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"Au beau milieu de nul part."

Comment une petite phrase comme celle ci peut faire tant d'effet sur quelqu'un ?
Ce n'était pas une déclaration d'amour ni une demande en mariage mais cela me dérangeait plus qu'un petit "Je t'aime".
Bref, cela fait trois heure que mes amis nous on trouvés sur la plage et deux heures que nous marchions dans la jungle très épaisse pour trouver un abris.
Riley est en tête et nous écarte les branches ainsi que quelques autres obstacles. Moi, je suis juste devant Romane. D'autre pourrais y voir un inconvénient ... Pas moi. Je me venge de tous ce qu'elle a fait en lui lâchant les branches dans la figure ou bien je ne la prévient pas d'une racine au sol... Bref, c'est hilarant. Elle se ramasse sur le sol ou bien recule en se tenant le nez et moi, je rigole. -sadique ? Moi ? Non ! Juste un peu-

Quelque heures plus tard, Riley nous trouva une clairière habitable.
"Bien. dit il. Il faut couper du bois et nous construire de quoi tenir cette nuit.
- Vous êtes aller voir la carcasse de l'avion ? demandai-je.
- Pas encore. me répondit Ellana. Mais avec quelque volontaires on vas y aller.
- Je viens. déclarai-je.
- Pourquoi pas ? Jayden, Léo, vous venez ? demanda Riley.
- OK ." firent les deux garçons.

Après plusieurs minutes de marche, notre petit groupe arriva dans une grande clairière qui était toit sauf naturelle.
En effet, la carcasse et les débris de l'avion qui s'était crashé avaient creuser un profond sillon dans les arbres et le sol.
Étonnamment, aucun arbre n'avait brûlé.
C'est alors que je vis que l'avion était juste partiellement abimé.
Riley avait réussi à nous faire atterrir sans trop endommager l'avion.
Qu'est ce qu'on avait de la chance de l'avoir dans notre groupe !

Riley arracha la porte arrière de l'avion et entra en nous disant de rester en arrière.
En attendant son retour, Jayden s'appuya sur la coque et m'attira contrcontre son torse.
Riley revint quelques secondes plus tard et nous remit à chacun une lampe torche très puissante.
Prenant la mienne, je m'engouffre dans l'appareil.

Je découvre des sièges détruits par la violence du crash, les masques à oxygène pendant lamentablement au bout de leurs tuyaux, certains gisaient au sol, d'autres avaient juste disparus.
J'eus un frisson en découvrant cet intérieur démonté.

Après de longues recherches, nous nous réunissont devant la porte avec nos trouvailles.
Bilan:
Des brosses à dents
Des vivres
Mon carnet de dessin
Des valises intactes
Et autres petites choses dans le genre ...

Nous rentrâmes au camps les bras chargés de toutes ces choses.
Lila m'avait notamment demandée de lui rapporter son nounours en peluche, qui s'avéra être un Bourriquet un peu dégarnit.
Lila me sauta d'ailleurs dessus lorsque nous arrivâmes au camps de fortune qu'avait confectionné les gens qui étaient resté.
"Tu es de retour ! me hurla t-elle.
- Oui, mais si tu me crie encore dans les oreilles, je repars.
- Non ! Je veux pas ! répondit-elle.
- C'était une blague ! lui dis-je. Je ne vais pas partir !
- Ouffffff !" souffla la petite en me lâchant.
Je vis le regard de Jayden lorsque Lila m'avait sauté au cou. Il était jaloux d'une petite fille de 8 ans même pas !
Ricanant, je m'approchai de lui à pas de loups. Il me tournait le dos et semblait absorbé par le paysage...
Je tendis le bras et ...

"Tu n'es pas discrète. dit mon petit ami.
- T'es pas drôle, Jayden ! m'emportai-je.
- Désolé mais tu a la discrétion d'un dinosaure.
- Et c'est toi qui parle, Mammouth ! lui dis-je avec un ton ironique.
- Non... T'es pas sérieuse ? s'exclama t-il en se retournant. Tu vas vraiment m'appeler comme ça ?
- Oui... Mammouth !"
Je partis en courant et en rigolant tandis qu'il me poursuivait.
J'évitais habilement les obstacle, tantôt bondissant, tantôt en virant vivement.
Jayden, lui, se prenait absolument tous les obstacles que j'évitais.
Il arriva cependant un moment où le seul échappatoire était la forêt qui nous entouraient.
Changeant brusquement de direction, je m'enfonçai dans la forêt épaisse.
Jayden me rattrapa finalement -parce que j'étais à bout de souffle, le sprint, c'est dur et ça vous file des courbatures ! (NDA)- et me plaqua au sol.
"Arrête ! Tu m'écrase, Mammouth ! lançai-je.
- Alors cesse de m'appeler comme ça. répondit-il en me fixant.
- On peux peu être trouver un arrangement... dis-je.
- Il faut voir ..."
Il se pencha pour m'embrasser mais je tournais la tête pour l'embêter. Il grogna et commença à se relever mais je l'attrapa par la nuque et plaqua ses lèvres aux miennes .

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