✒ Chapitre 18 : Laisser tomber les masques
Hello little reader !
How are you ?
Euh On va laissé l'anglais de côté les amis ! Alors petit chapitre aujourd'hui, où j'ai passer surement plus de temps à corriger, copié, coller, re-corriger, re-copié et re-coller, re-re-corriger... Enfin bref, vu que mes chapitres commencent à être plus long (3 000 -> 5 000-6 000 mots) donc je posterais un a deux par semaine (voir trois, merci confinement !)
Donc je vous laisse avec ce magnifique chapitre offert sur un plateau d'or, où des révélations auront lieu et NOP je ne vais pas vous spoilers quand même !
Bisous baveux de Trevor.
Alexia Johns
Chapitre 18 : Laisser tomber les masques
Sirius avait pris la carte du Maraudeurs. Alice, marchait, drôlement vite au goût de l'Animagus :
- Alice ! Tu veux pas m'attendre, style ralentir un peu ?
- Ça fait cinq fois qu'on fait le tour du château et pas la moindre trace de Vanessa, donc je ne vais quaccélérer tant que je l'aurais pas trouvé !
- Alice ! Attends !
Il commença à courir pour la rattraper, mais il ne la vit pas dans les couloirs. Ne voyant qu'une solution, il prit le parchemin dans sa poche et murmura "Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !". Il vit le petit point d'Alice McMiller errait dans les couloirs trois étages au-dessus. Il entreprit à chercher Vanessa Taylor sur la carte, mais rien. Aucun point ne se nommait Vanessa Taylor, mais il fut intrigué. Dans la tour d'astronomie, Lily Evans et une certaine Alexia Johns. Il fronça les sourcils. Johns, comme l'article du journal, donc ce serait ça ce qu'elle cache... Il ne préféra pas y penser et se dirigea vers les filles.
Après plus de cinquante mille marches - peut-être moins mais bon - Sirius arriva enfin au sommet de la tour. Les deux Gryffondors discutaient, assises sur une des barres, les pieds dans le vide. Le brun ténébreux s'approcha discrètement d'elles, cria <> en les ramenant vers l'arrière. Surprises, la brune et la rousse tombèrent sur lui :
- Oh mon Dieu ! Black, je vais te tuer !
- Pourquoi ? répondit-il innocemment à la préfète.
- BLACK !!!
- Bon d'accord... Mais quesque vous foutez ! Tout le monde vous cherche !
- On discutait de truc de filles, mentit Lily.
- Vous auriez pu le faire après, Alice est d'en tous ses états ! D'ailleurs, t'était pas avec James, Lily ?
- Je l'ai lâché, ras le bol de lui.
Retour dans le passé
Lily cria :
- Fous-moi la paix Potter !
- Mais...
- La ferme James Potter !
La jeune fille tourna les talons. Elle s'était encore disputé avec cet imbécile de Potter. Il lui avait demandé pour le message, et elle s'était mis dans une rage noire. Elle monta dans la tour d'astronomie, seul lieu où elle oubliait ses problèmes. Une fois arrivé en haut, le vent vint caresser ses cheveux. Elle fut surprise d'y voire une jeune fille au cheveu brun, chantonnant une chanson :
" Quand le vent frais vient danser,
Les oiseaux chantent pour ne pas oublier,
Ferme les yeux si tu veux voir
Dans ta mémoire,
L'eau claire de la vérité,
Qui berce les pêchés.
Dans l'astre matinal,
Tes peurs parlent,
Avant de rester dans l'obscurité,
Des majestueux châtaigniers.
Quand le vent frais vient danser,
Une maman promet d'aimer,
Car ce que l'on aime ne partent jamais,
Il reste là, dans le coeur, à nous surveiller
Vas d'en les bras de Morphée,
Maintenant tu peux rêver..."
Lily compris que c'était une petite fille brisée qui ce tenait là. La rousse s'assit à côté de son amie :
- C'est très jolie...
Vanessa lui adressa un sourire triste :
- Ma mère la chantait tout les soirs, pour nous endormir moi et mon frère... Depuis qu'ils sont partis, je la chante souvent, pour...
Sa voix se brisa et les larmes lui montèrent aux yeux. Lily ne put retenir une larme, elle ne s'attendait pas à cela.
- J'en ai marre de mentir, mentir à tous le monde, juste pour qu'il ne me retrouve pas.... Lily, j'en peux plus ! Je vais tout te racontais...
" Après que ma famille est été assassiné, l'armoire à disparaitre ma emmener dans une petite maison à Londres. J'ai erré dans la ville pendant plus de deux jours, cherchant de l'aide. Un jour j'ai rencontré un policier moldu qui m'a amener à un orphelinat. J'y suis restée un an. Puis, le 18 juillet 1967, un couple de sorciers m'a adopté. Je croyais avoir enfin une vie normale, mais il s'avérait que c'était des fanatiques de sang-purs et en plus, des partisans de Voldemort. Ils me battaient. Ils me laissaient mourir de faim pendant des jours dans une cave si je faisais une bêtise. Père était celui qui parlait le moins, mais il adorait punir. Sortilèges, Doloris, coups, fouet... Ça dépendait de son humeur.... Mère criait, hurlait et me frappait... Lorsque j'ai eu 10 ans, j'étais une petite fille froide, obéissante et silencieuse. Un jour, je suis parti, j'ai fugué. J'ai pris un bateau pour l'Amérique, et j'ai rencontré Dumbledore. Il avait su, je ne sais comment, que j'avais écrit une lettre pour demander de rentrer à Castelobruxo, au Brésil. Il m'a fait transplanner là-bas, et m'a fourni toutes les affaires que j'avais besoin. Je ne savais pas pourquoi à l'époque, mais maintenant je sais. Après un an d'études, je suis revenue en Angleterre pour essayer de retrouver un membre de ma famille. J'ai découvert qu'il me restait un oncle, le demi-frère de mon père. C'est vite devenu mon mentor, et j'ai tout fait pour qu'il soit fier de moi. Je me suis liée d'amitié avec mes voisins, les Dragonneau. Je passais le plus clair de mon temps là-bas, entouré de toutes les créatures fantastiques qu'ils possédaient, et jouant avec Titouan, car mon oncle avait énormément de travail est était asser peu présent à la maison. Puis, l'été dernier, j'étais sur le chemin de Traverse quand des Mangemorts m'ont attaqués. Ils avaient eu ordre de m'enfermer et de vérifier que je n'étais au courant de rien concernant la raison de la mort de mes parents. Et puis-je les ai revus. Mes tuteurs. Je suis arrivé à m'échapper, et je me suis cachée. Mon oncle m'a retrouvé, et il a décidé de m'envoyer à Poudlard, sous un faux-nom."
La rousse l'écouta avec attention sans l'interrompre, des larmes coulant sur leurs joues respectives.
- Je m'appelle Alexia Johns, finit par déclarer la brune
- Merci.
- De quoi ?
- De me dire la vérité.
- Je ne pouvais plus mentir à tous le monde...
- Tu devrais le dire aux autres...
- Je sais. Mais je ne veux pas tout leur raconter...
- Ne leur dit rien alors. Mais je pense que tu ne devrais pas mentir sur ton nom. Dit leur juste ça et demande leur de ne pas poser de questions.
La jeune femme souria :
- Tu es une magnifique personne Lily.
- Merci, toi aussi...
Soudain, un <> retentit, et des bras firent basculer les deux Gryffondors en arrière.
- Oh mon Dieu ! Black, je vais te tuer !
- Pourquoi ? répondit-il innocemment à la préfète.
- BLACK !!!
- Bon d'accord... Mais quesque vous foutez ! Tout le monde vous cherche !
- On discutait de truc de filles, mentit Lily.
- Vous auriez pu le faire après, Alice est d'en tous ses états ! D'ailleurs, t'était pas avec James, Lily ?
- Je l'ai lâché, ras le bol de lui.
- Oh non, le pauvre.... C'est encore moi qui va devoir le ramasser à la petite cuillère...
- Black !
- On se calme les amis ! intervint Alexia
- Gnagnagna Vanessa ! répliqua Sirius en lui tirant la langue comme un enfant de cinq ans
Elle lui rendit son geste enfantin et grimaça.
- De quoi ? répondit le brun
- Ffeur ! marmonna machinalement la née-moldue en roulant des yeux.
Pour toute réponse, la brune pointa Sirius du doigt en éclatant de rire.
- Sérieux ? s'exclama-t-il en voyant que la jeune fille avait changé la couleur de son t-shirt.
- C'était trop tentant...
- Taylor, fait attention ! Je vais me venger, et tous Poudlard verra l'étendu de mon pouvoir...
La rousse lui adressa un regard noir dont elle seule avait le secret.
- Euhhhhhh...............................
Il regretta d'avoir dévoiler son plan devant la préfète et détourna le sujet de la discussion :
- Ok. On rejoint les autres ? Ils vous cherchent partout.
- Allons y ! lança plus joyeusement Vanessa, voulant détendre l'atmosphère.
🍁───•◦❈◦•───🍁
Dorcas et Peter venaient de rejoindre Claire et Remus dans le hall. La Gryffondor s'approcha de son amie et lui demanda :
- Claire ? Ça va ?
- Il... c'est...
Mais la blonde ne put continuer sa phrase, prise de violent sanglot. Dorcas la prit dans ses bras. Après que la douce jeune fille se soit calmer, la brune demanda :
- Quesqu'il y a ?
Remus lui indiqua la grande salle où une masse énorme d'étudiants agglutinés se trouvait. La jeune femme s'imposa et lut le message inscrit en rouge sang au-dessus de la porte :
" Tremblez sangs-de-bourbres ! Le Seigneur des Ténèbres vaincra, inclinez-vous devant votre maître ! "
La sang-pure grinçât des dents. Elle pensa immédiatement à Lily. Elle vivante, personne ne touchera à un cheveu d'une de ses amies. Elle revint vers les trois autres et déclara :
- On retrouve les autres. Ils ne sont pas venu au rendez-vous.
Ils hochèrent tous la tête et en silence se redirigèrent vers les étages de Poudlard...
🍁───•◦❈◦•───🍁
- James ?
Le jeune homme se retourna en entendant son prénom.
- Alice ?
- Non, la reine d'Angleterre, répondit-elle en levant les yeux au ciel.
- T'es pas avec Sirius ?
- T'es pas avec Lily ?
- Elle m'a lâcher.
- Je l'ai lâcher.
Ils se regardèrent puis éclatèrent de rire, leur discussion étant tellement ridicule.
- On continue de chercher ensemble ? proposa le Gryffondor
- Pourquoi pas.
Ils recommencèrent à marcher dans un silence pesant.
- C'est vrai que tu es avec Frank Londubat ? demanda le binoclard, voulant lancer la conversation.
La brunette rougis instantanément :
- Comment tu es au courant ? Ça fait à peine....
- Même si Evans n'arrêtes pas de dire que je suis le pire imbécile de la terre, je suis pourvu de l'intelligence humaine, expliqua le brun.
- Ah bon ? demanda sérieusement Alice
- Mais c'est méchant ! s'offusqua le Maraudeur sous les rires de la jeune fille
- Tu as trouvé une fille pour le bal ?
- Parce quil faut en emmener une ? répliqua le jeune homme avec les yeux d'un enfant de cinq ans qui vient de comprendre qu'il faut être gentil pour avoir des bonbons.
- James, James, James.... Tu vas nous achever, je te le dis... soupira la Gryffondor
- Bla bla bla ! dit-il avec une grimace digne d'un gamin de trois ans
Ils pouffèrent, puis il reprit plus sérieux :
- Je verrais le matin même. Il y aura bien une de mes admiratrices qui voudra.
- Pourquoi tu n'as pas demandé à Lily ?
- Euh.... Je l'ai fait, en l'interpellant dans un couloir...
- Et ?
- Elle m'a traité d'abruti, j'ai essayé de la retenir et je me suis pris une claque.
Alice soupira, elle qui espérait que son amie se mette en couple.
- Elle m'exaspère...
- Evans ? Pourquoi ?
- Elle est gentille, douce, attentionnée, intelligente et je pourrais continuer longtemps comme ça, mais quesqu'elle peut être bornée et entêté !
- Hein ?
- Elle ne veut pas te donner ta chance ! Même pas en ami ! Elle ne veut pas nous croire quand on lui dit quen réalité tu es un super ami - arrête de me regarder comme ça, c'est quand même pas gagner - et que si elle apprenait à te connaître, elle pourrait t'appréciait. Mais, c'est Lily... dit Alice
- Et c'est pour ça que je l'aime... murmura James en regardant le sol, désespéré.
- Attends... Quoi ?!? s'exclama la jeune femme
- Hein ? Quoi ? Où ?
- Répète ce que tu as dit avant.
- Non, c'est rien, oublie. Bon, on essaye de retrouver les autres ? Pour voire sils l'ont pas retrouvé, répondit-il en passant une main dans ses cheveux ébouriffer pour changer le sujet de la discussion.
La brune lui lançât des regards soupçonneux mais n'insista pas. Ils tournèrent dans un couloir et virent trois personnes.
- Vanessa !!! s'écria Alice en se jetant dans les bras de son amie.
- Alice, lui répondit la jeune disparue
- Bon, c'est pas tout, mais on peut aller manger ? On discutera une fois à table, j'ai faim moi ! les coupa Sirius.
- Aller viens Ali', je te raconterais là-bas.
Alors, ils se dirigèrent tous vers la grande salle, où la plupart des élèves étaient déjà en train de manger. Ils y trouvèrent Remus, Peter, Claire et Dorcas en train de discuter devant l'entrée.
- Hey ! Les gars ! lança Sirius en les voyant
- Vous êtes là ! On s'est fait un sang d'encre ! dit Claire en serrant dans ses bras ses amies, vite suivis par Dorcas.
- Il y a pas de mort, ça va, plaisanta Alice
Les quatre jeunes gens se consultèrent du regard.
- Il y a un mort ? s'inquiéta la Gryffondor qui se rendit compte que sa blague n'était pas drôle.
- Non, mais il y a ça, expliqua Remus en désignant le mur au-dessus de leur tête.
Lily leva la tête et ne pût réprimer ses frissons.
- Lys ? Tu viens ? demanda Alexia tandis que les autres s'installaient à table.
- Oui... marmonna la préfète en rejoignant ses amis.
Au menu, des cuisses de poulets. Sirius en attrapa une bonne dizaine et commençât à les dévorer comme sil n'avait pas mangé depuis douze ans. James finit même par se dire sil n'allait pas engloutir le plat finalement.
- Vous auriez pas vu Magui ? demanda Dorcas
- Elle n'était pas à la bibliothèque tout à l'heure quand je suis aller voir.
Comme si elle avait su que l'on parlait d'elle, la blonde entra dans la salle où un brouhaha infernal fesait place et vint s'installer près d'eux.
- Vous étiez où ? Je vous ai cherché partout quand je vous ai pas vu dans la salle commune et les dortoirs !
- On cherchait Vanessa, expliqua Claire
- Pourquoi ? Elle est bien là Vaness ?
- D'ailleurs pourquoi on la cherchait ? rechargea Dorcas
- Besoin de prendre l'air.
- Donc tu pourrais pas prévenir ? Tu t'en fous que l'on se fasse un sang d'encre surtout avec ce qu'il venait d'être écrit ? commença à s'énerver la brune.
- Je ne pouvais pas savoir, répondit la Gryffondor en gardant son calme.
- Ça se trouve c'est toi qui l'a écrit, répliqua sèchement Dorcas.
Vanessa perdit alors toute patience et se leva.
- Je ne te permets pas, riposta la jeune femme glacialement.
- Ah bon ? Parce que j'ai besoin de ton autorisation ? dit ironiquement la brune en se relevant elle aussi
- Calmez vous, on peut en discuter calmement, tenta James
- La ferme, je dis ce que je veux, rétorqua Dorcas
- Laisse le tranquille, il n'y est pour rien, déclara Vanessa
- Alors t'as d'autres choses à cacher ? s'emporta Dorcas. Peut-être que tu ne nous caches pas que là où tu vas, mais d'autres choses sur ton identité !
Vanessa recula, blessée. Elle ne s'y était pas attendue. La peur passa dans son regard pendant quelques instants avant de laisser place à une haine sans fin.
- Les filles stop ! s'écria Lily. Arrêtez de vous disputer comme des gamines...
- Alors quoi ? Tu l'as soutien elle ? Elle qui doit avoir une vie parfaite car elle n'est pas venue à Poudlard avant ? Tu sais Lily que mes parents ne me regardent même pas et son enchantée de me laisser dans ce château, ne m'envoie même pas de lettre ! Tu sais très bien que je n'ai rien d'autre que ma petite sur en dehors de Poudlard, alors ne viens pas me dire que je dois me calmer car une certaine personne se permet de faire ce qu'elle veut.
Lily la regarda choquer et bredouilla :
- Dorcas... tu...
- Lily, laisse. Je m'en fou, elle peut penser ce qu'elle veut de moi. Mais Meadowes, laisse-moi t'expliquer une chose : ne t'avises plus jamais, JAMAIS de parler de ma famille comme si tu savais mieux que moi ce qui si passe. Sinon je t'assure que tu le regretteras amèrement, et ce ne sont pas des paroles en l'air, tonna Vanessa sur un ton menaçant et autoritaire avant de tourner les talons, la tête haut.
Lily regarda son amie :
- C'est quoi ton problème !
- Mon problème ?
- Ouais, ton problème ! Tu as été odieuse avec elle !
- Odieuse !!! s'indigna la brune. Elle s'est casser sans nous prévenir, on la cherche dans tout le château et elle revient sans un mot ? Je lui ai juste dit la vérité en face.
- La vérité ?!? Comment tu peux dire ça ! Tu lui as balancé des horreurs à la figure sur elle et sa famille !
- Et alors ? Elle en a une qui l'aime, elle au moins !
- Et alors ? Tu ne sais même pas ce que tu dis ! Sa famille a été assassiner !
Un blanc suivit cette déclaration et Dorcas ouvrit la bouche mais fut incapable de produire le moindre son. La rousse se leva, prit son sac et partit à la recherche de son amie.
🍁───•◦❈◦•───🍁
Les autres, après l'interlocution entre Dorcas et Vanessa, étaient tous assis dans la salle commune, silencieux. Dorcas était directement partis s'enfermer dans le dortoir, Marlène sur ses talons. Sil y avait une personne sur terre qui pouvait calmer la tempête de rage qu'était la boule de feu, c'était bien sa meilleure amie. Peter et Claire faisaient une bataille explosive, les autres étaient tous affalés dans les fauteuils et canapés à regarder les flammes dans la cheminée. Au bout de quelques minutes, une quatrième année s'approcha du groupe. Elle était brune, avec des yeux turquoise et était asser petite pour son âge.
- Claire ?
- Hein ? répondit la concernée en levant les yeux vers la jeune Gryffondor, comme si on l'avait réveillé.
La petite avait les yeux rouges et lui tendit une enveloppe.
- Pour toi, elle est arrivée avec Peck tout à l'heure.
- Elle est des parents ? demanda-t-elle à sa petite sur qui hocha la tête avant de rejoindre son dortoir.
Claire se leva et marmonna qu'elle devait aller lire sa lettre, puis quitta la pièce. Elle erra dans différents étages avant de trouver un couloir sombre. Elle ouvrit la lettre où son nom était calligraphier avec soin et déplia le parchemin pour commencer sa lecture. Lorsque ses yeux se posèrent sur la fine écriture elle sentit son cur se serrait. Les mains tremblantes, elle parcourue les lignes.
Mon petit ange,
Je souhaite que tu ne lises pas cette lettre trop tôt, car tu es jeune et que tu as toute la vie devant toi. Tu es forte, intelligente, belle et douce et je regrette que tu n'ais pas eu le temps de me présenter un garçon, mais j'espère que tu en trouveras un qui te rendras heureuse car tu le mérites amplement. Tu l'auras sûrement deviné, si tu reçois ce morceau de parchemin, c'est qu'il m'est arrivé quelque chose... Mais sache que je savais dans quoi je m'engageais auprès des Aurors, j'aimais mon travail et je suis ma conscience est un peu soulagé de savoir que je meurs pour une cause qui me tient à cur. De plus, j'ai eu une vie de rêve, une épouse merveilleuse et deux magnifiques filles. Prends bien soin de ta mère et de ta sur. Vie ta vie car comme tu peux le voir, elle peut être courte, mais je te souhaite une longue, joyeuse, belle et tranquille vie. Je ne veux pas que cette lettre soit trop longue car je tous ce que j'ai à te dire, c'est que je t'aime mon petit ange, ma petite Claire.
Je t'aime.
Papa.
La blonde relue la lettre une seconde fois, une troisième... C'était impossible... Pas son père... Elle pensa à déverser des torrents de larmes, mais ces dernières ne venaient pas. Elle était en colère, dans une fureur noire comme jamais elle en avait connus, contre les personnes ayant tué son père, contre ce dernier pour leur avoir promis que tout se passera bien. Elle était au courant que ses missions étaient extrêmement risquées. Mais ça avait toujours été le rêve de son père de faire partie de la Brigade d'Elite des Tireurs de Baguettes magiques. Et quand, à force de formation, il avait réussi à l'intégrer, elle venait de rentrer en quatrième année. Certes, il avait souvent était blessé, mais il leur assuré chaque fois que ce n'était rien et il se remettait à une vitesse fulgurante. Mais là, il ne s'en remettra pas. Il était mort... mort... un petit mot qui fait si mal, qui détruit tant de vie.
Elle se releva, les joues mouillées. Finalement, elle s'en voulait le plus à elle. Elle regrettait de ne pas avoir profité plus de lui. Et puis sa sur, elle avait eu encore moins de temps... Clara... Elle sécha ses larmes, afficha son plus beau faux-sourire et remonta dans la salle commune.
- Claire ? Ça va ? demanda Alice d'une petite voix
- Oui, ça va. Je vais voire Clara, ok ?
La brune hocha la tête, et elle monta les escaliers menant aux dortoirs. Une fois devant la chambre des cinquièmes années, elle entendit des pleurs et son cur se serra. Doucement, elle ouvra la porte et entra dans la pièce où régnait une odeur de caramel dut à une petite bougie allumée sur une des tables de chevets.
- Clara ?
La petite brune releva la tête de son oreiller tremper. La blonde s'assit sur le lit et prit sa sur dans ses bras :
- Il... il savait que... que c'était risqué et...
- C'est pas pour ça que je pleure, la coupa la jeune Gryffondor. Il veut que je garde Peck.
Claire la regarda sans comprendre.
- Je ne veux pas d'une chouette qui a appartenu à un mort. L'animal et son propriétaire ont toujours un lien spécial. Je ne suis pas lui imposé.
Cette remarque fit esquissé la jeune femme d'un sourire.
- Alors quesque tu vas faire ?
La jeune fille se laissa tomber sur son le sommier en marmonnant :
- Aucune idée.
- Tu pourrais voire si elle veut partir ou non, proposa-t-elle. Si elle s'envole et va vivre sa vie ou si elle reste avec toi en tant qu'amie.
- Tu es la meilleure ! s'écria la petite en lui sautant dessus.
Et c'est ainsi qu'éclata une bataille de chatouilles légendaire entre ses deux Gryffondors. Quand elles furent à bout de souffles, étalaient sur le sol tel deux crêpes -bretonnes bien entendu-, Clara lui demanda :
- D'ailleurs c'est qui ton petit ami ? Celui qui ressemble à un hérisson, celui avec les cheveux bouclés, le petit blond ou l'autre qui avec des cernes ?
- De quoi tu parles ? menti-t-elle en rougissant. Et toi ?
- Moi c'est Brian McKinnon, le frère de Marlène, précisa-t-elle avant que sa sur ne lui demande dise quoi que ce soit.
- Tu me le présenteras ? En tant que petit ami.
- Si tu me présentes le tiens.
- J'en ai pas.
- Alors celui sur lequel tu craques.
- Je n'aime personne petite fouineuse.
- Bien sûr que oui.
- Non
- Sea
- Nìl
- Si
- Nada
- Yes
- No
- Ya
- Nann
- Da
- Ne
- Igen
- ... Quoi ?
- Perdu ! C'est du hongrois. Igen et Nem.
- Qui t'as appris ça ?
- Seanathair, lorsque mhaimeo et toi faisaient les gâteaux.
- Papi ? Sérieux ? Et arrête d'alterner Irlandais et Anglais, tu me perds à chaque fois !
- Tá brón orm, grande sur, même si je pense pas un mot de mes excuses, rigola la jeune Lauwrence. Je paris que c'est entre l'hérisson aux lunettes et celui qui ne dort pas assez !
- James, t'es sérieuse ? On essaye de le mettre avec Lily...
- Donc c'est l'autre ! coupa la jeune fille en tapant des mains. Il s'appelle comment ? Il est mignon ? Gentil ? Il est aussi psycho avec le chocolat que toi ? Il....
- Stop ! J'aime pas Remus, c'est juste un ami...
- Un ami ? Un ami + ? Un ami +++ ? Un ami ++++++++++ ? questionna la Gryffondor
- CLARA !
Pour toute réponse, sa sur lui tira la langue.
- Va rejoindre ton amoureux, moi je vais rejoindre Brian, déclara-t-elle en quittant la pièce.
Claire resta seule quelques instants, puis éclata de rire. Sa petite sur était une battante, alors elle allait prendre exemple sur elle et rester forte.
🍁───•◦❈◦•───🍁
Alexia resserra un peu sa cape autour de ses épaules. Le vent glacial lui fouettait le visage, mais elle s'en fichait. Comment elle allait le dire à ses amis ? Sa dispute avec Dorcas aussi l'avait plus blessé qu'elle ne le montrait. Elle savait qu'elles partageaient le même caractère dans certains moments, et que cela pouvait vite partir en jus de citrouille, mais ça l'avait réellement blessé.
- Alex' ?
Elle ne prit même pas la peine de se retourner et soupira :
- Lily, je suis désespérée...
La rousse vint à ses côtés et dit :
- Moi aussi à vrai dire...
Elles restèrent quelques minutes en silence, à regarder le soleil disparaître peu à peu à l'horizon.
- Alexia... J'ai... j'ai fait une bêtise je crois... désolé...
La brune tourna sa tête vers son amie qui avait l'air honteuse et plongea ses yeux dans les deux prunelles vertes.
- Ce n'est pas grave.
- Si, j'ai dit que... enfin pour ta famille...
- Je viens de te dire que ce n'est pas grave Lily.
La préfète la détailla et demanda :
- Tu es legilimen ?
La Gryffondor lui fit un sourire sincère et répondit :
- C'est possible... Enfin je me débrouille, je suis plus forte en occlumancie.
- Je suis impressionnée. J'ai essayé de m'entrainer en suivant la théorie, mais ça n'a rien donné... soupira la jeune fille
- Tu voudras que je te l'apprennes ?
- Tu ferais ça ? Ça ne serait pas trop difficile pour toi ? Je serais sûrement une élève désastreuse...
- Ne t'inquiètes pas de ça. J'ai reçu une leçon cassis militaire, alors que j'étais un cas inespéré, alors ça devrais aller. Par contre prépare-toi à souffrir, déclara Alexia
- Oui mon général ! répliqua Lily, tel un soldat au garde à vous.
Elles éclatèrent de rire et se serrèrent dans leur bras.
- Je vais le dire aux autres, mais j'ai besoin de toi.
- Ok, je dois faire quoi ?
Elle s'approcha de l'oreille de la rousse et commença à lui expliquer son plan. Quand elle eut fini, Lily hocha la tête et elles redescendirent de la tour, un sourire malicieux aux lèvres.
🍁───•◦❈◦•───🍁
- Dorcas ! Marlène ! Venaient tout de suite en bas, McGonagall veut nous dire quelque chose de très important ! s'écria une rousse en entrant dans le dortoir, un air sévère au visage.
- Grrrr.... On arrive, ronchonna Dorcas.
- Arrête de faire comme si c'était la fin du monde, dit doucement Marlène alors que les deux jeunes filles descendaient les escaliers derrière leur préfète.
- Je m'en fou. Bon elle est où Mcgo ? grommela-t-elle lors-quel fut arrivé dans la salle commune.
La salle était désertée, tout le monde profitant de la fin de journée dehors, seul les Maraudeurs, Alice, Marlène, Lily, elle et... Vanessa se tenait devant la fenêtre, se tordant nerveusement les mains. Dorcas fit un pas en arrière pour remonter, mais Claire descendit les escaliers au même moment, quelques plumes emmêlait dans ses cheveux blonds.
- Quesqu'il se passe ici ?
- J'aimerais aussi le savoir, lança séchement Dorcas.
Alors que Lily ouvrait la bouche, ce fut Vanessa qui déclara :
- Je dois vous parler. À tous.
La brune se retourna et vint s'installer devant les autres. Marlène enrêna Dorcas dans un canapé, et ils restèrent tous silencieux, attendant ce qui allait suivre. Vanessa lança un regard à Lily qui hocha la tête.
- Je vous ai menti.
- Menti comment ? demanda froidement Dorcas
- Je... euh...
- Elle a fait ça car on lui a contraint, coupa Lily pour laisser à Vanessa le temps de souffler.
Dorcas grogna. Elle n'aimait pas les mensonges, surtout si elle y avait cru.
- Mentit sur quoi ? demanda alors Sirius, pour briser le silence.
- Sur mon identité, lâcha-t-elle.
Silence. Dorcas fulmina intérieurement :
- J'avais raison donc. Tu nous cachais des choses et il a fallu que l'ont te dise tes quatre vérités pour que tu parles...
- Dorcas ! intervint la rousse
- Bah quoi ! C'est bien ça !
- Vous avez le droit d'être en colère...
- Encore heureux que l'on ai le droit, répliqua Dorcas en croisant ses bras sous sa poitrine.
- Je voulais juste le dire. Je ne voulais plus mentir.
- Comment tu t'appelles ? demanda James, coupant la bataille entre les deux Gryffondors.
- Alexia.
- Alexia comment ? rabâchât Alice, la mine sombre.
-...
- Johns, répondit Claire.
Tous les regards se retournèrent vers elle.
- Comment... commença James
- Mon père. Ministère, se contenta-t-elle d'expliquer.
Tous se turent. Puis au bout de quelque seconde, Claire se leva et prit Alexia dans ses bras :
- Je comprends.
Les autres se regardèrent puis James dit :
- C'est pas contre toi Vane... Alexia, mais il faudra nous laissez un peu de temps.
La jeune fille hocha la tête. Les Maraudeurs se levèrent et montèrent en direction de leur dortoir.
Les filles restèrent seules, puis Alice alla faire un câlin à Alexia, suivit par toutes les autres, à part Dorcas.
- Je suis désolée.
Ses mots donnaient l'impression d'avoir été arracher de sa bouche contre son gré, mais elle essaya de dissimuler au maximum sa rancoeur et de faire bonne impression.
- Moi aussi.
Elles équissèrent d'un sourire, puis Dorcas s'approcha et la prit elle aussi dans ses bras.
- Youpi ! Soirée fille ! s'exclama Alice en reprenant sa bonne humeur naturelle tandis qu'un groupe d'élève revenaient s'installer dans la salle, sous les rires de la petite bande.
Elles s'installèrent sur leurs matelas qu'elles avaient déjà mis par terre et commencèrent à se raconter tout genre de choses en se goinfrant de bonbons. Finalement, la journée se termina sur la plus belle bataille de polochon et de bonbons jamais vu à Poudlard....
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