NB : J'ai eu envie de retravailler Potestas, que vous avez pu lire précédemment et qui datait un peu trop pour me plaire. Cette deuxième version est donc en cours de peaufinage, toute critique constructive est comme toujours la bien venue. Merci !

 L'Équilibriste soufflet âpre d'une journée nauséeuse où sommeillait l'ennui il s'esquisse du même peu s'esquive peu à pas les lèvres élargies il croasse un vague vibrato entre deux claquements de paupières il s'emmêle et se fond gluant sous ses doigts agriffés dans un reste de conscience L'Équilibriste pupille d'une réalité émulsée dilate ses bronches de viscosités sans teint à rendre les draps gourds collés à sa peau suintante il se perd il attend il ignore L'Équilibriste la corde tendue entre les méandres malléables de son vice où chaque gorgée d'air est l'excuse dolosive.