Chapitre 10 🌶
Quand j'avais vu Demetri débarquer dans ma petite cuisine où se trouvaient déjà ses meilleurs amis, je crus que j'allais défaillir. Les deux concernés lui offrirent un sourire innocent, absolument pas intimidés par le regard sombre du traqueur, ce qui n'était pas mon cas. La rouquine était venue à ma rencontre alors que je posais tout un tas de questions à Félix sur cette histoire de compagnons, histoire d'en savoir plus et de comprendre ce qui m'attendait. Elle était donc venue ajouter son grain de sel, m'ayant d'abord étudié sous toutes les coutures. Je m'attendais à tout un tas de remarques désobligeantes, ou des menaces si jamais je m'y prenais avec mal avec le blond... mais certainement pas à la voir venir complimenter ma poitrine qu'elle trouvait opulente, convaincue qu'elle plairait à Demetri. Le commentaire était si inattendu que je l'avais regardé choqué alors que le colosse avait éclaté de rire. Et allez savoir ce qu'il m'avait pris, je l'avais suivi. J'avais beau être à l'aise dans mon corps, j'avais parfois l'impression de ressembler à une petite bouteille d'Orangina. Si j'aimais mon buste qui effectivement, était doté d'une poitrine que je qualifierais de bien proportionnée, j'avais ensuite un petit ventre plus ou moins plat accompagné de deux petits poignets d'amour charnus. La faute à mon amour pour la nourriture et mon aversion pour le sport. Suivis d'une paire de hanches assez larges et deux cuisses un peu trop volumineuses à mon goût, quand il était question de mettre un short en été. Le tout emballé dans un gabarit qui ne dépassait pas le mètre 60. Pourtant, face à cette diversité d'immortels sans le moindre défaut physique, entendre l'un d'eux me dire que je serais au goût de mon « compagnon » m'avait réconforté.
Nous avions ensuite papoté comme deux bonnes copines avec tellement de facilité que le colosse devait parfois nous arrêter. La rouquine avait abordé tout un tas de sujet réservé aux adultes, et moi qui était d'ordinaire pudique, préférant partager mes goûts uniquement à mes partenaires, j'avais répondu à ses questions. Ce qui avait réveillé mes frustrations qui jusque-là avaient été contenues à cause des récents évènements.
Alors en voyant le traqueur arriver à son tour, qui n'avait pas l'air d'avoir entendu les passages les plus « intimes », je ne savais plus comment me comporter. J'avais aussi avoué aux deux vampires que si je devais être transformée, je me sentais prête à franchir le pas, parce que je ne voulais plus revivre l'humiliation et la raclée avec Aznar. Et ça par contre, vu la façon dont me regardait le blond, il l'avait très bien entendu.
- Dehors, ordonna-t-il paisiblement à ses amis qui ronchonnèrent.
Si Félix se contenta de me serrer contre lui avant de sortir, la germanique ne put s'empêcher de partir à sa manière.
- Evite de faire trop de folies de son corps Demetri... dit-elle en narguant le traqueur qui semblait dans le même état que moi à sa simple remarque.
Pourtant, une fois seuls, je ne pensais plus du tout à ma frustration, mais à la façon de gérer cette nouvelle information.
- J'aimerais pouvoir dire quelque chose de censé, mais je n'ai pas la moindre idée de comment je dois me comporter... avouais-je à voix basse.
- C'est pour ça que je ne voulais pas que tu l'apprennes de cette façon et que tu te sentes obligée de te comporter d'une façon qui ne te semble pas naturel, répondit le traqueur en s'approchant. J'avais l'intention de prendre le temps de te séduire avant, de laisser les choses se faire naturellement, mais Félix m'a coupé l'herbe sous le pied... les compagnons sont sacrés, c'est quelque chose qu'on ne prend pas à la légère, mais on a tendance à vite s'emballer parce qu'on peut se le permettre. Alors on va y aller tranquillement, mais le lien se renforcera quand même. Ça peut te paraître inconcevable de l'entendre maintenant, mais mon univers tourne autour du tien désormais, et réciproquement, même si tu ne le ressens pas encore. C'est quelque chose que personne ne peut défaire, et même le don puissant de Chelsea ne peut pas manipuler les liens qui relient une âme à une autre.
- Comment est-ce que tu l'as su ?
- Le lien se ressent instinctivement en général pour les vampires, et plus l'individu est expérimenté, et plus il y a de chances pour qu'il comprenne. Quand je me suis approché de toi au secrétariat, et que j'ai ressenti la puissance de ton désir au point de se caler sur le mien, j'ai compris. Certains dons permettent aussi parfois de percevoir l'évidence, et même en percevant les émotions de mes cibles, aucunes ne s'est jamais répercutées sur les miennes comme tu as réussi à le faire.
J'avais toujours eu un faible pour le romantisme et la passion, et j'avais longtemps espéré qu'un jour, quelqu'un oserait prendre son courage à deux mains pour me dire une chose pareille. Mais je n'avais jamais cru que ça puisse arriver aussi rapidement. Si moi j'étais restée sur le fait que Demetri avait déboulé dans ma vie il y a seulement quelques semaines, lui n'avait l'air d'être perturbé, acceptant tout ce que ça impliquait. S'il voulait prendre son temps, de toute évidence, c'était juste pour que moi je m'adapte. Et inconsciemment, il était en train de m'aider à accepter la situation de son côté. Malgré ma volonté de m'endurcir, je sentis mon petit cœur tendre faiblir sous ses aveux. Et alors que je réfléchissais à quoi lui répondre, je ne pouvais pas le laisser là-dessus, mon cerveau me lâcha à mon tour en le voyant combler la distance qui nous séparait. Et quand je sentis une main se poser sur ma taille et l'autre sur ma joue avec une douceur infinie pour un vampire, je finis par abandonner mes réticences. D'un silencieux commun accord, mes lèvres effleurèrent les siennes qui étaient aussi dures que glacées, avant d'appuyer dessus avec envie. C'était si doux et enivrant. Je sentis mon cœur s'emballer alors que je me sentais plus vivante que jamais. Demetri éveillait mes sens et me procurait la sensation d'être en train de flotter sur un nuage. Un léger gémissement m'échappa alors que je le sentis sourire contre ma bouche. La frustration accumulée remonta à la surface et j'ignorais si ce lien influait sur mes décisions, mais je décidais que finalement, je m'abandonnerais totalement au traqueur. Si j'avais cru le sentir se raidir au début, lorsque son bassin vint caresser le mien, son baiser se fit plus passionné. Demetri était toujours incroyablement doux dans ces gestes, mais il devenait plus entreprenant, cajolant mes lèvres du bout de sa langue.
- Je vais m'occuper de toi Charlie... souffla-t-il en changeant finalement d'avis aussi alors que mes mains étaient déjà en train d'agripper sa cape tandis qu'il m'entrainait dans ma chambre en me soulevant aisément. Attends-toi à sentir le lien se renforcer parce que je n'ai pas l'intention de m'arrêter après réflexion.
Le souffle court, je le stoppais au moment où il allait nous faire basculer sur lit. J'étais si impatiente que j'avais l'impression de le devancer, ayant déjà ôté sa cape pour m'attaquer au manteau et j'aurais juré l'avoir entendu ronronner. M'arrêtant quelques instants pour le vérifier, le traqueur profita de mon inattention pour me dévêtir, retirant mon pull pour venir embrasser la naissance de ma poitrine toujours cachée sous le sous-vêtement qu'il détacha aisément. Le sentant se placer derrière moi, quand ses mains expérimentées vinrent caresser la fine peau au niveau de la courbe située sous mes seins alourdis par le désir, je me sentis lentement partir. Basculant la tête en arrière, m'appuyant contre l'épaule de Demetri, je sentais l'humidité couler entre mes jambes. Il venait de trouver l'une des zones où j'étais la plus sensible alors qu'une de ses mains vint pincer mon téton, me faisant lâcher un petit râle de bien-être. Quant à la deuxième, je sentais déjà ses doigts descendre plus bas, bien plus bas, déboutonnant sans difficulté mon pantalon et y glissa ses doigts pour venir me masser le clitoris par-dessus mon boxer qui était désormais trempé. Demetri eut juste à exercer une légère pression dessus et mon corps tout entier répondit à son toucher. Mes jambes se mirent à trembler, mon corps tout entier se crispa et l'orgasme me foudroya d'un gémissement de plaisir. Retenue par le bras musclé du traqueur qui déposa un baiser sur ma nuque, autre zone terriblement érogène chez moi qui accentua mes tremblements, je me débarrassais tant bien que mal des vêtements qu'il me restait, alors j'entendais un rire amusé résonner à mon oreille. Quand je me retournais vers le responsable de mon état, je ne pus m'empêcher d'admirer la vue offerte par Demetri. Il avait beau être aussi grand que Félix, sa musculature était plus discrète, sa force physique résidait surtout dans les années qu'il avait vécu, même s'il possédait des abdominaux bien dessinaient. J'aurais été une menteuse de dire qu'il n'était pas fait de muscles. Mon regard se perdit dans la contemplation de ses courbes, observant avec une délicieuse envie son torse et laissant mes petits yeux voraces se risquaient à regarder plus bas, au niveau de l'aine. Le traqueur était divinement parfait, à croire qu'il avait été fait sur mesure pour moi, et à bien y réfléchir, c'était le cas. Chose que j'avais totalement accepté à la minute où je l'avais embrassé.
- La vue te plaît ? Me taquina le vampire hellénique qui s'approchait avec une légèreté presque féline alors que je lui répondais par un sourire conquis, il aurait fallu être difficile pour ne pas être satisfait. En ce qui me concerne, tu peux être certaine que je suis sous le charme, ajouta-t-il en laissant ses yeux carmin désormais presque noirs courir sur mon corps, s'arrêtant un moment au niveau du buste avec un léger grognement avant de m'embrasser cette fois avec plus de fougue.
Répondant à son baiser avec toute la force que ma condition d'humaine me le permettait, je posais mes mains sur son torse pour en apprécier la fermeté qui n'était pas juste dû à son statut d'immortel. Je voulais lui rendre le plaisir qu'il m'avait donné mais mon vampire ne semblait pas d'accord puisqu'il me poussa gentiment sur le matelas. Mes fesses rebondissant dessus, je fus très vite rejointe par Demetri que je pris de court en revenant l'embrasser à pleine bouche. J'entendis à nouveau un ronronnement alors que j'essayais de prendre les commandes. Et pourtant j'étais plutôt du genre à me soumettre d'ordinaire.
- Mon ange, tu as beau être ma compagne, au lit c'est moi qui décide, riposta-t-il sur un ton tellement dominant que j'acceptais d'être à sa merci sans discuter, le frisson de plaisir que j'avais ressenti sous son ordre ne me donnait aucune raison de résister.
Venant se placer au-dessus de moi, il releva mes jambes que j'attachais autour de sa taille pour venir effleurer mon intimité avec l'extrémité de son membre humidifié. Lâchant un gémissement d'impatience, mes yeux se révulsèrent quand le traqueur entra lentement en moi, me laissant le temps de me faire à sa présence assez volumineuse. Crochetant mes bras dans son dos pour le rapprocher de moi, je m'entendis le supplier de me toucher.
- La dernière chose que je veux, c'est te casser quelque chose... haleta-t-il en posant d'ailleurs ses mains de part et d'autre de son visage et je pouvais voir combien il s'efforçait de ne pas perdre le contrôle alors qu'il commençait à aller et venir en moi. Je ne sais pas si tu as conscience de la chaleur qui se dégage de toi, elle ressort par tous tes pores... ajouta-t-il en grognant alors que je ne sentais rien d'autre que le membre de Demetri qui me pénétrait et son corps tendu qui frottait contre le mien.
- Je vais essayer de ne pas m'enflammer... bredouillais-je sous son sourire.
Il avait beau être « mort » depuis plus de deux millénaires, je le sentais incroyablement vivant. Il cherchait son souffle tout autant que moi, le voyant respirer comme n'importe quel humain et je pouvais sentir son sexe tressaillir en moi par moment. Nichant ma tête dans son cou en lui réclamant d'y aller plus fort, je ne restais pas inactive. J'ondulais mon bassin sans éprouver de difficulté à suivre sa cadence alors que mes ongles se plantèrent si brusquement au niveau de ses reins que le prochain coup de bassin qu'il me donna me rapprochait déjà de l'orgasme. La façon dont il était positionné au-dessus de moi lui permettait d'effleurer la membrane interne de mon bouton de chair et de me faire perdre la tête au passage. Quand sa bouche se posa sur mon cou à mesure que ses coups de reins devenaient plus forts, et que ses dents me mordillèrent avec un peu trop de confiance, j'eus un sursaut qui eut l'effet d'une décharge électrique pour le traqueur, alors qu'une légère piqure attira mon attention. Il m'embarqua dans un orgasme, me resserrant tout autour de son membre qui avait déjà éjaculé, appuyant contre mon clitoris pour me faire jouir. C'est alors que je perçus ce qui m'avait échappé jusqu'à maintenant. Quelque chose d'invisible, de puissant m'envahit, une sorte de fil conducteur me reliait au vampire au point d'être presque palpable. Il était si difficile à ignorer que je ne comprenais pas comment j'avais pu louper. Demetri avait vu juste, un seul ébat avait suffi à le renforcer. Il se laissa retomber sur moi sans m'écraser tout en évitant soigneusement mon regard. Comprenant au ralenti ce qu'il s'était passé, je touchais ma gorge pour voir une gouttelette de sang sur mes doigts alors que je restais incroyablement calme.
- Demetri ? L'appelais-je en effleurant ses cheveux qui étaient si doux où je laissais mes doigts fourrager dedans, espérant attirer son attention et au pire, eh bien j'aimais toucher ses cheveux qui étaient aussi blonds qu'un champ de blé.
J'entendis un bref soupir alors que l'homme qui était allongé sur moi ne me regarda qu'après plusieurs minutes que j'avais trouvé interminable.
- J'aurais pu te tuer Charlie, grommela-t-il en jetant un œil au coup de dents qu'il m'avait donné. La plaie a cicatrisé grâce à la goutte de venin qui s'est infiltrée dans la morsure, mais j'ai bien failli perdre les pédales et commettre l'irréparable.
- Me transformer ou me tuer ? Lui demandais-je trop préoccupée par l'idée de le rassurer que de paniquer, ce lien m'avait donné une sacrée confiance en moi pour être téméraire et poser cette question.
- Ce n'est pas le sang le problème, mais le besoin primitif de te posséder comme un vampire. Tu ne t'en ai même pas rendu compte mais j'étais tellement excité que j'ai commencé à mettre trop de forces dans mon bassin. Ce qui m'a vite calmé c'est le bruit que faisait ton squelette trop malmené. Alors oui ton sang m'attire mais le lien de compagnons m'empêche de te tuer, pour l'instant. Ça ne m'empêche pas en revanche d'aspirer à plus et oui j'avais une furieuse envie de te mordre dans un but purement sexuel, et de te transformer ensuite, avoua-t-il avec maladresse avant de l'interrompre.
- J'ai cru comprendre que tu l'avais entendu, mais je ne rejette pas l'idée, lui indiquais-je sans cesser de glisser mes doigts dans sa chevelure.
- Et j'aimerais bien savoir pourquoi, insista Demetri qui ne semblait pas entièrement ravi.
- La décision n'a rien avoir avec toi, du moins pas directement. J'ai eu du mal à digérer le senti de honte et la peur qui m'a envahi face à Aznar, lui confias-je alors que le traqueur se tendait contre mon corps nu à la mention de l'intrus. Je ne m'étais encore jamais retrouvée dans une situation d'impuissance et je me suis sentie si vulnérable que oui, j'en ai ressenti de la honte, parce que je n'ai pas été à la hauteur. Je n'ai jamais été très courageuse, mais je ne veux plus revivre ça. J'ai toujours aimé avoir un certain contrôle sur les choses et face à un vampire contre lequel vous allez entrer en guerre, je n'en aurais aucun. Je suis consciente que pour y parvenir, je dois devenir une des vôtres, être votre égale. Alors je me suis imaginée être comme vous, et j'ai imaginé ce que je pourrais faire avec cette histoire de pyrokinésie. Je serais capable de me défendre et de me protéger par mes propres moyens sans attendre des autres qu'ils le fassent. Je refuse d'être une Elena Gilbert, affirmais-je, détestant profondément ce personnage alors qu'il semblait perdu.
- Qui ça ?
- Peu importe, lui souris-je amusée. Ce n'est vraiment pas important. Ce qui compte, c'est que j'ai longuement réfléchi à la question, j'ai pesé les pour et les contre avant de prendre une quelconque décision, mais j'en suis arrivée à la conclusion que c'était ce que je voulais.
- Tu as conscience de ce que ça implique Charlie ? Les maîtres n'accepteront jamais qu'un membre de la garde devienne végétarien, tu devras te nourrir de la même façon que nous, tu te sens capable de tuer ? Dit-il avec insistance alors que j'haussais les épaules.
- J'ai bien compris qu'il n'y a aucune différence entre le gibier que j'avais dans l'assiette et les humains que vous ameniez jusqu'ici. Je finirais par m'y faire, fis-je avec un ton si désinvolte que je me choquais moi-même en me figeant alors que les pupilles de Demetri, qui étaient repassées au carmin, se rétrécirent.
- Tu parles comme Aro, cracha-t-il avec tellement de violence que je sentis mon cœur se serrer. Pardon... s'excusa-t-il en le réalisant avant de reprendre plus doucement. J'aurais dû me réjouir de te voir prête à devenir l'une des nôtres, mais je n'aime pas t'entendre parler de cette façon. Tu ne dois pas lui accorder une confiance totale mon ange, tout ce qui intéresse Aro chez toi, c'est ton don. Il t'a répété cette phrase tellement de fois au cours du mois qui s'est écoulé qu'il a réussi à t'endoctriner sans que tu ne t'en rendes comptes... ce n'est pas un reproche, s'empressa-t-il d'ajouter en me voyant froncer les sourcils. Mais je sais comment il fonctionne Charlie, que tu deviennes vampire ne doit pas te priver de ton humanité. La mienne a disparu il y a bien longtemps, mais je refuse de voir la tienne en pâtir pour satisfaire Aro. Il n'aura aucun scrupule à te briser pour obtenir ta collaboration.
- Pourquoi il ferait ça ? Lui demandais-je abasourdie, ne pouvant pas croire que je m'étais faite manipuler alors que je trouvais sa façon de penser logique sur ce point.
- Parce qu'il est comme ça. A ses yeux, tu représentes un potentiel moyen de vengeance contre les Cullen parce que leur bouclier psychique ne pourra pas arrêter ton don élémentaire. Parce qu'il aime contrôler son environnement bien plus que toi, et que le créateur obtient une autorité naturelle sur le vampire qu'il a créé. C'est pourquoi, sous aucun prétexte il ne doit s'en charger, parce que tu ne pourras pas refuser les ordres que tu recevras par la suite. En ce qui me concerne, enchaîna-t-il en me voyant prête à répliquer. Je n'ai pas l'intention d'user de ce pouvoir contre toi, d'ailleurs l'emprise n'est pas automatique si elle n'est pas exercée par le créateur, mais tous n'ont pas cette réflexion.
- Pourquoi est-ce que tu me dis tout ça ?
- Parce que je veux que tu sois consciente de tout ce qu'il t'attend en acceptant la transformation.
- Tu sais qu'il verra tout ce que tu m'as dit ?
- C'est pour ça que dans l'idéal, tu ne verras pas Aro avant que tu sois transformée. De plus, je suis convaincu qu'avec de l'entraînement et l'exercice de ton don, tu pourras l'utiliser pour hermétiser ton esprit, ou du moins masquer certaines parties.
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