Chapitre 3

Ce fut dans un sursaut que je me réveillais dans mon nouveau lit, en sueur et avec un rythme cardiaque bien plus élevé que la normale. Etait-il si étonnant que je fasse un cauchemar où je me faisais vider de mon sang par le fameux Santiago alors que je ne connaissais même pas son visage ? Peu de temps après avoir regagné mon bureau la veille, j'avais eu le loisir de rencontrer le grand gaillard au prénom de chat. Il était, parait-il intriguée par ma personne. Et je devais admettre que je le trouvais presque humain dans sa façon d'agir. Avant d'être apostrophée par une grande rousse aux courbes que je définirais de sculpturales, et qui répondait au doux nom d'Heïdi. Elle était apparemment chargée de ramener la « nourriture » jusqu'à Volterra grâce à des touristes étrangers, me faisant comprendre au passage qu'ils ne pouvaient pas se nourrir sur leurs propres habitants afin de préserver le secret de leur existence. Ajoutons à ça la surcharge d'informations vampiriques que j'avais récoltées en quelques heures et résultat, j'avais passé une nuit horrible.

J'avais donc dû trouver le courage de quitter mon lit pour prendre une douche aussi chaude que possible pour me réchauffer contre l'atmosphère limite glaciale de ma chambre. Je pris ensuite une tasse de thé toujours dans l'optique d'éviter l'hypothermie, et je me rendis au standard dans la joie et la bonne humeur, ou presque.

Pendant que j'étais sous le jet d'eau presque brûlant, j'avais essayé de relativiser ma situation. J'étais là avant tout pour faire mon travail, mon but premier n'était pas de servir d'en-cas aux résidents de la forteresse médiévale, ce privilège était « réservé » aux touristes. Aussi horrible que cela semblait être, j'avais longuement repensé au concept de la hiérarchie alimentaire et j'avais dû reconnaître à contrecœur que je n'avais pas beaucoup plus d'état d'âme quand il était question des côtes de porc devant lesquelles je pouvais baver. Tant que je ne voyais pas mes nouveaux voisins se nourrir sur des humains de mes propres yeux, je devrais pouvoir le supporter. Après tout, quand il était question d'instinct de survie, le cerveau humain était capable de faire des choses inimaginables. Et comme l'avait si bien dit Félix la veille pendant qu'il essayait de comprendre qu'est ce qui pourrait bien intéresser Aro chez moi, les pires catastrophes de l'histoire avaient été provoquées par des humains et non des vampires, même si je n'avais pas de moyen de le vérifier. Mais étant passionnée d'histoire avant même de faire des études dans le domaine, j'avais vite appris de quoi l'être humain était capable quand on repensait à l'horreur des camps d'extermination, les croisades et guerres de religion, la ségrégation raciale... et même plus récemment les nombreux attentats qui avaient secoué plusieurs pays. J'avais dû admettre que l'espèce à laquelle j'appartenais était tout aussi capable du pire.

Gardant tout ça bien en tête alors que je prenais place derrière mon bureau, je posais un petit plaid dans un coin du secrétariat pour pouvoir me réchauffer dans la journée et ne pas succomber au froid en restant statique. Je faisais partie de ceux qui ne supportait pas les températures trop basses, j'étais l'une des rares personnes qui sautaient au plafond, tellement j'étais heureuse quand les météorologues annonçaient une canicule tant j'aimais les températures élevées. J'avais cru pouvoir en profiter en venant en Italie, et à la place j'avais le droit à des pièces aussi fraîches que les corps des vampires. J'ignorais combien de Volturi pouvait vivre dans ce bâtiment mais je me demandais si leur présence ne participait à maintenir une fraîcheur permanente dans les couloirs. Et dire que je travaillais dans un authentique site historique, cette même bâtisse que j'avais admirée la veille depuis la route. Je ne doutais pas que les étages supérieurs devaient être aussi travaillés que la salle de marbre de la veille, malheureusement je n'avais le droit de m'y rendre.

Observant à la dérobée le livre que j'avais laissé à côté de mon clavier la veille, je repensais à Félix qui l'avait regardé en voulant savoir de quoi ça parlait. Combien de personnes n'avaient jamais entendu parler d'Harry Potter ? Ne pas l'avoir lu était une chose, mais ne pas connaître le titre m'avait presque choqué. Comment pouvait-on être incollable sur les évènements historiques les plus infimes et ne pas connaître l'une des œuvres littéraires les plus célèbres au monde ?

Puisque j'étais là pour m'occuper du secrétariat, je partais du principe que sa gestion m'était réservée. Et comme j'étais bien décidée à me démarquer des autres standardistes pour vivre plus longtemps, paix à leurs âmes, j'allais essayer de remédier au manque de culture moderne évidente de mes voisins. Après avoir retourné la réserve du secrétariat à la recherche d'inspiration, je finis par démonter les étagères les plus hautes qui étaient juste posées sur des équerres. Tout ça grâce à ma petite chaise roulante que j'avais calée dans un coin de façon à ce qu'elle ne recule pas, de toute façon je préférais avoir tout à portée de mains, faisant passer les fournitures à une hauteur qui ne m'handicapait pas. Ensuite je me débrouillais pour assembler les planches en bois de façon à former une bibliothèque de fortune que je posais sur un coin de mon vaste bureau, après avoir consolidé mon œuvre par du scotch résistant que j'avais trouvé dans la réserve. Admirant le résultat qui ressemblait à une petite alcôve carré bien que les angles droits laissent à désirer, j'y glissais le premier tome de la saga du sorcier à lunettes en attendant d'avoir d'autres livres à mettre. Je devrais le faire pendant ma pause déjeuner vu que la majeure partie de mes affaires étaient en réalité des bouquins. Bon ils étaient tous en français mais vu que les vampires que j'avais rencontrés en vingt-quatre heures semblaient maîtriser la langue de Molière parmi tant d'autres, ils devraient s'en contenter. Je me demandais comment ils faisaient pour ne pas s'ennuyer à force de vivre aussi longtemps. Surtout ainsi reclus entre les murailles de Volterra, mais maîtriser plusieurs langues devaient probablement faire partis de leurs occupations quand ils n'étaient pas en train de s'abreuver du sang de mes semblables...

Je rédigeais ensuite un petit écriteau sur mon traitement de texte disant que les livres étaient mis à leur disposition, et qu'il fallait les ramener une fois lus pour en faire profiter les autres, en espérant ne pas signer mon arrêt de mort en prenant la liberté de leur donner ce qui ressemblait à un ordre. Après l'avoir imprimé et glissé dans la plastifieuse flambant neuve, je la glissais devant ma bibliothèque de fortune au moment où une masse sombre se distingua dans un des couloirs et s'approcha. Même du coin de l'œil, je n'avais aucun mal à reconnaître la carrure extraordinaire de Félix. Et aussi parce que j'avais cru comprendre que la plupart des gardes ne prendraient pas la peine de venir me voir, ce qui me convenait parfaitement.

- Il va falloir en mettre davantage si tu ne veux pas créer de conflit au sein de la garde, fit le colosse d'un ton moqueur en arrivant à ma hauteur.

Ce qui était effectivement prévu, mais m'absenter même quelques minutes pour aller en chercher dans ma chambre ne serait peut-être pas bien vu. Je pris quelques instants pour réfléchir à comment poser ma question même si la gestion des stocks du secrétariat faisait partie de mes tâches administratives.

- Est-ce que je suis autorisée à demander des choses ? Me risquais-je en étant consciente que j'étais vague sous le regard inquisiteur du vampire. Je veux dire, par exemple, une bibliothèque à défaut de pouvoir aller faire des courses ? Précisais-je en désignant celle que j'avais fabriquée mais qui ne tiendrait pas longtemps sous le poids de plusieurs livres.

- Les secrétaires ne sont pas autorisées à quitter le palais sans être accompagnée d'un garde, histoire de ne pas s'évaporer dans la nature, même si Demetri n'aurait aucun mal à les retrouver. Mais personne ne lui reprochera de vouloir utiliser son temps libre pour autre chose. En général, se sont les subalternes qui sont chargés de les accompagner pour sortir mais comme je ne sais toujours pas pourquoi Aro semble intéressé par ta personne, je me porte volontaire. En plus, mon meilleur ami ne rentre que dans quelques jours, je vais finir par mourir d'ennui si je ne m'occupe pas d'ici là... se dévoua Félix qui l'avait dit de façon si dramatique qu'un léger rire m'échappa.

J'avais bien compris qu'à cause des tensions dans leur monde, la plupart ne quittait plus la forteresse, mais je n'avais pas imaginé qu'ils puissent réellement s'ennuyer.

- A quoi ça sert d'être immortel si vous vous lassez ? Demandais-je plus ou moins sérieusement.

- Comme Chelsea a le devoir d'expliquer notre situation à chaque nouvelle recrue, tu sais donc qu'on a eu un différend avec un clan de vampires américains il y a quelques années. Nous ne faisons pas l'unanimité au sein de notre communauté et ce dernier conflit a provoqué une fracture nette. Depuis les autres clans nous évitent mais se tiennent à carreau par précaution, ce qui fait que nous avons moins de missions diplomatiques. Et quand il y a moins de missions, les gardes restent ici pour assurer la sécurité du clan, seuls certains continuent à sortir, les autres doivent trouver des occupations... mais pour en revenir à cette histoire de bibliothèque. Toutes les semaines, nous transmettons une liste de ce que nous avons besoin à Chelsea, tu n'as qu'à noter ce qu'il te manque sur une feuille pour ton travail et la glisser dans sa boîte aux lettres, si c'est utile, tu auras ce que tu as demandé, fis Félix alors que je me souvenais avoir étudié le système de boîte à lettres la veille. Il y avait évidemment une boîte aux lettres à l'entrée de la forteresse, et je devais ensuite distribuer le courrier dans d'autres boîtes aux lettres situées au rez-de-chaussée, chacune portant un nom ou un grade attitré. Le vampire me tendit d'ailleurs quelques feuilles volantes en m'indiquant que toutes les commandes effectuées par Chelsea devaient être conservées dans les classeurs afin d'avoir un historique, je me mis en tête de prendre le temps de les rentrer par informatique en plus.

- Comment faites-vous pour ne pas vous faire repérer des humains ? Ne puis-je m'empêcher de demander, trouvant étrange que personne n'ait jamais rien remarqué.

- Chelsea adore changer d'identité au cours des siècles. En-dehors des maîtres et leurs épouses, elle et Demetri sont les plus vieux vampires qui composent le clan. Actuellement elle a choisi ce prénom parce qu'elle le trouvait à la mode, mais il y en a eu bien d'autres avant. Notamment Charmion, c'est le prénom qu'elle portait lorsqu'elle était encore humaine et citoyenne Athénienne, expliqua le grand brun avec patience. Il répondait avec tellement de spontanéité que j'avais du monde à l'imaginer comme un monstre malgré le fait qu'il dépasse les deux mètres de haut.

- Et toi, tu viens d'où ? L'interrogeais-je intriguée, étant plutôt fascinée de voir la diversité culturelle des vampires qui m'entouraient. Ma passion pour l'histoire venait de prendre le dessus sur tout le reste alors que le colosse m'adressa un sourire qui semblait être malicieux.

- Je viens de France, assura Félix sous mon regard surpris, ne pensant pas que je pourrais croiser un compatriote, mais c'est vrai qu'avant d'être une marque de nourriture pour chats, c'était surtout un vieux prénom français. En fait, je suis originaire de la même ville que toi, la cité des sacres, précisa-t-il avec une telle fierté dans la voix que je prenais conscience que je ne pourrais pas détester cet homme, oubliant totalement que j'avais affaire à un prédateur sanguinaire.

- Comment tu as atterri ici ? Enchainais-je en essayant de mettre de l'ordre dans mes idées alors qu'une multitude de questions me venaient à l'esprit.

- Nous venons tous ou presque d'une époque et d'un pays différent, bien que la majorité soit originaire du vieux continent, fit Félix sans répondre à ma question après avoir précisé qu'il ne souhaitait pas s'étendre sur le sujet et malgré mon envie de satisfaire ma curiosité, je respectais sa demande. Cela dit, beaucoup viennent de Grèce, ajouta-t-il pour compenser son refus de parler de lui. Comme il y avait déjà un autre clan de l'autre côté de la Méditerranée, les maîtres ont décidé de s'établir ici puisque les clans les plus proches sont assez éloignés géographiquement parlant. Nous sommes assez territoriaux, il est rare que des vampires acceptent de partager leur terre avec d'autres... continua-t-il d'expliquer tandis que j'étais absorbée par ce que j'entendais. Jamais il ne m'était venu à l'idée que les vampires puissent avoir une histoire aussi intéressante. On avait tendance à voir le côté sanglant et glauque, ce qui était évidemment mon cas mais cet aspect me plaisait aussi, comme si cela atténuait leurs caractéristiques la plus effrayante.

- Et toi, quelle est ta particularité ? Est-ce que tu lis aussi dans les pensées ?

- Je ne possède pas de don contrairement à la plupart des autres Volturi, hormis une force physique plus poussée que chez les autres vampires. Au passage, il n'y a qu'Aro qui puisse accéder à tes pensées à Volterra, grâce à un contact physique, même si c'est un des dons les plus courants. Et tous les vampires n'ont pas forcément de dons. En fait, certains se manifestent ou sont perceptibles à l'état humain, d'autres se développent une fois transformé en fonction de la personnalité de l'individu, et parfois il dépend de la façon dont la personne est morte. Il arrive que ce soit tellement violent que l'individu développe un pouvoir dangereux, comme si l'organisme cherchait un moyen radical de se défendre une fois immortel. Le cas le plus connu est celui des jumeaux que tout le monde redoute, fit simplement Félix, hésitant quelques secondes à m'expliquer concrètement de quoi ces jumeaux étaient capables avant de renoncer. Je pense que ça fait déjà beaucoup d'informations, inutile d'en rajouter à ce sujet, je me contenterais de dire d'éviter Jane et Alec. Et que la dernière chose que quelqu'un devrait faire en leur présence, c'est de les provoquer. En revanche je peux t'expliquer le fonctionnement du clan si tu veux. En fait c'est le genre de choses que les secrétaires ont besoin de savoir pour éviter de passer pour des idiotes aux yeux de notre communauté en ignorant les choses les plus basiques de leur travail. Mais comme elles sont souvent vite remplacées, on a arrêté de perdre notre temps à leur expliquer quelque chose alors qu'il faudra recommencer à la suivante le lendemain... soupira le colosse qui confirmait mon impression de la veille face à la lassitude de Chelsea de devoir m'expliquer mon travail sous tous ses angles.

Si quelqu'un était prêt à prendre le temps de me dire tout ce que les précédentes standardistes n'avaient pas su, c'est que ça devait être bon signe non ? Raison pour laquelle, au lieu de paniquer en entendant le rappel de la moyenne d'espérance de vie avec ce boulot, j'acceptais volontiers d'en savoir plus.

- Et puis je dois avouer, que pour une raison qui m'échappe, je t'aime bien, pour une humaine, ta présence n'est pas dérangeante, je te trouve bien plus sympathique que les Cullen, affirma Félix avec un sourire presque charmeur, chose que je pris comme un compliment au vu du mépris évident qu'il ressentait pour ce clan dont j'entendais beaucoup parler depuis hier. Ces Cullen pourraient bien m'offrir malgré eux une chance de survivre tant que je paraîtrais plus sympathique qu'eux.

- Je t'aime bien aussi, tant que tu ne me sautes pas à la gorge... lâchais-je tandis que le colosse se mettait à rire, visiblement très amusé par ce que je venais de dire.

- Comme tu viens de la même ville que moi, et que ce genre de coïncidence est rare, je vais m'abstenir, décida-t-il, même si je n'étais pas encore certaine de pouvoir le croire. Pour en revenir aux Volturi, comme Chelsea l'a déjà expliqué, nous sommes l'équivalent d'une famille royale, nous avons des lois, notamment pour préserver notre existence. Nous nous chargeons de les appliquer quand elles ne sont pas respectées. Oui nous nous nourrissons de sang humain, mais garde bien en tête que nous les protégeons aussi. Certains vampires seraient prêts à se nourrir sans se soucier de protéger notre secret, ce qui finirait par se transformer en guerre. Et bien que les humains développent des armes et des technologies toujours plus performantes, ce serait une défaite assurée, il est pratiquement impossible de nous tuer. Enfin en tout cas, aucun être humain ne peut le faire. Une guerre signifie forcément des pertes, et nous serions ensuite pénalisés pour nous nourrir si la majorité de la population humaine venait à être décimée en cas de guerre. Et avant que tu ne poses la question, il est hors de question pour nous de boire du sang animal, il est aussi inconsommable que la nourriture humaine qui se transforme en cendres dans notre bouche, sans parler du manque d'apports nutritifs. Les vampires que l'on appelle « végétariens », sont moins forts et contrairement aux idées reçues, ils tolèrent moins bien la présence des humains parce qu'ils ont besoin de se contrôler pour ne pas céder à des pulsions qui sont pourtant totalement naturelles. Les Volturi sont identifiés et identifiables en fonction de leur grade au sein du clan. La garde est divisée en quatre groupes : les subalternes, la garde, la garde royale et la garde rapprochée. Les premiers s'occupent des tâches ingrates comme l'entretien de la forteresse et de ses lieux. La garde dite aussi « non gradée », comporte les vampires qui gardent tout simplement la plupart des entrées et sorties de la forteresse. Elle est composée de membres permanents et de ceux qui espèrent un jour grimper les échelons en faisant leurs preuves, et ils sont formés au combat. Ni eux ni les subalternes ne possèdent de dons, ce qui n'est pas le cas des deux autres gardes. La royale est composée des éléments possédant des dons mais pas assez « prestigieux » aux yeux d'Aro pour pouvoir aspirer à plus. Ils sont chargés de protéger les épouses notamment, même si ce rôle est avant tout celui de Corin, Derren et Afton, et peuvent être missionnés pour représenter les Volturi. Sinon la plupart du temps, ils sont entraînés également au combat. La garde rapprochée est la garde d'élite du clan, elle est composée des vampires les plus dangereux, et elle sait évidemment se battre. Ce n'était pas forcément le cas de tous ses membres mais depuis le conflit à Forks, Aro a insisté sur le fait que ceux qui avaient les dons les plus puissants ne devaient pas les dispenser d'un entraînement poussé. Je fais partie de la garde rapprochée grâce à ma force physique mais les autres en sont membres grâce à leurs dons absolument uniques. Chaque grade est différenciable par sa cape, plus elle est foncée et plus le vampire est haut gradé. Les subalternes ont un manteau ou une cape gris perle, la garde non gradée porte un gris acier tandis que la royale se distingue par un gris plomb. Les couleurs de la garde rapprochée change d'un individu à l'autre, Afton et moi portons un gris ardoise, celles de Demetri sont le gris anthracite, tandis que Chelsea et les jumeaux sont couverts de noir, qui représente le grade le plus élevé même si Demetri est tout aussi élevé dans la hiérarchie. Il a juste une couleur qui lui est propre pour être facilement identifiable quand il est missionné par Aro, et nous possédons tous un médaillon qui représente nos armoiries, pour indiquer notre allégeance aux autres vampires. Il est impossible de ne pas nous reconnaître lorsque nous sommes en déplacement quelque part. Tout est fait pour simplifier notre système de hiérarchie aux autres clans... continua Félix qui ne s'arrêtait plus maintenant qu'il était lancé malgré les questions toujours plus nombreuses qui se bousculaient dans ma tête.

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