Ses pupilles monochromes

Le cœur ouvert et les yeux clos, posé loin du fil qui l'a laissé tomber, L'Équilibriste laissait peu à peu disparaître les vers qui le rongent et l'évident. Se sentir vivant, à mesure que le vert de rage s'écoule et l'esprit s'épure. À nouveau. Il contemplait impuissant ses mains vidées de sens ; ses doigts qui plus jamais. Et alors, seul, assis sur un matelas de feuilles froissées, L'Équilibriste sans colère contemplait sous sa peau son être blanchir, ses plaies s'effacer et faire place nette. D'une inspiration de plénitude il s'éveilla, ses pupilles monochromes sur lui-même. Pour la première fois ; pour celle qui toujours sera dans son cœur sa Petite fille. À jamais son Monsieur, l'amour en pardon.

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