PDV Cassiopée

Pansy et Blaise me tire vers la cellule où j'étais déjà enfermée tout à l'heure. Je tourne la tête pour voir mon père emmené par les deux mangemorts à l'air stupide qui se sont "occupé" de moi. D'ailleurs, l'un d'entre eux ressemble énormément à mon ancien professeur de potion.

Ils nous jettent, Draco et moi, dans une cellule. Je me tourne vers lui.

— Draco, murmure-je.

Il avance vers moi et me prend dans ses bras.

— Je suis désolé, me dit-il plusieurs fois.

Je le serre contre moi et je lui dis :

— Ce n'est pas de ta faute. Et puis, tu m'as bien aidé. J'aurais fini par lui dire sinon. Ça fait trop mal.

— Mais... commence-t-il, maintenant il va se douter que tu as quelque chose à voit avec Lui.

— Peut-être pas, réplique-je. Peut-être qu'il ne verra pas de lien entre Lui et nous.

— Sauf qu'il sait que je sortais avec lui en 6eme année et que je l'aimais toujours après la bataille de Poudlard.

Je ne réponds pas, faute d'avoir quelque chose à répondre.

Il me serre encore plus contre lui.

Puis il dit :

— Tu as besoin de dormir.

On va contre le mur et je me blottis dans ses bras comme le ferait une enfant de cinq ans. Je m'endors...

PDV Harry

Je tourne en rond depuis qu'Astoria est revenue sans réponse à la question qui me hante depuis hier. Depuis qu'on est rentrés de King's cross. Hermione a été obligée de me donner des potions de sommeil pour que je dorme. Mais quand je suis réveillé, je ne peux pas m'empêcher de bouger. Je ne peux pas rester inactif alors que ma fille a disparue.

Soudain, la porte d'entrée s'ouvre. Je pointe ma baguette sur la personne qui entre. Au départ, je ne la reconnais pas. Cela fait 17 ans que je n'avais pas vu son visage.

— Qu'est-ce que tu fais là, Pansy ? Et comment tu as réussi à nous trouver ?

Astoria qui m'a entendu, débarque dans l'entrée et m'explique :

— J'avais demandé à Cassiopée d'écrire notre adresse sur un morceau de parchemin. Dans le cas où elle ne serait pas là mais où on aurait quand même besoin de faire venir des gens ici. Je l'ai donné à Millicent hier pour que Pansy puisse nous prévenir.

Je hoche la tête. Ça semble logique... J'aurais dû y penser.

— Alors ? je demande. Tu sais où est Cassiopée ?

— Oui. Elle est au Manoir des Ténèbres... Harry calme toi s'il te plaît. Elle va bien. Et Draco aussi. Ils sont tous les deux dans une cellule là-bas. Mais tu-sais-qui veut que Blaise et moi nous occupions d'eux. Ça pourrait être pire, tu sais, il aurait pu demander à Crabbe et Goyle...

Mes mains tremblent. Ma voix aussi quand je dis :

— Je suppose qu'il a vu sa véritable apparence et qu'il...

Je n'arrive même pas à finir ma phrase.

— Oui, il a vu sa véritable apparence et il lui a posé des questions sur ses parents.

Avant que je puisse répliquer, Pansy ajoute :

— Pour le moment, il sait que Draco est son père mais il n'a pas fait le lien avec toi.

Je me retiens de crier.

Puis je vois que Pansy attrape son bras gauche avec sa main droite.

— Je dois y aller, dit-elle. Il veut... Je suppose qu'il veut reprendre là où il s'était arrêté hier.

Je me tourne et pars dans le salon pour ne pas voir Pansy et Astoria s'embrasser. Ni la voir transplaner vers le Manoir des Ténèbres.

Je me laisse tomber sur le canapé. Je sens que des larmes coulent sur mes joues.

PDV Draco

Je le vois arriver. Le seigneur des ténèbres en personne vient nous chercher dans cette cellule. Il est accompagné de Pansy, Blaise et Millicent. C'est bien la première fois qu'il fait confiance à Millicent, d'habitude il l'a considère comme une incapable parce que sa mère était une moldue. Ou alors, il a fait venir tous mes amis pour mieux m'humilier... J'en suis définitivement persuadé lorsque je vois Theodore derrière eux.

Je me lève et j'aide Cassiopée à faire de même. Je m'avance devant la grille qui me sépare du seigneur des ténèbres. Cassiopée reste derrière moi.

— Maître, je lâche sarcastique. Que nous vaut le plaisir de vous voir ici ?

Je pose la question bien que je connaisse déjà la réponse.

— Tu le sais très bien, dit-il simplement.

Puis il ordonne :

— Blaise ! Ouvre la grille !

Mon meilleur ami s'exécute. Puis il entre, Pansy, Theodore et Millicent à sa suite. Ils passent derrière nous mais je ne lâche pas le seigneur des ténèbres du regard.

— Alors, Draco ? As-tu réfléchi à la question que je t'ai posée hier ? Peux-tu me dire qui est la mère de Cassiopée ?

— Je vous ai déjà dit qu'elle n'avait pas de mère, réplique-je bien que je sache ce qui m'attends si je ne lui réponds pas.

Et apparemment Cassiopée le sait aussi car elle dit :

— C'est vrai... Je n'ai jamais eu de mère.

— Silence, lui ordonne-t-il. Très bien, dans ce cas... Draco, qui est son deuxième père ? Ce n'est tout de même pas Harry Potter ?

...

Je sais que je ne suis pas resté impassible. Je sais que j'ai réagi à Son nom. Et je sais qu'il l'a remarqué. Que tout le monde ici sait que Cassiopée est la fille d'Harry Potter.

Et pourtant, je réponds :

— Non. Ce n'est pas lui. Comment aurais-je pu avoir une fille avec mon pire ennemi ?

Le seigneur des ténèbres lève sa baguette. Je sais ce qui va arriver. Je me prépare... Mais on ne peut pas se préparer à ça.

— Endoloris !

Je tombe au sol alors que la douleur parcourt chacun de mes os, chacun de mes muscles.

PDV Cassiopée

Je vois mon père tomber au sol. Je crie. J'essaie de me précipiter vers lui mais Pansy me retient. Elle me chuchote :

— Laisse. Ce n'est pas le premier Doloris qu'il subit. Et ça serait prendre le risque que tu t'en prennes un aussi.

Je cesse de me débattre. Elle me relâche.

PDV Draco

Le sortilège cesse. Je me relève.

— Nous savons tous les deux que tu mens Draco, me dit-il comme s'il n'y avait plus que nous.

— C'est... C'est lui. Son père... Harry est le père de Cassiopée.

— Eh bien voilà. Tu vois que tu peux dire la vérité. Maintenant, dis-moi où il se cache.

— Je ne peux pas, murmure-je.

— Endoloris ! Tu sais où il se cache ! Tout ce que tu as à faire c'est me dire où.

Toujours contre le sol à cause du sortilège de torture, je crie :

— Je n'ai pas dit que je ne savais pas ! Je ne peux pas vous le dire !

— Très bien. Peut-être que ta fille s'en sortira mieux.

Il me contourne pour se placer devant elle.

— Toi ! Peux-tu me dire où se cache Potter ?

Elle recule d'un pas mais elle dit :

— Je pourrais... Mais je ne le ferais pas !

PDV Cassiopée

Je n'aurais peut-être pas du dire ça mais... Je l'ai fait.

— Ah oui ? Vraiment ? Endoloris !

Je crie sous la douleur mais je force mes jambes à me maintenir debout. Je tiens quelques secondes avant de m'effondrer. Le sortilège cesse peu après.

— Vous pouvez bien me torturer, marmonne-je, je ne vous dirais rien.

— Je te crois, répond-t-il, je te crois... Theodore !

– Oui maître, murmure-t-il en sortant de sa cape une fiole de potion.

Du veritaserum.

Il s'approche de moi.

— Recrache la potion, m'ordonne-t-il tout bas pour que Vous-savez-qui ne l'entende pas.

Il me fait boire le veritaserum que je n'avale pas. Il s'écarte. Je recrache la potion.

— Tu ne veux pas coopérer, très bien ! Impero ! Bois cette potion, m'ordonne-t-il.

J'essaie de résister mais ma main ne m'obéit plus. Elle attrape la fiole et la porte à ma bouche. J'avale.