✒ Chapitre 20 : Après la fête

Hey petit strangulot !

Comment ça se passe ? Cool Raoul ? Perso avec ma petite playlist et un paquet d'Haribo la vie est belle 😏❤️

("Haribo c'est bweau la vwie !
Pour les grands et les p'tits !!!❤️😂")

Bon je vous laisse le p'tit chapwuitre, comme dirait notre Peeves ! Bonne lecture 😋

Bisous 😘

Alexia Johns 🌻

(PS : Merci Wiki Harry Potter pour les définitions 😶😉)

Chapitre 20 : Après la fête

Les Maraudeurs se levèrent aux alentours de midi, une belle gueule de bois en prime pour Sirius.

- Je ne me rappelle même plus ce qui c'est passer après avoir eu parié ! grommela-t-il tandis que ses amis se dirigeaient en silence dans la Grande Salle pour manger.

Une fois à l'intérieur de la pièce, ils furent frappés par la tristesse qui y régnait. Des élèves de Poufsouffle sanglotaient, d'autres avaient l'air sombres. À la table des professeurs, aucun de ses derniers n'étaient présents. Les quatre Gryffondors s'approchèrent de la table et s'assirent à côté de Frank et ses amis :

- Quesqu'il se passe ? Vous faites tous des têtes d'enterrements, demanda James.

- Le professeur de Défense contre les forces du mal a était retrouvé mort ce matin. Et un élève a disparu, expliqua sombrement Frank

- Un élève ? Qui ça ? demanda Alice qui venait d'arriver avec les filles.

- Un Poufsouffle de quatrième année, Titouan Dragonneau d'après ce que j'ai entendu dire, dit Fabrice, le meilleur ami de Frank.

On entendit un verre se briser. Tous les regards se retournèrent vers Alexia qui venait de se lever et quitter la salle rapidement, suivit de Lily.

- Elle le connaît ? demanda Peter.

- C'est son voisin, répliqua Dorcas.

Un hibou arriva et apporta le journal. Quand Sirius le prit, son aire se durcit.

- Qui est mort ? demanda lacement Marlène.

- Un membre de la Brigade d'Elite des tireurs de baguette, répondit tristement le jeune homme en lui passant le journal. C'est écrit qu'il avait une femme et deux filles, mais pas plus d'informations.

Claire blanchit et dit précipitamment :

- Je vais voir Lily et Alexia.

Et elle quitta la table à son tour.

- Mais quesqu'elles ont toute à partir comme ça ! soupira James en se passant une main dans les cheveux.

- Elle doit connaître la victime, son père travaille pour la BETB.

- La quoi ? demanda Peter perdu.

- La Brigade d'Elite de Tireurs de Baguettes magiques, soupira Alice.

Ils continuèrent de manger en silence quand le professeur McGonagall arriva dans la pièce et annonça que tout le monde devait monter dans les salles communes immédiatement. Alors que le petit groupe allait partir, la sorcière s'approcha d'eux et demanda :

- Où sont Miss Taylor et Miss Lauwrence ?

- Elles sont avec Lily, elles ont quitté la table tout à l'heure, répondit Marlène.

- Bien, vous ne sauriez pas où je pourrais les trouver ? demanda leur professeur

Ils dirent que non, puis Sirius dit alors :

- Peut-être dans la tour d'Astronomie, mais je ne suis pas sûr.

- Merci M.Black. Bon, retournez dans la salle commune.

Et elle partit de ce pas. Ils retournèrent tous dans la salle commune et s'assirent en silence dans les fauteuils, attendant.

❅───────❅•°•°•❅───────❅

- Alex' ! s'écria Lily en courant derrière son amie.

- Pas maintenant Lily...

Elles se retrouvèrent en haut de la tour d'Astronomie avant d'avoir pu dire Quidditch.

- Alexia...

- C'est de ma faute... C'est à cause de moi... Il s'en prend à tous mes proches, alors part. En plus tu es née-moldue, il te fera du mal....

- Alex' ! Écoute moi. On va retrouver Titouan, je te le prome.

- Non... C'est lui qu'il l'a... Il.... Il va lui faire du mal par ma faute... sanglota la brune.

La rousse la prit dans ses bras. Puis, un bruit attira leur attention et elles se retournèrent vers Claire, des filets d'argents coulant le long de son visage pâle :

- Je... il... papa... Je... je ne veux plus faire semblant d'aller bien...

Les deux jeunes filles s'approchèrent de la Gryffondor et la prirent dans leur bras.

- Il est mort... Mon père... souffla la blonde entre deux crises de pleures.

Elles se retrouvèrent toute les trois en train de pleurer à chaudes larmes. Puis au bout de longues minutes, Lily déclara :

- On dirait trois madeleines, ce qui arracha un sourire aux deux autres.

- Chuuuuuuut ! Tu me donnes faim ! s'écria Alexia en mettant sa main sur la bouche de la préfète, ce qui les fit éclater de rire.

Elles entendirent se racler la gorge et se retournèrent simultanément vers l'escalier. C'était un beau spectacle, les trois Gryffondors les yeux exploser et rougis, les cheveux tout emmêler à cause du vent, devant leur directrice de maison.

- Miss Taylor, Miss Lauwrence, vous êtes appeler dans le bureau du directeur.

- Madame, est-ce que Lily peut venir, je pense qu'elle doit dire quelque chose au directeur, demanda Alexia

- Euh... Je crains que ce ne soit pas en rapport avec les agressions récentes...

- Si justement, c'est le sujet, annonça la brune.

- Eh bien, Miss, veuillez toute trois vous rendre dans le bureau du directeur immédiatement.

Elles suivirent leur professeur de métamorphose jusqu'au bureau. Dumbledore était assis derrière son bureau et se leva pour les accueillir.

- Miss Evans, je ne crois pas vous avoir demandé...

- Professeur, c'est moi qui ai insisté pour qu'elle vienne. Elle a des renseignements sur les agressions, dit Alexia avec assurance.

- Bien. J'aimerais d'abord m'entretenir avec seulement Miss Lauwrence, si cela ne vous dérange pas, déclara le vieil homme.

- Elles sont au courant pour la mort de mon père, dit précipitamment Claire. Elles peuvent rester, ça ne me dérange pas.

Le vieil homme fut surpris d'entendre ses propos :

- Comment avez-vous su pour la mort de votre père. Le Ministère à pourtant contrôler les informations données dans la Gazette du sorcier.

- Il avait écrit des lettres que sa chouette devait me remettre, à moi et ma sur, dès sa mort. Je l'ai reçu il y a quatre jours.

Le professeur McGonagall regarda son élève, surprise. Elle n'avait même pas parut infecter en cours, gardant sa bonne humeur dans les couloirs. Pas la moindre trahison.

- Tenez, ceci est une lettre de votre mère. Vous partirez mercredi prochain par la poudre de cheminette et vous pourrez revenir quand bon vous semble.

- Je vous remercie, mais je reviendrais le lendemain.

Il acquiesça avant de se retourner vers Lily :

- Si vous avez des renseignements sur les agressions, faite moi en part avant que je ne déclare ce que je veux dire, s'il vous plaît Miss Evans.

Lily baissa les yeux et raconta :

- J'ai reçu des menaces... Parce que je suis née-moldue. J'étais en train de rêver, puis ça à virer au cauchemar, la marque des ténèbres apparaissait, et je me suis réveillé en sursaut. J'ai cru à mon imagination, mais un parchemin était posé sur ma table de chevet et...

Dumbledore lui adressa un regard bienveillant, lui redonnant la force de parler :

- C'était clairement marquer "Les sangs-de-bourbes partiront les premiers"...

Le directeur hocha la tête. Il se retourna enfin vers Alexia :

- Les Aurors vont arriver d'une minute à l'autre. Votre oncle souhaite vous interroger pour la disparition de M. Dragonneau.

Mais avant qu'elle n'est pût répondre, la porte s'ouvrit et Alastor Maugrey, suivit de Fleamont Potter et un jeune recrut entrèrent dans la pièce.

- Albus, l'arme du crime a était retrouvé. C'était la sienne.

Il regarda les trois jeunes filles et demanda :

- J'ai déjà interrogé les élèves de Poustoufle, je dois aussi interroger ses trois là ?

- Non, seulement Miss Taylor, répondit Dumbledore.

La chef des Aurors acquiesça, donna des ordres à son second et lança à Alexia :

- Vient.

Elle se leva, adressa un sourire confiant à ses amies, et suivit l'homme en dehors du bureau pour se retrouver dans une petite salle de classe. Maugrey s'installa derrière le bureau du professeur et la jeune fille s'assit sur une table.

- Alors ? Rien d'anormal avec le petit ?

- Non, mais on sait très bien pourquoi c'est lui qui a était enlevé, déclarât-elle sèchement.

Il lança un sort empêchant quiquonc d'entendre leur conversation avant de dire :

- D'autres menaces ?

- Non, ils sont passés à l'acte.

- Si tu n'es même pas en sécurité entourée de sorciers, où tu le seras...

- Comment ils ont publiés l'article de journal, coupa-t-elle. Presque personne n'était au courant.

L'Auror grommela :

- Aucune idée. Personne n'est au courant pour toi j'espère.

- Si.

- Comment ça ! On avait dit personne ! s'énerva l'homme

- Désolé si mes amis ne sont pas bêtes.

- Qui ?

- Lily Evans, Claire Lauwrence, Alice McMiller, Marlène McKinnon, Dorcas Meadowes, James Potter, Peter Pettigrow, Remus Lupin, Frank Londubat et...

Elle hésita quelques secondes :

- Sirius Black.

- Un BLACK ! Tu te rends compte que c'est un membre d'une famille de mangemort ! Dois-je te rappelez que Bellatrix Black et Lucius Malefoy sont des mangemorts ! Tu es IRRESPONSABLE ! cria Maugrey

- J'ai confiance en chacun d'eux ! répliqua-t-elle froidement.

- La plupart ont de la famille au ministère et les autres ont une bonne réputation, mais un Black Alexia ! Tu sais que cette famille est surveillé de très près par le ministère ! Bon sang, je te croyais plus intelligente que ça !

- J'ai une confiance aveugle en Sirius ! Je n'hésiterais pas une seconde à lui confier ma vie ! De plus je fais ce que je veux de ma vie !

- Mais tu es ma nièce ! Et pas encore majeur !

- Eh alors ! Je n'ai pas peur de mourir !

- Mais moi je n'ai pas envie que tu meurs ! TU es le dernier membre de ma famille ! Je n'ai pas envie de te perdre, pas comme j'ai perdu ton père ! J'aurais pu le sauver si j'avais su ! Alors si toi il y a une seule possibilité de t'assurer la vie je n'hésiterais pas une seconde.

Elle le regarda hébéter. Elle ne s'y était absolument pas attendu.

- Je... je...

- Bien, maintenant va rejoindre tes amis !

Elle se leva, et alors qu'elle allait sortir, elle se retourna et le prit dans ses bras en murmurant :

- Je ferais attention. Promis. Merci.

Et elle quitta la pièce.

❅───────❅•°•°•❅───────❅

Lily et Claire étaient retourné à la salle commune. Les autres les avaient bombardé de questions. Lily expliqua sa menace aux autres tandis que Claire restait assise, à rien dire, le regard dans les flammes. Quand elle eut fini, Dorcas demanda :

- Et toi Claire, pourquoi tu y étais ?

Elle resta silencieuse puis répondit simplement :

- Il est mort.

Marlène se leva immédiatement pour lui faire un câlin, vite suivit des filles.

- Claire, je suis désolé c'est horrible... dit-Alice

- Il savait ce qu'il faisait, se contenta de dire la blonde.

Les garçons restèrent silencieux, ne comprenant pas de quoi les filles parlaient.

- Mon père est mort, expliqua-t-elle à leur adresse avec un sourire triste.

- Je suis désolé, répondit James.

- Pareil, répondirent les trois autres en même temps.

Alexia rentra alors dans la salle. Ils se retournèrent tous vers elle.

- Quoi ?

- Va falloir que tu nous éclaire, les filles nous ont dit que ton oncle allait venir, c'est qui et il est où ??? déballa Alice

- Personne n'a compris ce que j'ai dit, soupira Lily.

- Bah t'as dit quAlastor Maugrey et deux Aurors étaient rentré dans le bureau de Dumbledore, c'est tout, répliqua Sirius tandis que le groupe se dirigeait vers la Grande Salle pour faire quatre heures -grâce à l'insistance de James et Sirius-.

- Mais vous êtes bêtes ou vous le faites exprès ?

Alexia rigola et dit :

- Il y avait ton père James.

- Ah bon ? demanda-t-il mi-surpris, mi-heureux. Faudra que j'aille le voir alors...

- C'est qui ton oncle ? rabâcha Dorcas.

- Alastor Maugrey.

- DE QUOIIIII ? s'exclama James en écarquillant les yeux.

- Bah c'était le demi-frère de mon père, expliqua t-elle.

- Attends... Ton oncle c'est lAlastor Maugrey, chef du bureau des Aurors, celui qui peut se ventait d'avoir enfermé à lui tout seul la plus de la moitié des prisonniers d'Azkaban ?!?

- Euh... Oui, c'est lui, répondit-elle amusée. Tu voudras le rencontrer ?

- Hein !?! Euh... Non ça ira...

- Jamie a peur d'Alastor Maugrey, plaisanta Sirius, un sourire moqueur accroché à sa gueule d'ange.

- La ferme ! C'est pas de ma faute, il a traumatisé mon enfance ! cria James alors que les autres éclataient de rire.

- Oui, c'est ça on te croit Jamesie.

Ils se retournèrent tous pour voir un homme d'une cinquantaine d'années, avec les cheveux en bataille et une lueur malicieuse dans les yeux.

- Papa ! s'exclama James en allant le serrer dans ses bras.

Après ses joyeuses retrouvailles, son père dit :

- Bonjour les garçons, lança-t-il en direction des Maraudeurs. James tu ne me présentes pas tes autres amis ?

- Ah euh si... Papa, je te présente Alexia Taylor, Claire Lauwrence, Alice McMiller, Marlène McKinnon, Dorcas Meadowes et Lily Evans, les filles, Fleamont Potter, mon père.

L'Auror souria malicieusement en regardant la rousse, tandis que les filles le salué. Une jeune Aurore appela son patron, et l'homme déclara :

- Bon, c'est pas tout mais je travaille. À une autre fois les enfants ! Au revoir Jamesie !

Alors que son père partait, Alexia répéta dans une parfaite imitation :

- Au revoir petit Jamesie ! qui fit éclater de rire les autres tandis qu'il se ruait vers elle.

- Attention Cornedrue ! Alastor Maugrey à trois heures ! lança Sirius, ce qui fit que James s'arrêta pour regarder dans tout les sens, sous les fous rires des autres.

- Patmol je vais te tuer ! s'écria-t-il en poursuivant ce dernier jusque dans la Grande Salle, tandis que les autres riaient à sans plier en deux.

Une fois à table, il souffla aux Maraudeurs :

- On reporte, c'est pas le bon moment.

Les autres hochèrent la tête, signe qu'ils étaient du même avis.

❅───────❅•°•°•❅───────❅

- Bon, le match contre Serdaigle est dans deux semaines. On va s'entrainer dur car je veux gagner, on doit gagner et que l'on va gagner. On aura deux entraînements cette semaine et trois la semaine prochaine. Je compte sur vous pour tout déchirer, ok ?

L'équipe acquiesça. Le premier match de Quidditch avait lieu pendant la seconde semaine de novembre et il se faisait confronter les lions et les aigles. James avait réuni l'équipe pour leur séance d'entrainement habituel du samedi. Il voulait à tout pris bien commencé le tournoi en écrasant les Serdaigles.

- J'ai une question, t'as déjà réservé le terrain ou pas, car on veut pas avoir le même coup que la dernière fois, demanda Pascal

- Ah... Euh oui bien sûr j'ai réservé pour le mercredi après-midi et le samedi comme d'habitude. Il y a aussi le vendredi avant le match.

La dernière fois, leur capitaine avait oublié de réserver le terrain donc les Poufsouffles en avait profité pour leur "voler" l'horaire.

- Par contre, l'entrainement va durer longtemps ? J'ai promis d'aider Claire pour ses devoirs...

- Une heure, plus si vous arrêtez pas de me harceler, coupa James, faisant lever au ciel les yeux de son attrapeuse.

Comme promis, une heure plus tard, les joueurs rentrèrent dans les vestiaires. Alexia attendit James et Sirius. Elle s'était assise sur un banc quand Sirius sortit de la douche, les cheveux encore dégoulinant d'eau :

- Et bien, vous êtes les premiers à dire que les filles prennent trois ans à se préparer mais vous êtes pas mieux, dit-elle

- Et toi la première à dire que ça se fait pas de critiquer, répliqua-t-il en lui tirant la langue, ce qu'elle fit en retour.

Il s'assit à sa droite et secoua ses cheveux pour l'éclabousser :

- La magie tu connais ? demanda-t-elle en séchant ses affaires.

- La gentillesse tu connais ? répliqua-t-il un sourire aux lèvres

- Ahahah... Mdr...

- De quoi ???

- Mort de rire... Mdr c'est le diminutif, expliqua-t-elle en roulant des yeux.

- Aaaaaaah ! s'exclama-t-il en comprenant.

Ils commencèrent à se chamailler, puis au bout d'un moment, la jeune fille suffoqua.

- Alex', ça va ? s'inquiéta le Gryffondor en voyant la poitrine de la jeune fille se levait dextrêmement plus vite que la normale.

Elle lui fit signe que non et il lui prit la main et la posa sur son cur en ordonnant :

- Regarde-moi et cale ta respiration sur mon rythme cardiaque, tu comprends ?

Elle acquiesça et commença a respiré de plus en plus lentement. Lorsqu'elle eu retrouvé une respiration normale, elle rougit légèrement. Il n'avait pas lâché sa main, toujours posé sur le torse du jeune homme. Elle retira sa main, mais il ne la lâcha tout de même pas ?

- Merci...

- Ça t'arrive souvent des crises d'angoisses comme celle-là ?

- Oui, mais ce ne sont pas des crises d'angoisses... Enfaite je sais pas vraiment ce que c'est, mentit-elle.

- Ça va mieux ?

- Oui, merci...

- Tu es sûr que tu ne veux pas aller à l'infirmerie ? insista-t-il.

- Non, ça ira... Si c'est pas indiscret, comment tu sais faire ça ?

Il se renfrogna et répondit sombrement :

- Mon frère. Quand il était plus jeune, ça lui arrivait souvent de faire des crises, et c'est le seul moyen que j'avais trouvé pour le calmer.

Ils restèrent assis en silence, puis il rigola :

- Je sais même pas pourquoi je te dis ça... Il y a seulement avec James que j'arrive à en parler normalement, mais avec toi c'est aussi j'y arrive, c'est bizarre.

Elle pressa un peu plus la main du brun ténébreux et lui souria :

- Si tu veux m'en parler, je suis la, je t'écouterais. On est meilleur ami après tout, non ?

Il plongea ses yeux gris dans ceux bleus de la jeune femme. Doucement il s'approcha, et elle ne fit aucun geste pour l'arrêter. Alors que leurs lèvres était à quelques centimètres, James commença à sortir de la salle de bain tout en s'essuyant les cheveux avec une serviette qui lui tombait devant les yeux -heureusement pour son cur- en disant :

- D'ailleurs Patmol tu sais pas quand...

Il releva la tête et vit les deux adolescents en train de le regarder bizarrement -ils s'étaient précipitamment écarter- et il se maudissa intérieurement de les avoir dérangé :

- Euh... Salut Alex' !

La jeune fille lui sourit et se leva :

- Salut James ! dit-elle avant de se retourner vers Sirius ; Si tu veux en parler, je suis là, ok. Bon, je vais aller aider Claire, à plus les gars.

Tandis qu'elle partait, il s'approcha de son meilleur ami et lui assena une claque amicale dans le dos :

- Désolé mon vieux.

- Je vois pas de quoi tu parles, répondit Sirius en se levant pour prendre ses affaires. Bon, tu viens, on a encore un devoir à finir.

James soupira mais ne poussa pas plus loin. Il savait que Sirius n'avouerait jamais avoir un faible pour Alexia si on le forçait. Son meilleur ami était trop buté et orgueilleux pour le dire, et que le seul moyen était de laisser le temps faire son travail. Mais il se promit quand même de demander conseil à Remus pour accélérer les choses. Il se demanda ce qu'il ce serait passer s'il n'était pas arrivé. Ils se serraient embrassé ? Beurk pensa-t-il. Sa presque petite sur et son frère de cur ? L'idée qu'ils se bécotent le dégouta un peu, mais il jura à Merlin de les mettre ensemble avant la fin de l'année. Parole de Maraudeur !

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Claire avait demandé à son amie de l'aider pour ses devoirs. En temps normal, elle aurait demandé à Remus, mais ils s'ignoraient ses derniers temps. Elle vit Alexia arrivait dans la salle commune et lui fit un signe que la brune ne remarqua pas.

- Alex' !

- Hein ? demanda cette dernière en relevant la tête. Ah oui c'est vrai, dit-elle en s'approchant de son amie.

- Merci de m'avoir fait poireauter vingt minutes.

- Désolé, je... enfin, bref James nous a retenue un peu plus longtemps. On a quoi à faire ?

La blonde haussa un sourcil. Frank, qui lui aussi faisait partie de l'équipe, était revenu une demi-heure avant et avait "kidnapper" Alice. Elle ne fit aucun commentaire et expliqua :

- On a de l'astronomie, décrire le placement des étoiles de la semaine prochaine et de la métamorphose, apprendre les quatre particularités d'humain pouvant se transformer en une autre espèce et leurs signes.

- On commence par l'Astronomie, c'est le plus long.

Elles commencèrent le travail, puis vingt minutes plus tard, Alexia dit alors :

- Il ne reste plus que la Lune. Tu peux regarder comment elle sera remplie dimanche prochain ?

La Gryffondor ouvrit son manuel et regarda les schémas.

- Elle sera pleine. On a fini ?

- Oui, à la métamorphose. Cite mois les quatre.

- Il y a Animagus, Métamorphomage, Maledictus et Loup-garou.

- Bien, maintenant leurs particularités.

- Un Animagus est un sorcier ayant la capacité de se métamorphoser à volonté en l'animal qui convient le mieux à sa personnalité, mais il ne peut pas savoir la forme qu'il prendra avant la fin de son apprentissage. Apprendre à être Animagus est très difficile et nécessite plusieurs années d'apprentissage. C'est pour cette raison que le ministère de la Magie surveille de très près les personnes voulant le devenir, récita Claire. Un Métamorphomage est un sorcier ayant la capacité de se métamorphoser spontanément, sans l'aide de potions ou de sortilèges. Les métamorphomages peuvent ainsi prendre l'apparence de n'importe qui. Pour se transformer, ils crispent leur visage et le changement s'effectue alors. Contrairement aux animagi, on ne peut pas devenir métamorphomage par l'apprentissage. Un métamorphomage l'est dès la naissance. Un Maledictus est un sorcier atteint d'une malédiction de sang. Cette malédiction transforme l'individu atteint en une créature et se transmet de génération en génération. Au bout d'un certain temps, le ou la Maledictus se trouve dans l'incapacité de retrouver sa forme humaine. Et enfin, les loups-garous sont des humains atteint de la lycanthropie, une maladie incurable qui a pour effet de les transformer en loup-garou une fois par mois, lors des nuits de pleine lune. On peut naitre loup-garou ou se faire mordre par l'un deux, acheva-t-elle.

- Parfait donc...

Mais la jeune fille ne l'écoutait plus. Elle repensa à ce qu'elle venait de dire. Lily lui avait dit que Remus devait aller voir sa mère qui était malade chaque mois, et ce mois-ci, ça tombait pile le week-end de la pleine lune. De plus, il avait toujours l'air fatigué et malade, qui sont deux des signes. Elle vérifia sur son calendrier lunaire et trouva la date de la dernière pleine lune. Pile quand Remus était aller "voir sa mère". Elle se leva et marmonna qu'elle devait faire quelque chose. Remus était un loup-garou. Elle réfléchit rapidement. Discret, timide, gentil avec tout le monde, très attaché à ses amis, tout coordonné ! Elle se demanda si les professeurs étaient au courant, mais en déduit que oui, sinon comment pourrait-il étudier à Poudlard ? Mais une question lui revint à l'esprit : Cela aurait-il pu être la raison pour laquelle il l'avait rejeté ?

Claire, réfléchis un peu ! Bien sûr que ça doit être pour cela, il ne voulait pas te mentir ! Toi mieux que qui quonc sais bien que la communauté des sorciers à un avis cruel sur les loups-garous. Elle se traita mentalement d'idiote. Le frère cadet de sa mère avait était mordu au cours d'une tentative du Ministère pour attraper Fenrir Greyback, un loup-garou tueur de moldus. Depuis, il travaillait toujours au Ministère qui lui l'a engagé dans un bureau et lui laisse trois jours entre chaque pleine lune, se sentant coupable de sa morsure. T'es totalement à l'ouest ma pauvre, ton oncle est un loup-garou et tu sais pas en reconnaître un que tu côtois presque tous les jours !

Elle regarda l'heure et se rendit dans la Grande Salle. Ses amies étaient assises à côté de Maraudeurs.

- T'étais où ? lui glissa Alexia à l'oreille tandis que les autres discutaient activement d'un sujet quelquonc.

- Je me baladai.

Le groupe ayant fini de manger commença à se diriger vers la salle commune. Prenant son courage à deux mains, la jeune fille s'approcha de Remus qui discutait avec les autres Maraudeurs.

- Remus, je peux te parler ? demanda-t-elle. C'est important.

Le jeune homme n'osa pas la regarder dans les yeux et hocha la tête, marmonnant une excuse aux autres. Il suivit la jeune fille dehors, et une fois qu'ils furent éloigné des autres élèves, elle se planta devant lui et dit :

- Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe entre nous ? Parce que maintenant c'est insoutenable.

Il regarda un point au-dessus de sa tête et répondit :

- Je ne voulais pas de donner de faux espoirs, c'est juste que je ne m'y attendais pas...

Même à ses oreilles, sa justification laissait douter.

- Alors je vais te demander une chose : regarde-moi dans les yeux et dit moi que tu n'as aucun sentiment pour moi, lâcha-t-elle.

Il leva les yeux vers elle et la jeune fille put y voir toute la tristesse et la douleur qu'elle lui causait. Mais elle voulait en avoir le cur net.

- Je... je... commença-t-il.

Elle ne bougea pas d'un millimètre, attendant qu'il brise de nouveau son cur.

- Je ne peux pas.

Elle le regarda dans les yeux et demanda :

- Pourquoi ? Pourquoi tu te fais du mal comme ça ! Pourquoi tu t'empêches de vivre !

Elle avait les larmes aux yeux, et sa voix monta dans les aigus.

- Car je ne le mérite pas ! Tu mérites mieux que moi ! Je suis un monstre ! explosa-t-il.

Des larmes coulèrent sur les joues de la jeune fille.

- Remus ne dit pas ça... essaya-t-elle en s'approchant, mais il recula vivement.

- Tu ne dirais pas ça si tu savais ce que j'étais. Tu mérites un garçon qui te rende heureuse, qui te fais rire, pas un garçon comme moi, qui t'apporteras seulement des problèmes.

Elle serra les poings et cria :

- Comment tu peux savoir ce qu'il me faut comme garçon ! J'ai pas besoin de quelqu'un d'autre, j'ai juste besoin de toi ! Et je m'en fou éperdument que tu sois un loup-garou ou le pire imbécile de la terre car c'est toi que j'aime.

Et sans lui laissait le temps de répondre, elle s'approcha de lui et écrasa ses lèvres sur les siennes. Ils étaient là, à s'embrasser, le lac noir à leurs pieds. Elle s'écarta de lui et commença à tourner les talons, mais il la retint par le poignet et l'embrassa fougueusement. Il passa sa main dans le bas du dos de la jeune fille et la rapprocha de lui. Elle enlaça ses bras autour de son cou, et ils restèrent plusieurs minutes, enlaçaient ainsi, leurs lèvres appuyer sur celles de l'autre. Ils leur parurent rester des heures ainsi, et quand ils rompirent le charme, il la prit dans ses bras et lui souffla à l'oreille :

- Je suis désolé, j'ai été bête...

- Je sais, mais je t'aimerais comme même si tu es le pire des imbéciles de la terre, murmura-t-elle en cachant sa tête dans le cou du Gryffondor.

- James va mal le prendre si je lui vole sa place.

Elle rigola doucement et répondit :

- Alors tu seras mon petit loup à moi...

Elle le sentit se tendre et enfonça un peu plus sa tête dans le col du jeune homme.

- Comment tu as su ?

- J'ai fait le déclic cette après-midi... Je me sens tellement idiote de ne pas l'avoir deviné plus tôt.

- Ne dis pas ça... Tu n'aurais jamais pût faire le rapprochement, tu n'en avais jamais rencontrer avant.

Elle releva sa tête et planta ses yeux dans ceux du jeune lycanthrope :

- Bien sûr que si ! Mon oncle c'est fait mordre il y a quatre ans au cours d'une mission ministérielle.

- Je ne savais pas. Je n'aurais pas du te le cacher, j'avais juste peur de te perdre...

Elle ria et répliqua :

- Ouais, enfin tu as quand même failli.

Il lui souria et l'embrassa tendrement. Elle passa sa main dans celle du jeune châtain et ils prirent la direction du château. Alors qu'ils arrivaient devant les lourdes porte en bois, Remus lui murmura :

- Je t'aime Claire Lauwrence.

Elle rougit et lui colla un baiser sur les lèvres avant de répondre :

- Je t'aime Remus Lupin.

Ils sourirent bêtement et commencèrent à marcher vers le passage de la Grosse Dame.

❅───────❅•°•°•❅───────❅

- Je te paris dix galions qu'ils sont en couple et qu'ils vont nous l'annonçait dès ce soir !

- Et moi je te paris qu'ils ne nous le diront que demain ! répliqua James en lui tirant la langue.

- Tu promets de me les donnait et de ne pas faire le coup de la dernière fois ? demanda Sirius, sceptique

- Promis sur la tête de Lily.

- Quoi !?! s'exclama cette dernière en levant la tête de son livre.

- Ok, je te crois car la tête de Lily et trop précieuse à tes yeux.

- POTTER ! D'où tu jures sur MA tête ! J'espère que tu ne tiens pas trop à la tienne ! grommela la rousse, hors d'elle.

Mais avant que le brun puisse répondre, Remus et Claire, se tenant par la main, rentrèrent dans la salle commune, un sourire niant aux lèvres.

- Sauver par le gong, soupira Dorcas qui s'était préparer à une énième dispute entre les deux adolescents.

- Ahhh les voilà ! Nos deux amoureux du jour ! s'écria Sirius en sautant sur ses pieds pour aller faire un câlin au jeune couple qui était devenu rouge - en même temps, tous les regards de la salle commune étaient sur eux à cause du Black-. Grâce à vous je viens de gagner dix galions !

- Cinq !

- Non, t'as juré sur la tête à Evans, m'oblige pas à la lui couper.

- Essaye un peu Black, siffla la préfète tandis qu'Alexia la retenait pour pas qu'elle aille casser la gueule au deux Maraudeurs.

Pendant ce temps, Remus et Claire s'étaient installés dans un fauteuil - la jeune fille sur les genoux de son petit ami- et discutaient avec Alice et Frank qui prenait un canapé entier à eux seuls - la tête d'Alice reposant sur les genoux du jeune homme- fesant rageait Dorcas qui avait dû bouger une dizaine de minutes avant. Marlène et Peter faisaient un échec version sorcier. Une soirée bien basique, jusqu'à ce que une explosion retentit. Les plus jeunes commencèrent à paniquer, Lily ordonna alors aux préfets de cinquièmes années de faire remonter tous le monde dans les dortoirs. La bande de onze sortit de la salle commune, baguette en main.

Soudain, une deuxième explosion se fit entendre. Plus proches, ils coururent dans la direction du bruit. Une fois arrivé là-bas, ils virent un message au mur :

Ne résiste pas, rends-toi au Seigneur des Ténèbres et les attaques cesseront.

- Les gars, où est Alexia ? demanda alors Alice.

- Et puis merde, lâcha James en revenant sur leur pas.

Lily entendit alors une voix qui la fit frissonner. Elle chantonnait d'une voix aigüe et douce :

Quand le vent frais vient danser,

Les oiseaux chantent pour ne pas oublier,

Ferme les yeux si tu veux voir

Dans ta mémoire,

Elle commença à se diriger vers la voix, comme hypnotiser.

L'eau claire de la vérité,

Qui berce les pêchés.

Dans l'astre matinal,

Tes peurs parlent,

Elle avançait lentement, pas après pas.

Avant de rester dans l'obscurité,

Des majestueux châtaigniers.

Quand le vent frais vient danser,

Une maman promet d'aimer,

Elle approchait dangereusement de l'origine de la voix...

Car ce que l'on aime ne partent jamais,

Il reste là, dans le cur, à nous surveiller

Elle entendit des pleures.

Vas d'en les bras de Morphée,

Maintenant tu peux rêver...

Devant elle, Alexia était allongée devant un mur, une flaque de sang autour d'elle. Lily, réveiller de sa transe, accourue à son côté. Un poignard était enfoncé dans le ventre de la brune.

- Lily part !

Mais avant que la préfète et eu le temps d'ouvrir la bouche, elle ressentit une masse la frappait par l'arrière. Elle ferma les yeux et tomba, assommée.

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