✑ Chapitre 7 : Vérité ?

Chapitre 7 : Vérité ?

"Le ridicule ne tue pas" Qui est le conn*rd qui a dit ça !!!

Le reste de la journée était passé sans encombres. Les professeurs avaient décidé de les laissé profiter du premier jour car aucun devoir ne leur avait été imposé. Les filles étaient tranquillement installées à table avec les Maraudeurs. Alice regardait son assiette avec dégoût. Si elle mangeait encore des pommes de terre tous les jours à cause de James, elle se promit de le tuer. Ça n'allait que la faire grossir, et les kilos en trop elle n'en avait pas besoin ! Tandis qu'elle jetait toujours un regard noir à son repas, Remus s'exclama :

- Eh Frank ! Tu veux venir manger avec nous ?

- Heu... Oui d'accord si ça vous embête pas.

Alice se figea. Elle pria Merlin pour que ce ne soit pas Frank Londubat. Lors d'un repas passer avec des amis de sa famille, elle avait renversé la salade de fruits sur Frank Londubat, le fils unique d'une amie à sa mère. Lorsqu'elle leva les yeux vers lui, elle se tassa sur sa chaise. Par Merlin, c'était lui. Grand, brun, les yeux bleus, il riait à cause de James et Sirius qui faisaient les clowns. Cherchant à toute vitesse un plan pour s'éclipser discrètement sans être vue, elle renversa son verre sur la table. Catastrophée, elle s'exclama :

- Oh mon Dieu ! Désolé... Lily tu peux me passer un torchon s'il te plaît ?

- Oui... Tient.

- Ah... Alice, t'as maladresse te perdra... soupira Dorcas

- Alice ? Alice McMiller ? demanda Frank

La jeune fille se sentit rougir et dit :

- Heu... Oui.

Frank dit avec un grand sourire :

- Ça fait longtemps que l'on c'est pas vue ! Comment tu vas toi et ta famille ?

- Bien... Et toi avec ta mère ?

- Ça va...

James demanda alors :

- Vous vous connaissez ?

- Oh oui, nos parents sont amis. Quand on était petit, on faisait souvent des repas ensemble, avec différentes familles. Tu te souviens là fois où on avait élaboré un plan pour faire exploser le gâteau ?

- Ah oui, c'était cette fois où madame Paul s'était trouvé recouverte de chantilly !

Tout le groupe se mit à rire, imaginant la tête de leur professeure d'astronomie.

- Et l'a fois où tu m'as renversé la salle de fruits sur la tête ?

Ils éclatèrent encore de rire, mais la jeune fille rougis, gênée. Ça c'était passé l'été dernier, au mois de juillet, lors que l'anniversaire de son père. Ils finirent le repas puis montèrent dans la salle commune. Alors que la soirée était bien entamée, une deuxième année c'est approché de Frank et lui a dit :

- Tu es Frank Londubat ?

- Oui, pourquoi ?

- Il y a une Serdaigle dehors, elle demande à te voir.

Le sourire de Frank se crispa et il se dirigea vers le passage. Alice sentit son ventre se serrer. Alors que James proposa un jeu, elle se leva et dit qu'elle était fatiguée et qu'elle montait se coucher. Une fois dans son dortoir, elle s'allongea sur son lit, la tête sur son oreiller. Elle évitait tout le temps Frank car elle avait le béguin pour lui depuis un petit moment déjà. Mais il était en couple avec une Serdaigle de septième année, Samantha Frozen. Belle, gentille, intelligente et populaire, c'était la copine parfaite pour Frank. Qui voudrais d'elle à côté des filles comme Samantha ? Elle est maladroite, timide et pas très jolie...

La porte s'ouvrit une seconde fois et Vanessa entra, la mine dépitée. Alice et les autres avaient essayé de la réconforté, mais la jeune fille s'était renfermé sur elle depuis le matin même. Lorsqu'elle la vie, Vanessa hésita quelques secondes puis vint s'asseoir sur le lit d'Alice.

- Salut Ali

- Salut Vaness...

- Ça va ? Pourquoi on dirait que tu vas faire une dépression ?

- C'est à cause d'un gars... dit Alice en soupirant. Mais ça va aller, j'ai l'habitude.

- Aller racontes moi tout, répondit calmement la jeune fille

Alice lui raconta sa journée, le repas, Frank, les discussions et les rires dans la salle commune, comment Frank était parti parce que sa copine demandait à le voir, quand elle est montée, sa déception et sa stupidité.

Après quelques secondes dans le silence, Vanessa donna son verdict :

- Je ne vois qu'une raison à ton problème et qu'une solution.

- Je t'écoute, de toute façon c'est la seule chose que je puisse faire.

- Tu es amoureuse de Frank, dit joyeusement Vanessa, une lueur d'espoir dans le regard.

- Ah non ! s'écria Alice. C'est juste un ami ! Non non...

Vanessa la regarda et passa un bras autour des épaules de son amie. Elle lui dit doucement :

- Alors tu n'as pas l'impression que ton ventre se tord quand il quitte la pièce où tu es, tu n'as pas l'impression d'avoir des papillons dans l'estomac quand il vient te parler, tu n'as pas l'impression que ton monde s'écroule quand il est avec Samantha, tu n'as pas...

- Bon ok ! D'accord ! Je l'aime ! J'aime Frank ! s'exclama Alice, au bord des larmes. Mais il ne m'aimera jamais... Il... il a une copine et puis...

- Alice, tu es une personne formidable, je suis sûr qu'il le pense. Aucune fille peut rivaliser avec toi, et Frank ne sans rend pas compte, c'est qu'il n'a pas vue la merveilleuse Alice que je connais. Hier soir tu m'as dit que tu espérais que l'on serait toujours amie, alors que tu me connaissais à peine... Il y a peu de personnes capables de dire ça, je te l'assure. Alors sil veut rester avec sa Samantha, qu'il reste avec elle, ça t'évitera de faire une belle erreur. Ça se trouve tu vas rencontrer un autre garçon et vous serez des âmes surs. Et écoutes moi Alice, tu es forte, tu ne vas pas laisser un garçon gâché ta jeunesse, d'accord ? Et mon conseil c'est d'aller lui dire tes sentiments, même si c'est pas tout de suite.

Alice hocha la tête. Elle sécha ses larmes et se leva d'un bond et lança d'un ton enthousiaste :

- Bon, on va les rejoindre ?

- Sans moi... Mais va t'amuser.

Elle hésita, mais revins vers Vanessa.

- À toi de me dire ce qui se passe.

- Oh non Ali, c'est rien. T'inquiètes pas pour moi, ok ?

Alice secoua la tête et pris les mains de son amie.

- Parles moi ! répondit-elle autoritairement

Vanessa la jugea d'un regard et se cabra.

Alice l'a pris dans ses bras.

- J'ai reçu des menaces. Le truc, c'est que j'ai peur que ça retombe sur mon entourage.

Quand Vanessa arrêta enfin de lancer des éclairs avec ses prunelles, Alice dit :

- T'inquiètes pas, c'est surement pour te faire peur. Si tu veux en parler, on est là, les filles et moi.

- Merci Alice... On redescend ?

- Let's go !

Elles se mirent à rire et entrèrent dans la salle commune. Seul leur amis étaient encore là, installé sur plusieurs canapés et fauteuils.

***

James avait organisé un action ou vérité. Il venait de donné comme gage à Dorcas de faire l'éviter Peter dans les airs quand Frank revint. Il lui proposa de se joindre à eux et le jeune homme accepta sans hésitation. Alors que Peter refusait qu'on le fasse léviter comme un vulgaire objet, Remus et Lily intervinrent et tous décidèrent de ne pas faire d'action. Donc c'est avec les vérités qu'ils jouaient.

Alors quils éclataient tous de rire en entendant Peter dire qu'un jour il avait refusé de serrer la main à un ami de sa mère "parce quil ne l'avait pas lavé", Vanessa et Alice redescendirent de leur dortoir. En les voyant, James s'écria :

- C'est à elles ! Elles nont pas joué !

- On joue à quoi ? demanda Alice

- Action ou vérité sans action ! s'exclama joyeusement le jeune homme

- Donc vérité si je devine...

- Oui tu as raison Alice, c'est un vérité James... C'est pas logique de dire que c'est un action ou vérité sans action, lança Frank.

- Bon, on joue, lança sèchement Dorcas.

- Oui, oui oui on arrive, dit Alice en traînant derrière elle une Vanessa muette.

Elles s'assirent avec eux, en rapprochant un canapé.

- Bon, c'est à toi Peter de dire.

- Heu... Alice, qu'elle a été le moment le plus gênant de ta vie ?

Alice rougis et dit gênée :

- J'avais quatre ans et mes parents avaient organisé un repas pour fêter leurs dix ans de mariage... Et puis il y avait ma cousine qui avait deux ans de plus que moi, et quand ta mère est arrivée Frank, elle portait son chapeau avec son vautour empaillé... Et j'ai murmuré à ma cousine " Il est moche son chapeau" et on a ri. Et ta mère c'est retourné et nous a dit "Si vous ne voulez pas lui ressemblait jusqu'à la fin de votre vie, excusé vous." Alors on a dit "Désolé madame" et elle nous a regardés et a dit "Pas à moi, au chapeau." Donc on c'est retrouver à s'excuser devant le chapeau toute la soirée, et ta mère et la mienne riaient...

Ils éclatèrent tous de rire encore une fois. Puis James dit :

- Alice, à toi !

La jeune fille jugea l'assemblée et ses yeux se posèrent sur Vanessa. Mais sachant que celle-là était tout de même assez mal en point, assez tracassé, elle continua son tour des personnes présentes. Un lueur de triomphe dans le regard, elle articula lentement :

- Lily...

***

Vanessa était descendue avec son amie par bonne grâce. Elle riait avec les autres à toutes les anecdotes qui se disaient. Puis, au bout d'un moment, James lui demanda :

- Et toi Vanessa, c'est quoi ta pire bêtises ?

Alors qu'elle abordait un sourire quelques minutes avant, son visage se voilà de noir. Si elle devait raconter sa pire bêtises, elle devait aussi raconter sa punition et sa vie d'avant. Avant qu'elle ne soit heureuse, avant d'avoir des amis, des gens qui l'aiment, une famille. Pendant l'enfer. Elle implora le regard d'une de ses nouvelles amies, espérant qu'une d'elle pourrait l'aider. Lily se leva et dit :

- Bon, il se fait tard, on va tous se coucher.

La brune adressa un regard plein de reconnaissance à la jeune préfète. Alors que James rouspétait, les autres acquiescèrent, épuisés et le mal au ventre à force de rire. Alors ils se dirent tous bonne nuit et partirent chacun dans leurs dortoirs.

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