Comme une mécanique
Crisse, craque, la cacophonie de ses pensées se confronte au spectacle oppressant des absences. Il crie, il crève sa bulle confortable de complaintes dans lesquelles il se complaît. Ne rien céder, pas la moindre seconde, le plus petit répit, à l'âpre sentiment d'un vide crasse. Combler, comme on défouraille avec violence une gerbe de mots creux au coeur d'un espace qui confine l'absurde tant il n'a de cesse de s'accroître, à la mesure des trouilles qui l'habitent et l'habillent. Un silence sanglant, sans âme, qui sème les couleurs d'une esthétique douloureuse. Babillage. Il a les lèvres qui s'écarquillent sans surprise, jamais, dans ce quotidien de fadaises froides qu'il déverse à dégoût. Contre ses colères, ses phobies, réprimer l'émotion pour plus de sens et la culture d'une amitié respectueuse. L'Équilibriste croasse comme une mécanique cassée, crapaud cocasse à gonfler son gosier.
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