Chapitre 14 🌶

Et cette idée avait participé à mon anxiété durant les trois jours de mutation de la jeune femme. Assistant depuis ma chambre à l'arrivée de certains vampires rapportés par la garde, mon créateur n'en faisait pas parti. En m'immisçant dans sa tête pour le localiser toujours chez lui, je l'avais senti en grande réflexion, hésitant probablement à prendre une décision. Rejoindre le clan qui avait détruit ce qu'il restait du sien en lui volant l'un de ses vampires, ou le laisser se faire éliminer avec le risque d'être le prochain à y passer. En entrant dans Volterra, il exposera son nouveau protégé à la cupidité d'Aro, alors que j'avais cru comprendre qu'il s'agissait d'un élémentaire complet. Benjamin ne maîtrisait pas juste un ou deux éléments mais absolument tous. Il serait un atout de taille sur le champ de bataille mais Amun n'oublierait jamais ce que les Volturi lui ont fait. Réfléchissant à comment je pourrais me rendre utile, je fus sorti de mes pensées par un son répétitif et bruyant.

Le cœur de Charlie venait de s'emballer, sa transformation touchant à sa fin, et visiblement son palpitant luttait jusqu'à la fin pour la maintenir du côté des vivants. J'avais vu le venin d'Afton faire effet au fil des heures alors que son teint était désormais d'un blanc pâle et ses cheveux blonds avaient gagné en luminosité pour les faire briller sous le rayon de soleil qui passait par la fenêtre. Sa peau si douce s'était durcie et ses traits du visage adoucis, et pour avoir vérifié du bout des doigts, elle n'avait rien perdu en chaleur corporelle. Ses joues étaient toujours aussi chaudes et j'étais soulagé que cette particularité n'ait pas été supprimée la mutation. Elle ferait une incroyable immortelle et je voulais qu'Amun la rencontre, parce que je savais qu'il l'apprécierait. Ma seule garantie actuellement, c'était qu'Aro avait dû se remettre en question en comprenant enfin combien nous étions méprisés pour qu'Aznar ose demander des renforts auprès des autres clans. Le compagnon de Sulpicia allait peut-être enfin cesser de vouloir toujours plus de dons si cela voulait dire mettre en danger ceux qu'il possédait déjà.

Perdu dans ma contemplation, j'avais mon ouïe et mes yeux rivés sur sa poitrine qui se soulevait pour la dernière fois alors que son cœur cessa définitivement de battre, plongeant la chambre d'un silence que je n'avais jamais connu en sa présence. C'était si déstabilisant qu'il me fallut quelques minutes pour m'y faire, alors que je constatais que son odeur avait gagné en intensité. C'était peut-être moi qui l'imaginais mais le parfum de vanille mélangé au chocolat était plus fort dorénavant, et emplissait toute la pièce. Attrapant sa petite main dans la mienne pour inspirer sa fragrance envoûtante, ses paupières s'ouvrirent au même moment avec vivacité et son regard désormais sanglant croisa le mien. J'aurais pu jurer qu'il tirait sur le rouge feu, me faisant doucement sourire. Absolument tout chez Charlie était un rappel de son don, tout à part sa personnalité. Elle avait beau s'être endurcie, elle restait douce et le contraste avec la pyrokinésie était plutôt drôle. Tout comme Jane, quand on la regardait et qu'on voyait un visage avec des traits angéliques, on ne s'attendait pas à se faire dessus en goûtant à sa médecine, me faisant lâcher un petit rire. Qu'est-ce que j'étais impatient de la voir au summum de sa puissance.

- Bonjour, lui susurrais-je sans relâcher ses doigts fins. Tu es tout simplement magnifique mon ange...

Se redressant avec une lenteur rare pour un vampire, ses pupilles observaient la chambre, analysant ce qu'elle voyait sans dire un mot et malgré mon impatience, je la laissais s'adapter à ses nouveaux sens exacerbés qui étaient toujours troublants au début. Un temps d'adaptation était toujours nécessaire pour se faire aux changements, elle allait entendre le moindre petit bruit et voir le moindre petit détail visuel, c'était d'ailleurs aussi ce qui rendait les nouveaux vampires si imprévisibles. D'un individu à l'autre, les nouveaux sens n'étaient pas toujours bien accueillis.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda-t-elle finalement en m'accordant toute son attention. Je... je ne me souviens de rien, c'est tout flou...

- C'est normal Charlie, le venin altère tes souvenirs humains, la rassurais-je en portant sa main à mes lèvres pour embrasser délicatement ses doigts. Je voulais à tout prix éviter que sa rage et son impulsivité ne prennent le dessus, préférant reporter son intérêt sur moi. Tu as été attaquée pendant que Jane et Swan se disputaient comme des enfants... le temps que je digère ce que j'avais vu, Afton m'a devancé pour te transformer. La majorité de ta mémoire demeurera floue, mais certains détails te reviendront à force de te les rappeler. J'ai eu peur que tu aies reçu le venin trop tard mais contre toute attente, ton cœur s'est battu jusqu'au bout. Te voilà comme moi, souris-je réellement heureux en laissant mes doigts courir sur ses joues.

- Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Fit-elle alors me regardant presque choquée sans que je comprenne où elle voulait en venir, alors que son regard se posa sur mon poignet où une morsure était visible. En vérité des morsures étaient visibles à plusieurs endroits, le résultat de plus de vingt siècles d'existence et de bagarres. Mais je ne pensais pas que ce serait sa première préoccupation au réveil.

- Ce n'est rien mon ange, elles ont toujours été là, la différence maintenant c'est que tu peux les voir, lui assurais-je assez flatté par son inquiétude. C'est ce qui arrive quand ton don ne te permet pas de te protéger physiquement en cas de conflit, c'est moche mais ce n'est pas douloureux.

- Tu n'es pas moche ! S'offusqua la jeune femme en me faisant rire alors qu'un rayon de soleil vint caresser ma peau et la sienne, faisant réagir nos épidermes de glace par la réflexion d'une multitude de petits diamants qui me coupa le souffle.

- Tu es tout bonnement parfaite, rectifiais-je sous le charme en allant doucement l'embrasser, prenant sa main pour l'emmener se voir dans un miroir avant d'être interrompu par un baiser brutal auquel je n'hésitais pas à répondre.

- J'ai envie de toi, lâcha-t-elle en venant se coller lascivement contre moi.

- Maintenant ? M'amusais-je par l'absence de besoin de se nourrir alors qu'un petit ronronnement me fit céder.

- Tu as quelque chose de mieux à faire peut-être ?

- Jamais quand tu me proposes une séance câline... !

L'allongeant avec impatience sur le matelas, je fus surpris par sa rapidité, me renversant sur le dos pour s'asseoir sur mes cuisses. Je voulus reprendre le contrôle quand sa main parfaitement manucurée se posa sur mon torse avec force.

- Dans tes rêves, traqueur, JE prends les commandes, grogna Charlie avec un air renfrogné qui m'empêcha de me riposter en venant m'embrasser à pleine boucher. Prenant son visage entre mes mains pour répondre à son baiser, je n'eus pas le temps de réagir alors que ses mains avaient littéralement déchiré la moitié de mes vêtements pour glisser sa bouche sur mon torse, donnant un léger coup de dent qui me fit bander si durement que ça en devenait douloureux. La blonde avait visiblement déporté sa faim de sang sur sa faim de sexe, ce qui arrivait parfois au réveil de certains vampires. La voir aussi entreprenante alors qu'elle était plutôt du genre à se laisser dominer m'excita terriblement, grognant bruyamment.

- Charlie... suppliais-je

Sa bouche descendait déjà plus bas alors que mon pantalon se retrouva en lambeau à son tour.

- Tu ne portes pas de sous-vêtement ? S'étonna-t-elle en attrapant fermement mon sexe, m'envoyant une décharge électrique dans tout le corps.

- Pourquoi faire ? Répondis-je d'une voix rauque en voulant la déshabiller à son tour mais la vilaine alla plus vite que moi, laissant sa langue glisser sur toute sa longueur, me faisant tressaillir.

- Bordel... jurais-je alors qu'elle me prenait lentement en bouche sans la moindre hésitation, son regard ancré dans le mien, m'abandonnant totalement à ses caresses.

Les yeux fermés, je ne pensais qu'à sa bouche bouillonnante qui glissait sur mon membre qui arrivait encore à durcir et prendre de l'ampleur, alors que ses doigts vinrent taquiner l'intérieur des cuisses du bout des ongles. Me crispant pour ne pas venir sur le champ et profiter du moment, je lâchais un grognement de mécontentement en la sentant me relâcher. Rouvrant les yeux, j'eus tout le loisir d'admirer son corps désormais dénudé, les yeux rivés sur sa poitrine qui faisait naître un certain nombre de fantasmes, alors qu'elle s'asseyait sur mon bassin après avoir guider mon sexe en elle, la faisant gémir et me faisant frissonner de bonheur. C'était si chaud et étroit que ça relevait du miracle que je ne jouisse dans la seconde. Posant mes mains sur son fessier bien charnu pour accompagner ses mouvements, je ne lâchais pas des yeux le spectacle qui s'offrait à moi, observant sa poitrine rebondir à chaque fois qu'elle redescendait avec rapidité. N'y tenant plus, je fis basculer Charlie sur mon torse pour la pilonner rudement et soulager le besoin urgent de la posséder alors qu'elle soufflait contre mon oreille, au même moment qu'un craquement résonnait dans la chambre.

- Tricheur... ronchonna le petit bout de femme que je prenais comme si ma vie en dépendait, embrassant sauvagement sa gorge sans avoir à craindre la blesser dorénavant. Demetri...

Sentant que je tiendrais plus longtemps, je la renversais sur le matelas avec tellement de force que le lit céda sous mon assaut, alors que je plaçais ses chevilles sur mes épaules pour m'enfoncer profondément dans ma compagne qui avait cessé de lutter pour me laisser la malmener. Ressentant ses parois humides et brûlantes se resserrer autour de mon sexe, je vins pincer un sein sachant combien elle y était sensible, pour la sentir exploser tout autour de moi. Et dans un râle de libération suite à mon orgasme, je me laissais retomber contre son corps toujours aussi chaud pour embrasser la naissance de sa poitrine, puis sa bouche quémandeuse, ronronnant contre mes lèvres alors que je la sentais totalement détendue contre moi. Si j'avais aimé lui faire l'amour en tant qu'humaine, c'était tout bonnement jouissif de la prendre en vampire sans avoir à redouter de lui faire du mal.

- Rassasiée ?

- Pour l'instant... avoua Charlie sur un ton si innocent que je souriais comme un imbécile.

- Tu avais besoin de déglinguer le matériel ? L'interrogeais-je en reprenant ses propres mots alors qu'un rire la secoua.

- Il me semble que c'est toi qui as déglingué le matériel en plus d'avoir triché !

- Tu es juste de mauvaise foi mon ange, me défendis-je en l'embrassant amoureusement. Je t'aime tellement Charlie...

- Je t'aime Demetri, répondit la jeune femme après m'avoir regardé avec stupéfaction, ses petits yeux flamboyants brillant de vie. Elle se serra adorablement contre moi, faisant fondre mon cœur mort.

J'avais l'impression qu'on s'était enfermé dans une bulle où nous étions seuls au monde. Mais je reprenais peu à peu pied avec la réalité en voyant ses yeux qui peinaient à repasser complètement au rouge même si elle n'en avait pas conscience. Elle avait besoin de sang humain, et de voir les maîtres, peu inquiété par Aro maintenant que ses souvenirs étaient engourdis.

- Habille-toi pour que je puisse t'emmener te nourrir, fis-je doucement alors que ses pupilles repassaient immédiatement au noir. Oui elle en avait définitivement besoin de manger vu le grondement qui passa ses lèvres rosées.

Après une douche rapide et séparée histoire de ne pas y passer la journée à se câliner, j'avais laissé Charlie s'admirer dans un miroir. Elle avait même dit qu'elle se trouvait super jolie alors qu'elle était bien plus. Nous sortîmes enfin de mes appartements alors que je l'observais avec vigilance. Des éclats de voix résonnaient plusieurs étages plus bas. Visiblement Jane ne s'était pas lassée de provoquer les Cullen, leur rappelant régulièrement que ma compagne allait se réveiller et qu'ils allaient bouffer des cendres. Se comportant un peu trop comme une adolescente par moment, ce qui servait de piqûre de rappel au cas où certains auraient oublié qu'elle avait été transformée jeune et que son cerveau semblait figée dans ses 15/16 ans, ça semblait être une diversion suffisante contre Charlie qui semblait concentrée sur les paroles de l'anglaise.

- Qui a gagné le combat au fait ? Je me souviens vaguement l'avoir vu perdre patience... me demanda-t-elle alors que je soupirais aussi lassé qu'amusé par le caractère explosif de la jumelle d'Alec.

- Personne, ta mort prématurée a fait cesser les hostilités, c'est probablement pour ça que Jane a déjà recommencé vu qu'elle a été coupée en plein élan. Je crois savoir que quelques touffes de cheveux ont été perdues en cours de règlement de compte et ton ancien bureau a littéralement était réduit en morceaux. Heïdi est devenue folle de devoir débourser encore une fortune pour remplacer le matériel qui était neuf à ton arrivée. Je ne sais pas si tu te souviens du sort de cette pauvre Regina, mais Félix et Alec ont fait faire des travaux d'intérêt général à Jane pour la réparer en lui donnant des cours de mécaniques. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée mais je crois que ça l'a calmé d'être tenue à l'écart des Cullen, même si ça n'a pas duré... m'amusais-je de la situation, reconnaissant que la blonde avait au moins le mérite d'animer l'atmosphère bien que ça n'allait pas nous aider à se faire bien voir des vampires extérieurs au clan.

- Hélas, j'ai bien peur que Regina ne puisse pas se remettre de cette tentative de meurtre, s'en mêla Félix qui nous attendait au détour d'un couloir et qui regardait la jeune femme avec un sourire soulagé. Mon meilleur ami aussi avait eu peur que le venin ne suffise pas à la sauver, je savais qu'il s'était attaché à Charlie, bien avant de savoir qu'elle était de sa lignée. Tu es canon chaton, l'immortalité te va à ravir, lui assura le colosse en la prenant doucement dans ses bras comme s'il risquait toujours de lui casser un bras alors que pour le moment, Charlie était plus forte que lui. Mais ça n'a rien d'étonnant, c'est grâce à la génétique !

La concernée se mit à pouffer en rendant l'étreinte de son ancêtre avec peut-être un peu trop de forces, le français cherchant à contenir une grimace d'inconfort sous mon sourire moqueur.

- As-tu pu manger, ou Demetri est un compagnon indigne ? Ajouta-t-il en respirant son parfum qui sentait encore la luxure même après la douche, devinant ce qu'il s'était passé à son réveil. Tu n'as pas perdu de temps, ricana-t-il en me regardant.

- Pour info, c'est elle qui s'est jetée sur moi, répliquais-je.

- Ah ces nouveau-nés, tous dictés par leur instinct, s'amusa le colosse qui reçut un coup de coude dans les côtes de Charlie qui le fit se taire et lâcher un juron. Aïe... tant de douceur dans un si petit corps...

- Alors arrête de l'asticoter, le prévins-je en guidant Charlie dans les entrailles de la forteresse, là où se trouvaient de très vieux cachots médiévaux. Très peu utilisés, on y mettait généralement des vampires qu'on devait interroger. C'était d'ailleurs dans une des cellules que les nouveau-nés abandonnés par Aznar avaient séjourné avant de les interroger dans le but de les rendre plus bavards. Mais une fois encore, il avait pris soin de ne pas révéler ses projets à n'importe qui, et Caïus n'avait pas réussi à leur soutirer quelque chose d'utile, les exécutant rapidement. Heïdi étant rentrée plus tôt dans la journée, elle avait mis deux humains de côté, dont un pour moi, n'ayant pas chassé depuis un moment. Histoire d'éviter de se promener dans Volterra avec un vampire qui risquait de sauter à la gorge du premier venu. Et Charlie avait senti leur présence parce qu'elle s'était mise à accélérer et marcher avec plus d'entrain. Si bien que je dû la rattraper par l'avant-bras avant qu'elle ne leur saute dessus. Eh, mon ange attend, je sais que c'est difficile mais tu vas devoir apprendre à te contrôler, l'interrompis-je.

Si j'avais réussi à contenir sa soif de sang jusqu'à présent, le regard noir qu'elle me lança me prouvait qu'elle était en train de perdre le contrôle, me répondant par un léger grognement.

- Non, ordonnais-je plus durement alors que je sentais l'agacement l'envahir.

Elle tira juste assez fort sur son bras pour que je le lâche et se jeta si rapidement sur l'un d'eux que je n'eus pas le temps de réagir. Le voyant hurler de terreur alors que la jeune femme lui ouvrait la gorge sans ménagement pour se repaître du fluide vital. La rattrapant rapidement pour l'arrêter, Charlie recula d'elle-même avec une mine écœurée, relâchant le corps qui continua à se vider sur le sol humide.

- Il y a un arrière-goût de menthe, je ne supporte pas cette senteur, pleurnicha-t-elle comme une enfant alors que je me mettais à rire. Si nous ne pouvions plus manger de nourriture humaine, celle ingérait par nos victimes influençait la saveur de leur hémoglobine. Ainsi rien qu'avec le sang, on savait si notre proie était végétarienne, ou amatrice d'alcool ou de drogue par exemple, raison aussi pour laquelle on aimait le sang humain, il nous procurait des saveurs inattendues. Visiblement, l'humain de ma compagne n'était pas à son goût, ce qui était surprenant parce qu'on faisait rarement la fine bouche pour son premier repas. Essaye l'autre, l'encourageais-je alors je ramassais le pauvre homme qui s'était uriné dessus. Ce fut à mon tour de m'abreuver dessus pour éviter le gaspillage de ressource. En qui me concernais, je le trouvais parfaitement à mon goût, prenant mon temps pour l'exsanguer. Pourtant quand je terminais mon déjeuner dans un ronronnement de contentement, je vis que Charlie était en train de se nourrir dans le plus grand des calmes, serrant la quadragénaire dans ses bras presque avec tendresse, si bien que j'aurais pu vite devenir jaloux si le contexte avait été différent. Sa furieuse envie de sang avait été annihilée par quelque chose et en général, quand un vampire agissait ainsi, c'était que son repas lui convenait, prenant le temps de le savourer. Charlie avait dû avoir une proie avec un parfum qu'elle appréciait déjà en tant qu'humaine. Et lorsqu'elle eut fini à son tour, elle relâcha le corps avec presque délicatesse pour l'allonger parterre avant de s'essuyer les lèvres du bout du pouce, m'offrant une vision presqu'érotique.

- J'avais l'impression d'avaler du caramel breton, sourit-elle avant de me regarder avec sérénité, absolument pas troublée par le fait d'avoir tué quelqu'un alors que ses pupilles étaient repassées au rouge que l'on voyait dans des flammes. Aro avait visiblement tout de même réussi à s'insinuer dans son esprit pour la programmer, mais pas assez pour qu'elle commette un massacre en estimant que c'était normal. Quoique ça aurait pu arriver si le premier avait eu autre chose que de la menthe dans son hémoglobine.

- Comment tu te sens ? M'enquis-je tout de même en l'approchant, n'arrivant pas à encore à me décider de si j'aimais cette nouvelle version de la douce humaine ou si je l'aurais préféré un peu plus compatissante.

- Incroyablement puissante, je pourrais botter le cul de Félix !

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