Épilogue
PDV omniscient
Les ombres dansent sur les murs de la maison abandonnée alors que la lumière de la lampe de poche se déplace avec hésitation.
Elle tremble. Elle tremble de l'odeur de renfermé,elle tremble des souvenirs qui affluent dans son esprit terrifié.
Tout,des plumes rouges étalées sur le sol,aux morceaux de cordes encore par terre, et des graffitis sur les murs, la terrorise.
Et pourtant, elle se doit de le faire.
Elle tâte le sol,puis trouve la latte de plancher qui se décolle. Elle la soulève avec précaution, retenant son souffle.
Un rouleau de papier était là, comme s'il l'avait sagement attendu.
La jeune fille pose sa lampe, avec des mouvements lents, calculés, lisant l'écriture fine et pourtant si froide. Bien trop familière.
D'une voix hésitante, tremblante, elle lit en articulant la formule:
Tori no hane wa shiroku,
Blanches les plumes de l'oiseau,
kibō ni michita kogane no tsuki,
Blanche la lune pleine d'espoir,
kurai yoru o kuroku,
Noire la nuit sombre,
aka, shikeishū no hiiro no chi...
Rouge,le sang écarlate du condamné...
Puis tout bascule autour d'elle, et elle hurle.
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