféraient dormir dans la même chambre avec leur chien. Évitant de soupirer face à cette information de dernière minute, le chambellan nordique accorda ce souhait. Contentes de ne pas être séparé, les deux enfants partirent vers leur nouvelle chambre.

En ce bref instant, Aldia s'excusa auprès de Jorleif, à cause de son comportement d'hier soir. Le nordique lui dit qu'il n'était plus en colère contre elle, il avait géré bien pire mais lui fit remarquer de pas créée d'autre problèmes. Sans un mot, la brune elfe partit dans sa chambre

Allant à l'intérieur de la pièce, elle observa qu'elle était peu ou à peine décoré. Il y avait au moins une cheminée qui réchauffait la chambre. S'avançant vers la commode près des fenêtres, elle déposa le petit coffre qui contenait le maquillage et les bijoux. Retirant et déposant son manteau sur le meuble, elle y mit Radan qui se coucha tranquillement.

Soupirant, Aldia regarda dehors, où elle pouvait à peine voir une partie de cette grande ville. Elle se dit qu'au moins, elle pouvait savoir s'il faisait jour ou nuit contrairement à Markarth où elle était emprisonnée au château Coeur-de Roche.

C'est à ce moment, que les deux soldats entrèrent subitement, apportant un lourd coffre. Pliant le manteau pour cacher Radan, l'elfe noir tenta de garder son calme, espérant qu'ils n'avaient pas vu le ragnard mort-vivant. Un des soldats lui demanda où il pouvait déposer, mais elle lui ordonna rapidement de le laisser devant le lit et d'apporter le reste des bagages qui restaient dans la charrette. Le déposant, les deux soldats sortirent en se plaignant, sachant qu'ils n'étaient pas là pour faire ce type de travail et préfèrent laisser aux serviteurs.

Lorsqu'il n'eut personne, Aldia referma la porte, puis fit ressortir Radan de son manteau. Exténuer, elle s'assit sur son lit en soupirant, se culpabilisant de se mettre dans de nouveau problèmes au lieu de suivre son plan de départ. Frottant son visage de ses mains gantées, elle sentit le cuir touché sa peau grise. Les observant, elle les avaient depuis hier, préférant cacher ses mains mutilées. Sur son majeur gauche manquant, elle avait rembourré la partie du gant avec du coton sauvage et un peu de paille, mais laissa voir un doigts mou, à peine droit.

Voyant sa maîtresse anxieuse, Radan alla vers elle et il griffa la robe de celle-ci pour attirer son attention. Baissant les yeux, la dunmer voyant son rongeur abîmé son vêtement, elle le prit doucement où elle l'installa vers son épaule.

Se relevant, Aldia jugea qu'il fallait qu'elle ressaisisse et d'arrêter de broyer du noir. Bien qu'elle était la captive du jarl Ulfric, elle pouvait cependant se reposer le temps de reprendre des forces, et ainsi trouver une stratégie de partir. De plus, il y avait un endroit à Vendeaume qu'elle voudrait voir, même si cela allait être une perte de temps, et elle n'avait plus sa clé, celle dont le jarl lui avait volé.

Allant vers le petit coffre sur la commode, elle sortit son petit miroir et se regarda dans le reflet. Bien qu'ayant dormi d'un profond sommeil avec l'alcool, elle gardait des longs cernes sous ses yeux. Sa natte était presque décoiffée, le fil de cuir ne pouvant tenir, Aldia décida de se recoiffer. Ouvrant la boite, elle prit un peigne puis détacha la ficelle qui tenait sa natte. Libérant ses longs cheveux bruns et lisses qui tombaient su son dos, elle voulait rester présentable dans la cour, et ne pas se montrer pitoyable aux autres, surtout au jarl de cette ville.

Mais après plusieurs coups de peigne, elle entendit un grand fracas, comme du verre briser près de sa porte. Très inquiète, elle enleva Radan de son épaule, et le mit de nouveau sur la commode. Se précipitant dehors, elle espéra que ce n'étaient pas les potions qu'elle avait achetées récemment. Malheureusement, c'était le cas, un coffret et du verre brisés, ainsi qu'une flaque de liquide violet foncé était étalé au sol, sous les yeux d'un serviteur dans la confusion

- Espèce de con ! Tu ne pouvais faire attention !

Face à la voix courroucée de l'elfe noir, le jeune nordique était pétrifié de peur, sachant qu'on lui avait dit que c'étaient les affaires de l'enfant de dragon.

- Pitié ! Pardonnez mon acte maladroit ! J'ai trébuché sans faire exprès et je n'ai pas pu rattraper le coffret et....

Grommelant d'agacement, Aldia essaya de contenir une partie de sa colère. Elle avait maintenant de mauvaises relations avec le jarl Sombrage, autant d'éviter d'attirer trop l'attention. Allant vers le petit coffre qui était au sol, elle le prit brusquement et elle ordonna le serviteur d'une voix sévère :

- Nettoyez-moi tout cela ! Avant qu'il n'y ait un autre accident !

Hochant la tête, le serviteur partit voir des servantes pour l'aider à nettoyer la flaque de potion tandis que l'enfant de dragon partit subitement dans sa chambre. Les mettant brusquement sur la commode, Aldia vit qu'il ne restait que deux potions de "Sans rêves" était intacte tandis que deux autres étaient brisé dans le couloir.

Lorsqu'elle achetait ses soins pour ses problèmes de gorges chez l'alchimiste de Blancherive, elle avait parlé à Arcadia ses problèmes de sommeil, et de cauchemars sans préciser leurs descriptions. L'alchimiste lui avait proposé les potions de "Sans rêves", comme le nom l'indiquait, cela permettait des nuit sans rêves, mais aussi sans cauchemar. Intéressée, la dunmer lui paya ce type potion qu'elle avait tant besoin. Mais bien que réticente, Arcadia ne put lui donner que quatre pour une grosse somme de deux cent septims. Bien que cela coûtait chère et que sa recette d'alchimie est difficile à faire, Aldia s'en fichait tant que les cauchemar s'en allait.

Cependant, elle demanda à l'elfe noire de faire attention de ne pas trop en prendre, car cela pourrait rendre mécontent le Prince Daedra Vaermina, maîtresse des rêves et des cauchemars. Aldia lui rassura qu'elle ferait attention, mais elle se fichait bien de la menace de ce Prince Daedra, elle n'avait pas peur de cette divinité et elle avait résister à sa corruption lorsqu'elle avait aidé un prêtre de Mara à détruire sa présence à Aubétoile.

Refermant la boite, Aldia le rangea près de sa table de nuit. Ne voulant pas d'autre accidents dans le couloir, elle préféra rester à l'extérieur de sa chambre, le temps que les serviteurs ramènes tous les bagages. Il fallut plus d'une heure pour que toutes ses affaires furent déchargées devant elle. Amenant le coffre et le petit coffret de ses filles dans leur chambre, les affaires rassemblaient vêtements et d'une petite coiffeuse portable.

Contrairement à ses filles, Aldia avait trois autres coffres et trois coffrets. Le premier qui était près de son lit, était tout les septims et les pierres précieuses qu'elle avait accumulé pendant ses aventures et ses vols. Le deuxième était des vêtements du quotidien, de luxe et des fêtes. Le troisième était tout objets d'aventures, artéfacts daedra, armes et armures d'ennemis importants qu'elle avait pris sur le cadavre, sachant être d'objet puissant, il ne fallait pas les laisser dans son ancienne maison. Les ramenant difficilement dans la pièce, elle put enfin fermer la porte, la laissant seule à ranger ses affaires.

Ayant fini de déposer les coffres, elle décida de vérifier les petits coffres . Le premier était celles des potions de soin, de magie, et de vigueur, ainsi que leurs recettes sur papiers. Fort, heureusement, celui-ci n'avait pas été tombé par maladresse. Passant au second, celui-ci se trouvait les bijoux où elle n'avait pas pu mettre dans sa coiffeuse de voyage. Colliers, grandes boucles d'oreilles, couronnes et bandes décorées de pierres précieuses qu'elles étaient vraies ou fausses, on dirait les affaires d'une princesse ou d'une grande courtisane. Cependant, dans ce petit coffre, se trouvait une petite boite. La sortant, elle vérifia ses amulettes de ses dieux. En ouvrant, il n'y en avait que huit étant donné que celle de Talos avait été pris par le thalmor.


Soupirant de frustration, elle le referma et remit dans le petit coffre, puis passa au troisième où étaient rangé les livres, journaux et autres paperasses qui étaient important ?

Quand, elle eu fini, elle referma et elle attendit jusqu'au soir.


***


Lorsque l'heure du repas approcha, Aldia dut se vêtir pour le dîner. Enlevant la robe bleue, elle choisit de s'habiller d'une robe rouge de fête, un vêtement qu'elle avait acheter à Solitude. D'après la vendeuse, la robe fut tissé en Haute-Roche, autrefois à la mode pour la noblesse brétonne.

La robe pouvait cacher une grande partie de son dos, et dont les longs manches couvraient ses bras, mais le décolleté mettait bien en valeur sa poitrine dont la dunmer était fière, montrant un de ses attraits. Pour les chaussures, elles étaient de la même couleurs que sa robe, maintenu par de petits talons.

Cependant, quelque chose la gênait en observant son miroir, mais ce n'était pas sa robe, mais plutôt son cou. En effet, elle avait sa fine cicatrice qu'elle avait eue lors de la dernière torture du thalmor. Elle avait pu le dissimuler sous son écharpe de fourrure. Ouvrant son coffret à bijoux, elle chercha l'accessoire pour le cacher, un large ras-de-cou noir. Assez satisfaite du résultat, elle se para des bijoux dorés, accompagnés de perles blanches.

Puis coiffant ses longs cheveux, elle se fit une natte. Cependant, sur ses épaules, elle pouvait distinguer quelques cicatrices causer par de la flagellation. Prenant un petit pot ovale, elle ouvrit et mit sur ses mains une crème gris clair comme sa peau. Appliquant la crème cendrée sur les marques de ses épaules, cela ne se voyait pas trop, bien qu'on pouvait sentir une odeur légère de fleur. Ouvrant une autre boîte de sa coiffeuse de voyage, elle prit un pinceau et couvrant ses paupières et ses lèvres de teintes rouges. Enfin, elle mit des gants noirs en tissu, cachant ses mains.

Étant prête, Aldia pouvait enfin se sentir mieux en s'admirant dans le reflet de son petit miroir, elle ne sentait plus cet air pathétique et épuiser que montrait son visage. Alors qu'elle allait partir, Radan accourra vers elle pour grimper vers son épaule. Malheureusement, l'elfe noir le prit dans ses mains et le mis sur son lit évitant d'abîmer sa robe.

- Désolé Radan, mais tu ne pourras pas m'accompagner, expliqua sa maîtresse. Certaines personnes ne connaissent pas ton existence, et je doute qu'ils aimeraient voir un ragnard mort-vivant en liberté dans le Palais.

Grognant de désaccord, il voulait être à ses côtés, mais la dunmer referma la porte, le laissant seul dans la pièce.

Partant vers la chambre de ses filles, Aldia toqua à la porte jusqu'à entendre le mot "Entrez". Ouvrant et entrant dans la pièce, ses enfants s'étaient bien préparer. Les deux filles portaient des robes présentables devant les nobles. Sofie avait une robe d'un violet prune, avec une broderie et ceinture presque doré, tandis que Lucia avait un vêtement vert foncé accompagné de broderie blanche. La mère coiffa les long cheveux brun foncé de son enfant nordique, en lui faisant deux nattes qui tombaient de ses épaules. Alors qu'elle voulut faire la petite tresse de son enfant impérial, mais Lucia avait préféré se débrouiller seule pendant que la mère coiffait son autre sœur.

La mère déposa quelques colliers et bracelets sur le lit de ses filles. Sofie choisit un collier de perles blanches et d'un petit bracelet d'or avec des améthystes incrusté. Lucia préféra ne rien choisir, mais Aldia insista pour qu'elle prend au moins un bijoux. Soupirant, la jeune impériale choisit un simple collier d'argent aux gravures nordique dont un joyau de saphir était incrusté au centre. Prêtes, la mère accompagnée de ses deux filles, partirent vers la salle du trône où se tenait le dîner.

Descendant l'escalier, et traversant la salle de guerre, elles finirent par arriver à la grande salle, où tout le monde était là. Aldia espéra de ne pas être arrivé trop en retard, mais fut bien contente que les places libres étaient loin du Jarl et de son huscarl.

Aldia avait eu un léger malaise car près du jarl se trouvait l'ancienne jarl de Faillaise, Laila Juste-Loi, dont la nordique jetait un regard noir envers l'elfe noire.

La nordique et sa famille avait été exilée de sa ville, après la Saison Éternelle, quand Aldia avait regroupé les sombrages et impériaux pour une trêve temporaire. Ce jour-là, Ulfric avait insisté pour avoir Markarth, mais l'empire exigeait une ville sombrage en échange, Faillaise. L'enfant de dragon trouvait cela équitable et accorda cet échange. Au moins, cette trêve avait permis de vaincre Alduin en Sovengarde.

S'asseyant à leur table, les filles restaient près de leur mère, intimider par les autres invités. Observant la table, des plats sorti des casseroles et du four, donnait envie à l'estomac de la dunmer. Celle-ci n'avait rien mangé depuis midi, contrairement à ses filles. L'odeur de la viande rôtie de porc, baignant dans de la sauce aux baies sauvages, ainsi que l'écrasé de pomme de terre, la rendait folle et vorace, mais elle tenta de se retenir et de ne pas se comporter comme un animal.

Elle servit d'abord ses enfants en nourritures, puis la mère se servit à son tour et prit une bouteille d'hydromel. Mangeant tranquillement, elle trouva les plats préparés bien cuisiné. Se régalant, Aldia ne prenait pas cours aux conversations, cela devait parler de politique, ce qui l'ennuyait beaucoup. De plus, elle préféra éviter les scandales pour le moment. Pourtant, un homme l'observa intrigué sans qu'elle ne s'en aperçoive.

Le commandant Yrsarald Triple-Entailles était intéressé par l'enfant de dragon, jetant quelques regards. D'après Galmar, elle aurait insulté le jarl, mais fut revenu en demandant pardon, selon les dires de son jarl lui accordant aussi de loger dans le Palais pendant son exil. Le brun nordique était surpris que son seigneur accepte de pardonner à quelqu'un, surtout venant d'une elfe noire.

Cependant, c'était une chance d'être aussi près d'une légende, celle qui avait vaincu Alduin. Pendant son enfance, on lui avait souvent raconté l'histoire de courageux enfant de dragons pourfendant leurs ennemis avec leur Thu'um. De plus que le précèdent enfant de dragon, Tiber Septim fonda de l'empire Septim, puis devenu un dieu à sa mort du nom de Talos. Mais pourtant, il trouvait l'apparence de l'actuel enfant de dragon très surprenant.

Sous ce maquillage et ce riche vêtement, elle n'avait pas l'air d'une image d'une féroce pourfendeuse de dragonde Bordeciel, mais plutôt d'une noble ou une très riche marchande venu d'ailleurs. Néanmoins, elle était différente de ceux de sa race. D'une grande taille semblable à une femme nordique, cette mâchoire carrée, mais pourtant pas de joues creuses et des sourcil épais, mais soigné. Le plus frappant était cette cicatrice noire sur sa joue gauche, qui n'arrivait pas à enlaidir son visage. Peut-être que l'apparence soignée et coquette aidait à améliorer son physique.

Mais, d'après les rumeurs, elle était une mage redoutable, ayant tué les dragons, mais aussi géants et groupes de bandits. De plus, on disait qu'elle se battait bien à main nue, ayant entendu maintes fois où Rolf, le frère Galmar, fut humilié par l'elfe noire dans une bagarre. Bien que Rolf était le combattant facile à battre, surtout ivre.

Bien que d'un banc opposé, il était assez près d'elle et attendit l'opportunité de commencer une conversation avec elle . C'est lorsque des voisins de table parlaient de dragon qu'il eut cette chance.

- Bien qu'ils sont moins présents qu'il y a trois ans, j'espère ne pas à être de nouveau confronté, moi et mes hommes, face à ses monstres, parla un des commandant sombrage à son interlocuteur.

- C'est vrai que les dragons sont impressionnant, répondit l'interlocuteur.

- Nous n'avons jamais réussit à tué un seul, repris le commandant. Le dernier nous as dérangé pendant une bataille contre ses chiens d'impériaux, et nous avions tous été obligé de battre en retraite.

- C'est vrai qu'ils sont difficiles a vaincre, mais je me demande toujours quelle sensation cela procure d'en tuer un.

- Autant demander à l'enfant de dragon, si elle connaît cette sensation en vainquant ces créatures, répondit Yrsarald en se tournant vers elle.

À cet instant, quelques regards se tournèrent vers la dunmer, laissant un petit groupe silencieux. Aldia avait vite comprit qu'on parlais d'elle lorsqu'elle avait à peine entendu « enfants de dragon » ainsi que « créatures ».

- Une de ces créatures ?

- Oui, les dragons.

Malgré la gêne, Aldia se sentit obligé de répondre si elle ne voulait pas être vu comme une idiote bien qu'elle ne voulait ne répondre à personne pendant ce repas.

- Et bien, souvent de l'épuisant, expliqua-t-elle honnêtement. À force d'esquiver leurs gueules près à vous dévorez et vous attaquez en crachant leurs souffles de feu, vous finissez avec des ecchymoses et écorchures ainsi que des brûlures, ce n'est donc pas une partie de plaisir de se battre contre eux.

- Mais absorber l'âme de celui-ci, cela doit être une drôle de sensation, reprit Yrsarald.

Restant prudente, Aldia avait peur que le nordique voulût la piéger, mais elle tenta de répondre naturellement.

- C'est vrai qu'au début, c'était plutôt étrange, j'avais l'impression qu'une grande puissance rentrait dans tout mon corps, répondit-elle. Mais au fil du temps, j'ai fini par m'habituer à la sensation.

- Intéressant.

Sa voix était calme, mais elle gardait une pointe de nervosité. Elle se dit que l'homme ne semblait pas vouloir du mal d'elle, il a l'air intéressé sur elle en tant qu'enfant de dragon. Quelques personnes écoutaient leurs conversations, dont Saerlund, l'un des fils de Laila, il ne pouvait pas supporter le jarl Sombrage, n'adhérant pas à ses idées politiques. Contrairement à sa famille, il n'avait aucun mépris envers la dunmer, il jugea que c'était la faute d'Ulfric, s'il n'avait pas insisté pour reprendre Markarth, elle n'aurait pas eu besoin de choisir Faillaise dans cet échange.

Galmar, qui écoutait aussi la conversation, trouvait que c'était une perte de temps de parler avec elle. L'elfe noir n'était pas un ennemi, mais elle n'était pas une alliée utile, surtout qu'il ne comprenait pas pourquoi Ulfric, son ami depuis la grande guerre, il avait choisi de lui pardonner après les insultes d'hier soir.

Yrsarald continua ses questions, voulant en savoir plus sur elle et ses combats contre les dragons.

- Et vous en avez tué combien ?

- J'ai arrêté de compter au bout du vingtième, mais je pense en avoir tué environ plus de cent, dit elle fièrement.

Aldia baissa sa garde, sa fierté la prenant, toujours contente de parler de ses combats héroïques.

Énervée de son air orgueilleux, Galmar jugea de la faire taire, elle et son ego.

- On dit que tu n'as jamais tué le premier dragon qui a attaqué Blancherive, lança Galmar.

Tous regardèrent l'enfant de dragon et l'huscarl face à ce qu'il avait dit, où beaucoup ne connaissait pas cette rumeur. Aldia était assez gêné, elle qui était bien contente qu'Yrsarald lui posait des questions et l'écoutait sans être ennuyé.

Ulfric fixa son huscarl, jugeant qu'il n'aurait pas dû poser de question et de la provoquer à commettre un scandale. Alors qu'il voulait trouver un sujet pour éviter de créer des problème, l »elfe noire répondit dans plus grand des calmes.

- Eh bien, honnêtement, c'est vrai. À cette époque, je n'étais qu'une simple mage novice, mes sorts de feu ne faisaient que peu de dégâts contre le dragon.

- Mais qui a tué la bête ? demanda Yrsarald.

- Irileth, l'huscarl du jarl Balgruuf, sa flèche a transpercé profondément l'œil,, jusqu'à qu'elle atteigne son cerveau, déclara-t-elle en pointant un de ses yeux vers tout en regardant le commandant.

Galmar pensa que cette vérité pouvait décevoir le commandant Yrsarald. Mais au contraire, le commandant était encore plus captivé, la questionnant plus sur ses batailles contre les dragons. Heureuse, Aldia aimait bien sa curiosité et son admiration. Pendant le repas, elle narra ses histoires avec dragons, captivant d'autres personne en plus.

Face à cette défaite, Galmar Rudepoing serra les dents, il voulut la faire taire avec son orgueil en reportant d'autres rumeur, mais le jarl le détourna de la conversation, en l'interrogeant des nouvelles de leur camp à d'Haafingar, laissant la soirée se terminer tranquillement.

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