Bonus 1
Voici un petit bonus sur les débuts de nos deux chouchous et sur la naissance de leur attirance...
Parce qu'on n'a pas envie de les abandonner tout de suite !
Bonne lecture !
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TEPclusives Novembre 2019
Mon cœur s'accélère, je ne peux pas le contrôler, c'est plus fort que moi. Il pose sa main sur mon épaule et s'approche. Je peux sentir son odeur, sa chaleur m'englober. Pourquoi je réagis comme ça ? En fait, je sais très bien pourquoi.
Il m'attire...
Je pose ma paume sur sa joue, comme le jour de l'audition. Sa peau est chaude et douce. Déjà, ce jour-là, je n'avais pu me retenir de le toucher, pour les besoins de l'audition, pour convaincre l'équipe du staff que nous étions TharnType, par provocation, un peu, mais surtout par curiosité. Je voulais savoir ce que je ressentirais en le touchant et comment il réagirait.
Je n'avais pas été déçu. Il s'était immédiatement empourpré, ses oreilles avaient viré au rouge écarlate. Il n'avait pas failli dans son rôle de Type, mais son corps m'avait donné une réponse qui avait réchauffé ma poitrine. Je ne le laissais pas indifférent.
Lui non plus...
Nous rejouons la scène, à la demande de la journaliste. Nous nous connaissons à peine, nous sommes embarrassés, lui et moi, nos rires gênés le confirment. Pourtant, son visage devient grave et sans hésitation, il approche son visage du mien. Mon rythme cardiaque s'accélère. Ses yeux magnifiques se plongent dans les miens, mais mon regard est attiré inexorablement par ses lèvres qui s'approchent de plus en plus. Elles sont magnifiques, charnues, pulpeuses et fermes. Elles m'attirent comme un aimant.
Je sais que dans un avenir proche, je vais les toucher, les goûter, les embrasser, pendant le tournage. L'impatience me gagne. Nos nez se frôlent. Nous sommes si proches. Je sens son souffle sur ma peau. Son regard ne me quitte pas, il m'observe dévorer sa bouche des yeux. Sa proximité m'électrise. Mais, nous devons rompre ce contact. Nous sourions, légèrement embarrassés. La journaliste est aux anges d'avoir pu assister à ça. Je suis euphorique. Sa présence me réchauffe, je me sens bien à cet instant.
Sûr de moi, je reprends l'interview. Les questions s'enchaînent. Je prends plaisir à interagir avec mon nouveau partenaire. Il n'est pas à l'aise avec l'anglais. Ses réponses parfois hésitantes le rendent adorable à mes yeux et sûrement pas qu'aux miens. J'aime ce sentiment de pouvoir lui venir en aide, qu'il se tourne naturellement vers moi pour trouver du soutien.
— Dans la série, il y a beaucoup de scènes d'amour. N'est-ce pas ? nous interroge Patty.
Nous acquiesçons.
— C'est nouveau pour vous ? continue-t-elle en se tournant vers Gulf.
— Oui, c'est nouveau pour moi, je réponds, à sa place, d'un air faussement accablé, la main sur le cœur. Je vais devoir beaucoup me préparer, parce que c'est vraiment nouveau pour moi et ça me fait peur...
Gulf et Patty pouffent de rire devant cette réponse ironiquement moqueuse.
— Gulf, qu'en est-il de vous ? Car c'est vraiment une première pour vous. Et, je suis persuadée que Mew n'est pas un débutant pour ce genre de choses, continue Patty, hilare.
Mon partenaire et moi éclatons d'un rire franc et sonore. Je me cache derrière mes mains, pris à mon propre jeu. Même si cela me gêne légèrement, le fait que Gulf sache que j'ai de l'expérience dans ce genre de chose me stimule.
A-t-il déjà regardé mes précédentes séries ? Qu'a-t-il ressenti en regardant ses scènes où je simule l'amour ? A-t-il observé mon corps, mes gestes ? A-t-il frissonné au son de mes soupirs... Des micros décharges électriques traversent mon ventre à l'idée que Gulf ait visionné ses scènes et qu'il ait pu en ressentir de l'excitation. Je dois me reprendre, je me concentre donc sur la réponse de Gulf.
— Je pense que je serais un peu maladroit et timide au début...Heureusement, j'ai quelqu'un d'expérience à mes côtés qui, je l'espère, pourra m'aider, répond-il en me montrant du doigt.
Mon cœur fond, il est craquant. Un sentiment protecteur grandit en moi. Il ne connaît rien à ce métier, j'ai bien l'intention de l'aider à s'épanouir et à laisser éclater le talent que je pressens en lui.
Les questions s'enchaînent et me permettent d'en apprendre plus sur mon partenaire, même si je sais que ses réponses, comme les miennes, contiennent une grosse dose de réserve, pour protéger notre intimité. Cependant, le moindre détail de sa vie ou de son caractère m'intéresse. Nous allons passer beaucoup de temps ensemble, mieux le connaître est indispensable.
Je découvre qu'il est complexé par ses oreilles, qu'il trouve minuscules. Je les observe, stupéfait. Personnellement, je les trouve délicates et attirantes. Surtout, quand elles rougissent, signe de forts sentiments. Je m'imagine les titillants du bout des lèvres, les attrapant entre mes dents, les effleurant de ma langue. Sa peau changerait lentement de couleur, passant d'un grain de peau rosé à un rouge éclatant. Arriverai-je à le déstabiliser à ce point ? Mon imagination dérive à nouveau. La proximité de Gulf me perturbe. Je dois rester concentré.
L'interview se corse, nous devons répondre aux questions, la main sur un détecteur de mensonges. Le jouet n'est, de toute évidence, pas très efficace, mais cela pimente agréablement les questions et les fous rires fusent. Après s'être pris quatre décharges, Gulf me regarde inquiet, la main sur le détecteur. C'est à moi de lui poser une question. Ma poitrine se serre d'empressement. Je veux savoir si je lui plait, si je l'attire autant qu'il m'attire.
— Me trouves-tu beau ? je lui demande sur un ton moqueur, un peu provocateur.
— Oui, répond-il, sûr de lui.
Sa réponse me tord le ventre. Peut-être que je lui plais... Le détecteur se met en marche, une petite musique stressante laisse planer le suspens. Au bout de longues secondes, le bouton rouge s'illumine, signe d'un mensonge et Gulf se prend une nouvelle décharge. Je suis déçu... C'est puéril de ressentir ça, mais je suis déçu. J'espérais une confirmation de cette foutue machine. Je cache ma déception derrière un rire sonore, mais je ne peux m'empêcher d'accuser Gulf :
— Menteur ! Tu es un menteur !
— Non ! Je me suis encore pris une décharge ! Quatre fois avant ça ! Je ne mens pas, lance-t-il, hilare, malgré la douleur dans ses doigts. Essaie, pour voir !
Je pose ma main sur le détecteur, attendant sa question.
— Même question... Me trouves-tu beau ? me demande-t-il, un sourcil relevé, un air de défi sur le visage.
Tu es beau à couper le souffle, adorable, attirant. Le plus bel homme présent dans toute la pièce, l'immeuble, la ville... Je pense tout ça, mais je lance juste un "Oui "net et franc. La musique retentit, je stresse un peu. Quand soudain la lumière verte s'illumine. La satisfaction m'envahit. Je n'ai pas menti et le monde entier le sait aujourd'hui : je trouve que Gulf est le plus bel homme au monde.
— Menteur, tu es un menteur, je répète en accusant Gulf du doigt.
Il se plie de rire, se redresse et me lance avec un ton suraigu, criant de sincérité :
— Non, je ne mens pas !
Je sais qu'il ne ment pas, ça se voit dans ses yeux, dans ses gestes, ça s'entend dans sa voix. J'espère secrètement que mon attirance pour lui est partagée. Un espoir naïf et complètement immature prend naissance en moi.
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Il m'a embrassé... Cette phrase tourne sans cesse dans ma tête. Il m'a embrassé, réellement embrassé... Je suis complètement confus.
Lors de notre séance de workshop, pendant notre scène de "Call me by your name", ses doigts ont agrippé mon t-shirt, son corps s'est approché de moi et au lieu de juste m'effleurer, comme je m'y attendais, il m'a offert un véritable baiser. Ses lèvres se sont posées sur les miennes, avidement. J'ai senti leur douceur, leur chaleur, leur fermeté, moi qui rêvais de les goûter. J'étais tellement surpris que j'ai ouvert grand les yeux, immobile, mon cœur s'arrachant presque de ma poitrine. Je ne comprenais pas ce que j'avais sous les yeux : son visage contre le mien, ses paupières closes et ses lèvres...
Oh mon dieu... ses lèvres...
C'était trop beau pour être vrai. Je m'attendais à ce qu'il s'écarte, s'excuse, mais il n'a pas bougé... Sa bouche pulpeuse a emprisonné ma lèvre, l'aspirant doucement. Instinctivement, j'ai répondu à ce baiser inattendu, inespéré. J'ai entrouvert la bouche pour mieux le goûter, sa saveur s'épanouissant sur ma langue pendant que nos salives se mélangeaient.
Mon cœur s'est mis à battre furieusement entre mes côtes. Une chaleur intense a pris naissance sur mes lèvres quand sa langue les a effleurées doucement, se propageant dans tout mon corps. Un léger vertige s'est emparé de moi. Je me suis perdu dans ce baiser. Mes sentiments pour Gulf, mon attirance, mon désir pour lui m'ont littéralement explosé à la figure. Je ne pouvais plus faire marche arrière.
Ce baiser a pris fin bien trop vite. Encore choqué par ce qui venait de se passer, je suis resté interdit quelques secondes, fixant Gulf, un sourire idiot sur le visage. Je suis complètement sonné, autant par ma réaction que par les raisons qui l'ont poussé à faire ça. Pourquoi m'a-t-il embrassé, devant tout le monde, alors que rien ne l'y obligeait ? Où est passé l'homme délicat et timide que je connais ? L'espoir, ce foutu espoir que je repoussais depuis quelques semaines, s'est amplifié dans mon cœur.
Si je ne l'attirais pas, jamais il n'aurait eu ce geste envers moi. Jouer avec des personnes qui nous révulse fait partie du jeu. On limite les contacts au maximum et on prend sur soi. Mais là ? Je ne comprends pas ses motivations. Mon cœur assoiffé d'amour commence déjà à imaginer les scénarios les plus incroyables. Il faut que je me calme, je ne dois en aucun cas m'emballer et imaginer des sentiments possibles entre nous.
Nous sommes devant l'immeuble où se déroulent nos workshop. Nos fans nous attendaient depuis un moment déjà, Gulf et moi avons décidé de descendre les saluer. Je suis encore profondément chamboulé par ce baiser que nous avons échangé. Mes lèvres brûlent encore de son contact, son goût persiste encore sur ma langue. Mon cœur n'a pas retrouvé un rythme normal depuis que sa bouche s'est posée sur la mienne. De ma vie, aucun baiser ne m'avait mis dans un tel état d'excitation, de fébrilité, de confusion.
Il est contre moi, mon bras autour de ces épaules. Je ne peux pas me détacher de lui, pas après ce qui s'est passé tout à l'heure, pas quand je ressens sa présence dans chaque cellule de mon être. Mon regard est irrésistiblement attiré vers lui. Je dessine mentalement l'arête de sa mâchoire, la courbe de sa gorge si douce et de sa pomme d'Adam si virile. J'aperçois sa clavicule, je devine le haut de son torse, à peine visible entre les pans de sa chemise.
Mon regard caresse chaque trait de son visage, ses pommettes rondes où persistent encore les rondeurs de l'enfance, son nez bien dessiné, ses yeux en amande frangés de cils épais et leurs iris sombres et envoûtants.
Je me consume de désir pour lui. Je rêve de poser mes doigts, mes lèvres, ma langue sur sa peau. À cet instant, je me contiens difficilement, mon envie de lui est impérieuse. Il se tourne vers moi, a-t-il senti la chaleur intense de mon regard ? Je plonge mes yeux dans les siens. Il ne se détourne pas. Ses yeux brillent d'un éclat envoûtant, mon désir semble se refléter dans ses pupilles dilatées, j'ai la sensation de m'y noyer.
Tout disparaît, l'équipe qui nous entoure, les fans, la réalité. Seul Gulf est présent dans mon esprit, dans mon corps, dans mon cœur. Nous rompons le contact visuel, mais je ne peux me détourner de lui. Mon regard s'attarde sur ses lèvres. Comment un homme peut-il avoir une bouche si appétissante ? Ses lèvres sont si bien dessinées, si charnues, pleines et pulpeuses. J'imagine effleurer ses contours de mes doigts, aspirer ses morceaux de chair moelleux entre mes lèvres, les mordiller doucement.
L'attente de retrouver les sensations de notre baiser est insupportable. Il va me falloir mobiliser toute ma volonté pour résister à la tentation que représente Gulf Kanawut. J'ai la subite impression de faire face au défi le plus difficile de ma vie.
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