✒ Chapitre 4 : Panne de réveil...
Chapitre 4 : Panne de réveil...
Ils nous appellent les rêveurs mais nous sommes ceux qui ne dorment pas.
Remus se leva dès l'aube. Après être passé sous la douche, il s'assit sur son lit, les cheveux toujours humides. Les cours ne commençaient que dans trois heures, mais le jeune homme n'arrivait plus à dormir. Il se leva et sortit du dortoir. Il remonterait bien dans l'heure suivante pour aller réveiller les autres. La salle commune était déserte, seul Remus et un septième année étaient présents. Il ne le connaissait que de vue et savaient qu'il jouait dans l'équipe de Quidditch au poste de gardien si sa mémoire était bonne...
Le jeune homme leva les yeux de son livre et souria au lycanthrope. Le châtain clair souria en retour et l'inconnue lui dit :
- Bonjour
- Bonjour
- Tu es matinal à ce que je vois
- Toi aussi... Comment tu t'appelles ?
- Frank, Frank Londubat. Et toi ? demanda le grand brun
- Remus Lupin, enchantée de te rencontrer.
- De même. Tu es l'un des meilleurs amis de James, non ? demanda Frank
- Oui c'est cela. Quesque tu lis ?
- Un roman moldu... Ça s'appelle Les enquêtes d'Agatha Christie, tu connais sûrement pas...
- Vaguement... Mon amie est une née-moldue, elle m'en a parlé un fois je crois. C'est bien ?
- C'est un peu bizarre mais ça va... Ton ami c'est Lily Evans ?
- Heu oui... Comment tu sais ?
- Je la croise souvent à la bibliothèque, c'est elle qui m'a conseillé ce livre. Elle est très sympa
- Oui, elle l'est...
Frank referma son ouvrage et se leva :
- Bon, je vais manger, à plus tard Remus
- À plus tard
Le Gryffondor sortit de la pièce, laissant un Remus déconcerté derrière lui. C'était la première fois qu'il se fessait un ami sans les Maraudeurs, car il ne parlait généralement pas à grand monde. Il ne voulait pas s'attacher au gens, de peur qu'ils apprennent sa lycanthropie. Il soupira, devoir discuter avec des gens qui ne connaissaient pas son secret le rongeait. Tout le monde l'aimait bien, mais sils apprenaient sa condition "lunaire", comment réagiraient-ils ? Mal, comme tous les sorciers qui haïssent les loups-garous, qui les traitent de monstres. Les yeux dans le vide, il sursauta en entendant une voix derrière lui :
- Remus ?
Il se retourna et découvrit Claire, ses cheveux blonds flottant dans l'air. Elle souriait de son fameux sourire charmeur qui le déstabilisant tant. Il bafouillât :
- Heu... Salut Claire ! Les filles et toi vous allez manger ?
Il regretta immédiatement ce qu'il venait de dire en remarquant qu'elle était seule. Toujours souriante, elle dit :
- Non, elles veulent dormir jusqu'à sept heures. Et toi, où est le reste des Maraudeurs ?
- En train de dormir eux aussi, j'irais les réveiller au alentour de sept heure
Elle s'assit à côté de lui sur le canapé, et soupira :
- J'espère que McGonagall ne nous donnera pas de devoir dès le premier cours de l'année, je n'aurais pas le coeur à ça ...
- Désolée de briser tes rêves, mais la connaissant un minimum je dirais que c'est exactement ce qu'elle va faire, répondit vaguement le brun
- J'aie peut-être d'autres rêves lançat-elle d'une voix énigmatique
Leurs regards se croisèrent quelques instants, ce qui fit rougir légèrement le jeune homme. Détournant le regard, il se contenta de demander :
- Et quels sont ces rêves ?
- Tu veux réellement le savoir ? répondit-elle une lueur mystérieuse dans les yeux
Troublé, il se contenta d'insister du regard, une manière silencieuse de l'inciter à continuer. Ayant compris le message, elle dit :
- Je ne sais pas réellement... Tant que je suis à Poudlard avoir de bonnes notes, profiter de mes amis, rire et être heureuse. Et après, avoir un métier que j'aime faire, un petit appartement et peut-être une belle maison après, avoir un chat et un hiboux et ... Et peut-être trouve l'amour et fonder une famille ...
Remus l'avait écouté tout le long, un sourire rêveur au lèvre. La passion et l'espoir avec lequel elle racontait sa future vie était plus que convaincante et on avait l'impression que c'était réellement ce qui se passera. Après avoir finit son récit, elle remarqua que Remus la dévorait des yeux. Rougissante jusqu'au oreille, elle murmura :
- Quesqu'il y a ?
Gêné, il regarda le bout de ses chaussures et marmonna :
- Rien... Je ... je devrais aller réveiller les autres ...
- Ah. Heu oui d'accord, je vais il y allait moi aussi... À plus tard Remus...
- À plus tard Claire...
Les deux jeunes gens remontèrent chacun dans son dortoir, déçu que le charme soit brisé ...
***
**
*
James se réveilla quelque minutes après que Remus l'ait secoué. Se sentant débordant d'énergies, il sauta sur ses deux pieds. Peter était assis sur son lit, baillant à pleine mâchoire et Remus lisait un livre, tranquillement installé en tailleur sur son lit, déjà prêt à partir manger. Sirius était toujours profondément endormi, le visage contre son oreiller.
Trépignant d'excitation, James s'approcha du lit de sa victime. Un verre d'eau était posée sur la table de chevet. "Trop classique" pensa James. Un réveil, d'aucune utilité puisqu'il n'était pas programmer, était installé à côté du verre. Souriant à pleine dent, le jeune homme pris sa baguette et murmura "sonorus" en direction du réveil. Il entreprit à le programmé pour qu'il sonne deux minutes plus tard et le déposa à côté de la tête de Sirius.
Puis, son petit manège en place, il se redirigea vers son lit, sans se soucier du regard noir que lui adressait Remus. Deux minutes plus tard, le réveil sonna tellement fort que toutes les personnes dans la salle commune devaient avoir entendu. Sirius bondit littéralement de son lit pour atterrir par terre. Peter rigolait, Remus pouffa légèrement mais ce fut James qui riait le plus, il était plié en deux, par terre en train de rire comme un fou.
Sirius se releva et regarda la pièce à la recherche de son agresseur. James qui riait à sans tenir le ventre était sans aucun doute celui qui avait fait cette stupide blague. Énervé, il cria :
- Tu viens de signer ton arrêt de mort Cornedrue !
Les deux garçons s'élancèrent dans une folle course poursuite à travers le dortoir. Puis James ouvrit la porte, dévala les escaliers et couru à travers toute la salle commune, suivit d'un Sirius partagé entre la colère et l'hilarité. Ils ne firent pas attention aux cris terrifiants de la préfète...
***
**
*
Lily et Vanessa étaient les premières à être redescendue dans la salle commune, tandis que Claire, Marlène et Dorcas attendaient Alice. Une fois dans la pièce, la jeune rousse s'affala dans un fauteuil. Vanessa s'assit sur le canapé en essayant d'attacher son bracelet. Voyant son amie bataillent avec le fermoir, la préfète le pris dans ses mains et attacha le bijou au poignet droit de la brune.
- Merci Lily
- De rien Vaness
Elle souria. Hier soir, les filles avait trouvé des surnoms à presque tout le monde... Donc Vanessa s'était transformé en Vaness, Dorcas en Doca, Marlène en Magi et Alice en Ali. Lily et Claire ont été épargné par le fait que leurs prénoms étaient déjà très court. Petit à petit la salle commune s'emplit d'étudiants. Lily se leva pour confisquer un frisbee-a-dents-de-serpent à un premier année. Alors que les deux jeunes filles allaient partir mangé sans leur amie, deux garçons déboulèrent dans la salle dans une course folle. Furieuse, Lily cria :
- Potter ! Black ! Arrêtez tout de suite ou je vous colle jusqu'au vacances !
Ignorant royalement la jeune préfète, les deux amis continuèrent de se courser pour finir en train de se battre dans un canapé. Scandalisé, la rousse gueula :
- James Potter ! Sirius Black ! Dans le bureau du professeur McGonagall immédiatement !
Plus aucun bruit ne se fit entendre dans la pièce. Même les deux jeunes hommes s'étaient arrêtés et regardait Lily avec de grands yeux. James, remis du choc, demanda :
- T'es pas sérieuse ?
- Bien sûr que si Potter ! Tout de suite, je vais vous emmenez dans le bureau de McGonagall.
James la regarda, ahuri. Sirius se leva et empoigna son meilleur ami par le col de sa chemise. Il marmonna un :
- Engueulade dès le premier jour... Super, pour un stupide réveil ! à peine audible.
Avant de rentrer dans le passage secret, elle adressa un regard d'excuse à Vanessa, qui lui répondit d'un signe de tête amusé d'avoir vu la fureur de la rousse à exécution, et non comme lui avait raconté les filles.
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