✑ Chapitre 27 : Mignonnerie et devoir de métamorphose

Est-ce que tu rêve ?

Tu es sur de ne pas dormir ?

Pince toi pour voir.

Ouais non enfaite tu dors pas, oui je reviens bien avec un autre chapitre en deux jours.

La raison : miraculeusement je voulais corrigé !!!

Oui champagne 🍾 confettis 🎊

Enfaite non. Car je ne dirais rien de plus car sinon bref t'as compris 🤐

Bonne lecture ❤️

Alexia Johns 🍫💕

Chapitre 27 : Mignonnerie et devoir de métamorphose

- McKinnon, Marlène.

La concernée releva la tête et dit marmonna "Présente" avant de rebaisser les yeux vers sa feuille. Après avoir fini l'appel, le professeur de métamorphose entreprit à leur expliquer le sujet du jour :

- Qui pourrait me donner la formule pour faire apparaître des oiseaux ?

Bien entendu, Lily, qui était assise devant elle, leva immédiatement la main, et elle se demanda si elle ne l'avait pas déjà fait avant que leur professeur pose la question. Le Serpentard qui était assis à côté d'elle pesta une injure pendant que la rousse donnait sa réponse, dont elle ne comprit que "Miss-je-sais-tout" et "Sale sang-de-bourbre" ce qui eu le don de mettre la jeune fille dans une colère noire. Sans un mot, elle lança un sortilège à ce "Quentin Greengrass" qui se mit à hurler et replier ses jambes contre lui, attirant les regards de toute la classe et celui sévère du professeur McGonagall :

- Mr Greengrass, quesque ce cirque !

- Madame, je ne sais pas, si je touche n'importe quoi j'ai l'impression d'être brulé, expliqua le jeune homme les larmes aux yeux en se levant de sa chaise pour effectuer une sorte de danse en sautant d'un pied sur l'autre.

Marlène eut du mal à refouler son fou rire en voyant la tête dépitée du vert-argent. Le professeur demanda à un des Serpentards d'accompagné Greengrass à l'infirmerie, tandis qu'au fond de la classe, James et Sirius ne se dérangèrent pas d'éclater d'un rire sonore qui leur fit s'attirer les foudres de leur directrice de maison qui dit autoritairement :

- Potter ! Black ! Êtes-vous les auteurs de ce sortilège ?

- Pour une fois que ce n'est pas nous madame, répondit James entre deux crises de rire.

Leur professeur adressa un regard noir à toute la classe et déclara froidement :

- Que celui qui est à l'origine se dénonce ou toute la classe sera privé de sortie au Près-au-Lard.

Les élèves se regardèrent inquiets, essayant de deviner qui a fait ça à l'expression des visages. Marlène réfléchit très vite puis, avec l'aide du courage des Gryffondors, se leva sous les regards choqués de ses camarades pour annoncer simplement :

- C'est moi professeur.

Toutes les personnes présentes la dévisagèrent ébahis. Marlène était généralement assez discrète, ayant des bonnes notes et ne faisant pas parler d'elle. Son professeur la regarda attentivement, et la jeune Gryffondor crut déceler une lueur de surprise dans son regard, avant que la sanction tombe :

- J'enlève 20 points à Gryffondor pour votre conduite et vous aurez deux heures de colle. Vous viendrez me voir à la fin du cours. Sachez que je suis déçu de votre comportement Miss McKinnon.

Et sans un mot de plus, elle continua son cours. La blonde se rassit et adressa un regard noir à tous ceux qui la fixait encore. Lily se retourna un quart de seconde et lui adressa un regard noir parfaitement semblable à celui du professeur de métamorphose avant d'articuler silencieusement : << On en reparlera après>> ce qui ne signifiait rien de bon de la part de Lily Evans. Le jeune femme ne bougea pas pendant le reste du cours et quand la sonnerie retentit, elle prit son temps pour ranger ses affaires avant de se diriger vers le bureau de la directrice des Gryffondors.

- Sachez Miss McKinnon, que je suis vraiment indigné par votre comportement, surtout venant d'une élève de ma maison et une des plus calme de cette classe. Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous avez agi ainsi.

Marlène qui avait baissé les yeux, releva la tête pour faire face à son professeur :

- Je sais professeur...

Minerva McGonagall haussa un sourcil. Visiblement, elle s'était attendu à ce que son élève lui donne la cause, mais celle-ci ne souhaitait pas parler.

- Pourquoi avez-vous fait ça Miss McKinnon ? demanda plus directement la sorcière.

Une lueur de colère étincela dans les yeux de la blonde qui répondit :

- Il avait insulté Lily.

Son professeur dut comprendre et souffla :

- Très bien, 17 heures jeudi sans faute. Allez en cours maintenant, et dites au professeur Fliwick que je vous retenez.

La Gryffondor hocha la tête, marmonna un vague "Au revoir" et disparue par le battant de la porte. Une fois dans le couloir, elle entendit des bruits. Intriguée, elle essaya de découvrir l'origine des sons. Plus elle se rapprochait, plus elle entendant distinctement un aboiement et des miaulements.

Pressant le pas, elle se trouva au détour d'un couloir, un panier d'osier avec une nappe à carreau rouge par-dessus. Un petit chien tirait tant bien que mal sur lance pour faire "avancer" le tout. Elle s'approcha doucement et tandis la main. Elle remarqua que c'était un petit chiot, blanc, noir et marron avec deux yeux bleus pâles. Il grogna et montra les dents. Une tête de chaton apparue alors du panier. Il était noir tigré, avec un peu de blanc.

Elle se trouva embarrassé, d'un côté elle commençait vraiment à être en retards, et de l'autre elle ne pouvait pas laisser ses bouts de choux seul. N'y une ni deux, d'un mouvement de baguette, elle fit s'élever le panier et se dirigea vers une salle de classe vide. Le chien d'abord méfiant, la suivit à une bonne distance. Elle posa le panier par terre et le chiot se plaça devant celui-ci, protecteur. Avant de verrouiller la porte grâce à un sort, elle lui murmura :

- Je reviens très vite, promis.

Elle se dirigea alors en courant vers sa salle de classe, ayant hâte d'en parler aux filles !

❅───────❅•°•°•❅───────❅

- On a une heure de libre. Je pensais qu'on pourrait aller à la bibliothèque pour commencer notre devoir de métamorphose... commença Lily.

- Attendez ! Je... Euh... J'ai un petit problème... coupa Marlène.

- Quesque tu as encore fait ? demanda Claire en haussant les sourcils.

- Suivez-moi, je vais vous montrer ça sera plus simple.

Les cinq autres filles se dévisagèrent quelques instants avant de suivre la blonde dans les couloirs. Au bout d'un moment, elles se retrouvèrent devant une porte clause. Marlène marmonna un sort et la porte s'ouvrit. Le petit groupe s'avança dans la pièce et découvrir un panier, une tête de chaton dépassant toujours de ce dernier et un petit chien montrant les crocs.

- C'est quoi ça ? s'exclama Dorcas.

- Bah... Je les ai trouvés dans un couloir... On peut pas les abandonner, ils sont trop mignons... Enfin j'ai pas pu voire ce combien il y en a car le chiot et assez... subtil ?

Alice essaya de s'approcher mais le canidé aboya et elle se recula d'un bond.

- Lily, vas-y, les animaux t'adorent ! dit-elle en s'adressant à la rousse qui leva les yeux au ciel.

Tout ça juste parce qu'elle était arrivé à approcher le chat "féroce" de Ylaya Durand, une petite troisième année des rouge et or.

La jeune préfete s'avança et tandis la main. Le chien recommença à aboyer et elle retourna vers ses amies en haussant les épaules :

- Il ne veut pas qu'on approche.

Alexia s'hissa entre Dorcas et Claire et approcha du "petit problème". Il commença à montrer les dents, mais elle ne se démonta pas et continua son chemin. Arrivait à moins d'un mètre, elle s'accroupie et tandis la main. Il la renifla, la regarda quelques instants avant de bondir sur elle.

- Alexia !!! s'écrièrent ses amies en même temps.

La brune éclata de rire. Le petit chien lui léchait le visage. Elle le prit dans ses bras et commença à le caresser avant de déclarer en rigolant :

- Je crois que je viens de me trouver un compagnon.

Marlène s'approcha du panier et souleva le tissu, les filles sur ses talons.

- Oh ils sont trop mignons ! s'exclama Alice.

- On ne va pas tous les garder quand même ? demanda Dorcas en ouvrant grand les yeux.

- Oh aller, il y en a que trois ! répondit Marlène en prenant dans ses mains celui qui avait passé la tête hors du panier. Je crois que je vais le garder et l'appeler... Cookie !

Le chaton ronronna et se blottit dans le creux des mains de la blonde, comme pour attester son choix.

- Je peux pas, j'ai déjà Pompon, expliqua Alice. Mes parents me tueraient si je ramène un autre animal.

- Tu m'étonnes, tu as deux chiens, deux chats et un hiboux en plus du tien, répliqua Dorcas.

Claire s'accroupit près du panier et pris dans sa main un petit chaton gris. Elle souria avant d'annoncer :

- Je prends celui-ci, il est adorable...

- Tu vas l'appeler comment ? demanda Alice

- Hum... Éclipse, c'est mignon.

- On en fait quoi du dernier ? On peut pas l'abandonner ! s'indigna Marlène

Tous les regards se tournèrent vers Lily.

- Non non non... Je ne veux pas, il... commença la préfete.

Elle jeta un coup d'oeil au dernier des petits. Il était roux et avait le visage aplatit, et elle dut reconnaitre que sa petite bouille était adorable. Elle secoua la tête et marmonna :

- Ma soeur n'aime pas les chats... Je ne peux pas, vraiment...

- Allez Lily s'il te plaît ! s'exclamèrent Alice et Marlène en même temps.

La rousse se pinça les lèvres. Elle adressa un regard en coin au petit chat qui l'implorait littéralement du regard. Elle soupira et le prit dans ses bras tandis que les autres s'esclaffaient de joie.

Le petit groupe commença à rejoindre leur salle commune, discutant tandis que Bandit -le nom qu'avait donné Alexia à son chiot- tournait autour de sa maîtresse et montrait les dents dès que quelqu'un d'autre voulait l'approcher, se fesant réprimander par sa nouvelle maîtresse. Une fois dans la salle commune, Dorcas se stoppa et demanda :

- Attendez... Ils vont pas TOUS être dans le dortoir ? Parceque je ne veux pas dormir dans un zoo !

- Doca, détend toi, lui répondit Alice. Il n'y en à que...

- Que cinq !!! CINQ dont quatre chats et un chien qui n'aime qu'Alex !

- Eh ! Bandit est adorable ! s'exclama la concernée en prenant son chien dans ses bras.

- Oh oui un vrai petit ange, répliqua ironiquement Dorcas.

- Ça suffit vous deux, et Dorcas, si ça te dérange, tu pourras dormir ailleurs, peut-être que les cinquièmes années t'accepteront, déclara Claire.

La brune grimaça et elles recommencèrent à traverser la salle avant d'être stopper par James :

- Les filles ! Venaient !

Lily leva les yeux au ciel et répondit :

- Pas maintenant Potter ! On doit faire quelque chose d'importa...

- On arrive ! coupa Alice en les entrainant vers les garçons.

- Ça se voit t'as pas de chat dans les bras, murmura Marlène.

Bandit sauta des bras d'Alexia pour se jeter sur une chocogrenouille qui trainait.

- Bandit ! Reviens ici tout de suite ! s'écria la brune

Il ne l'écouta pas et continua de sauter partout. D'un coup de baguette, la jeune femme le fit s'arrêter dans les airs et il tourna sa tête au ralenti, lui fesant les yeux doux.

- Un vrai petit ange, commenta Dorcas en riant

- Euh... Quesque c'est ?

- T'as jamais vu un chien Black ? demanda Lily

- Bien sûr que si, mais quesque vous foutez avec un chien qui n'existait pas hier ?

Le chat de Lily se redressa et cracha en direction du brun ténébreux.

- Un chat en plus ? répliqua le visé en grimaçant.

- Trois chats, précisa Claire en s'asseyant sur les genoux de Remus qui observa le fauve.

- Euh... Tu es sur Claire ? Je...

Et sans lui laisser le temps de répondre, sa petite amie lui mis le chaton dans les mains. Ils se regardèrent quelques instants, avant que la petite boule de poils grise se blottisse contre le lychantrope.

- En tout cas, le chat de Lily a le même caractère que sa maîtresse, constata James en se fesant griffer par le chat roux.

- Tu n'as pas vu celui d'Alex ! répliqua Dorcas.

- Il est très gentil, défendis la maîtresse du chien qui mangeait une pâte citrouille sur ses genoux tout en se fesant caresser.

- Avoue que t'es gaga des chiens, répliqua la brune

- Non, c'est juste que j'ai un bon feeling avec lui, expliqua l'attrapeuse en tirant la langue.

- Bon, on devrait aller les mettre dans le dortoir, on a cours, proposa la préfete.

- Vous savez pas ? Le professeur Chourave à une grosse grippe, elle est à l'infirmerie, dit Peter.

- Youpiiiii ! s'exclama Alice tandis que Lily s'esclaffait :

- Oh non...

Bandit descendit des genoux d'Alexia pour sauter sur Gandalf, le chat de Lily dont seul Remus avait compris la référence, tandis que ce dernier crachait et montrait les griffes.

- Bandit !

- Gandalf !

Lily rattrapa son chat et Alexia essayat tant bien que mal d'attraper le sien qui bondit sur le canapé en se jetant sur Sirius qui cria :

- Halte maudite bête !

- Tu as peur des chiens Patmol ? se moqua James tandis que les autres rigolaient, ce qui lui valu une oeillade assassine.

Le petit chien défia le jeune homme du regard, ils se défièrent quelques millièmes de secondes avant que Bandit ne lui lèche le visage. Finalement, le Gryffondor marmonna en caressant le diablotin :

- Bon, t'es peut-être pas aussi horrible que ça...

- Tu ne vas pas me voler mon chien Sirichou quand même, pouffa Alexia en venant s'asseoir à côté de lui.

Avant d'aller manger, les filles allèrent mettre leurs nouveaux compagnons dans leur dortoir et ils allèrent tous ensemble dans la Grande Salle avec Bandit qui avait refusé de quitter sa maîtresse.

❅───────❅•°•°•❅───────❅

Décembre arriva sur son grand renne brun, apportant dans sa haute la neige, le froid mais aussi la joie à Poudlard. Les élèves étaient tous de plus en plus excité à l'idée des fêtes et des vacances qui approchaient. Mais certains trouvait encore sujet de mécontentement :

- Trois semaines ! Je ne tiendrais jamais !!!

- C'est la troisième fois que tu le dis James, souffla Remus, exaspéré.

- Personelement, j'aimerais que ce soit les trois semaines les plus longues de ma vie, marmonna Sirius.

- Tu veux venir à la maison pendant les vacances ? Papa et mam...

- James, tu sais très bien que je peux signer mon arrêt de mort si je ne suis pas au bal de Noël et au repas de "famille". En plus je ne voudrais pas infortuné tes parents, soupira le Black d'un ton lasse.

Son meilleur ami allait répliquer quand Remus s'exclama :

- Les filles enfin ! Vous avez pris cinq ans ce matin !

- Désolé, c'est à cause du clébard, expliqua Dorcas.

- D'ailleurs Alex' est pas avec vous ? demanda Claire.

- Pourquoi elle le serait, répondit James en fronçant les sourcils. Elle n'a pas encore disparu quand même !

Comme pour répondre à sa question, la concerné arriva en courant et sauta sur Dorcas en criant :

- Tu es un génie ! Ce que tu m'as dit hier ma donné l'idée du siècle...

Elle se stoppa en voyant les gars et détourna la conversation :

- Oh salut, vous avez vu les résultats du match d'hier ? Les Frelons se sont fait exploser.

La brune attrapa deux tartines et un gâteau avant de déclarer :

- Lily t'as fini de manger ? J'ai besoin de toi s'il te plaît !

- Alex', les cours commencent dans 1 heure, je voulais aller...

- À la bibliothèque, compléta son amie. Justement c'est là que je vais, répondit-elle en attrapant la rousse par les mains. On se revoit en cours !

Et elle entraînât la préfete à sa suite.

- Euh... Il c'est passé quoi ? demanda Peter, aussi perdu que les autres.

- Aucune idée Queudvers, les femmes sont trop compliquées, expliqua James

- T'as un problème Potter ? répliqua Dorcas

- Elle a raison, on est pas compliqué, c'est vous qui êtes aveugle et bête, renrichit Alice.

Commença alors une bataille verbale entre les deux camps. Au milieu du champ de bataille, Remus et Claire échangèrent un regard mi-amusé, mi-exaspéré par le comportement enfantin de leurs amis.

- Et bien on est pas sortis de table, soupira Remus.

***

**

*

- Donc si j'ai bien compris, tu as besoin de mon aide pour trouver le sortilège ? Et pour savoir comment ça se passe et ce qu'on mange ? récapitula Lily d'une voix à peine audible.

- C'est ça ! Et aussi pour aider les filles à faire diversion, acquiesça Alexia en prenant un livre pour une pile déjà présente dans laquelle Lily commençait à se plonger.

La rouquine fronça les sourcils et ouvrit la bouche pour répliquer mais son amie la coupa d'un geste :

- Juste pour leur apprendre le sort.

Lily se détendit mais resta surperspicieuse et interrogea :

- Et pourquoi je fais ça déjà ?

- Pour faire perdre son sourire arrogant à James, répondit enjouement la Gryffondor.

- Et ?

Sa meilleure amie soupira avant de poursuivre :

- Et pour que j'arrête de sortir la nuit et je ne te cache plus rien.

La préfete afficha un grand sourire et se replongea dans sa lecture. Alors qu'elle survolait le texte, elle lança :

- D'ailleurs, il n'y aurait pas de garçon qui te plairait ?

Alexia qui l'avait rejoint dans sa tâche, pouffa de rire avant de répondre :

- Moi ? Un garçon ? Tu plaisantes !

- Oh aller, on se dit tout maintenant, papillonna son amie en lui faisant des yeux de biche.

- Tu ne vas pas devenir une Alice à l'eau de rose ! s'exclama Alexia prenant un air scandalisé.

Elles rièrent sous cape avant de se reconcentrer sur les vieux bouquins. Lily observa sa meilleure amie quelques instants avant de glisser :

- N'empêche, tu as l'aire sacrement proche de Black.

- Sirius ? Et puis quoi encore ? Non non, c'est mon meilleur ami... murmura son amie en essayant de cacher ses joues qui avaient un peu rosis avec ses cheveux. À regarde ! Il pourrait marcher ce sort ?

Lily leva les yeux au ciel avant de se pencher vers la formule que lui montrait du doigt son amie et donna son verdict :

- Peut-être, j'en ai un aussi. On va les essayer dans une salle vide ? proposa-t-elle. Le cours de botanique commence seulement dans quarante minutes.

Ensemble, les deux jeunes filles quittèrent le sanctuaire de madame Pince pour une salle de classe abandonné. Alors qu'elles s'entrainaient à lancer le sortilège, Lily rattaqua :

- Alors ? Pour qui tu pinces ? Je vois bien que des fois tu es dans la lune, à penser à autre chose...

- Tu viens seulement de remarquer que je faisais ça en cours ? s'étonna la brune avec ironie.

- Ce que je veux dire, continua la belle Evans. C'est que tu paraissais encore plus dans un autre univers que d'habitude, même lors des repas.

- Est-ce que je t'en pose autant des questions avec ton Enzo Zalendo ? Enfin je sais plus son nom, bref. Non, moi je respecte ton copain alors le sujet et clos, se contenta de répliquer Alexia.

- Donc il y aurait bien quelqu'un ? renrichit la rouquine.

Alexia arrêta son sort et planta son regard dans celui de sa meilleure amie :

- Lis sur mes lèvres : P-E-R-S-O-N-N-E.

- N'empêche que je j'ai vu la tête que tu avais fait quand Sirius était sortie pendant deux trois jours avec l'une de ses admiratrices, commenta Lily

- Bien sûr, ils se dévoraient littéralement la bouche en plein milieu de la salle commune, grimaça la brune.

- Et c'est pas pour ça que Bandit ne veut plus approcher Black alors qu'ils s'entendaient à peu près bien au début ?

- Quesque j'en sais moi, il approche pas beaucoup de monde aussi, répondit la concernée en haussant les épaules.

Lily roula des yeux. Quesque son amie pouvait être bornée ! Quand elles arrivèrent à maîtriser parfaitement le sortilège, c'est-a-dire à moins de dix minutes du début des cours, elles commencèrent à se diriger vers la serre 3. La préfete, qui était prête à en découdre, relança :

- Donc tu n'aimerais pas avoir une relation avec Sirius ?

- Lily... souffla Alexia. Je ne suis pas amoureuse de Sirius, c'est mon meilleur ami ! Et je ne veux plus en parler !

Lily allait répliquer, mais l'arrivée de leurs camarades et du professeur l'interrompis. La botanique était pas une matière que Lily détestait, c'est juste le fait de l'avoir en commun avec les Serpentards, et sentirent le regard de Severus dans son dos. Elles s'installèrent côte à côte, derrière une grande table où une plante aux feuilles particulièrement attirantes était installé. Lorsque tous les élèves furent assis, le professeur annonça :

- Bonjour à tous ! Aujourd'hui, nous allons étudier l'Alihotsy. Qui peut me dire les effets de l'Alihotsy ? Oui Miss Evans ?

- L'Alihotsy, aussi connue sous le nom d'arbre à hyène, est une plante rendant quiqu'onc mange ses feuilles hystérique. Le remède dans ce cas est la sécrétion de Grinchebourdon.

- Parfait ! 5 points en plus pour Gryffondor. Comme la fait remarquer votre camarade, cette plante peut rendre fou une personne assez inconsciente pour manger une de ses feuilles. Vous travaillerez en binome est je veux un dessin ainsi que des notes à me rendre à la fin du cours. Allez, hop hop hop !

Tous se mirent au travail, mais visiblement, certains n'avaient pas écouté leur professeur ou l'attirance pour les feuilles étaient plus forte et le pauvre professeur Beery ne savait plus ou donné de la tête. Il envoya une Serpentard a l'infirmerie et tenta de calmer un des élèves qui se débattait furieusement pour essayer de manger un des fruits.

Lily et Alexia travaillèrent t'en bien que mal dans ce bruit incessant :

- Je prends les notes et tu t'occupes du dessin ? proposa Lily

Sa partenaire hocha la tête et elles se mirent au travail.

- Alex' ? On peut reprendre notre conversation ?

- Lily Evans discutant en cours ? répondit l'intéresser en affichant un sourire moqueur.

- Oh aller arrêtes, tu sais bien que c'est juste en botanique ! Alors...

- Nan ! J'ai dit que je ne voulais plus en parler ! coupa la brune en mettant ses mains sur ses oreilles.

- J'ai même pas commencé ma phrase ! J'allais te demander comment ça se passait le Quidditch ! répliqua la rousse.

- Ah. Euh... Bah bien, samedi c'est Poufsouffle contre Serpentard et James veut que toute l'équipe aille voir le match pour analyser leur stratégie, expliqua Alexia en baissant les yeux.

- On pourra y aller ensemble alors ! Mais ne dit pas aux filles que j'y vais s'il te plaît !!! supplia la rouquine

- Pourquoi ? interrogea l'attrapeuse.

- Je ne vais jamais au match de Quidditch normalement... soupira la préfete. Elles doivent en faire toute une histoire juste pour m'amener à ceux de notre maison, alors si elles apprennent que j'y vais de mon plein gré...

- Pourquoi tu y vas alors ?

Son amie rougis et marmonna :

- Enzo fait partie de l'équipe.

- Ouhhhhhhh ! rigola sa meilleure amie avant de se prendre une claque derrière la tête. Je croyais que tes claques étaient réservé à James, et seulement à lui ! Se plaignit Alexia

- Je dois déstocker un peu. Et puis il y en a pas que pour Potter, ce n'est pas le centre de la terre, dit calmement la Gryffondor.

- N'empêche... D'ailleurs tu te fixes ou pas ? T'arrêtes pas d'alterné entre James/Potter/James/L'imbécile/Potter e.c.t... Aïe ! Lily !

- Travaille au lieu de parler, je paris que t'as à peine commencer le dessin, rétorqua la citrouille ambulante -désolé, plus d'inspi pour éviter les répétitions et R.I.P le respect-

Alexia se retenu de répliquer que c'était elle qui avait lancé la discussion et se contenta de répondre :

- Je suis en train de finaliser le profil si tu voulais savoir. Et voilà ! C'est terminé !

- Déjà ? demanda la première de classe en relevant la tête de son parchemin plein d'encre. WAOUH ! Mais tu dessines bien ! Non, magnifiquement bien !

Son amie haussa les épaules et regarda autour d'eux. Le professeur était encore en train de batailler avec un groupe d'élèves. Elle aperçut alors Claire, Alice, Marlène et les garçons autour de quelque chose, ou bien quelqu'un. Elle interpella Lily et lui dit :

- Regarde ! Viens on va voir !

Les deux jeunes filles traversèrent la classe où les élèves essayaient pour certains de faire le devoir, pour d'autres de discuter, mais elles ne leur adressèrent pas un regard et se dirigèrent vers leurs amis :

- Quesqu'il se pas... commença Lily avant de se stopper en voyant Dorcas pétrifié sur le sol. Mais vous êtes fou ma parole !!! s'écria-t-elle.

- Attends Lily... Dorcas à manger de la plante et elle est devenu bizarre, le professeur est trop occupé avec les autres et j'ai paniqué... expliqua Claire la voix tremblante.

- Arrête ! Tu as bien agi, si elle en avait mangé plus, elle aurait pu devenir vraiment agressive, la rassura Alice.

- Il faut l'amener à l'infirmerie, déclara James.

- Non sans blague on va la laisser comme ça, répliqua Alexia en roulant des yeux.

- Mais comment on fait ? Elle est pétrifié ! répondit Marlène. On ne peut pas la réveiller, au risque qu'elle se jete sur la plante !

- On ne peut pas la laisser là aussi ! répliqua Alice.

- Stop ! s'écria Lily avant qu'une dispute éclate. On va la faire léviter jusqu'à l'infirmerie, annonça la rouquine autoritairement. Mais je veux seulement une autre personne avec moi, on est en cours. Non James, pas de protestation, gronda-t-elle en lui assenant un regard digne de McGonagall quand il eut ouvert la bouche.

- Je viens, assura Marlène. C'est ma meilleure amie.

- Bien, vous autres au boulot ! Ah, et Alex', j'avais presque fini les notes...

- C'est bon, je m'en occupe, j'avais fini le croquis de toute façon.

Son amie lui lança un regard de remerciement avant de quitter la serre avec le corps volant de Dorcas et Marlène sur ses talons...

❅───────❅•°•°•❅───────❅

- Marlie... Tu es sûr de vouloir rester ? Madame Pomfresh...

- Je sais Lil'. Je reste. C'est ma meilleure amie.

La rousse soupira et hocha la tête avant de partir en cours de potion. L'infirmière leur avait dit que Dorcas irait mieux dans une heure si tout allait bien avant de les foutre dehors. Marlène s'adossa au mur et attendit, une minute, puis deux, puis une dizaine... Elle perdu le fil du temps et resta immobile, les genoux replier contre sa poitrine, ses bras les entourant. Quand elle entendit une personne l'interpellait, elle releva doucement la tête et son regard rencontra deux prunelles grises. Un sourire éclaira son visage et elle murmura :

- Reg' !

- Marlène... Quesque tu fais ici, toute seule -il jeta un coup d'oeil à la porte clause de l'infirmerie- Tes amis vont bien ?

- Oh oui, c'est juste un accident de botanique... Rien de vraiment grave en réalité...

Il la détailla quelques secondes avant de s'asseoir à sa droite. Après avoir cherché ses mots, il demanda :

- Tu veux parler ?

Elle détourna le regard et souffla :

- Je n'ai rien à dire.

- Marlène... Je te connais assez pour pouvoir dire que ce n'est pas vrai. Il y a quelque chose ? Quelqu'un ?

Elle regarda le bout de ses chaussures avant de murmurer :

- J'ai reçu une autre lettre ce matin...

Il resta silencieux avant de demander précautionneusement :

- Tu l'as ouverte ?

Elle secoua la tête négativement. Elle n'avait pas reçu d'autre lettre de la part des Médicomages depuis celle lui prescrivant les potions qu'elle devait boire tous les jours. Autant vous dire un défi pour que cela ne se remarque pas avec cinq filles partageant son dortoir. Elle sortit le parchemin froissé de sa poche et la tendit à son meilleur ami, les larmes aux yeux avant de chuchoter :

- Tu peux me la lire s'il te plaît ?

Il acquieça et fit sauter le cachet de sire. Il déplia le papier et commença à lire :

À Marlène McKinnon,

Bonjour. Je souhaitais vous informez que vos parents ont décidé que pour votre propre sécurité avec mes recommandations, que tous les deux mois, vous viendriez pour deux jours de surveillance à l'hôpital. Je sais que vous avez cours c'est pour cela que ce sera les week-ends, quand cela est possible. J'espère que vous comprendrez leur choix, et vous joins la liste des dates déjà prises.

Courage,

Maxime Perks, votre Médicomage de Sainte-Mangouste.

Fiches des rendez-vous établie :

- Lundi 20 et Mardi 21 décembre 1976.

- Samedi 14 et Dimanche 15 février 1977.

Il arriva au bout de la lettre pour la lui rendre. Marlène avait laissé couler ses larmes et il avait passé son bras autour des épaules de la jeune femme. Sanglotant, elle dit :

- Je... Mes amis... ils vont se douter de quelque chose... Je... je ne sais pas quoi faire Reg'....

Il soupira avant de répondre :

- Je... Tu devrais leur dire la vérité Marlène... Tu ne pourras pas leur mentir continuellement.

Elle le repoussa brusquement et se mit en colère :

- Mais tu sais très bien comment ils sont ! Ils vont vouloir me surprotéger ! Et je hais ça ! Je ne veux pas être différente, avoir un traitement de faveur !

Elle s'était mise sur ses pieds et Regulus en fit autant avant de dire calmement :

- Marlène... Je sais que tu ne le veux pas, mais ce sont tes amis. Ils comprendront si tu leur expliques...

- Non ! Je ne veux pas de leur pitié ! Ni de leurs regards désolé ! J'aurais jamais dû en parler avec toi, tu ne peux pas comprendre...

Le Serpentard se raidit et afficha un air impassible avant de déclarer :

- Je te laisse tranquille alors. De toute façon tu ne voulais pas m'en parler à ce que je vois.

La jeune fille regretta directement ce qu'elle venait de dire en sentant la pointe de tristesse dans la voix du jeune homme. Elle se radoucit et dit :

- Reg'... Je suis désolée, je ne voulais pas... Je ne pensais pas...

- Si tu le pensais. Donc si c'est ce que tu veux, je vais te laisser, répliqua-t-il sèchement avant de la contourner pour avancer dans le couloir.

- Reg' ! Attends ! Je suis désolée ! cria-t-elle tandis qu'il bifurquait au coin du corridor.

Elle se laissa tomber au sol et passa ses mains sur son visage. Elle n'en pouvait plus. Plus de faire semblant d'aller bien. Plus de mentir. Plus d'être seule à porter son fardeau. Un grincement de porte la ramena à la réalité et elle leva son visage baigner de larmes vers celui de Dorcas qui montrait une peur soudaine :

- Marlène ! s'écria sa meilleure amie en courant dans sa direction. Quesque tu fais ici ? Quesqu'il y a ? On t'a fait du mal ?

Marlène se releva t'en bien que mal pour tomber dans les bras de la brune en pleurant. Dorcas la pris dans ses bras et la blonde pleura toutes les larmes de son corps. Lorsqu'elle fut calmée, la poursuiveuse la prit par les épaules et planta ses yeux bleus électriques dans ceux de la peiné.

- Parle-moi.

- Do... Dorcas... Je... je m'en veux tellement...

Elle entreprit à lui raconter pour sa maladie. Une fois son récit terminer, l'autre Gryffondor lui prit la main et la guida dans les couloirs en annonçant :

- Il faut qu'on parle. Toute ensemble.

La lionne hocha la tête et essaya d'essuyait ses larmes d'un revers de manche, mais ses yeux restaient rouges et gonflés. Une fois dans la salle commune, Dorcas appela autoritairement :

- Lily, Alice, Claire, Alexia. Tout de suite, en haut.

Et sans un mot de plus, elle la traina dans le dortoir. Marlène s'assit sur son lit et Cookie sauta sur les genoux de sa maîtresse qui afficha un maigre sourire et caressa le pelage de son petit chaton.

Quelques minutes plus tard passé dans un silence pesant, le reste des filles rentrèrent dans la chambre, la mine sombre. Quand Claire vit l'état de Marlène, elle se précipita à son côté :

- Marlie ! Quesqu'il c'est passé ! Tu t'ais fait attaquer ! Tu...

- Claire, la coupa Dorcas. S'il te plaît. Marlène doit nous dire quelque chose.

La concernée plongea son visage dans ses mains et souffla :

- Je ne peux pas...

- Marlène, tu dois leur dire par toi-même. Ca ne peut plus continuer !

La blonde ravala ses larmes et commença à leur raconter la même chose qu'à Dorcas. Quand elle eut fini, Alice s'exclama :

- Et depuis le début de l'année tu es seule a porté ce poids !! Oh Marlie pourquoi tu ne nous l'a pas dit !

- Je ne veux pas de votre pitié, ni d'un traitement de faveur, cracha-t-elle un peu sèchement.

Ses amies restèrent silencieuses puis Alexia déclara :

- Tu sais quoi ? Tu ne recevras aucun traitement de faveur de ma part. D'ailleurs faut qu'on parle au sujet de ton chat qui mange la nourriture de Bandit, c'est inacceptable !

La bande éclata de rire avant qu'Alice ordonna :

- Câlin collectif !

Elles se prirent toute dans les bras -Dorcas grommelant comme à chaque fois- et soudain Bandit leur sauta dessus, vite suivit d'Eclipse et Gandalph, même si ce dernier avait les poils dressaient sur son dos et lançait des regards meurtriers à tous le monde sauf à Lily qui était sûrement la seule à le trouver adorable.

- Il faut que j'aille finir mon devoir de potion que j'ai laissé en bas, déclara alors Lily.

Elles descendirent toute en bas, pour rejoindre le canapé et les fauteuils où était installé les Maraudeurs. Marlène s'assit un peu à l'écart et empreinta un livre à Lily, qu'elle fit mine de lire. Les garçons ne posèrent pas de questions, heureusement pour elle. Elle repensa à ce qu'il c'était passer en moins d'une heure : ses amies avaient appris pour sa maladie et elle s'était disputé avec Regulus. Elle fit un gros effort pour ne pas se frapper avec le bouquin. Quesqu'elle était bête ! Elle s'était conduite vraiment affreusement avec Reg, et le regrettait amèrement. Au bout de quelques minutes, elle se leva et se redirigea vers le dortoir, sans un mot, sentant les regards de ses amies lui brulé le dos.

❅───────❅•°•°•❅───────❅

- On se lève !!! cria un brun surexciter dans l'oreille de son meilleur ami.

- La ferme. J'veux dormir, répondit la voix pâteuse de Sirius qui enfonça son oreiller sur sa tête.

- Mais Patmol !!! On est dimanche ! Lève-toi si tu veux manger, il est midi !

- Trop tôt ! aboya le brun ténébreux.

- M'oblige pas à te mouiller sale clébard ! menaça James.

Cette menace eut le don de ce révéler efficace, car une vingtaine de minutes plus tard, les deux Maraudeurs faisaient leur entré dans la grande salle avant d'aller s'asseoir vers leurs amis :

- Bonjour tout le monde !

- James d'aussi bonne humeur ? C'est dangereux, souffla Remus.

- Quesque tu racontes Lunard ? dit le concerné en se servant de pomme de terre.

- Où sont Lily et Alexia, mentit-il en levant les yeux au ciel.

- Pas à la bibliothèque en tout cas, marmonna Dorcas.

- Dorcas ! Tais-toi si tu ne sais pas ne pas divulguer des infos ! s'indigna Alice.

- Alice... soupira Claire.

- Parce que c'est moi qui ai dit que... commença Dorcas

- Chuuuuuut ! s'exclamèrent Alice et Marlène au même moment.

- Ça concerne la vengeance d'Alex ? demanda Sirius intéresser

- Mêle-toi de tes affaires, répliquèrent les quatre filles synchroniquement.

- Ouïe, simula le Gryffondor en fesant mine d'être blessé.

- Lily !!!! Alexia !!! s'écria Alice quand elle vit les deux concernés entraient dans la salle.

- Oui ? répondit lacement la préfete.

- Alors ?

Alexia se tapa le front avec la main tandis que Lily regardait son amie désespérer.

- Alice au pays des merveilles est là, souffla la brune en s'asseyant à côté de Sirius.

- De quoi ??? s'exclamèrent six voix simultanement.

- Conte moldu, expliqua Lily en roulant des yeux. Comment tu connais Alex' ?

- Désolé si je ne suis pas un extraterrestre qui vit que au chemin de traverse. Je connais les contes moldus comme ceux sorciers, ce qu'est et comment marche une télé ou un téléphone.

- Mais c'est génial ! Je vais pouvoir t'appeler pendant les vacances ! s'exclama la née-moldu.

- Un quoi ? Beletone ? questionna James

- Téléphone Cornedrue. Un truc moldu qui leur sert de lettre, j'ai appris ça en étude des moldus.

- Lily, n'ajoute rien, tu vas les perdre, dit Alexia alors que la rouquine prenait un air outré et ouvrait la bouche.

- Bon, c'est super vos discussions sur les moldus, mais Lil' tu veux pas me passer les crêpes - bretonnes évidemment pour qui me prendrait-on - de devant toi ? demanda Dorcas tandis que la rousse soupirait en lui tendant le plat.

Alexia en chipa une au passage. Lorsqu'ils eurent tous finis de manger, James déclara :

- Journée de libre ! Super ! On fait quoi ?

- Je dois aller hum... Faire quelque chose, répondit Alexia en haussant les épaules.

- Moi et Alice on va à la bibliothèque pour finir un devoir, soupira Claire.

- Cool on a Mumus pour l'aprem ! Allez venez, on doit faire un truc ! s'exclama James en entrainant le lycanthrope à sa suite.

❅───────❅•°•°•❅───────❅

- Psss ! Claire tu peux m'aider ?

Cette dernière poussa un long soupir avant de se pencher vers son amie :

- Oui. Alors ?

- Je comprends rien... Ah Frank ! Sauve-moi s'il te plaît ! interpella-t-elle son petit ami.

- Miss McMiller. Je vous demande de sortir, c'est la cinquième fois que je vous demande de vous taire ! siffla Madame Pince.

- Claire...

- C'est bon. J'ai bientôt fini de toute façon, coupa-t-elle.

- T'es la meilleure ! Frank, tu peux venir m'aider ?

- D'accord, répondit le brun en aidant sa copine à ranger ses affaires avant de déguerpir, main dans la main.

- S'ils travaillent, ce serait un miracle, marmonna-t-elle pour elle-même.

Se penchant sur son devoir, elle ne vit pas le temps défilé. Elle acheva son parchemin, le roula et fourra ses affaires dans son sac avant de quitter la bibliothèque. Elle marchait seule dans les couloirs et remarqua que le soleil se couchait à l'horizon. Le silence l'inquiétait légèrement, elle pressa le pas en resserrant son emprise sur sa baguette. Alors qu'elle tournait à l'angle d'un couloir, elle manqua de percuté quelqu'un. Elle s'excusa et releva les yeux mais se figea en voyant le sourire démoniaque qu'abordait Mulciber.

- Tiens, mais ce ne serait pas Lauwrence ? Ce n'est pas prudent d'être seule dans les sombres couloirs du château à une heure pareil, articula-t-il en avançant d'un pas.

Aussitôt elle se recula, mais sentit une baguette s'enfonçait dans son dos et une voix grave dire :

- Je ne ferais pas ça si j'étais toi.

Elle resta silencieuse, sachant très bien qu'elle était dans la même situation d'une souris entourait de chats.

- Pas très bavarde hein Alfred ?

- Je trouve Edward... Pourquoi tu ne parles pas sang-mêlé ?

- Ce ne sont pas vos affaires. Laissez-moi passer, répliqua-t-elle sèchement.

- C'est qu'elle a une langue ! ricana Mulciber.

Il s'approcha un peu plus d'elle et elle n'osa pas reculer, sentant toujours la pointe de baguette enfonçait dans son dos. Le Serpentard prit un air plus sombre et dit froidement :

- Tu sais que ton père a fait beaucoup de tort à ma famille en envoyant mon grand-père à Azkaban.

- Il avait tué une famille de moldu, rétorqua-t-elle.

- Là n'est pas la question. J'ai bien envie de me venger par moi-même, même sil a eut finalement ce qu'il méritait... Mais ça serait tout de même dommage de laisser passer cette occasion, affirma-t-il en s'approchant un peu plus.

Claire sortit sa baguette d'un geste rapide et menaça le jeune homme qui éclata de rire. Avery avait appuyé sa baguette un peu plus dans le dos de la jeune Gryffondor.

- C'est qu'elle est coriace la petite. Soit, alors nous allons aller plus rapidement.

Il lui lança un sort qu'elle dévia avec facilité, mais Avery rejoignit son camarade, fesant qu'elle se retrouvait dos à un mur, à dévier les sorts de deux sorciers. Elle résista un peu, mais lorsque qu'un sortilège cuisant lui coupa la joue, éclaboussant sa robe de sang, elle sut qu'elle n'arriverait pas à tenir longtemps comme ça. Elle évita un stupefix d'Avery, mais fut frappé par un sortilège de Mulciber. Une douleur intense s'empara d'elle, tordant ses muscles et lui coupant la respiration. Des cris lui échappèrent de la bouche et elle avait les larmes aux yeux. Lorsque l'affreuse douleur se stoppa, elle essaya de lancer un sort à un de ses agresseurs, mais un éclair de lumière aveuglante la frappa de plein fouet au ventre. Elle sentit un liquide poisseux commençait à empester son t-shirt, mais elle essaya de se relever t'en bien que mal. Elle avait à peine mit un genou sur le sol qu'elle ressentit la douleur infâme reprendre. Elle s'écroula sur le sol, ses cheveux blonds s'empreignant du sang déversait par sa blessure au ventre. À bout de souffle, elle ferma les yeux et ce fut le noir complet...

❅───────❅•°•°•❅───────❅

- On va manger ? proposa James

- Claire n'est pas encore rentrée... murmura Marlène en regardant l'entrée du portrait.

- Elle est sûrement avec Lily, elle vient de partir pour rendre un livre, répondit Dorcas en avançant son pion.

- Si tu le dis, soupira la blonde en déplaçant son cavalier. Il est quelle heure ?

- Sept heures vingt, répondit Sirius en regardant l'horloge de la salle commune.

Alexia se leva d'un bond en prononçant une vague excuse et se précipita hors de la pièce.

- On va manger ? proposa Alice, qui était sur les genoux de Frank tandis que ce dernier jouait avec une mèche de ses cheveux.

- Ok ! s'exclama James en sautant sur ses pieds. Les autres nous rejoindrons là-bas au pire.

Le petit groupe acquiesça et ils descendirent dans la Grande Salle. Alors qu'ils commençaient à manger, Marlène fit remarquer :

- Regardez à la table des professeurs, Dumbledore et McGonagall ne sont pas là.

- Ah Patmol ! Je te l'avais bien dit !

- N'importe quoi, regarde Pomfresh et Flitwick non plus.

- Peut-être qu'ils sont tous ensemble ? proposa James en riant.

- Beurk vous pouvez pas resté sérieux trois minutes ! dit Alice.

- Oui c'est ça, et toi ce que tu fais avec ton copain c'est mieux peut-être ? pesta Dorcas en roulant ses yeux dans ses orbites.

Soudain le professeur McGonagall arriva dans la pièce et s'approcha d'eux. Son aire était grave et inquiet à la fois et elle déclara :

- Je viens de croiser Miss Evans, elle doit sûrement y être... Quesque vous faites tous là !

- Mais de quoi vous parlez professeur ? demanda Remus

- Mais je parle de Miss Lauwrence bien sûr ! Vous n'êtes pas au courant ! leur expliqua leur directrice de maison en prenant un air désolé. Elle s'est fait agresser, elle est à l'infirmerie.

Remus se leva immédiatement et courut jusqu'à l'extérieur de la salle, ses amis le suivant un peu plus loin. Lorsqu'ils furent tous arriver devant les portes de l'infirmerie, ils virent Lily, en pleure, recrovillait sur elle-même. Les filles s'approchèrent d'elle et la rousse dit entre deux sanglots :

- Je... elle... madame Pomfresh a dit qu'elle... qu'elle devait se reposer...

Remus s'appuya contre un mur, plus pâle que la mort. Il prit sa tête entre ses mains, les yeux dans le vide. James posa une main réconfortante sur l'épaule du lycanthrope et ils attendirent tous, dans un silence pesant...

❅───────❅•°•°•❅───────❅

Quand Alexia quitta le bureau de son directeur, il devait bien être huit heures passer. Alors qu'elle se dirigeait vers les cuisines pour chopper quelque chose à manger, elle croisa deux Serpentard. Elle essaya de garder son sang froid et passa à côté, comme si elle ne les avait pas vu. Quand elle arriva à la hauteur de Mulciber, ce dernier souffla :

- Alors ? Elle va bien ta copine ?

Elle se figea sur place et tourna lentement son regard vers le sourire cruel de Mulciber.

- Pardon ?

Avery qui était resté dans l'ombre s'avança et expliqua, un sourire moqueur sur le visage :

- Elle n'a pas encore appris la nouvelle ? Oh c'est triste. Comment elle s'appelle déjà... Lauwrence, c'est ça non ?

Le visage de la jeune fille perdit un peu de couleur et elle crispa sa mâchoire.

- Oui je crois Alfred... On dit qu'elle s'est faite agresser, c'est bien dommage, après son père c'est elle, faigna Mulciber.

Elle se calma mentalement, se disant qu'ils voulaient juste lui faire perdre son calme. Mais soudain elle comprit et tiqua.

- Comment vous pouvez savoir pour son père si vous n'êtes pas des Mangemorts, répliqua-t-elle sèchement.

Les traits des deux verts-argents se durcir, comprenant qu'ils s'étaient trahis. Alors qu'Avery faisait un geste vers sa baguette, Mulciber le retins et souria à pleine dent en répondant :

- Tu es bien plus intelligente que tu en as l'air Taylor. On pourrait bien s'entendre...

Le poing que la jeune fille serrait tellement fort que ses ongles avaient fait saigner partis tout seul. Elle dégaina sa baguette un quart de seconde avant Avery et le pétrifia. Entre temps, Mulciber avait retrouvé ses esprits et brandit sa baguette.

- Endoloris !

Le sortilège siffla à l'oreille de la brune qui réagit instinctivement :

- Expeliarmus !

La baguette de son adversaire sauta des mains de son propriétaire pour atterrir dans celle de la Gryffondor. Mulciber pâlit et commença :

- Ne fais pas une chose que tu regretteras Taylor...

- Non, c'est toi qui vas m'écouter, sussura-t-elle entre ses dents en plaçant sa baguette sous la gorge du Serpentard. Tu touches encore à un cheveu de mes amis, tu t'approches un peu trop près d'elle avec tes copains et je vous tue de mes pauvres mains. Et ne doute pas de moi, tu ne sais pas de quoi je suis capable. Fait bien passer le message à tes amis Mangemorts, car je ne regarderais pas qui j'ai en face de moi ! T'as bien compris ?

Il hocha frénétiquement la tête. Elle lui assena un dernier marron juste pour le plaisir et pour se défouler avant de quitter le couloir, le poing en sang, se dirigeant vers l'infirmerie.

***

**

*

James regarda ses pieds, incapable de savoir quoi dire, n'y quoi faire. Il s'enfonça un peu plus dans sa chaise et jeta un coup d'oeil à ses amis. Les filles étaient toutes assisent, attendant que madame Pomfresh viennent leur donner des nouvelles, la mine triste et dépiter. À sa droite, Remus avait toujours le regard dans le vide, le teint blanchâtre et se tordait les mains tellement fort que son ami se demanda sil n'allait pas se briser les os des doigts s'il continuait. De l'autre côté, Sirius faisait les cents pas tandis que Peter jouait avec un bout de sa cape. Un mouvement capta son attention et il releva la tête vers le couloir. Alexia était en train d'arriver, la mine sombre, serrant les poings.

- Comment elle va ?

Tous la fixèrent, puis Dorcas marmonna :

- À merveille bien sûr ! Tu foutais quoi bordel !

La brune ne répondit pas et serra un peu plus son point droit, faisant écarquiller les yeux de Lily :

- Mais tu saignes !

- C'est rien, ce n'est pas mon sang. J'ai juste eu, une rencontre assez... sympathique.

Comme pour empêcher la rousse de répondre, les portes de bois s'ouvrirent, laissant apparaître l'infirmière. Les adolescents se levèrent simultanément et la sorcière déclara :

- Elle doit se reposer. Vous pourrez la voir demain, mais pour le moment vous devriez retourner à vos dortoirs.

- Mais... protesta Lily.

- Miss Evans, vous avez tous besoins de dormir. Vous pourrez venir la voir demain dès la première heure si cela peut vous rassurez. Miss Johns, est-ce du sang sur votre point ?

- Oh euh oui mais ce n'est rien, ne vous inquiéter pas... Juste une égratignure.

Le groupe d'amis se dirigea en silence vers la salle commune en silence. Ils se dirent à peine bonne nuit et remontèrent vers leurs dortoirs, exténuer.

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