Dernière lettre de l'écrivaine

Chers lecteurs,

Ce roman épistolaire touche à sa fin. C'était la première fois que j'en écrivais un. Rose Georges Adams restera toujours dans mon coeur, mais jamais autant que Mickael Lorens. Ses aventures imaginaires, ses pensées, ses souvenirs, sa sensibilité. Tout en lui m'a réellement touché. Je crois même que je n'ai jamais fait qu'écrire une histoire qui existait déjà. Tout au long du roman, je racontais des aventures que Mickael me contait. Ce demi-individu au coeur brisé qui a tant donné pour s'en sortir... Je ne sais si moi-même je saurais déterminer sa vérité :  ne pouvait-il rien faire pour guérir de sa fatalité ? Cherchait-il vraiment à s'en remettre ? J'aime qu'à chaque question, la réponse soit subjective. Quoi qu'il en soit, ses émotions ont été miennes. Je ne saurais compter le nombre de fois où j'ai pleuré et souri devant mon écran en rédigeant ses lettres. Tout m'a marqué comme si j'avais vécu sa vie, et c'est ce qui fait la beauté d'être écrivaine. Nos personnages font partie de nous. Je me rappellerais toujours de l'accident de voiture, du vinyle de la première fois de Mickael et Rose, de la fameuse photographie, du souvenir du premier "je t'aime", des espoirs que Mickael mettait en Cole. Mais je crois que ce qui m'a le plus touché, c'est la révélation de sa psychose. Je suis très fière de mon personnage, de sa peinture. Il m'a bouleversé.

Que ce roman finisse par plaire ou non, ce n'est pas l'importance. Ce roman, c'est son histoire, c'est son être dans sa plus grande intimité. Et je l'aime. C'est ça, le plus important.

Aimez-vous et aimez votre prochain.

Lucie Werner.

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