Bonjour petit hypogriffe !

Aujourd'hui un petit chapitre plein de. Non je vais pas vous spoilers, je ne suis pas si cruel !

Bonne lecture !^-^

(Je ne sais pas quoi dire aujourd'hui, sorry !)

Alexia Johns

Chapitre 17 : Cavaliers cavalières

La cloche annonçant la fin des cours retentit. Peter prit son sac et rejoignit les autres Maraudeurs.

- Et tu aurais vu la tête de...

- Peter ? Quelque chose va pas ? lui demanda Remus, laissant James et Sirius discutaient ensemble.

Il ne lui répondit pas immédiatement. Il venait d'apercevoir Mélanie, et l'idée qu'il avait depuis le début de la semaine revint au galop.

- Euh... J'en sais rien...

Le lycanthrope le détailla puis dit :

- Tu peux tout me dire Pete.

- Ok... Mais le dit pas à James et Sirius, t'as vu leurs réactions quand ils ont compris que...

- C'est une fille ? le coupa Remus, ne souhaitant pas aborder le sujet "Claire de lune".

- Oui, souffla le blond, je voudrais l'inviter au bal, mais on se connaît à peine...

Le châtain clair réfléchis quelques instants avant de lui dire :

- Et bien, invite là en amie, en lui disant que c'est une occasion pour vous de faire plus emple connaissance.

- Je vais suivre ton conseil Remus. D'ailleurs tu devrais écrire un livre du type "Les conseils pour plaire à une fille" !

Ils rigolèrent, puis le jeune loup-garou reprit :

- Mwouai, enfin, c'est plus facile pour moi de conseiller les autres...

- Tu sais quoi, tu devrais appliquer le conseil qu'un trèèès grand sage m'a dit un jour : "Si elle n'aime pas celui que tu es réellement, outre ta façade ou ta condition particulière, alors laisse là tomber, c'est que ce n'est pas la bonne."

- Et qui a dit une chose aussi sage ?

- Toi, en troisième année.

- Je ne m'en souvenais plus...

- Ce que je veux dire Remus, c'est que si tu ne laisses pas une chance à Claire, tu ne pourras jamais savoir si vous deux ça aurait pu marcher. Ne te coupe pas l'herbe sous le pied comme disent les moldus.

Voyant son ami se tendre, le jeune homme ne poussa pas plus loin. Remus avait été asser agressif quand ses amis avaient tenté d'aborder le sujet.

- Merci Peter.

- Tu devrais l'inviter au bal. Et tu le sais aussi bien que moi qu'elle n'attend que que tu fasses le premier pas.

- Mais...

- Non. Tu ne me sortiras pas l'excuse de ton "petit problème de fourrure" !

- Je...

- Bon, je vais aller appliquer ton conseil. Maintenant, à toi de choisir. Tout ce que je te dis, c'est que tu es libre de ton choix, et que Claire est une personne bien. À plus Remus.

Et il planta là le jeune loup-garou, hébéter par la confiance et la certitude que venait de lui faire part son ami, pourtant si timide d'habitude.

Peter tourna dans un couloir, sûr de l'avoir vu disparaître ici même. Tout d'un coup, une voix surgis :

- Tu me suis Pettigrew ?

La voix n'était pas violente, simplement amusé et calme.

- Désolé, c'est juste que je voulais te parler.

Elle le regarda, surprise :

- Pourquoi ?

- Voilà, je me demandais si tu voudrais bien venir au bal d'Halloween avec moi.

Sa voix était assurée, même si un léger stress se ressentait.

La jeune fille le dévisagea, et il s'empressa d'ajouter :

- En ami bien sûr ! Ça serait une occasion pour apprendre à mieux se connaitre...

Elle lui souria et répondit doucement :

- J'accepte. Vendredi, dix-neuf heures moins le quart, dans le couloir de notre première rencontre. Je t'attendrais, ne sois pas en retard.

La Serdaigle tourna les talons, ses cheveux châtain clair volant derrière elle. Peter resta encore de longues minutes sur place, incapable de reprendre ses esprits. Ça avait été beaucoup plus facile qu'il ne le pensait. Encore tous chamboulé de ce qu'il venait de vivre, il reparti en direction de la tour des Gryffondors, Mélanie Brocksart toujours un mystère pour son âme.

🍁───•◦❈◦•───🍁

Remus n'arrivait pas à se décider. Ce que lui avait dit Peter lui tournait en boucle dans la tête depuis près de deux jours. En ce mercredi après-midi, il était allongé sur son lit, la tête dans les mains. Sirius, qui venait de rentrer dans le dortoir depuis près de dix minutes, à l'autre bout de la chambre, faisait "on ne sait quoi". Puis, au bout de quelques minutes, le brun ténébreux lança :

- Et puis merde !

- Quesqu'il y a ?

- Qui est là !?! s'écria le jeune homme, se pensant seul

- Juste moi...

Sirius se leva et s'approcha du lit de Remus.

- Lunard, j'ai failli faire une crise cardiaque ! Je t'avais pas vue.

Le châtain clair fit à peine un geste, ce qui inquiéta son ami :

- Rem', ça va pas ? T'es pas bien ? Pourtant, la pleine lun....

- Pas ça, grogna-t-il, d'une humeur noire

- Tu veux en parler ? proposa Sirius

Pour une fois que le Black exprimait sa maturité, Remus ne se serait pas gêner de lui parler. Mais là c'était différent.

Voyant que le lycanthrope ne dégainer pas répondre, le batteur prit les devants :

- Bon, Remus John Lupin. Ça suffit. Tu vas nous parler, on est ta famille. Sa n'améliora jamais la situation si tu refoules tes sentiments et tes pensées ! Bon sang Remus ! Tu es libre ! On s'en fou que tu sois un loup-garou ! Si Claire ne t'aime pas, tant pis pour elle, car elle aura raté un garçon exceptionnel ! Et comme dise les moldus "Une de perdue, dix de retrouver !" Nan sérieux Remus, reste pas là, prend ton courage en main et va lui demander d'aller au bal avec toi ! Et si elle refuse, j'irais moi-même lui dire ses quatre vérités !

Le jeune homme regarda son ami, hébéter. Mais d'une certaine manière, Sirius venait d'affirmer son choix. Il se releva et dit :

- Ok. J'vais aller lui dire.

- Voilà ! C'est le Mumus que j'aime qui est de retour ! répondit Sirius en passant un bras autour des épaules de son ami.

- La ferme Patmol !

Il se dégagea de l'étreinte de son meilleur ami, pour se plantait devant la porte.

- Bon, t'attends quoi ? Que Merlin vienne te l'ouvrir ?

- Mais...

- Nope ! Je veux rien savoir ! V-A-S Y !

Mécaniquement, il ouvrit la porte. Quelques minutes plus tard, il se trouvait dans la salle commune, devant les filles qui le regardait bizarrement.

- Oui ?! s'impatienta Dorcas

Le Gryffondor ne put s'empêcher de rougir violemment :

- Claire, je peux te parler s'il te plaît...

La jeune fille devint pivoine jusqu'à la pointe de ses cheveux et murmura :

- Euh...

Lily lui adressa un regard " Vas-y ou tu vas le regretter". La blonde se leva et suivit Remus dans un couloir désert.

- Tu voulais me dire quelque chose ? demanda-t-elle en refoulant son envie de l'embrasser.

- Oui... Es-ce tu voudrais venir avec moi, vendredi, au bal ?

"Voilà mon vieux, tu l'as fait !" pensa-t-il, un poids de moins sur ses épaules.

Claire dût se retenir de ne pas crier de joie.

- Oui ! répondi-t-elle, le cur battant à mille à l'heure.

Ils restèrent là, à contempler leurs chaussures, gênés, et en même temps heureux.

- Bon, bah je crois que je vais y aller, marmonna la jeune lionne. On se voit plus tard Remus...

Elle s'éloigna de lui, sinon elle n'aurait vraiment pas pût se contrôler et lui aurait sauté dessus.

Le lycanthrope ne répondit rien quand elle fut partie. Il était soulagé, et en même temps inquiet. Il savait que ce qu'il venait de faire équivalait à lui demander de sortir avec lui. Mais arriverait-il à sortir avec elle sans qu'il lui dise ? Et si elle le rejetait ? Il ne voulait pas, mais en même temps, il venait de faire une sorte de promesse. Il se maudit intérieurement en fuyant dans les couloirs de Poudlard. Après mainte idée, il décida de jouer la carte de ne pas pousser leur relation au-delà des limites pendant et après le bal. Même si ça signifiait briser son coeur en mille morceaux...

🍁───•◦❈◦•───🍁

Alice marchait rapidement dans le labyrinthe qu'était le château. Claire venait de partir avec Remus, ce qui voulait dire, elle en était pratiquement certaine, qu'elle était la dernière à n'avoir pas encore de cavalier. Marlène s'était fait inviter par un sixième année de Poufsouffle du nom dErnie McMillan. Elle s'adossa à un mur. Super génial. Elle avait bien décidé de demander à Frank, mais elle n'avait jamais osé.

Une larme perla dans le coin de son il, mais elle l'a laissé coulé. Personne ne voulait d'elle.

- Alice ?

La brunette releva sa tête, des filets d'argents sur les joues.

- Alice, ne pleure pas, lui dit la voix.

Ses yeux embués lui empêchèrent de voir qui c'était, mais elle s'en fichait pas mal. Des bras vinrent l'entouré et elle s'y blottit. Son sauveur lui caressa les cheveux. Elle ne put s'empêcher de remarquer qu'il sentait bon.

- Alice... Tout va bien, ne t'inquiètes pas...

- Non, tout va mal, personne ne veut de moi !

- Ne dis pas n'importe quoi...

- Mais c'est la vérité ! J'ai pas de cavalier pour le bal, et quand j'ai voulu lui demander, je me suis dégonflée. Je suis trop nul...

Frank sentit son cur se serrait. Il avait bien vu que la jeune fille avait essayé de l'aborder, mais il n'avait pas fait un pas pour l'aider, trop terrifier par ses propres sentiments. Il avait lui aussi voulu l'inviter, mais la voyant rire, son cerveau c'était posé mille et une question : Et si elle ne m'aime pas ? Si elle me recale et refuse de me parler ?

Mais aujourd'hui, c'était différent. Il savait que ses sentiments étaient réciproque. Enfin il l'espérait très fort.

- Alice, tu es formidable, gentille, intelligente, drôle, belle et même si tu as ton caractère, tu es la plus formidable personne que je n'ai jamais connue.

Il essuya les larmes qui restaient sous les beaux yeux de la jeune Gryffondor. Son visage était clair comme de la porcelaine. Quand elle rouvrit les yeux, elle fut surprise de voir Frank. Alors qu'elle ouvrait la bouche pour dire quelque chose, le jeune homme l'arrêta et approcha son visage du sien. Quand leurs lèvres rentrèrent en contact, doucement, ils laissèrent leur amour exploser. Le baiser était doux, passionné et long. Quand, à bout de souffle, ils le brisèrent, ils rougirent. Prenant son courage, il demanda :

- Alice McMiller, voudrais-tu venir au bal d'Halloween avec moi, en tant que ma petite amie ?

- Ouiii ! s'exclama-t-elle en le prenant dans ses bras. Bien sûr que je veux !

Il éclata de rire et replaçât une des mèches rebelles de sa bien-aimée derrière son oreille. Il lui prit la main, et ensemble, ils retournèrent à la salle commune.

🍁───•◦❈◦•───🍁

Quand Lily vit rentrer Alice et Frank, main dans la main, elle dût se retenir de ne pas pousser une exclamation de bonheur. Enfiiiiiiiiin ! Le jeune homme murmura quelque chose à l'oreille de la brunette, l'embrassa sur la joue et partie rejoindre ses amis installé autour d'une table. La préfète fit de grands gestes en direction de son amie qui vint s'asseoir à côté d'elle, un sourire niant aux lèvres.

- Aloooooors ? demanda la rousse

Alice rougit violemment :

- Il m'a invité au bal...

- Sérieux ? Autant de temps juste pour ça ? rétorqua Dorcas

- Et... on c'est embrassé.

- Mais c'est génial ! s'écria Lily

- Chuuut ! Moins fort !

- Tu dis ça parce que tu veux pas que les autres te voit rouge comme un souafle ? se moqua Dorcas, un sourire espiègle éclairant son visage, ce qui a le mérite de faire redoubler l'intensité du rouge sur le visage de la concernée.

- Tais-toi ! Elles sont où les autres ?

- Marlène à la bibliothèque, Claire avec Remus et Vanessa j'en ai aucune idée.

Quand elles virent Remus entrait seul dans la pièce, Alice soupira :

- Dommage, j'aurais bien voulu ne pas être la seule à être en couple !

- C'est quand la dernière fois que vous avez vu Vaness ? demanda Lily

- Je crois que c'était à midi, répondit Dorcas

- Attend... Sa fait plus de cinq heures alors ? s'exclama Alice, horrifiée. Imaginez que les agresseurs ont voulus se venger d'elle ?!?

- Attend un peu avant de t'inquiéter Ali, dit calmement Dorcas. On a juste à demander aux Maraudeurs sils l'ont pas vu, si ça peut te rassurer.

Alice se leva et se dirigea vers le dortoir des garçons, vite talonnait par Lily et Dorcas. La brunette ne prit pas le temps de toquer et ouvrit la porte à la voler :

- Les gars ! Vous auriez vu Vaness ???

- Quoi ? dit James en relevant la tête de -oh miracle !- son livre.

- Non, pourquoi ? répondit Sirius, bien plus réceptif que son meilleur ami.

- Vous je sais pas, mais moi je vais fouiller tous le château jusqu'à ce que je la trouve ! dit Alice en direction des filles.

- Attends Ali... Elle veut peut-être être seul ? la retint Lily.

La jeune fille se pinça les lèvres. Elle le sentait mal.

- Ali ? Tu sais quelque chose ?

- Bon, ok... Vanessa m'a dit qu'elle avait reçu des menaces en début d'année.

Lily devint aussi blanche qu'un linge.

- Attends... Vous voulez dire des menaces, mais genre de mort ? demanda Sirius

- Aucune idée, elle m'en a pas dit plus...

- Evans ? Ça va ? dit alors James

Tous les regards se retournèrent vers la jeune Gryffondor.

- Il se pourrait qu'elle ne soit pas la seule à avoir reçu de menaces...

Son regard était fuyant.

- Quoi ?!? Pourquoi tu ne nous l'a pas dit ?!? s'agaça Dorcas

- J'en sais rien, c'était juste un rêve... Et puis le papier ne voulait rien dire...

- Quand ça c'est passer ?

Tous se retournèrent vers Claire, qui venait d'apparaître à côté de Lily.

- Oui, bah je suis monté là en vous voyant nulle part !

- J'sais plus très bien...

- Bon, on fait quoi pour Vaness ? reprit Alice

- On fouille le château, déclara James, après un regard aux autres Maraudeurs. Lily avec Dorcas, Alice avec Claire, Remus avec Peter et moi avec Sirius.

- T'as oubliés qu'on ne connaît pas aussi bien le château que vous ! répliqua Dorcas en roulant des yeux.

- Faites comme vous voulez ! On se rejoint tous à 18 heures dans le hall si on l'a toujours pas trouver.

Après un rapide coup d'il à Sirius, qui hocha la tête, ils partirent tous de la tour pour chercher Vanessa partout.

Lily marchait avec Potter, qui avait insisté pour qu'elle vienne avec lui.

- Où est Marlène, je l'ai pas vu ?

- À la bibliothèque. D'ailleurs, on devrait aller vérifier si elle n'y ait pas.

- Non, elle n'irait jamais là-bas, elle n'aime pas être enfermé.

- Mais elle adore lire !

- Bon, on y va rapidement alors...

Lorsqu'ils arrivèrent, la rousse fit un rapide tour des lieux, mais aucunes traces de Vanessa ou de Marlène. Elle revint vers le Gryffondor en haussant les épaules.

- On va où maintenant ?

- Je sais pas... En plus c'est Patmol qui a la carte...

- La carte ?

- Euh... Non, rien laisse tomber.

Elle le regarda, ses iris vertes plus perçantes que jamais, plongées dans celles noisettes au reflet doré du Maraudeur, qui détourna rapidement le regard.

- Ok, on va au septième étages.

Elle acquiesça et ils se remirent en route sans un mot de plus...

🍁───•◦❈◦•───🍁

Marlène marchait d'un pas rapide dans les couloirs, de peur qu'on la surprenne. Elle ouvrit rapidement la porte pour la claquer.

- Doucement, il y a pas le feu !

- Désolé, mais j'ai cru que les filles se doutaient de quelque chose.

Il ne répondit pas, la tête toujours enfoncée dans ses devoirs. Elle s'installa à côté de lui et sortit son devoir pour les potions. Après plus d'une vingtaines de minutes à travailler dans le silence, Regulus ragea :

- Je comprends rien !

Marlène regarda le devoir inachevé, et elle put distinctement y lire le titre : "Expliquer la théorie pour devenir Animagus". Elle se pinçât les lèvres et demanda :

- C'est pour quand ?

- C'était pour hier, mais les résultats des cinquièmes années étaient tellement bas qu'elle nous a demandé de le recommencer, en rajoutant trente centimètres à la consigne, siffla le Serpentard, visiblement agacé.

- Tu avais eu combien ?

- Acceptable.

- Bah ça va !

- Tu avais eu quoi toi ?

- Effort exceptionnel...

- Je suis trop nul alors !

- J'avais copié sur James et Sirius, rajouta-t-elle.

Elle vit sa mâchoire se crisper à l'évocation de son frère, mais il ne dit rien. "Une grande première !" pensa-t-elle. Ils leur étaient arrivés de se fâcher quand le Frère-Dont-On-Ne-Dois-Pas-Pronnocer-Son-Nom était "malencontreusement" évoquer. Tellement, qu'une fois, Marlène et lui s'étaient ignoré pendant près d'une semaine, et finalement ils avaient tous les deux craquer et avait promis de ne plus s'engueuler à ce sujet.

- Bon, je t'aide, en échange, tu m'aides pour les potions !

- C'est quoi ?

- Les propriétés de la pierre de lune et son utilité... grimaça-t-elle

- Tu sais que c'est au programme de cinquième année, dit Regulus, un sourire moqueur accroché à son visage.

- Arrête de te moquer de moi ! J'ai jamais été super doué en potion !

- Tu veux bien devenir Auror non ?

Pour toute réponse, elle lui tira la langue et il éclata de rire, vite rejoins par la jeune femme. Lorsqu'ils eurent finis leurs devoirs respectifs, c'est-à-dire deux bonnes heures. Elle se leva et regarda l'heure :

- Dix-sept heures quinze... Faut que j'y aille, elles vont s'inquiétées...

- Moi aussi...

- Bon à plus Reg'.

- Attends ! Finalement, j'ai décidé d'aller au bal.

- Bah c'est génial ! Avec qui ?

- Lia. Et toi ?

- Avec Ernie McMillan, un Poufsouffle.

- Cool, à plus Marlène !

- À plus Reg' !

Quand il la vit disparaître, il sentit son ventre se tordre. Il ne se l'avouera jamais, mais il aurait tout donner pour pouvoir être celui avec qui elle allait au bal. Il prit ses affaires et quitta la salle, le cœur lourd.

🍁───•◦❈◦•───🍁

Claire s'était retrouvée, par grand hasard, avec Remus ! -oh soupir théâtral à en fendre l'âme-. Le silence était asser gênant, elle décida alors de le rompre :

- J'espère que Vanessa va bien... murmura-t-elle

- Moi aussi... répondit Remus.

Cherchant ses mots, elle regarda ses chaussures. Elle en fut tellement déconcentrer, qu'elle ne regarda pas où elle allait.

- Attention ! cria Remus en l'attrapant par la main, ce qui la fit tomber par terre.

Elle releva la tête, et remarqua l'armure à dix centimètres d'elle.

- Ça va ? lui demanda le jeune homme en lui tendant la main

- Oui, juste un peu secouée... dit-elle en s'hissant sur ses pieds en s'appuyant sur l'aide qui lui était proposé.

Une fois debout, elle regarda Remus. Ses cheveux semblables à de la paille était légèrement décoiffer. Son teint pâle contrastrait avec ses yeux marron vifs et doux. Il était asser maigre, et avait toujours cet air maladif et fatigué.

- Merci.

Et, d'un mouvement impulsif, elle le serra dans ses bras. Surpris, il répondit maladroitement à son étreinte. Alors qu'elle se reculait, elle remarqua qu'une foule d'élèves était présente devant la Grande Salle. Intriguée, elle s'immisça dans la foule, jouant des coudes pour enfin voir ce qui captait l'attention générale. Elle retint son souffle. La guerre était au sein de Poudlard.