Avant de commencer à dire merci, je voudrais adresser quelques mots à ces gens à qui cette histoire aurait pu parler. A ces gens qui pensent à la mort et qui détestent la vie, parce que cette fois, le personnage n'a pas été sauvé et que j'ai besoin de vous dire que ce n'est pas une fatalité.

Je sais que je suis mal placé pour venir vous parler comme ça, je sais que je suis personne pour vous dire tout ça. Mais rassurez-vous, je ne vais pas vous dire que la mort est mauvaise, que la vie c'est mieux et que tout va bien aller. Je vous le dirai pas parce que c'est le genre de phrases bateau qui m'énervent et que je supporte pas. Je vais pas non plus vous dire que rien n'est insurmontable et qu'il faut toujours se relever parce que je trouve ça con. Vous avez le droit de vous sentir mal, vous avez le droit de vous morfondre et de détester la terre entière. Vous avez même le droit de détester la vie, de la maudire et d'avoir envie de la fuir. Vous avez le droit de flancher putain, vous avez le droit d'être fatigué•e•s et de tomber. Vous pouvez vous retrouver à genoux à hurler de douleur en sentant les larmes dégouliner sur votre visage. Et vous savez pourquoi ? Parce que se rendre compte qu'on en peut plus et qu'on a besoin d'une pause, c'est humain.

Alors faites une pause, écroulez-vous, maudissez l'univers. Pleurez, criez, énervez-vous. Laissez toute cette merde sortir de votre poitrine, tout ce qui vous consume, crachez-le, vomissez-le, laissez-le couler en même temps que votre tristesse ou que votre haine. Mais après, une fois que vous vous êtes effondrés, tendez la main vers quelqu'un pour qu'on vous aide à reprendre votre souffle, pour qu'on vous aide à vous calmer et pourquoi pas à vous relever. Parce que vous trouverez toujours quelqu'un, toujours. Et si vous avez personne, mes DM sont ouverts. Que ce soit ici ou sur instagram. Si vous avez besoin de parler, besoin d'une présence, besoin de pas vous sentir seul.e.s, bah venez. Envoyez un message à quelqu'un, appelez quelqu'un, allez voir quelqu'un, mais vous laissez pas avoir par la vie ou par l'amour. Montrez leur à ces connards à quel point vous valez la peine et à quel point ils sont pas assez puissants pour vous faire disparaître.

Parce que c'est vrai, vous valez le coup. Vous avez votre importance, vous ne méritez pas de souffrir ou de mourir. Vous méritez de sourire et de rire. Vous êtes aimé.e.s, rappelez-vous de ça. Parce que même si l'amour vous lâche, que la famille vous lâche ou que cette putain de personne en qui vous aviez placé tous vos espoirs vous lâche, bah y'aura toujours quelqu'un d'autre. Quelqu'un de trop borné.e pour abandonner, quelqu'un qui vous aimera de tout son coeur, même si vous comprenez pas pourquoi. Même si vous avez tenté des milliers de fois de lui expliquer qu'iel perdait son temps et qu'iel devrait pas vous aimer comme ça.

Y'aura toujours quelqu'un, vous m'entendez ? Toujours. Que ce soit pour vous relever, pour vous encourager, pour vous aider, pour vous aimer, pour vous faire sentir moins seul.e.s. Et si vous avez pas confiance en tous ces gens et leurs jolis mots trop utopiques, alors accrochez-vous à autre chose. A une passion par exemple. A un truc qui vous tient debout, qui vous fait du bien. Parce qu'on peut tous trouver notre truc qui sauve. Que ce soit l'écriture, la lecture, la musique, le sport, un métier, un idéal, un combat, peu importe, accrochez-vous à ça. Attrapez-le aussi fort que vous le pouvez et le laissez surtout pas vous glisser entre les doigts.

Ne vous laissez pas terrasser, ne laissez pas votre cœur s'arrêter, aussi abîmé soit-il.

Parce que vous en valez la peine.

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Et maintenant, je voudrais remercier ce qui me tient debout, ou du moins qui me maintient en vie, même à genoux. Merci à tous ces putains de mots qui se déversent n'importe ou pour m'aider à hurler en attendant que je trouve ma voix. Merci à toutes ces notes de musique qui rythment ma vie, même quand elles me rappellent à quel point le manque me ronge de l'intérieur. Merci à l'œil du cyclone d'être trop têtu pour me laisser exploser, d'être trop attaché pour lâcher, même quand je suis un sale con. Merci à la plume de rendre certains moments plus doux et plus lumineux, ta pureté c'est un putain de cadeau et je laisserai personne te l'enlever. Merci à l'Anonyme qui se lasse pas et qui sourit avec moi, parce que malgré tout, un lama c'est quand même plus mignon qu'une huître.

Je voudrais aussi remercier ma propre fille aux yeux sombres. D'ailleurs j'en ai rien à foutre si ça te plait pas, t'as pas besoin de lire ça, t'es pas censée être là. Je te remercie de tout ce que t'a fait pour moi, je te remercie d'avoir été toi, tout simplement. Parce que t'es quand même sacrément exceptionnelle et quoi qu'il se passe, quoi qu'il m'arrive, quoi que la vie t'apporte, sache que tes sourires doivent jamais cesser d'illuminer et de faire vriller des coeurs. L'amour m'a égorgé, mais toi tu respires, alors putain, brille.

Maintenant c'est votre tour, petit.e.s lecteurices au grand coeur. Que vous n'ayez lu que cette histoire ou que vous soyez des habitué.e.s de ma plume, peu importe, merci. Merci d'avoir pris un peu de votre temps pour le passer en compagnie de mes mots un peu moroses. Merci pour la pluie d'étoiles que vous avez pu m'envoyer et merci pour vos commentaires. Que ce soit des compliments, des critiques ou simplement votre ressenti, sachez qu'ils me vont tous droit au coeur, toujours. Alors merci d'être là, merci de toujours me rappeler que je dois m'accrocher à ce truc qui me tient debout et que je dois pas abandonner mes mots. Merci de les aimer plus que moi et merci, juste merci.