Chapitre 5 : Début de journée !

La douleur morale est plus déchirante que la douleur physique. Le deuil, la séparation, l'abandon et le rejet sont des maux capables de causer les pires ravages même chez les personnes les plus fortes.

Minerva McGonagall était installé derrière son bureau, les doigts croisés. Assis devant elle se trouvait Lily Evans, James Potter et Sirius Black. Elle ne s'était pas vraiment étonné de voir la jeune préfète rousse hors d'elle suivit des deux garçons entré dans son bureau. La vieille sorcière soupira, les jeunes ne la laisserai donc jamais en paix le premier jour de l'année :

- Miss Evans, pouvez-vous m'expliquer pourquoi ces deux jeunes gens se retrouve encore dans mon bureau ?

- Professeur McGonagall, Potter et Black sont arrivés comme des fous dans la salle commune et on renversé plusieurs fauteuils et canapés. Après cela, ils se sont chamaillés et on réveillé les quelques personnes qui dormaient encore.

Le professeur soupira exaspéré et se retourna vers les deux jeunes Gryffondors :

- Quelque chose à ajouter Mister Black et Potter ?

- Non professeur, répondirent les deux amis d'une même voix.

- Bon, je vais être gentille, vous vous en tirez avec un simple avertissement, car bien que ce soit regrettable, je sais que je vais surement bientôt vous revoir dans mon bureau messier Potter et messier Black. Miss Evans, pouvait vous ramener vos deux camarades jusqu'à la salle commune des Gryffondors s'il vous plait.

- Bien entendu professeur, répondit la jeune fille

- Maintenant que tous cela et réglé, sortez de mon bureau

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Dorcas était attablé avec ses amis. Remus, Claire, Marlène, Vanessa et Peter débattaient pour savoir la punition que leur professeur de métamorphose allaient imposer à James et Sirius. Amusé, Dorcas se joint à la discussion :

- Ils vont devoir faire des travaux d'intérêt jusqu'au prochaines vacances, dit Peter

- Non, ils vont devoir aller aider à l'infirmerie répliqua la blonde au yeux bruns-rouge.

- Ils vont tous simplement être collée, pas plus, tenta Remus

- Moi je sais, s'écria-t-elle, ils vont devoirs aller nettoyer le fond du lac noir mais le calamar géant va les manger !

Tous se regardèrent et pouffèrent en imaginant la tête des deux fauteurs de troubles si McGonagall leur avait dit cela. Lorsqu'ils se sont calmés, Vanessa reprit la parole :

- Moi je pense qu'elle va rien leur faire car elle sait que de toute façon ils seront à nouveau dans son bureau avant la fin de la semaine.

- Tu n'es pas drôle Vaness, ta théorie n'est pas assez farfelue, elle pourrait limite se produire ! lança Dorcas en rejetant en arrière une mèche de ses cheveux.

Assez grande, les yeux marron, de longs cheveux noirs et un visage parfait, la jeune fille était très belle. Tous les garçons qui l'aimaient pour sa beauté se défilaient dès qu'ils avaient la connaissance de son caractère, mais cela ne lui faisait ni chaud ni froid.

Vanessa haussa les épaules et répondit simplement :

- Je ne sais pas Doca, mais c'est le plus probable. D'ailleurs regarder qui ce sont enfin décider à arriver !

James et Sirius suivit par Lily entrèrent dans la grande salle, l'air des deux garçons laissant imaginer le pire.

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Sirius sortie du bureau de son professeur l'air très content de lui. Lui et James avait parié deux noises sur le trajet pour savoir la punition que donnerait McGonagall. Bien évidemment c'était lui qui avait gagné. Alors que son ami sortait, suivit de Lily, il lui tendit la main et dit :

- Les deux noises s'il vous plaît.

- Même pas en rêve Patmol !

- Eh ! Quand on joue on doit tenir son pari, c'est une règle d'or.

- Oh aller Patmol, faut que j'économise ! S'il te plaît.

- Cornedrue, Cornedrue... Ne fais pas de pari la prochaine fois si tu ne les tiens pas. T'as de la chance, mon âme n'est pas aussi noire que mon nom.

- Merci Patmol.

Alors qu'ils discutaient, Lily était arrivée au bout du couloir. Agacée, elle leur cria :

- Bon vous venez où pas ?

Les deux garçons échangèrent un regard et partirent en courant vers la jeune fille, qui leva les yeux au ciel. Alors qu'ils se dirigeaient vers la salle commune, James s'arrêta et demanda :

- S'il te plaît Lily, on peut allez directement mangé ?

- Non. Je dois vous ramener à la salle commune.

- Mais s'il te plaît Evans !

- Non... soupira-t-elle en rougissant légèrement

Sirius soupira et dû se retenir d'aller frapper sa tête sur un mur. Il regarda Lily qui décidément ne voulais pas lui dire pourquoi ils devaient rentrer à la salle commune :

- Cornedrue, regarde comment t'es habillé... T'es en pyjama !

Comme sil venait de se réveiller, James regarda ses affaires et monta en courant dans les escaliers, Sirius exaspéré derrière lui et une Lily en train de rire. Alors que les deux jeunes gens montaient tranquillement les escaliers, Lily demanda :

- Pourquoi vous avez "détruit" la moitié de la salle commune ?

- James... Hier à King Ross, je lui ai fait peur et il voulait se venger. Il a pris un vieux réveil et à augmenter le volume, la posé à côté de moi, inutile de préciser que je dormais, et il l'a fait sonner. J'ai sauté de mon lit et j'ai essayé de l'étriper dans le dortoir, mais il s'est cassé dans la salle commune. Après tu connais la suite.

- Franchement, Potter restera toujours un gamin à mes yeux... Soupira la rousse

- Je ne sais pas... En réalité, il est certes enfantin, mais il est aussi très mature sur certains sujets... Il respire la joie de vivre, il veut faire rire les gens... Pour moi, il a illuminé ma vie, il m'a appris les valeurs de l'amitié et de la loyauté à toute épreuve. Il a toujours été là pour moi, et je sais qu'il le sera toujours. Franchement Evans, tu devrais peut-être apprendre à le connaître un peu, et tu verras que c'est une bonne personne.

Un peu surprise de cette déclaration, la jeune fille resta sans voix un petit moment avant de répondre :

- Si seulement il n'essayait pas de me draguer tout le temps, peut-être... Mais j'ai toujours du mal pour ce qu'il a fait à Sev l'année dernière...

À la mention de son ancien meilleur ami, Lily sentit ses yeux s'embrouillaient. Sirius vint planter ses yeux gris dans les siens et lui pris les mains :

- Lily, tu n'as pas à te sentir coupable. Servilus... Enfin Severus à chercher, il a traité ton sang, et même si ce que James a fait est pas très honorable, tu savais déjà que ton amitié avec Severus été compliqué. Ton sang Lily ! Il a traité tes origines, sans même regarder la formidable amie que tu étais pour lui. Je ne sais pas ce que tu lui trouvais, mais tu as été la seule à lui tendre la main, à le défendre et lui t'as regnié, il a repousser ton aide, et c'est tant pis pour lui. Il ne faut pas que tu laisses ta gentillesse lui pardonner, tu es plus forte que ça. Déteste James si tu veux, mais il n'a joué que le déclencheur de la fin de votre amitié avec Severus. Tu sais que vous étiez déjà dans une phase définitive de votre amitié, alors ne t'en veux pas de ne pas avoir pu le sauvé... On ne peut pas sauvé tout le monde, on peut essayer, mais il se peut que l'on ne puisse plus les aider. Lily, tu es une formidable personne, ne laisse personne te dire ou te faire penser le contraire.

Les larmes aux yeux, la jeune fille souria et sauta dans les bras de son ami. Touchée, elle murmura :

- Merci Sirius... Vraiment merci...

- De-rien Lily...

Et puis ils recommencèrent à marcher jusqu'à la salle commune. La jeune fille s'assit sur un fauteuil, tandis que Sirius monta dans sa chambre pour se changer.

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À l'autre bout du château, un Serpentard marchait dans un couloir sombre, mal éclairé par les lanternes qu'il y avait au mur. Les cachots étaient le genre d'endroit où on avait l'impression que les ombres bougeaient, et qu'une personne allait apparaître au détour d'un couloir. Régulus Black n'y faisait plus attention depuis sa troisième année. Arrivé à sa destination, il donna le mot de passe et franchi le mur.

La salle commune des Serpentards était une longue pièce aux murs et au plafond de pierre brute. Elle possédait de grandes fenêtres donnant sur le lac noir, ce qui faisait que la pièce était toujours illuminé d'une couleur verdâtre. Elle avait aussi une cheminée décorée d'emblèmes, des canapés noirs en cuire et des lampes rondes accrochées au plafond par des chaînes qui assuraient que la pièce était toujours illuminé.

Le jeune homme traversa la pièce, et vint se planter devant ses amis. Lia Jugson, Antonin Dolohov, Shelamia Crabbe, Ramalda Gibbon et Louis Rosier étaient tous en train de discuter. Regulus s'assit à côté de Louis, son meilleur ami.

- Vous avez vu Evan Rosier ? Il se pavane devant ses amis. Il est fier que son père soit un mangemort, avec un petit peu de chance lui aussi va en devenir un, dit Lia avec une grimace

Regulus lui lança un regard noir en voyant Louis se tendre. Sa famille était un sujet tabou, un peu comme celui des Black. La grand-mère de Louis avait refusé qu'il vive avec sa famille, c'était ainsi chez les Rosier. Le second fils était élevé par un de ses grands-parents, pour que l'héritier n'ai pas d'ombre et soit bien mit en avant. Tout cela car il y a bien longtemps, ce fut un fil cadet qui fit fortune et fut connus du monde entier, faisant de l'ombre à l'héritier, que personne ne regardait plus. D'une certaine manière Regulus était heureux de faire partie d'une famille qui n'était pas non plus psychopathe. Il posa sa main sur le bras de Louis et dit :

- Mwouai. Et alors ? Ils sont cons de toute façon, laissez les.

Regulus regarda dans la direction du septième année. Il était entouré par Walden Macnair, Alecto et Amycus Carrow, Travis Yaxley et Daphia Selwyn. Il y avait aussi quatre sixièmes année : Edward Mulciber, Alfred Avery. Il se pinça les lèvres. Certes, il y en avat des pas très malin, mais pour la plupart, ils étaient loin d'être "cons". Alecto et Travis étaient même très doués et Alfred, Evan et Amycus très habiles en sortilèges. On pouvait même dire que Walden était peu bavard, mais sans pitié et d'une cruauté sans pareil. Certes Edward était une brute sans cervelle, mais les autres avait un minimum d'intelligence. Il sortit de ses pensées pour suivre la discussion.

- Vous avez su ? On dit que cette année, les professeurs ont eu ordre d'être sur leurs gardes... Vous en pensez quoi ? demanda Ramalda

- Qu'il va surement se passer quelque chose, répondit Antonin

Regulus sentit son ventre se tordre et ses yeux furent directement attirés par le groupe d'Evan Rosier installé un peu plus loin dans la salle commune. Il ne savait pas encore combien de temps il lui restait, mais peu pensait-il. L'heure de choisir son camp approchait à grands pas ...