La fugue

-Euh... je... ben je m'en vais chez papa...
- Mais je devais aller te conduire chez lui demain matin. Dis- ma mère qui a l'air perdue.
-Oui mais je préférais y aller ce soir.
- Ok! Je vais venir te conduire dans 2 Minutes. Il se fait tard. Dit ma mère.
- Euh non c'est pas nécessaire!
- C'est pas grave je ne veux pas que tu te promène seule la nuit.
- Non maman! Tu as besoin de te reposer! Reste ici! Tout ira bien. Dis-je.
- Je te laisse partir si tu m'appelles en arrivant!
- Deal!

Je pars de la maison quand j'entends ma mère me dire
- Et surtout Zoé ne chiale pas sur ton père s'il te plaît.
- Ok...

J'ai tout prévu pour ce soir, je me suis prise de l'argent pour le bus, l'hôtel Et la nourriture. La sélection de déroule au stade où les joueuses de l'équipe nationale du Canada pratique. C'est seulement à 1 heure d'ici. C'est à Ottawa. Je l'ai vue en photo, Et il est vraiment magnifique. Ce qui me fait peur c'est que il n'y aura personne avec moi. Mais tout se passera bien. N'est-ce pas? Je me rends à l'arrêt quand je remarque mon père! Il est au parc. Un petit parc situer tout près de chez moi Et de l'arrêt d'autobus. J'ai peur qu'il me voit! Et puis, je remarque qu'il n'y a personne avec lui. Nathalie est pas là, William non plus, Xavier n'y est pas Et puis, Maxime non plus. Mon père est vraiment tout seul. C'est étrange. Mais je décide de ne pas m'en faire et je me cache derrière un jeune homme qui a l'air punk.

- Mais qu'est-ce que tu fous là la petite!
- Euh... désolé monsieur je ne voulais pas vous déranger! Je m'en vais! Et aussi vous pourriez être plus poli la prochaine fois!

Sur ce, je m'en vais. Mais je le vois du coin de l'œil serrer les poings. Je suis contente de lui avoir fait cet effet. Mais j'ai très peur qu'il arrive derrière moi et me jette par terre. Mais je le vois qui pars vers la droite. Je vois aussi le bus de la ville arrivé. Et puis, tout d'un coup, je sens de la culpabilité. Et puis, je chasse ce sentiment de ma tête, de mon corps et de mon cœur. J'entre dans le bus décorer avec une affiche de Mari-Mai. Il faut se dire que je déteste Marie-Mai. Je sors de mes pensés lorsque je vois mon père assis dans la première rangée. Je mets vite mon capuchon. Le conducteur me fait un drôle de regard. Je lui donne vite mon argent et lui fais un petit sourire. Je marche dans l'allée sans regarder mon père. Mais je le vois du coin de l'œil me lancer un drôle de regard. Et puis, il secoue la tête sûrement pour se dire que ce n'est pas moi qui est passé.

******

Le reste du trajet a été normal. Quand je suis sortie du bus, mon père était déjà parti. On peut dire que j'ai évité la catastrophe. J'ai très hâte de voir mon hôtel. Je prends un autre bus pour aller jusqu'à mon hôtel. Il est seulement à 10 Minutes de mon hôtel. Quelques minutes plus tard, j'arrive à mon hôtel. Il était pas très beau de l'extérieur. Il faut dire que je n'avait pas le plus gros des budgets. Il était défraîchi et la couleur est d'un jaune douteux. Mais je me dis que c'est sûrement mieux à l'intérieur. J'entre à l'intérieur et ne vois rien de joli. Je vais vite chercher ma clé de chambre. Et je monte vite au deuxième étage. Dans le couloir, je vois une vieille dame qui me souris timidement. J'entre la clé dans la serrure mais c'est très difficile d'ouvrir la porte. Quand je réussis enfin, je vois ma chambre. Des draps bleus sur le lit, des murs jaune moutarde, un bain bleu pastel dans la salle de bain, des rideaux roses et des lampes antiques. Disons que ça veut le prix . Dire que je vais coucher dans ces draps.

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Le lendemain matin, je me réveilla avec un horrible mal de cou. J'ai fait un rêve oú mon père venait me chercher. J'ai vraiment peur pour ma sélection. Ma sélection! C'est dans moin 1 heure. Il faut que je me dépêche!

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J'arrive au terrain de soccer à la course. Je suis arrivé 5 Minutes d'avance. Il fallait arrivé 30 Minutes d'avance. Les autres filles me lançait des regards noir. Et la coach lui disait:

- Bon la retardataire est arrivée donc nous pouvons commencer! Dit-il d'un air sombre danse ma direction.

Avant de s'installer les filles me regardaient je sentait la gêne monter en moi. Je suis devenue rouge comme une tomate. La sélection n'allait pas être facile. Mais je ne laisserais pas tomber!

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