Chapitre 9 : La première fois

Attention, ce chapitre continent une scène déconseillé au moins de 18 ans.


La chambre de Gellert chez Bathilda était étrangement au gout du jeune homme. Le papier peint était sombre, un grand lit, un bureau spacieux, une armoire et une bibliothèque.

Tout était sobrement élégant et pratique.

Il n'y avait rien de chaleureux et rien, à part le lit, n'avait l'air confortable. Tout semblait être fait pour qu'on souhaite s'y attarder le moins possible. Mais Albus était ravie d'y être, d'être au calme et de passer sa soirée sans être dérangé par un importun et sa mauvaise manie d'espionner !

Ils étaient donc dans une intimité presque parfaite... n'oubliant pas que la vieille grande-tante de Grindelwald était dans sa chambre, à l'étage inférieur. Dumbledore ne put retenir un rire quand il vit, gravé sur des murs, le symbole des Reliques de la Mort.

« -Tu es multirécidiviste.

-En effet. Mais, pour ma défense, j'ai eut l'autorisation de décorer ma chambre comme je l'entend.

-J'aime bien.
-Je m'en doute vue ta signature sur tes lettres.

-Nos signatures, mon cher Gellert. » il s'assit sur le lit, souriant toujours, insistant sur le « nos » de sa phrase.

« -Pardonne moi, nos signatures démontrent notre intérêt pour les reliques.

-Notre projet l'exige en même temps. La Baguette de Sureau, la Pierre de Résurrection et la Cape d'Invisibilité sont des objets de pouvoirs et de prestige. »

Alors que le roux parlait, le blond ouvrait son veston et déboutonnait les trois premiers boutons de sa chemise avant de faire le tour du lit, se laissant tomber dessus. Croisant ses bras derrière sa tête, il soupira de satisfaction en s'installant confortablement sur la surface moelleuse.

« -C'est une question de légitimité. Il est question des créations de trois sorciers très puissants. Les avoir en notre possession nous permet de nous approprier la légende, je sais tout ça, pas besoin de me le rappeler. » ajouta celui allongé.

« -Ce sont des outils bien utile pour convaincre le plus important : la population. Il faut unir derrière une cause porté par quelqu'un de fort et charismatique. Toi et moi savons tout cela, nous en parlons suffisamment pour ne pas avoir besoin de répéter ce qui est devenue des généralités. »

Albus s'allongea à son tour, posant sa tête sur le ventre ferme et musclé de Gellert. Ce dernier caressa alors doucement sa joue.

« -Ça me rassure de te rappeler tout les détails. Je suis le moins utile des deux dans cette histoire.

-En quel langue faut-il te dire qu'il n'y a pas plus ou moins utile ?

-Tu peux parler en public, toi ! Moi non.

-Mais si.

-Qu'est-ce que tu en sais ? Je suis atrocement timide quand il s'agit de parler devant plus d'une dizaine de personnes !

-Et ? »

Dumbledore se redressa et le fusilla du regard.

« -Ne fais pas l'idiot, ça ne te va pas du tout !

-Je ne fais jamais l'idiot.

-Si. Toujours quand tu ne veux pas comprendre que je suis timide.

-Tu n'es pas timide, tu n'as pas l'habitude. Tout mon contraire en somme.

-Quoi ?

-J'ai trop l'habitude de parler devant trop de monde, je m'emballe, je m'enflamme et j'en fais de trop.

-Toi ? » presque sous le choc.

« -Oui, moi. Ne fais pas cette tête, c'est vexant.

-Toi !

-Oui, moi ! » il se redressa aussi.

« -Oh ! Je donnerais mille galion pour voir ça ! Toi, t'emballer ? T'enflammer ? Ressentir des émotions et le montrer ? Non, tu en ai incapable. » un air terriblement supérieur sur la face.
Visage que Gellert attrapa par le menton pour le forcer à le regarder droit dans les yeux, sans pour autant lui faire mal mais avec une force suffisante pour le dissuader de résister.

« -Ose me dire ça en me regardant droit dans les yeux.

-Je... je... » il devint complètement rouge, n'arrivant plus à aligner deux mots cohérent l'un derrière l'autre.

« -C'est bien ce que je pensais. » il l'embrassa.

Le roux l'approfondit, se serrant contre lui, accompagnant son mouvement quand le blond s'allongea à nouveau. Gellert passa ses bras autour des hanches d'Albus tendit que ce dernier passait ses bras autour de son cou. Alors que le baisé s'éternisait, un frisson parcourut tout le corps du plus âgé en sentant les mains de l'autre se glisser le long du bas de son dos... le plus bas possible de son dos. C'était un délicieux frisson très agréable. Mais ça eut tout de même le don de « l'effrayer » assez pour qu'il interrompt leur petit jeu buccale.

« -Au fait, au sujet de notre duel, tu sais ta technique pour dévier le sort, tu as...

-Plus tard. » il s'empara à nouveau de ses lèvres, passant ses dents et glissant sa langue dans sa bouche, venant l'enrouler autour de celle du roux.

Il sentit une sensation de chaleur l'envahir alors que les mains du blond se faisaient caressante et insistante. Après deux trois caresses, il sentit une des mains se glisser plus bas et passer entre ses jambes. Ce fut si soudain et inattendu qu'il ne put se retenir de gémir un peu trop bruyamment à son gout.

« -Oui mais... mais j'aimerais savoir, tu...

-Albus, je t'ai dit plus tard. » bien plus autoritaire cette fois.
D'un geste rapide, il le plaqua sur le matelas, se mettant sur le plus âgé devenue plus rouge qu'une tomate. Le blond l'embrassa dans le cou. Dumbledore ne savait pas quoi faire de ses mains qu'il finit par poser sur le dos de Grindelwald, restant bien docile et n'ouvrant plus la bouche, par peur qu'un autre gémissement ne lui échappe. Mais quand Gellert poursuivit ses baisés en allant plus bas, au point de devoir ouvrir le haut du roux pour pouvoir continuer sa route. Albus le laissa faire, de toute manière il lui suffit de passer rapidement la main dessus pour que les boutons de sa chemise s'ouvrent tout seul d'un coup. Quand les lèvres du blond se posèrent en douceur sur son torse, il se sentit littéralement bouillir de l'intérieur. Et, quand la langue du blond vint doucement jouer avec son téton, le léchant lentement, Dumbledore ne put retenir un autre gémissement incontrôlable.
Est-ce que c'était ce qu'il faisait sur son torse qui avait provoquer cette réaction ? Ou le retour de ses mains sur ses fesses qui les pressaient et donnait l'impression de vouloir s'y enfoncer ?

La panique l'emporta complètement quand Grindelwald arrêta de s'amuser avec le haut de son torse pour aller plus bas... encore une fois, bien plus bas. Quand il atteignit son ventre, Albus posa ses mains sur ses épaules, le forçant à arrêter.

« -Tu veux pas plutôt qu'on... qu'on...

-Qu'on quoi ? » passablement agacé de devoir arrêter ce qu'il faisait.

« -Qu'on... je...

-Tu ? » l'agacement toujours plus fort.

« -Je... je ne me souviens pas.

-Oh bordel. » grogna-t-il, à bout de nerf.

« -Albus, dit moi si tu veux que j'arrête.

-Je... je ne sais pas, je... » il en bégayait de doute.

Le blond serra les dents. Il détestait ça, ça l'énervait cette indécision constante.

« -Bon, j'ai compris. » il s'allongea à côté du plus âgé qui cherchait toujours quoi dire.

« -Non mais... c'est pas que je... je...

-Arrête. Réfléchit à ce que tu veux dire et dit le d'une traite ! Mais arrête de bégayer ou je te promet que je vais vraiment m'énerver.

-Mais...

-Attention, je suis très sérieux. » croisant les bras.

La pauvre Albus était devenue complètement rouge, il se cacha le visage avec ses mains en se tournant sur le côté pour que celui allongé près de lui ne le voit pas comme ça.

Un silence très lourd s'installa, ne faisant qu'ajouter à la pression insupportable qui étouffait presque Dumbledore.

Grindelwald pianotait d'une main sur son bras en attendant une phrase construite et compréhensible venant de l'autre. Mais, après un instant, il se mit sur le coté, se redressant sur son coude pour vérifier s'il ne c'était pas endormit.

« -Je ne dors pas ! » Albus se tourna d'un coup face à lui, toujours cramoisie.

« -Et je ne sais pas si j'ai envie que tu continue. Moi j'ai jamais fait ça avec personne et c'est gênant parce que, toi, tu es parfaitement à l'aise.

-Je ne vois pas en quoi c'est gênant que je sois « à l'aise ».

-Si ! Parce que, toi, tu as surement déjà fait ce genre de chose avec une fille... ou peut-être même déjà avec un autre garçon... et moi jamais ! Avec personne ! Donc pardon de ne pas savoir si j'ai envie que ça continue. » et il lui tourna à nouveau le dos, cette fois pour bouder.

Gellert se pinça l'arête du nez, fermant les yeux pour réfléchir un instant et, surtout, garder son calme.

« -Très bien, je vois le problème. » doucement, il passa ses bras autour de Dumbledore, se collant contre son dos, posant sa tête sur son épaule, l'enlaçant avec tendresse.

« -Que j'ai ou non de l'expérience importe peu. Tu me plait, je suis dans ce lit avec toi, la. Si je suis à l'aise, c'est parce que c'est toi qui est dans mes bras. » le serrant un peu plus contre lui en disant cela, comme pour appuyer ses dires.

Albus se tourna vers lui, sans se dégager de l'étreinte, arrêtant de bouder.

« -Dit moi ce que tu veux faire. »

Ils restèrent l'un contre l'autre, Dumbledore glissa sa jambe entre celles de Gellert, s'embrassant encore.

« -D'accord... » souffla-t-il avant de déglutir, appréhendant toujours ce qui allait se passer.

En douceur, le blond reposa une de ses mains sur sa hanche. De l'autre, il prit celle d'Albus et y déposa un baisé brulant. Sa peau était bouillante, son regard pétillant, ses caresses tendre sur sa hanche. Il traçait des cercles sur le tissu, chaque mouvement le faisait terriblement frémir d'envie. Le roux caressa doucement son torse à travers sa chemise, déboutonnant magiquement chaque bouton doucement, laissant sa main glisser le plus lentement possible jusqu'à son bas ventre. Gellert retira complètement sa chemise, se montrant d'une patience incroyable, le laissant prendre son temps.

Finalement, après une longue seconde d'hésitation, il laissa glisser sa main, faisant s'ouvrir toute seule la ceinture du blond ainsi que le bouton de son pantalon. Toujours avec la plus grande des délicatesses, Grindelwald profita du fait que Dumbledore avait les bras baissé pour le débarrasser aussi complètement de son haut. Albus l'embrassa encore, ne sachant pas trop quoi faire, il préférait lui laisser le contrôle, de toute manière Gellert adorait tout contrôler et ce moment ne devait pas faire exception. Le plus grand en profita pour remettre le plus âgé sur le dos et passer au dessus de lui, sans interrompre le contact.

Il baissa son pantalon et son sous vêtement jusqu'à sous son sexe dure. Dumbledore regarda faire, déglutissant à nouveau en voyant ce membre imposant si proche de lui. Il eut une énorme appréhension, une pensée très naïve et une bien plus lucide qui le fit à nouveau frémir. Gellert, lui, leva les yeux au ciel discrètement. C'était sur, Albus n'avait jamais rien fait avec personne, pas besoin d'être devin pour le deviner.
Cette vision avait très largement « stimulé » le roux qui ne pouvait cacher que le blond sur lui lui faisait énormément d'effet. Une boule visible s'était formé au niveau de la braguette de son pantalon, le faisant se sentir à l'étroit. Voyant cela, le plus jeune fit enfin sauter le bouton du dernier vêtement encore fermé et, allant pour l'en débarrasser, jeta un regard interrogateur à son propriétaire. Albus, si rouge que ça pourrait rester à vie, le laissa faire sans protester, préférant ne pas croiser son regard. D'un mouvement lent, il fit glisser le pantalon jusqu'au milieu de ses cuisses, caressant la peau douce des jambes du roux tout en le faisant.

Le sentir frémir sous son geste était particulièrement agréable. Tellement qu'il continua en remontant sa main, la glissant jusqu'au creux des reins du plus âgé. Il semblait être devenue soudainement très sensible au moindre petit contact puisqu'il lâcha un gémissement sonore sans arriver à ce retenir.

Gellert ne put cacher un rictus carnassier.

En voyant ce sourire prédateur sur le visage du blond, Albus perdit un peu de sa couleur rouge étrangement, un peu comme si la gêne avait diminuer ou qu'il s'était soudainement habituer à la situation. Il eut même le courage de le regarder droit dans les yeux. L'autre ne baissa pas les yeux, pas du tout déranger, il l'interrogeait même sans un mot. Alors, comme si maintenant qu'il avait compris la situation dans laquelle il se trouvait, il passa ses bras autour des épaules de celui au dessus, écartant doucement les jambes pour lui laisser plus de place.

Lui faisant comprendre qu'il pouvait faire ce qu'il avait visiblement autant envie de faire que lui.

Grindelwald passa un bras dans le dos de Dumbledore, lui soulevant légèrement le bassin pour avoir un « angle d'attaque » optimal. Il sentit le membre se presser contre son « entré », dure, ferme et envieux d'aller plus loin. Il le bascula un peu plus en arrière, collant doucement son bassin contre le sien.

Albus retenue son souffle en sentant le blond en lui.
Il lâcha un premier couinement de douleur alors qu'il le sentait progresser, s'enfoncer toujours plus profondément, en lui. Ses doigts se crispèrent, griffant la peau blanche de celui qui était maintenant son amant. Grindelwald s'immobilisa finalement une fois assez profondément mais pas jusqu'au fond.

« -On a tout notre temps. » lui murmura-t-il à l'oreille, un peu fébrile étrangement.

Il resta immobile, tenant le roux par les cuisses, le laissant s'habituer à sa douloureuse présence. La respiration du plus âgé redevint régulière, ses doigts se desserraient, son corps s'habituait à la douleur. Il serra alors ses jambes autour du bassin du plus grand, le faisant bouger en lui, provoquant un autre couinement. Etrangement, Dumbledore vit les joues de Grindelwald légèrement se colorer. Cette situation était donc surement inhabituel pour l'un comme pour l'autre.

Il commença alors doucement à bouger, très lentement, de mouvements long n'allant jamais plus loin que la où il n'était déjà passé. Albus serra les dents, la douleur persistait encore mais s'adoucissait petit à petit pour être progressivement remplacer par un vague plaisir. Le plus âgé commença à gémir au rythme des mouvements réguliers et continue de l'autre, plus ça allait, plus il s'habituait, plus le plaisir montait. C'est alors que, sentant les muscles tendu et serrer s'habituer, Gellert s'enfonça un peu plus en lui. Le blond soupira essayant péniblement de retenir un grognement roque, son amant avait beau être un peu plus habituer, il était terriblement serré. Il se sentait terriblement à l'étroit... et c'était terriblement excitant. Grindelwald s'enfonça alors entièrement d'un coup sec, touchant le fond et provoquant un gémissement plus fort, presque un cri. Dumbledore se redressa brusquement, se collant complètement contre celui au dessus, l'enfonçant encore plus par la même occasion.

Ses doigts s'enfoncèrent dans son dos.

La régularité des mouvements de bassin du plus grand fut remplacer par une accélération progressive mais à laquelle Albus ne pouvait résister. Ses gémissements se faisaient plus fort, sans interruption, jusqu'à devenir des cris et rester des cris de plaisir alors que Gellert continuait ses coups de reins maintenant sauvage.

Les cris, les grognements, le lit qui grinçait sous leur ébat, le roux n'entendit même pas l'autre murmurer un rapide « Silencio » qui fit effet même sans sa baguette.

Quand Grindelwald lâcha les hanches de Dumbledore pour appuyer ses bras sur le matelas, surement pour avoir un meilleur appuie, ce dernier se sentit glisser sur les draps. Ses mains se détachèrent alors du dos presque lacéré du blond pour s'accrocher au tissu « glissant » et s'y retenir. Une première fois, un des coup toucha de pleins fouet la prostate du plus vieux, son corps entier frémi alors et se cambra. Il ferma les yeux, gémissant de la plus délectable des façons le nom de celui en lui.

C'est surement à ce moment qu'ils décollèrent un peu leurs corps de celui de l'autre, permettant au blond d'observer dans la peine ombre Albus.

Ce corps qui se cambrait, se contractait sur lui...
Qui gémissait, qui en demandait plus...

Comme soudainement perturbé par cette vision plus que désirable, il enfoui son visage dans le cou de Dumbledore, lui aspirant avec force la peau, y laissant une marque violette presque rouge. Tout en faisant, il donna des coups bien plus fort sur le point sensible du roux. Emballé, il continua son « assaut » et laissa des dizaines de traces dans le cou et sur le torse d'Albus. A partir de ce moment, cela ne dura plus que une ou deux minutes avant que le plus âgé ne vienne en premier, suivit très vite par le blond.

S'immobilisant alors, il profita du dernier moment en lui, l'embrassant avec une grande tendresse, presque amoureuse. Dumbledore y répondit même si à bout de souffle et à bout de force. C'était comme être sur un nuage, il ne voulait surtout pas en descendre, la chute serait trop horrible.

Mais c'est Gellert qui décidait, comme toujours. Il interrompit l'étreinte pour s'allonger près de lui, passant tout de même un bras possessif autour de sa taille pour le tirer vers lui. Albus se blottit à moitié sur lui, fermant les yeux malgré lui.
Que c'était fatiguant de faire l'amour...

Il se posa sur son torse, s'allongeant à moitié sur lui. Il voulait s'assurer qu'il ne puisse pas partir. Que c'était ridicule, il était « chez lui », il n'allait pas se lever et partir Merlin savait où. Il allait rester avec lui, dans ce lit doux et moelleux, et il allait lui servir de coussin.
Qu'il le veuille ou non d'ailleurs.

« -Gellert ? » marmonna-t-il, sombrant doucement dans une brume cotonneuse.

« -Oui ? » sa voix était si basse qu'il avait à peine émit un son.
Ça rappelait cette confortable proximité dans laquelle ils étaient.

« -Je t'aime. »

Ils s'endormirent.

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