Chapitre 7 - Gulf


La lumière douce de l'aurore passa la barrière de mes paupières. Je mis plusieurs minutes à sortir des brumes du sommeil et réaliser où je me trouvais. Je sentais la chaleur du corps de Mew contre mon dos, son bras autour de ma taille. Je soupirai d'aise. Me réveiller près de lui était magique et me permettait de garder éloigné toutes les pensées négatives. La journée d'hier fut l'une des journées les plus difficiles de ma vie, mais aussi la plus merveilleuse.

Machinalement, je me lovai encore plus contre lui, me sentant en totale sécurité. Je voulais profiter au maximum de ce moment de tendresse et de plénitude. Mew dormait encore, je sentais son souffle chaud contre mon épaule. Je ne pouvais m'empêcher de sourire.

Je me souvins soudain de la veille, de l'émoi que m'avait causé son corps contre le mien. Une boule de désir se réveilla au creux de mon ventre. Lentement, je reculai les hanches pour frotter mes fesses contre lui. Rapidement, son corps s'éveilla, bien avant sa conscience. Je pus sentir son membre se durcir contre moi. Ce contact m'électrisa. Je reculai encore pour augmenter la friction et fermai les yeux pour mieux apprécier cette sensation. Soudain, ses doigts se glissèrent sous mon t-shirt et commencèrent à caresser mon torse. Ses lèvres se posèrent dans mon cou.

— Quelle délicieuse manière de se réveiller le matin, murmura-t-il à mon oreille, avant de la mordiller doucement.

Seul un gémissement lui répondit. J'étais incapable d'articuler une phrase cohérente à cause du désir impérieux qui déferlait sur moi. Ses doigts dessinèrent la courbe de mes pectoraux, puis vinrent jouer avec mes tétons. Je découvris avec plaisir que cette zone était très sensible et ce simple geste déclencha une vague de chaleur en moi. Je glissai ma main contre ses hanches jusqu'à ses fesses fermes, les pressant pour augmenter le contact avec son sexe dur. Il ondula des hanches contre moi. J'étais déjà pantelant.

Sa main quitta ma poitrine pour se poser sur mon menton et guida mon visage vers le sien. Ses lèvres s'emparèrent des miennes avec passion. Il aspira ma lèvre inférieure, puis sa langue la dessina. J'entrouvris la bouche pour lui laisser le passage qu'il se hâta d'emprunter. Il me donnait l'impression de vouloir me dévorer et j'avais tellement envie qu'il le fasse.

Ma main glissa jusqu'à la ceinture de son jogging et s'insinua en dessous. Je voulais sentir sa peau nue. Je caressai ses rondeurs musclées. Je n'aurai jamais cru, il y a quelques mois, être aussi excité par les fesses d'un autre homme. Je les empoignai fermement pour les plaquer contre moi. Il interrompit notre baiser et un grognement lui échappa.

— Gulf... Tu vas me faire perdre la tête...

— Vas-y, je t'en prie... J'ai tellement envie de toi, lui répondis-je d'un air coquin, en le regardant droit dans les yeux.

Il rit doucement, en posant son front contre mon épaule.

— Tu es la tentation incarnée.

Il releva la tête et d'un mouvement rapide, me retourna. Je me retrouvai allongé sous lui.

Il m'observa quelques secondes, ses yeux brillants semblaient enregistrer chaque détail de mon visage, pour se fixer sur ma bouche. Il mordilla sa lèvre inférieure et l'humidifia avec sa langue, comme s'il mourait de faim devant un met délicieux. Mon ventre se contracta et le sang afflua vers mon visage. Il était tellement sexy.

— Je meurs d'envie de te faire l'amour... mais...pas aujourd'hui. Nous avons tout le temps...

— Mais...

Il stoppa ma tentative d'opposition par un baiser fiévreux.

J'étais confus, il venait de m'affirmer que nous ne ferions pas l'amour et immédiatement après il m'embrassait comme ça...

Je lui jetai un regard incrédule.

Un sourire félin grandit sur son visage. Il se pencha, effleura de son nez la ligne de mon menton et chuchota d'une voix grave et sensuelle à mon oreille :

— Il existe mille manières de se donner du plaisir...

Avant même que le sens de ses mots arrive à mon cerveau, il glissa sa main dans mon pantalon et empoigna mon sexe dur. J'inspirai brusquement en écarquillant les yeux. La sensation de ses mains sur moi était indescriptible. Il n'avait fait aucun mouvement que déjà mon membre palpitait frénétiquement entre ses doigts.

— Hum... je te fais de l'effet, n'est-ce pas ? continua-t-il dans un souffle.

Il plaqua ses hanches contre moi pour me montrer à quel point il me désirait.

Je me sentais fondre. J'eus la sensation d'être un adolescent découvrant les plaisirs du sexe. Tout était si fort, si intense.

Je m'agrippai à ses bras puissants pour ne pas sombrer.

— Mew... le suppliai-je.

Sa main commença de lents va et vient, pendant que ses hanches ondulaient au même rythme.

Je rejetai la tête en arrière, cherchant à reprendre ma respiration. Il en profita pour me mordiller le cou.

— Mew... lâchai-je dans un gémissement.

— Laisse-moi te faire du bien...

— Non... articulai-je avec difficulté, je veux te sentir...

Son regard voilé de désir plongea dans le mien. Sans un mot, il se redressa à cheval sur mes hanches et enleva son débardeur. Je découvris son torse large, ses muscles secs et bien dessinés.

Je tendis les mains pour explorer sa peau. Je traçai lentement la ligne de sa clavicule, puis d'un doigt, je soulignai la courbe de ses pectoraux. Sa respiration s'accéléra quand du pouce, je lui effleurai les tétons. Délicatement d'abord, je les pinçai. Il ferma les yeux. Alors, plus fermement, je les fis rouler entre mes doigts. Il gémit bruyamment. Le voir dans cet état m'excitait au plus haut point.

Il rouvrit les yeux, attrapa le bord de mon t-shirt :

— À mon tour... dit-il en tirant sur le tissu.

Je me retrouvai torse nu. Son visage prit un air affamé pendant qu'il m'observait.

Il jeta le vêtement loin de nous et fondit sur moi. Il m'emprisonna les mains au-dessus de la tête d'une poigne de fer. J'étais à sa merci. Mon cœur battait à tout rompre.

Son autre main saisit mon menton, son pouce dessina le contour de mes lèvres. Puis il me força à tourner la tête pour lui offrir mon cou. Sa langue déposa une trainée chaude et humide sur ma peau. Mon corps réagit en ondulant contre lui. La pression augmentait. Je ressentais le besoin de me soulager, mais j'étais limité dans mes mouvements. Quand je sentis sa morsure, je m'arc-boutai en criant de plaisir.

Sa langue continua son chemin brûlant vers mon torse. Il attrapa mon téton entre ses dents et me regarda d'un air lascif. Je ne pouvais détourner les yeux de cette vision érotique. Il l'aspira lentement, stimulant l'extrémité de mon bouton de chair avec sa langue. J'allais exploser, alors qu'il m'avait à peine touché.

— Mew... S'il te plaît... haletai-je.

Il lâcha mes mains et rapidement, il nous débarrassa de nos derniers vêtements, puis nous fit rouler sur le côté. Nous nous retrouvâmes face à face. D'un même mouvement, nous partîmes frénétiquement à la découverte du corps de l'autre. Nos mains semblaient hors de contrôle. Nos bouches se soudèrent et ne se séparaient que pour mieux gémir.

J'avais soif de lui, je n'en avais jamais assez.

Sa main se faufila entre nous et reprit sa douce torture sur mon sexe. Mes hanches accompagnèrent son mouvement. Mais je voulais lui donner du plaisir moi aussi. Presque timidement, j'effleurai son membre imposant. Aussitôt, Mew s'immobilisa, il semblait avoir cessé de respirer. Je le découvris lentement, faisant rouler ses testicules dans ma paume, puis en faisant courir la pulpe de mes doigts sur toute sa longueur, pour finir par une caresse légère sur son gland qui le fit frémir.

J'aimais ça... le toucher, le mener au bord de l'extase en quelques caresses. Je pensais être mal à l'aise, mais c'était Mew. Rien ne me choquait ni ne me déplaisait dès qu'il s'agissait de lui. Doucement, il reprit ses va-et-vient sur mon sexe, pendant que son autre main recouvrait la mienne pour me guider et imprimer le même mouvement de son côté comme du mien. Il se déplaça légèrement, colla nos deux membres l'un contre l'autre, pendant qu'il entrelaçait nos doigts. Nos deux sexes se retrouvèrent littéralement soudés, maintenus par nos mains enlacées. La sensation était incroyable, je n'avais jamais rien ressenti de tel. Mon corps prit le contrôle et mes hanches accélérèrent le mouvement. Mew se cala sur mon rythme en agrippant ma nuque. Je brûlais littéralement de l'intérieur. Mon corps se couvrit de sueur. J'étais sur le point d'exploser.

— Mew... je vais...haletai-je

Il augmenta la pression de ses doigts, en me soufflant à l'oreille :

— Jouis pour moi, mon amour.

Un orgasme d'une force incroyable me faucha. Mon corps se cambra sous la puissance des vagues de plaisir. Mew me rejoignit dans la jouissance en haletant mon prénom. 

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