✑ Chapitre 35 : New Year part.1

Hello ! 

Je reviens enfin avec un nouveau chapitre mais seulement la première partie !

Alalala on parle du fait que l'inspi elle part et elle revient ???? ET QUAND ELLE EST LÀ C'EST A 23 HEURES ?????

Hum.... Voilà quoi. 

Sinon qué se passa y mi vida ? Rien à part que ce soit les VACANCES et que ça fait une semaine que je bosse un contrôle d'espagnol reporté à la rentrée T-T problémo puisque je vais tout oublier !

Bref sinon et vous quoi de neuf ?

Je vous fais pas plus attendre ce chapitre ma foi au combien je vous ai déjà fait attendre ^^ Bon chapitre et bonne lecture ! ❤❤❤ 

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Chapitre 35 : New Year 

Partie 1

Le lendemain matin, Lily se réveilla très tôt. Tout le monde dormait encore, elle décida donc de sortir de la tente pour regarder le soleil levant en lisant un peu. Elle s'assit sur un des rondins de bois sur lesquels ils avaient passé la soirée de la veille et ouvrit son livre pour lire à la lumière du petit jour. Tellement absorber par sa lecture, la rousse remarqua que quelqu'un était sorti de la tente seulement quand cette personne s'assit à côté d'elle en disant d'une voix encore endormie :

- Bonjour Lily.

La jeune femme sursauta et tourna la tête vers un James qui avait encore l'air un peu endormi. Ses cheveux partaient encore plus dans tous les sens qu'à leur habitude et il se frottait les yeux en bâillant. Une pensée traversa l'esprit de la rouquine avant qu'elle n'ait pu réfléchir correctement. Honteuse, elle rougit légèrement en prenant grand soin de cacher ses joues empourprées avec ses longs cheveux de feu. Non James Potter ne pouvait pas être mignon, se gronda-t-elle mentalement. Elle essaya de prendre l'air le plus détachée qu'elle pût et répondit :

- Bonjour.

Il sourit, et inexplicablement le cœur de la rousse accéléra devant ce sourire craquant. Elle se traita d'imbécile et chassa toutes ses pensées inappropriées quand on est avec James Potter hors de son esprit.

- Bien dormis ? Demanda-t-il, ne sachant pas trop de quoi parlé. Il est un peu tôt pour se lever non ?

- Oui très. Je ne trouve pas, j'ai l'habitude de me lever tôt.

James hocha la tête et se passa une main dans les cheveux, tique qui manqua de faire lever les yeux au ciel a la jeune fille. Elle se replongea dans sa lecture avant qu'il ne l'interrompe une fois de plus :

- Qu'es-ce que tu lis ? Demanda-t-il en regardant l'ouvrage qu'elle avait dans les mains.

Elle le jugea du regard avant de déclarait :

- Shakespeare, Roméo et Juliette. Mais tu ne dois pas connaître, ajouta-t-elle en se replongeant dans sa lecture.

Il resta quelques instants silencieux avant de dire dans un murmure pourtant très clair dans le calme de la clairière :

- "Mon unique amour émane de mon unique haine ! Je l'ai vu trop tôt sans le connaître et je l'ai connu trop tard. Il m'est né un prodigieux amour, puisque je dois aimer un ennemi exercé !".

La jeune femme resta sans voix et resta les yeux fixés sur ses mains. James Potter venait-il vraiment de citer un extrait de Roméo et Juliette ? Elle secoua la tête et leva son regard vers lui. Étonnamment, ses prunelles dorées la détaillaient avec un brin d'amusement et de fierté en voyant qu'il avait réussi à la perturber. La rousse referma l'ouvrage et se tourna face à lui :

- Tu as lu Roméo et Juliette Potter ?

Il décida de rentrer dans son jeu et appuya ses coudes sur ses genoux, les mains liés :

- Je connais mes classiques Evans.

- Vraiment ? Que considères-tu comme "classique" ?

- Hum... Shakespeare avec Roméo et Juliette, Maupassant avec ses nouvelles, et j'avoue avoir un côté penchant pour Anne, la maison aux pignons verts de Montgomery, même si je l'ai pas encore achevé. Et toi ?

D'un côté impressionné, la fierté de la jeune femme prit rapidement le dessus sur sa surprise et elle réfléchit un quart de secondes avants de répondre :

- Les Hauts de Hurlevent de Brontë, Orgueil et préjugés d'Austen et évidemment Shakespeare avec la plus belle histoire du monde, Roméo et Juliette !

James se perdit dans ses réflexions quelques instants avant de déclarer :

- Des romanes à l'eau de rose, peu mon truc. Je suppose que Roméo et Juliette est ton préféré ?

- Tu supposes bien. C'est la plus belle histoire d'amour au monde.

- Je ne suis pas d'accord. C'est tellement barbant à la fin...

Lily le regarda avec des yeux horrifiés en se décalant pour être le plus loin de lui possible :

- Comment as-tu pu oser ? C'est un chef d'œuvre et l'histoire est magnifique, touchante poignante et tellement belle. Un amour impossible !

Il haussa les épaules :

- Se suicidait s'en prendre la peine de vérifier que son grand amour est peut-être encore en vie, c'est tellement bête.

- C'est la preuve ultime de l'amour qu'il lui portait, il préférait mourir que de la perdre.

- On peut prouver son amour différemment.

La rousse croisa ses bras sur sa poitrine :

- Sais-tu seulement quelques choses de l'amour Potter, toi qui changes de filles comme de chemise.

Il se pinça les lèvres et sa voix prit un ton plus doux et en même temps plus sérieux :

- Il se pourrait que j'aie déjà aimé quelqu'un sincèrement. Sûrement plus que Roméo envers sa Juliette. Qui t'as dit que je n'aimais pas une personne, là tout de suite, et que chaque seconde qui passe mes pensées se dirigent vers elle ? Qui te l'a dit Evans ?

Inconsciemment, leurs visages s'étaient considérablement rapproché, pour que la fin de la tirade du brun ne se termine qu'en un murmure. Lily se perdit dans ses iris dorés, ne comprenant pas cette attirance soudaine, incapable de détourner le regard, fasciné par les yeux de James. Se rendant sûrement compte de la proximité entre eux, le jeune homme se recula légèrement en déclarant :

- Tu n'en as donc aucune idée Evans.

Lily secoua la tête et reprit ses esprits :

- Peut-être, c'est vraie.

Un silence un peu gênant s'installa entre les deux futurs adultes et Lily remercia presque le ciel que Remus sorte de la tente quelques instants seulement après le début de ce blanc.

- Ah, vous êtes déjà levé ! J'ai eu peur que vous vous étiez fait capturer dans la nuit par Sirius et qu'il vous avait enfermé ensemble je-ne-sais-où pour je-ne-sais-quelle-raison. Il avait un trop grand sourire dans son sommeil quand je suis passé à côté de lui pour que se soit anodin.

Le lycanthrope marqua une pause, remarqua le gêne entre les deux adolescents et déclara :

- On devrait peut-être préparer le déjeuner non ?

James hocha la tête et se leva en silence pour éteindre le feu tandis que Remus demandait à Lily d'aller réveiller les autres -en précisant de faire très attention quand ce sera le tour de Sirius- puis alla rejoindre son meilleur ami qu'il savait perturbé. Avant même que le loup-garou ait ouvert la bouche, il dit :

- Je crois que... Que j'ai merdé Rem'....

- Quesqu'il s'est passé avec Lily ?

- Je... Enfin, on discutait et je sais plus comment nos visages se sont rapproché et j'ai flippé.

- Pourquoi tu aurais merdé alors ? Le questionna le châtain.

- Parce que je crois qu'en faite j'aurais pu l'embrasser et ça se trouve j'aurais plus jamais cette opportunité.

Remus soupira et déclara :

- Ca aurait plutôt si tu l'avais embrassé que tu aurais merdé. D'une, votre relation ne vient que de s'améliorer, de deux ça aurait été précipiter et de trois, elle a un copain pour le moment et ça aurait gâcher toutes tes chances d'un jour sortir avec elle. Expliqua-t-il avant que le brun ne l'interrompt.

- Tu crois vraiment ?

- Oui. Je t'ai dit d'y aller doucement, pas après pas. Et vous êtes très loin de l'étape où les deux amoureux s'embrassent. Un conseil de plus au passage : laisse la faire le premier pas, t'es trop bête pour s'avoir quand c'est le bon moment, dit-il en riant.

- Je vais faire comme si j'avais pas entendu la fin de ta phrase, grommela le brun toute fois amusé. Merci Lunard, pour tous tes conseils.

- Ouais, mais remercie moi pas trop vite, faut encore que t'arrive à prouver à Lily tes sentiments.

- Je sais, mais comme tu l'as sagement dit : c'est trop tôt !

- C'est de l'esquive ça, fit remarquer le jeune lycanthrope.

Avant que le Gryffondor ait pu répondre, le reste de leurs amis sortirent de la tente, encore un peu endormis pour certains :

- Salut, bailla Marlène. Pourquoi on se lève si tôt ?

- Car on ne va pas passer la journée à dormir quand même !

Au même moment Lily et Alexia sortirent de la tente hilare, suivit par un Sirius à demi endormi trempé de la tête au pied :

- C'est tout sauf drôle, grogna-t-il en se frottant les yeux.

- Tu ne voulais pas te lever, on a dû utiliser les grands moyens, se justifia Alexia en ébouriffant les cheveux tout mouillés du jeune homme.

Il se renfrogna alors que James déclarait :

- On rentre pour déjeuner, il faut juste démonter la tente.

Ils se mirent tous à la tâche et moins de dix minutes plus tard, ils étaient tous rentrés au chaud, attablé à table. James faisait des pancakes tandis que tout le monde discutait de bonne humeur.

Après le petit déjeuner James et Sirius proposèrent une bataille de neige qui dura toute la matinée. Au midi, ils mangèrent des pâtes à la bolognaise préparé par Remus et vers quatorze heures Alice les rejoignit, elle et Frank les accompagnant le soir même. Ils s'installèrent au salon pour discuter encore un peu avant que les filles ne partent se préparer vers dix-sept heures.

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Alexia était debout devant le miroir, hésitante. Alice lui avait ordonné de mettre une robe qu'elle lui prêtait lorsqu'elle avait su que son amie comptait fêter le premier de l'an en jean t-shirt. La jeune femme soupira et regarda une nouvelle fois la robe avec un œil critique. Elle n'allait pas mettre ça quand même, c'était beaucoup trop court, beaucoup trop moulant bref beaucoup trop pas elle. Lily sortit de la salle de bain au même moment ou elle jetait la robe sur le lit. La rousse regarda la robe et grimaça :

- Alice... Soupira-t-elle mi amusé mi exaspéré.

Alexia se contenta de grogner et d'attraper son jean et son t-shirt en grommelant :

- Au pire, elle m'en voudra un peu.

Lily l'empêcha de passer dans l'autre pièce :

- Le goût de vêtements d'Alice est peut-être particulier, mais elle a raison. On ne passe pas le réveillon en s'habillant banalement.

Alexia leva les yeux au ciel tandis que Lily la faisait s'asseoir et fouillait dans la valise de sa meilleure amie. Au bout de quelques minutes, elle en ressortit triomphante avec un chemisier ample sans manche blanc imprimait par des petites étoiles noires. Lorsqu'elle le reconnut, Alexia blêmit et Lily fronça les sourcils tandis que la brune lui prenait doucement le vêtement des mains :

- Je... C'était celui de ma mère... Je sais pas comment il a pu atterrir dans mon sac... Expliqua-t-elle.

Lily ouvrit grand la bouche :

- Oh... Si tu ne veux pas mettre ça ce n'est pas grave, on trouvera autre chose...

Alexia secoua négativement la tête :

- Non-non c'est parfait... Mais je mets quoi avec ?

Lily réfléchit un peu avant de se diriger vers ses propres affaires et d'en tirer une jupe demi-circulaire noire :

- Je ne l'ai jamais mise. Je te la donne elle t'iras mieux qu'à moi.

Alexia la serra dans ses bras :

- Merci Lily, tu es un ange ! S'exclama Alex en s'enfermant dans la salle d'eau tandis que la rousse riait.

La rousse désormais seule se releva et s'approcha du miroir pour vérifier que sa robe lui allait bien. Elle essaya de se trouver belle, avec peu de succès. Elle portait une robe grenade avec au niveau de la taille, une ceinture de perles blanches. Elle grimaça et entreprit d'attacher sa cascade de cheveux roux en un chignon légèrement décoiffé. Pendant son entreprise, Alexia était sortie de la salle de bain et l'appela :

- Lily ?

La rouquine se tourna pour faire face à sa meilleure amie et un grand sourire naquit sur ses lèvres. La brune avait laissé ses cheveux au naturel pour une fois et ils formaient de magnifiques ondulations, qui auraient pu facilement être confondues avec des boucles faites à chaud.

- Woh, tu es magnifique.... Tu peux m'aider pour mon chignon s'il te plaît ? Lui demanda Lily avec des yeux implorant tandis que son amie riait de bon cœur en la faisant s'asseoir sur le lit.

- Merci toi aussi... Alors qu'es-ce que tu veux ? Demanda la brunette en démêlant les cheveux de la rousse.

- Un chignon, mais un peu décoiffé... Mais si c'est trop compliqué fait moi une simple queue de cheval.

Alexia resta pensive un instant avant de dire :

- Tu me fais confiance ?

- Évidemment.

Alex sourit et commença une coiffure qui semblait complexe. Après plus d'une dizaine de minutes elle put contempler son chef d'œuvre. Lily se regarda dans le miroir et vit que ses cheveux était attaché en une magnifique tresse couronne. Elle se retourna vers sa meilleure amie et la prit dans ses bras :

- C'est parfait merci ! Je n'aurais jamais pu me faire ça toute seule.

Alexia lui rendit son sourire. Lily eut alors une idée :

- À moi de te coiffer !

La brune rigola et se laissa faire, et toute deux prirent encore une bonne demie heure pour peaufiner leurs tenues...

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Les trois garçons attendaient dans le salon, discutant légèrement. Ils avaient envoyé une lettre à Peter et à Claire pour leur demander s'ils arriveraient à venir ce soir, mais seul Peter avait répondu qu'il aurait bien aimé, mais que sa tante l'avait consigné sans sa baguette dans sa chambre après qu'il ait fait tomber un vase de famille.

Remus était un peu triste de ne pas passer le nouvel an avec sa petite amie donc James et Sirius firent tous leurs possibles pour lui changer les idées. Au bout d'un moment, ils entendirent des rires provenant des escaliers et se retournèrent. Lily et Alexia descendaient les escaliers accompagnées de Marlène et Dorcas.

Remus dut se retenir de rire en voyant les têtes déconfites de ses deux meilleurs amis. Ils se levèrent et allèrent rejoindre leurs amies. Alex s'approcha de Sirius et fit mine de lui essuyer le dessous de la lèvre :

- Tu baves Patounet, dit-elle en rigolant.

Le jeune homme secoua la tête pour reprendre ses esprits :

- N'importe quoi... En tout cas, tu es ravissante.

Elle rougit légèrement en murmurant un merci et remis une de ses mèches rebelles derrière l'oreille, en prenant grand soin à ne pas défaire la tresse en cascade que lui avait fait sa meilleure amie. Elle baissa les yeux, fixant le bout de ses chaussures -enfin celle qu'Alice lui avait prêter- et ne sut pas quoi dire. Elle était légèrement gênée en sentant le regard de Sirius sur elle. Le problème, c'est qu'elle avait compris. Et ça la terrifiait.

Le jeune homme arqua un sourcil et demanda doucement :

- Tu es sûr que ça va Alex ?

Elle leva les yeux vers lui et chassa ses pensées dans un coin de sa tête :

- Hum... Oh oui oui j'était juste perdu dans mes pensées... Toi aussi, tu es plutôt passable, dit-elle sur le ton de la plaisanterie.

"Beaucoup plus que passable" compléta-t-elle mentalement en lui lançant un discret coup d'œil. Il portait son perfecto par-dessus une chemise blanche simple, avec un pantalon en jean noir troué aux genoux. Ses cheveux retombant toujours négligemment sur son front, il était très séduisant.... Bon elle l'avouait, il était carrément sexy, mais elle se blâma mentalement en se disant que ce n'était pas une pensée adéquate pour son meilleur ami.

Il sourit et lui lança un clin d'œil :

- Avoue que tu n'as jamais vu autant de beauté de ta vie princesa !

Elle pouffa :

- Des chevilles comme les tiennes, c'est vrai que j'en ai jamais vu d'autre.

Il roula des yeux et ils se chamaillèrent gentiment, comme à leur habitude. James regarda leur manège du coin de l'œil et une voix exprima tout haut ce qu'il pensait tout bas :

- Et après, ils prétendent être seulement meilleurs amis, soupira Lily en s'approchant de lui.

Il sursauta et se retourna vers elle :

- C'est sur, répondit-il après un temps de réflexion, mais on ne peut pas les forcer à voir plus loin que le bout de leur nez. Il faut qu'ils comprennent d'eux même, sinon ça ne pourra pas marcher.

Elle le regarda, n'arrivant pas à dissimuler sa surprise. James Potter venait-il vraiment de dire quelque chose d'intelligent ? C'était seulement possible ?

Sentant son regard sur lui, il tourna la tête et se passa une main dans les cheveux soudainement gêné :

- Oh, mais ça ne veut pas dire que je veux pas qu'ils soient ensemble ni que je vais pas continuer de t'aider pour les pousser l'un vers l'autre d'accord ? C'est juste qu'on n'est pas eux, même si le monde entier peut leur affirmer qu'ils sont faits l'un pour l'autre ça n'oblige en rien à l'un deux de refuser, termina-t-il avec une pointe d'amertume.

Elle se sentit désemparer devant le changement de ton soudain. Quelque peu perdu par la tournure que prenait la conversation et ne sachant plus trop de qui ou de quoi il parlait elle préféra ramenait le sujet à leurs deux meilleurs amis :

- Non-non tu as parfaitement raison, on ne peut pas forcer les choses.... Il faut que Sirius s'en rende compte.

- Sirius ? Mais Alex aussi doit s'en rendre compte sinon ça marchera pas !

Lily sourit mystérieusement, les yeux pétillants de malice :

- Étrangement, j'ai l'impression qu'elle a compris récemment... Et entre nous, on sait tous les deux que le plus difficile et le plus buté sur ses sentiments est Sirius. Alexia sait reconnaître ses torts, déclara-t-elle avant de grimacer, enfin plutôt une fois sur dix.

Il rigola légèrement et les mots qu'il avait dans la tête depuis qu'il l'avait aperçu dans l'escalier lui échappèrent :

- Tu es ravissante Lily...

La jeune fille s'empourpra et balbutia pas du tout à l'aise :

- Ah... euh... Et bien merci, je suppose...

Se rendant compte de ce qu'il venait de faire, il se traita mentalement d'imbécile. Remus lui avait pourtant bien dit de ne pas la brusquer enfin ! Il secoua la tête avant de déclarer à l'ensemble de ses amis pour se sortit de cette situation plus qu'embarrassantes pour les deux adolescents :

- Bon, tout le monde est prêt ?

Ils hochèrent tous de la tête et sortirent pour transplaner. Il n'était que vingt et une heure et demie et ils comptaient se balader un peu sur le chemin de traverse, en profitant surement pour acheter des glaces. Après toute une scène auprès des filles, James et Sirius purent enfin aller acheté des glaces, ayant était légèrement aidé par Remus.

Pendant que les garçons allaient acheter les fameux desserts, Lily aperçu au loin une brune qui lui disait quelque chose. Elle s'approcha et elle l'a reconnu avec enthousiasme :

- Ana !

La brune se retourna à l'entente de son nom et lui sourit de toutes dents tandis que Lily se précipitait pour la prendre dans ses bras en manquant de s'étaler au sol au passage. Les deux jeunes filles rirent aux éclats tandis que Lily relâchait son étreinte :

- Je ne savais pas que tu revenais ! Tu vas rester ? Comment, c'était l'Amérique ? Ilvermorny ? Olalala, j'ai tellement de choses à te raconter et toi aussi... Tu veux passer la soirée avec nous ? Oh non, je te pose beaucoup trop de questions d'un coup.... Déballa la rouquine d'une traîte.

La dénommée Ana sourit en voyant que son amie n'avait pas renoncer à sa bonne humeur et son énergie habituelle et essaya de répondre à toutes ses questions :

- Oui, plutôt bien, pas équivalent à Poudlard et je sais pas si ça ne te dérange pas...

- Mais évidemment que tu ne nous déranges pas ! Tu vas revenir à Poudlard ? 

- Oui... Je reviens vivre en Angleterre.

Lily sourit, Ana et elle étaient amis depuis leur troisième année, où elles s'étaient rencontré grâce à leurs cours en commun d'arithmancie. Mais la jeune Serdaigle avait quitté Poudlard à la fin de sa quatrième année, après la mystérieuse disparition de son frère. Lily se demanda un instant ce qu'y avait pu pousser la famille Vernes à revenir, mais elle chassa cette question dans un coin de son esprit et préféra prendre la main d'Ana pour l'entraîner vers ses amis qui avaient reçu leurs glaces depuis le temps. Marlène se précipita directement sur la bleue argent, étant toute deux amies de toujours. Lily la présenta aux autres et leur annonça qu'elle avait invité Ana à se joindre à eux pour la soirée. 

Le groupe quitta le chemin de traverse et commença à se balader dans les rues moldus de Londres, James et Sirius faisant les ânes pour faire rire les autres. Vers vingt-deux heures et quart, ils arrivèrent sur la place du Trafalgar square. Il y avait déjà beaucoup de monde et les gars leur proposèrent de prendre un verre. Les filles acceptèrent, Lily avec méfiance, tandis qu'ils entraient dans un bar moldu. Les filles et Remus prirent des cocktails non alcoolisé tandis que Sirius et James hésitait entre différentes boissons moldus, se retenant de tout goûter. Le vendeur n'eut pas de mal à croire qu'ils étaient majeurs, tandis que Lily leur lançait un regard de reproche en sortant du bar. Ils discutèrent pendant près d'une heure avant que vers vingt-trois heures, ils commencèrent à se diriger vers Big Ben. 

Dans les rues, ils y avaient de plus en plus de monde. Ils arrivèrent sous la célèbre horloge de la ville une vingtaine de minutes avant le décompte. James avait -au plus grand étonnement de Lily et Remus- réussi à se greffer dans leur discussion. Remus ne put empêcher un sourire amusé en voyant ses deux amis débattirent avec animent de leur sujet, chacun défendant solidement son opinion. Le lycanthrope s'éclipsa, disant qu'il allait se chercher à boire, les laissant volontairement tous les deux, faisant un clin d'œil discret à son meilleur ami. Il se dirigea hasardeux dans la foule, quand soudain, il entendit son nom :

- Remus !

Il se retourna et vit Marlène, accompagné de la jeune fille qui était l'amie d'elle et Lily. Il s'approcha d'elles alors que la blonde demandait :

- Alors de quoi ils parlaient ? Ils se disputaient pour savoir comment ils vont appeler leur première enfant ? Plaisanta la Gryffondor.

- Si seulement, répondit Remus avec un petit sourire.

La brune qui était avec eux demanda, légèrement perdue :

- Attendez... J'ai raté le moment où ils se sont enfin mis en couple ?!?

- À notre grand malheur non Ana. Leur relation n'a pas bougé.

- C'est faux, ils ne s'entretuent plus vraiment depuis la rentrée, précisa Remus.

- Vous me rassurez, je m'en serais voulu d'avoir raté ça ! Lily Evans et James Potter ! Ca devrait faire la une des journaux.

- Sirius a déjà prévu l'article pour l'envoyer à la Gazette.

Les trois pouffèrent de concert. Soudain, le premier coup de cloche retentit et ils rivèrent leurs yeux vers la tour...

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Sirius et Alexia s'étaient légèrement éloigné du groupe sans s'en être rendu compte, discutant et riant ensemble, buvant un chocolat chaud pour Alex et un verre de vin chaud pour Sirius, qui n'arrêtait pas d'essayer de lui faire goûter. Au bout d'un petit moment, ils s'assirent sur un banc un peu éloigner de la foule, près des quais. Sirius parlait d'un match de Quidditch, un bras au-dessus des épaules de la brune qui avait rougit à ce contact qui leur était pourtant habituel. 

Elle détailla le visage du jeune homme, ses cheveux légèrement décoiffés par la brise et ses joues rougies par l'alcool. Il parlait avec enthousiasme, mais elle était incapable de comprendre un seul mot, ses yeux fixaient sur son nez rouge par le froid. C'est alors qu'elle remarqua la cicatrice d'une profonde coupure sur sa joue et son cœur se serra. Elle tendit doucement la main et effleura l'ancienne blessure du bout des doigts, faisant brusquement s'interrompre Sirius qui tourna les yeux vers elle. 

Lorsque leurs regards se rencontrèrent, le sien était dur et presque froid. Il enleva la main d'Alexia de sa joue et détourna le regard, sachant pertinemment le regard de la jeune femme sur lui.

- Sirius... commença-t-elle doucement d'une voix hésitante.

- Non.

Sa voix claqua sèchement aux oreilles de la brune. Jamais il n'avait été aussi froid et distant avec elle qu'à cet instant précis. Sentant que les larmes s'apprêtaient à monter elle dit d'une petite voix :

- Je n'ai encore rien dit...

- Mais je sais ce que tu vas dire. Et non. Je ne t'expliquerais pas.

Elle ferma les yeux en essayant de résister à l'envie imminente de fondre en larmes. Elle savait que le combat était perdu d'avance, mais sa peine prit le dessus :

- Pourquoi ?

Il remit ses mains dans sa veste, le visage tourné à l'opposé d'où se trouvait sa meilleure amie :

- Parce que.

Alexia laissa une larme dévalait sa joue et se leva brutalement avant de déclarer :

- Je t'ai toujours tout dit Sirius. Des choses que personne d'autre ne sait. Je croyais avoir assez prouvé que tu pouvais avoir confiance en moi. Visiblement, je me suis trompé.

Il la retint par le poignet :

- Ce n'est pas une histoire de confiance Alex. C'est personnel, c'est tout je ne veux pas t'en parler, je n'ai pas envie de te le dire.

- Tu as été blessé. Et ne me fais pas croire le contraire. Ils t'ont blessé. Sirius ce n'est pas humain ce qu'ils t'ont fait !

- Alexia arrête, c'est justement pour ça que je ne voulais pas te le dire, tu fais d'un rien un truc énorme. C'est rien et de toute façon ça ne se reproduira jamais. Alors arrête okay ?!

Elle planta ses deux iris qui avaient viré à un bleu glacial dans les yeux du jeune Black :

- Ce sont des reproches ? Tu me reproches de m'inquiéter pour les gens que j'aime ?

- Ouais, c'est ça ! Arrête de me surprotéger, je suis plus un gosse !

Elle serra les dents et se défit sèchement de son emprise :

- C'est ce que tu es pourtant Sirius, un gosse qui ne se rend pas compte de la gravité de la situation. Tu crois qu'en aillant claquer la porte de chez-toi tes problèmes sont restés derrière mais la vérité c'est qu'ils te collent à la peau, et quoi que tu fasses où que tu ailles, ils seront là. Tu es totalement inconscient, tu joues avec le feu et tu es toujours à deux doigts de te faire brûler à vie ! Alors oui, je m'inquiète pour toi, oui, j'essaie du mieux que je peux de t'aider parce que je ne veux pas que tu vives ce que j'ai vécu. Tout perdre du jour au lendemain. Souffrir de cette perte des jours et des années. Mais j'ai sûrement perdu mon temps à aider quelqu'un qui refuse qu'on l'aide. C'est ce que tu es Black, un gamin incapable de penser avoir besoin de l'aide des autres pour sortir des situations bien merdique dans lesquels tu es.

Et sur ses mots elle tourna les talons et planta Sirius là. Le jeune homme la regarda rapidement s'enfoncer dans la foule pour cacher l'abondance de larmes qui dévalaient ses joues alors que les personnes autour d'elle commençaient à crier le compte à rebours.

La dernière chose qu'il vit d'elle fut ses cheveux fouettant le vent alors qu'une pluie de sortilèges s'abattit sur les centaines de personnes réunis...


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