✑ Chapitre 40 : La brise du printemps

Hey ! 

Deuxième petit chapitre des vacances ! Bon courage a tout ceux qui ont repris !

Un chapitre coupée en 2 parties car ça me stressais trop de finir par un nombre impair le tome 1 >-< je suis une enfant mais bon !

La suite la semaine prochaine sûrement, puisque je m'obliges à 1 chapitre d'avance et que je vais terminer la deuxième partie aujourd'hui et commencer les derniers chapitres !

Bref bref comment ça va vous sinon ?

Bonne lecture et bonne journée <33

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Une fois totalement remise, Alexia se repéra rapidement dans le hall avant de se diriger vers l'accueil. Elle expliqua en quelques mots la raison de sa venue à la dame d'accueil qui lui indiqua la chambre, avant qu'Alex ne la remercie et se mette en route dans les étages pour trouver le bon numéro.

Une fois devant la porte, elle toqua et attendit qu'on lui dise de rentrer, ce qui ne tarda pas à arriver lorsque la porte s'ouvrit sur un jeune homme qui la prit dans ses bras :

— Merlin merci je vais enfin pouvoir sortir de cette prison !

— Bonjour à toi aussi, répondit presque sarcastiquement Alexia en le serrant aussi contre elle.

— Oui oui bonjour pitié je sonne les médico-infirmiers de malheur et ne suis enfin libre ! S'exclama joyeusement le brun en refermant la porte après qu'Alex soit rentrée.

— Ils sont si horrible que ça ? Moi je les trouve sympa... Et puis je suis sûr tu en as trouvé des pas mal à te mettre sous l'œil Ben', fait pas genre.

Benjy Fenwick haussa les épaules en attrapant son sac déjà fait de sur un fauteuil et en enfilant sa veste :

— Ouais enfin le vieux sur qui je suis tombé, un vrai conservateur ça sentait à plein nez le pro sang-pur. En plus il a buggé quatre fois quand il a demandé si «j'avais de la famille ou une compagne à prévenir» et que j'ai répondu que c'était mon compagnon qui m'avait amené ici. «Votre ami ?» pitié j'ai eu tellement envie de lui dire que si par ami il entendait la personne avec qui je me roule des pelles c'était cela, déballa-t-il en finissant de prendre ses dernières affaires.

Lorsqu'il eut finit sa tirade, Alexia éclata de rire :

— Par Morgane Ben' enfin ! Tu n'aurais pas dû te gêner juste pour sa tête.

— Ne t'inquiètes pas elle était tout aussi épique quand je lui ais dit que c'était mon petit ami, et que c'était la personne avec qui ne partageait le lit en fin de soirée !

— N'empêche que ce fameux petit ami t'aurais dit de ne pas le crier sur tout les toits, ajouta-t-elle tout de même.

— Si c'est le problème que les Mangemorts ont des oreilles partout, t'inquiètes pas j'ai déjà une croix en orange vif collé sur le front.

Alexia leva les yeux au ciel alors qu'un Médicomage entrait dans la salle en regardant ses papiers.

— Bien Mr Fenwick, tout à l'air en ordre, il faut juste que je vérifie votre brûlure et que vous preniez bien en compte les instructions qui vous ont été données, donc la pommade deux fois par jour et les antidouleurs.

Le jeune homme roula des yeux et soupira, alors qu'Alexia lui flanquait un coup dans les côtes.

— C'est sérieux Messieurs, une brûlure de cette ampleur ce n'est pas rien. De plus vous refusez formellement de nous dire par quel moyen vous vous l'êtes faite...

— Très bien Docteur ! Je suivrais avec attention l'ordonnance. Je peux sortir maintenant ? Demanda-t-il impatient en ayant montrer la blessure.

Le Médicomage se retint de montrer son exaspération et tendit un papier à Alexia :

— C'est vous l'accompagnante ? Vous ne devriez pas être à Poudlard ?

— Il est seul et n'a pas d'autre famille, déclara-t-elle simplement en signant. J'ai eu l'autorisation du Directeur.

Le personnel soignant acquiesça et fit un sourire forcé à Benjy :

— Et bien Mr Fenwick, je ne vous retiens pas.

— Et moi Mr, je ne m'attarde pas. Passez une excellente fin de journée ! Adieu ! répondit-il en attrapant toutes ses affaires et Alexia par la main, les entraînant d'hors et déjà dans les escaliers.

La brune leva les yeux au ciel alors qu'ils dévalaient quatre à quatre les marches :

— Il paraissait bien heureux de te mettre dehors. Tu ne pourrais pas arrêter de rendre la vie impossible à tous ceux qui veulent t'aider ?

— Ce n'est pas ça, c'est juste que les hôpitaux c'est pas trop mon délire, moi je suis plus sur le terrain tu vois à combattre les méchants !

— Et à te blesser, sans même penser à aller te faire soigner. Certes je sais que tu penses qu'il y a toujours plus urgent que toi mais là on parle quand même d'une brûlure par un Feudeymon... finit-elle en baissant la voix.

Benjy leva les yeux au ciel :

— Par Merlin c'était rien du tout, ça m'a à peine effleurer et je ne sens rien du tout. Ça me fait juste une nouvelle cicatrice et ça tourne a mon avantage puisque sur le torse ça fait très sexy.

— C'est qui qui t'as dis ça ? Ton compagnon ? Se moqua-t-elle en reprenant ses mots, qu'il n'aurait jamais sortit en temps normal.

— Pitié ferme là, répliqua-t-il en lui ébouriffant les cheveux alors qu'ils arrivaient dans le hall et qu'il lui tendait la main pour transplanner.

Elle lui fit un sourire espiègle et ne s'en saisit pas :

— J'ai le permis transplannage je te rappelle ?

— Effectivement, par je ne sais quelle magouille tu as trompé Maugrey qui était absolument catégorique.

— Ce n'est pas lui qu'y allait m'en empêcher. Et ne le répète pas mais j'ai glisser la feuille dans un de ses tas de papiers. Tu sais comme moi qu'il ne les lit pas quand ce sont des affaires banales et qui signe au hasard. 

— Ça a marché ? S'étonna-t-il.

— Évidemment que oui, le gars a eut trop peur que je m'énerve quand il a vu le nom du tuteur.

— Tu fais même pas peur énervée.

— Oui mais il ne le savait pas !

Le brun roula des yeux alors qu'elle le regardait avec défi :

— Le dernier arrivé, il s'occupe des chocolats chauds ! Déclara-t-elle en tournant sur elle même avant de disparaître.

Il jura et transplanna à sa suite avant de courir en la voyant déjà en train de soulever le voile de protections.

Il essaya de passer en même temps qu'elle mais elle referma le voile alors qu'il était à quelques mètres. Sortant sa baguette, il ne se précipita pas à lever les sortilèges, préférant perdre que de perdre une main. Lorsqu'il fut enfin entré dans le domaine, il la vit qui l'attendait, adossée à la porte principale alors qu'elle lui désignait la porte de la cuisine de la main :

— Perdu.

— C'est moi le blessé !

— Si je n'avais pas accepté de venir, tu y serais resté un jour de plus.

Il leva des yeux au ciel alors qu'elle éclatait de rire et rentrait à l'intérieur.

Après avoir finit de mettre leur quatre heures sur un plateau, il se dirigea vers le salon qu'il ouvrit en poussant la porte non crocheté du pied. Alexia était assise sur le canapé, un rouleau de parchemin sur les genoux alors qu'elle griffonnait dessus. Il vint s'asseoir à côté d'elle et glissa un coup d'œil à son devoir avant de grimacer :

— Aah la métamorphose de la mère McGo ! Tu n'aurais pas pu le faire à un autre moment au lieu de me rappeler la vie injuste et dur qu'elle nous imposait ?

— Tais toi imbécile, rigola-t-elle en finissant. Je n'aurais pas pu l'achever demain, j'ai match de Quidditch.

— Ah dans ce cas fait comme si je n'avais rien dit ! Le Quidditch c'est sacré ! Jura Benjy en mettant une main sur son cœur.

Alexia roula des yeux et lui mit une tape sur la tête en prenant sa tasse :

— Faut que je te mette la pommade.

— Je peux le faire tout seul, grogna-t-il en se renfrognant.

— Oui mais tout le monde sait que tu ne le feras pas. Balance, déclara-t-elle catégoriquement en tendant la main.

Il soupira en exagérant et attrapa le pot sur la table basse avant de lui passer :

— C'est juste une égratignure.

— Évidemment et je suis le Botruc de Noël, répliqua Alexia en levant les yeux au ciel alors qu'il remontait son t-shirt. Putain l'acromentule, c'est hyper noir !

— Je sais merci et ça va le rester, répondit-il simplement en posant sa tête sur le dossier du canapé. Dépêches toi d'en finir.

Elle lui appliqua la potion et il grimaça fortement, essayant tout de même de le cacher.

— Tu as le droit d'avoir mal t'es au courant ?

— Oui et non merci ça va parfaitement.

— Tu as aussi le droit de prendre du repos. Tu es le seule à ne pas avoir souffler une fois depuis que tu t'es engagé.

— On a pas le droit d'avoir du répit, les Mangemorts nous attendent à chaque tournant.

— Merlin encore heureux qu'on ait le droit à du répit ! Tu devrais prendre deux trois jours, franchement.

— Non ça va très bien.

— Si tu m'obliges à venir à ton enterrement, je vais te chercher au paradis ou en enfer pour te tuer une deuxième fois.

— Ça va arrête, Maugrey ne prend pas de vacances lui et il est vivant.

— Mon oncle n'est pas un humain normalement constitué alors que toi tu l'es.

— Quoi ?

— Me fait pas répéter ou je te baffe.

Benjy roula des yeux et remit son t-shirt en place après qu'elle ait mis une compresse.

— Je suis en pleine forme et je reprends dès demain, conclut-il en frappant dans ses mains.

La jeune femme retint son envie de lui mettre une claque derrière la tête en l'insultant de tous les noms pour être inconscient, se contentant juste du silence pour éviter de l'étriper. Elle n'eut seulement quelques instants de calme avant qu'il ne se retourna vers elle et appuya son visage sur sa main :

— Et sinon les cours...

Alexia haussa les épaules en croquant dans son financier aux amandes :

— Et les cours quoi ?

— Bah comment ça se passe.

— Ah. Bah très bien. Normal quoi.

— Et avec tes amis..?

Alexia soupira en comprenant où il voulait en venir.

— Oui, ils sont géniaux, mes amis, se contenta-t-elle de dire.

— Hmm... Et les autres relations ?

— Benjy, dit le clairement, tu veux savoir si je suis avec quelqu'un, s'exaspéra-t-elle.

— Donc tu l'es ?

— Je ne te le dirais pas, finit-elle par répondre après plusieurs secondes de réflexion.

— Quoi ! Pourquoi ? S'indigna-t-il.

— Parce que je sais comment tu vas réagir. Tu vas absolument vouloir qui c'est puis ça ne m'étonnerait même pas que tu lui tendes une embuscade à la prochaine sortie à Pré-au-Lard. Tu vas faire le mec hyper protecteur et tu vas essayer de lui faire peur. Sauf, que c'est ma vie et que c'est déjà assez compliqué comme ça, cingla-t-elle en croisant les bras.

— Donc il y a quelqu'un. Et je t'en veux tu sais, de ne pas vouloir me le dire, bouda-t-il en tournant la tête.

Elle mit sa tête sur son épaule :

— Pourquoi ? C'est rien c'est juste un copain...

— Non, c'est ta vie et tu ne me racontes même plus ce qu'il y a dedans. Avant tu me disais tout, maintenant tu ne me dis plus rien. Ça paraît hyper égoïste comme ça mais je suis égoïste donc je m'en cache pas. Par exemple, je suis sûr que tu l'as dit à Emmeline parce qu'elle «c'est une fille elle peut comprendre». Moi aussi je peux comprendre.

Alexia le regarda avant de le serrer dans ses bras :

— Arrête de dire des bêtises. Si je te l'ai pas dit, c'est parce que je suis sûre de rien et que c'est compliqué comme je te l'ai dit. En plus, Em' ne sait quasiment rien, elle a juste deviné. Et tu restes mon grand frère adopté que j'aime beaucoup beaucoup beaucoup. Je veux juste pas que tu t'inquiètes pour moi, t'as des choses plus urgentes à penser.

— Je te rappelles que je ferais toujours passer ma famille avant le reste, alors ne dit pas que j'ai des choses plus urgentes à penser. Écris moi, promets le s'il te plaît, n'avoir de tes nouvelles que par courant d'air ça ne m'aide pas. Et pour cette histoire de... "copain", tu me le diras quand tu seras sûre de toi. Mais je veux être le premier à savoir, la prévint-il en essayant de camoufler sa méfiance et sa jalousie.

Alexia sourit en roulant des yeux avant de poser de nouveau sa tête sur l'épaule du membre de l'Ordre, inspirant son parfum :

—  Promis. Et en plus t'es un voleur, je savais que ce n'était pas ton t-shirt. Je vais lui dire, c'est celui de...

— Chut tais-toi, tu ne lui diras rien ou je cherche moi même qui c'est ton gars, la coupa-t-il en couvrant sa bouche de sa main.

Alexia éclata de rire avant de le prendre dans ses bras :

— Tu es le meilleur grand frère, alors ne me déçoit pas et ne fais pas ça.

— Promis... Et j'aurais jamais dû te mettre cet idée dans la tête que j'étais ton grand frère caché quand on s'est connu, soupira-t-il.

— Eh ! Méchant ! J'avais douze ans, j'y ai vraiment cru. Je te rappelles que je ne t'ai plus adressé la parole de deux semaines à cause de ça, bouda-t-elle en lui mettant un coup.

— Aïe ma blessure ! Gémit Benjy.

— Tu prends deux jours, ordonna Alexia en fronçant les sourcils, redevenue grave.

— Une matinée, tenta-t-il de négocier.

— Un jour.

— D'accord, accepta-t-il en souriant avant de lui ébouriffer les cheveux. C'est pas tout mais faudrait que je te raccompagne dans ta prison.

— Ben, j'ai plus douze ans justement, je peux y aller toute seule, s'exaspéra-t-elle.

— Tu restes la plus jeune. Je me dois de veiller sur toi, énonça-t-il avec une expression (trop) sérieuse.

— Oui oui mon ange gardien. Active ou je me dérobe à ta surveillance, noble héro, se moqua-t-elle en se redressant, attrapant ses affaires dans la foulée.

Benjy leva les yeux au ciel et attrapa sa veste en cuir, en la suivant jusqu'à l'extérieur. Ils transplannèrent jusqu'au grille du portail, où Hagrid vint ouvrir à Alexia qui se précipita dans les bras de Benjy une dernière fois pour lui dire au-revoir, arrachant un petit sourire à ce dernier, avant de se diriger vers le château, l'air rayonnant.

🌷───•◦❀◦•───🌷

Lily soupirait en refermant son manuel d'arithmancie quand quelqu'un se laissa tomber sur la chaise à sa droite :

— Salut Evans !

— Potter, le salua-t-elle, épuisée. Qu'y a-t-il ?

— Il faut simplement nuit dehors et je pense qu'il est grand temps pour toi d'aller manger un bout puis d'aller dormir pour être en pleine forme demain !

— Et pourquoi je devrais être énergétique demain ? Soupira-t-elle, n'essayant même plus de comprendre.

— Car il y a l'avant dernier match de Quidditch ! S'enjoua James en attrapant les livres de la rouquine avant qu'elle ne l'en empêche.

— Je n'ai pas l'intention d'y aller, soupira Lily en essayant vainement de reprendre ses affaires, sans réel conviction.

James secoua la tête et rangea les bouquins dans le sac de la préfète :

— Enfin Evans ! Tu pourrais nous soutenir, tiens que cette fois. Je t'assure que ça en vaut le coup, surtout pour l'après match, déclara-t-il en se dirigeant vers la sortie avec le sac de la rousse sur l'épaule.

Cette dernière n'eut même pas la force de lui crier après et se leva avant de courir pour le rejoindre :

— Potter ! Potter qu'est-ce qui va se passer à la fin du match ? Demanda-t-elle en s'exaspérant lorsqu'il lui adressa simplement un sourire malicieux comme réponse. Aller James ! Dis le moi ! L'implora-t-elle en lui attrapant le bras.

Il s'arrêta et soupira, se passant une main dans ses cheveux, les ébouriffant encore un peu plus.

— Bon d'accord, finit-il par céder. Mais moi j'y gagne quoi dans l'histoire ?

— Ma reconnaissance éternelle ? Marmonna la rousse peu encline à faire de la négociation avec lui.

— Je préfère garder mes secrets dans ce cas là, finit par répondre le jeune en tentant de repartir.

— Non attends ! Dis moi ce que tu veux en échange ! S'enquit-t-elle en le laissant gagner, sa curiosité bien trop grande.

Les yeux du jeune homme se mirent à scintiller alors qu'une idée lui traversait l'esprit :

— Tu te rappelles quand...

Lily blêmit à la seule entente de ses mots, sachant qu'elle le regretterait d'hors et déjà.

— ... tu as juré que tu ne nous laisserais jamais faire ce qu'on veut dans la tour toute une nuit, sans couvre-feu pour soirée et tout ? Eh bien, demain soir pour notre victoire, tu vas rompre ton serment.

La rousse ferma les yeux, essayant de montrer sa réticence en vain. Au fond d'elle, elle était soulagée et savait que ça ne serait pas terrible, et pire encore : l'idée lui plaisait. Au final, elle acquiesça d'un petit signe de tête en rouvrant les yeux :

— C'est d'accord mais seulement en cas de victoire, compris. Par Merlin, j'en reviens pas de vous encouragez à enfreindre le règlement...

Le capitaine lui fit un gigantesque sourire avant de la serrer dans ses bras sous l'enthousiasme :

— Génial ! C'est super ! Merci Lily !

Elle roula des yeux en retenant de mieux qu'elle pût son sourire avant d'une nouvelle fois l'interroger :

— Alors Potter ? Je te rappelles que cette faveur est payante.

Il hocha la tête et la reposa sur le sol avant de récupérer le sac de la jeune femme qui avait glissé par terre.

— Viens je vais t'expliquer en tentant ce qu'il compte faire, annonça-t-il en se remettant en route.

— Qui ça il ? Sirius ?

James se rapprocha d'elle et lui susurra à l'oreille, ce qui provoqua un léger rougissement chez la préfète lorsqu'elle sentit son souffle chaud dans son cou :

— À ton avis Evans..? se contenta-t-il de murmurer comme réponse, un sourire espiègle au coin des lèvres.

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— Le match dure déjà depuis plus de trois heures et pourtant les scores se talonnent : trois cent soixante à trois cent quarante pour Serpentard ! Il faudrait peut-être se bouger un peu plus les lions, je tiens à la fierté de la maison moi ! Même si l'on sait que tout risque de se jouer entre les deux attrapeurs, dont aucun ne semble avoir repéré le fameux vif d'or. Je vous le rappelle, les deux concernés sont pour les Gryffondor Alexia Johns, et pour les Serpentard Regulus Black ! S'époumona le commentateur. Je vous rappelle aussi que les capitaines viennent de négocier une pause, de quinze minutes me souffle-t-on. Merci Professeure. Le score, cher public, reste toujours figé pour le moment à...

Alexia posa enfin un pied à terre, reprenant son souffle alors que les cris du commentateur arrêtaient d'être le seul son que ses oreilles parvenaient à capter. James se dirigea immédiatement vers elle et lui tendit une gourde d'eau en mettant sa main sur son épaule :

— Ça va Alex ? Le vif d'or tu ne l'as pas repérer, ce n'est pas grave, je sais que tu y arriveras quand même. C'est pas petit Black qui va t'en empêcher, tu es la meilleure.

Elle secoua la tête en avalant les gorgées qu'elle avait dans la bouche et le reprit :

— James, il est pas meilleur que moi, il est excellent. Vraiment, tu le sais aussi bien que moi. Si j'arrive pas à attraper le vif d'or, il faut qu'au moins je l'empêche de le faire pour que vous repassiez en tête et mettiez le plus d'écart entre vous et les Serpentard, pour dans le pire des cas ne pas perdre trop de points en cas de défaite.

Le brun soupira et hocha la tête, c'était exactement ce qu'il avait expliqué en rigolant à l'équipe, n'étant pas préparé à ce que le jeu soit autant serré et le nouvel attrapeur de ses adversaires aussi doué. Il prit tout de même les épaules de la jeune femme et la serra contre lui :

— Je te fais confiance Alex, on te le fait tous. On a tout de même des chances de gagner, les batteurs adverses se préoccupent à moitié de la survie de leurs coéquipiers, si j'y mets Sirius et Frank sur lui, il sera déconcentré et tu auras l'avantage. L'équipe te soutient Alexia. Allez on y repart, déclara-t-il en haussant la voix pour que tous les membres l'entende. Et on va gagner d'accord ?! Courage, vous vous êtes déjà tous bien battus. On y retourne !

Lorsqu'elle se retrouva de nouveau dans les airs, la jeune femme se concentra au maximum sur la scrutation du terrain, surveillant du coin de l'œil son adversaire qui avait en effet les cognards à ses trousses, comme le prévoyait le plan de James. Alexia se concentra le double, faisant le vide pour ne plus entendre rien d'autre que le sang battant à ses tempes.

«Notre capacité à faire le vide et à se détacher de notre propre vie est notre meilleure arme de défense face à n'importe quel ennemi. Que se soit le stress, la peur, la frustration, la vengeance ou la colère. Qu'il soit même bien réel à tenter de nous arracher la vie. Soit vide pour que ton esprit s'élève et que ton corps frappe plus fort.»

Cette fois ci, Alexia n'avait pas besoin de frapper mais de filer. Lorsqu'elle aperçu l'éclat brillant de la petite balle à ras du public au dessus des tours d'observations, elle n'hésita même pas et piqua droit dessus, amorçant à l'avance son redressement, alors que le deuxième attrapeur ne le remarquait qu'à peine et plongeait à sa suite, désavantagé par le temps.

La brune resta fermement concentrée sur son objectif, entendant à peine les cris provenant des têtes d'élèves qu'elle avait rasé, filant toujours comme une flèche à la poursuite du vif d'or. Le commentateur s'emballait alors que la tension était à son comble, le match étant  décisif pour une des deux équipes. Elle n'avait pas eu le temps de voir que les joueurs avaient ralentit, regardant eux aussi ce qui se jouait. L'attrapeur des Serpentard avait réussi par elle ne savait qu'elle miracle à la rattraper, et était presque à sa hauteur. Heureusement, elle conservait quelques secondes et centimètres précieusement, presque jalousement afin qu'ils lui servent au moment opportun. Et alors que sa main était tendue vers la balle, son corps couché contre son balais et que Regulus faisait de même, un cognard percuta le bras du jeune homme, le faisant tomber de son balais.

Le coup d'œil qu'elle jeta au Serpentard lui fit perdre de précieuses secondes avec le vif d'or mais lorsqu'elle vit une poursuiveuse des vert argent rattraper son coéquipier, elle remit toute sa concentration sur la petite balle qui filait déjà à quelques mètres d'elle. Alexia figea son regard sur son objectif, ralentissant sa respiration en tendant la main, étirant jusqu'au maximum ses doigts, effleurant pratiquement l'or de sa cible. Au même moment où elle sentit une balle volait à son oreille, ses doigts se refermèrent sur une des ailes du vif d'or, lui permettant de fermement emprisonner la balle dans sa paume avant de voir noir.

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Sirius se précipita directement vers la direction de la brune, alors que ses pieds avaient à peine touchés le sol. Lily était déjà au près de sa meilleure amie avec le professeur McGonagall, tandis que cette dernière peinait à reprendre ses esprits.

— Alexia, ça va ? Dumbledore soit loué d'avoir ralentit ta chute... Ne te redresse pas, si tu as quelque chose de casser ça va empirer... souffla la rousse mais l'attrapeuse ne l'écouta pas et desserra son poing pour laisser apparaître le vif d'or avec un peu de toux.

— Je l'ai eu... murmura-t-elle avec un sourire fière mais d'une voix encore tremblante.

— Alexia !

Lily se retourna vers le jeune homme qui venait d'arriver en courant, pour se mettre à genoux à côté d'elle. La brune sentit qu'on la serrait doucement dans des bras, et un sourire apparue sur son visage lorsqu'elle reconnut le parfum de Sirius. Enfouissant son nez dans le cou du Maraudeur, elle chuchota doucement :

— Ça va... Je vais bien... On a gagné.

Il sourit maigrement et prit son visage entre ses mains :

— Ne me refais jamais ça ! Tu aurais dû éviter le cognard au lieu d'attraper cette maudite balle.

— C'est pas le but du jeux t'es au courant au-...

La fin de sa phrase fut interrompu par les lèvres de Sirius contre les siennes. Elle répondit au baiser doucement mais en rougissant tout de même un peu : après tout, le stade entier pouvait les voir.

Lorsqu'il s'éloigna doucement elle lui prit la main et se remit maladroitement sur pied. Une fois debout, malgré le fait qu'elle soit plus petite que lui elle le gifla avant de l'attirer par le col pour l'embrasser, ignorant les huées de leur équipe alors que Sirius passait ses bras autour de la taille de la jeune femme qui lui glissa à l'oreille quand ils s'écartèrent enfin :

— Désolé mais celle là me faisait envie depuis longtemps...

Il sourit et leva les yeux au ciel avant de lui prendre les mains :

— Alexia Johns, toi la fille extraordinaire qui mérite bien plus qu'un imbécile, pour ne pas dire connard, comme moi, dont je suis tombé amoureux un peu par hasard et qui t'en fera voir de toutes les couleurs de l'arc en ciel, est-ce que tu accepterais de me laisser une nouvelle chance, et de cette fois-ci faire les choses correctement, en voulant sortir avec moi ?

Alexia roula des yeux et passa ses bras autour de la nuque du Gryffondor :

— Évidemment que je veux sortir avec toi mon idiot préféré, certifia-t-elle avant de nouveau l'embrasser.

Il répondit à son baiser mais les deux tourtereaux furent interrompus par James qui passa un bras autour des épaules de sa meilleure amie pour l'arracher à son batteur afin de la prendre dans ses bras :

— Pas que vous gênez mais vous gênez, vous vous bécoterez ce soir... Alex je suis tellement soulagée que tu ailles bien ! Mais tu as attrapé le vif d'or c'était superbe ! Je t'avais dit que tu étais la meilleure.

Elle leva les yeux au ciel en souriant :

— Merci mais s'il ne s'était pas pris le cognard...

— Sauf qu'il se l'ait prit et qu'on a gagné. Plus qu'à exterminer les Poufsouffle et on aura gagner la coupe ! Tu es génialissime ne l'oublie pas !

La brune lui fit un petit sourire tandis que son «nouveau» petit ami revenait vers eux et lui prenait la main :

— Ce n'est pas moi qui te dirait le contraire, souffla-t-il alors qu'elle posait sa tête sur son épaule.

— Par pitié, épargnez mes pauvres yeux. Déjà que l'on doit tout annuler car elle a chuté...

— Comment ça ? Qu'est-ce que vous aviez organisé ? questionna-t-elle curieuse en observant les deux compères.

— Absolument pas un feu d'artifice, roula des yeux James.

— Quoi ?!

— Il plaisante, la rassura Sirius en l'embrassant sur la tempe jusqu'à ce que la jeune attrapeuse se fit arracher à lui par ses amies.

Il fichu un coup de coude dans les côtes de James :

— La ferme !

— Aïe... C'était ton idée ! se justifia le brun au épis.

— Pas un mot à Alex sur ça. Compris ?

— Oui oui... finit par promettre le capitaine en levant les yeux au ciel. Ni sur tout le reste je suppose ?

— Tu parles tu meurs.

James lui tira la langue alors les élèves de leur maison commençaient à déferler sur le terrain pour féliciter et fêter la victoire. De loin, l'attention du jeune homme fut attiré par le regard de Lily posait sur lui. Elle lui fit un petit sourire mi-exaspéré et en même temps mi-reconnaissant qu'il lui rendit volontiers.

La rousse secoua la tête et détourna le regard. Avec cette victoire, elle savait d'hors et déjà qu'il y aurait de l'agitation dans la tour des Gryffondor ce soir, et que la nuit ne ferait que s'éterniser...

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