✒ Chapitre 14 : Insomnie
Bonjour petit sombral ^-^
Aujourd'hui nouveau chapitre ! Au rendez-vous rapprochement entre plusieurs personnages ! Je ne vous dit rien de plus et vous laisse à votre lecture !
(D'ailleurs j'ai failli pas poster car mon logiciel pour les fautes d'orthographe avait beuguer Enfin bref, bonne lecture ^-^)
Bisous petit démonzémerveille ^-^
Alexia Johns
Chapitre 14 : Insomnie
James avait tenu une réunion de crise dans le dortoir, à 22 heures. Peter était sur le point de s'endormir assis, Sirius était prêt à tuer son meilleur ami et Remus bailla, mais ne fit aucun commentaire par respect pour son ami.
- Bon les gars, il faut que l'on découvre qui est le traître de Gryffondor !
- Et comment tu contes y faire, demanda Sirius, tu vas débarquer dans la salle commune et crier que si le traître ne se dénonce pas tout de suite tu le tueras ?
- Là je suis d'accord avec Sirius, répondit Remus. On ne va pas pouvoir interroger un a un tous les Gryffondors.
- Lunard ! Patmol ! Vous ne voulez pas réfléchir un peu et faire marcher vos cerveaux ! J'ai besoin d'un plan, de propositions !
- On a qu'à faire les détectives et chercher des indices sur le lieu du "crime" ? On pourrait vérifier avec la carte que personne ne se rapproche du couloir étrangement ? proposa Peter avec une petite voix.
- Queudvers ! Tu es un génie ! On va mener notre enquête en récoltant le maximum de témoignages et de preuves ! Et la carte ! Tu es génial !
- Euh... Bah merci... bafouilla Peter
- Alors, l'enquête des Maraudeurs commence dès aujourd'hui ! s'exclama joyeusement le binoclard.
- Ok ! On peut dormir maintenant ? bailla Sirius
- Oui, aller tous le monde au lit !
Personne ne se fit répéter, et ils s'endormirent enfin à minuit treize.
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Le lendemain et les trois jours suivants furent des jours totalement normaux. Tous étaient épuisés par l'énorme quantité de devoir qu'ils leur étaient tombé dessus. Vanessa se retourna dans ses draps. Elle était brulante et ses yeux la piqués. Elle respira bruyamment et se releva en position assise. Elle se débarrassa de ses couvertures, se leva, ramassa un pull qui trainait par terre, prit sa baguette et un verre d'eau posé sur sa table de chevet. Silencieusement, elle quitta le dortoir, le récipient dans ses mains.
Elle commença à descendre les escaliers dans la salle commune et but une gorgée du liquide glacé. Le choque thermique quand l'eau dévala sa gorge fulminante la fit frissonner. Elle loupa la dernière marche et se rattrapa de justesse à une chaise, mais le verre n'eut pas autant de chance et éclata à ses pieds. Elle ressentit les morceaux de verres lui entaillaient le pied et elle grimaça en sentant le sang bouillant couler.
Elle soupira et marmonna des formules pour ranger ce bazar. Elle se pencha pour attraper le verre flambant neuf remplis du liquide incolore et se dirigea vers un canapé. "Une heure et demie du matin" lut-elle sur une horloge accrochait au mur. Personne ne viendra l'embêter à cette heure très matinale, elle en était sûr. Elle posa le récipient et regarda ses pieds ensanglantés. Ses chaussettes blanches avaient des trainées rougeâtre à certains endroits. Elle retira le tissu taché et examina ses coupures peu profondes. Il ne suffirait que d'un petit sort pour la quasi-totalité des petites blessures, mais elle s'attarda sur une qui lui paraissait plus profonde. Bien qu'elle soit installer près du feu, la lumière était vacillante et n'éclairer pas assez, elle souffla "lumos" et regarda plus attentivement. Un morceau de verre était rentré dans la plaie. Elle grimaça, ça n'allait pas être agréable à retirer. Elle se lança un "assurdiacio" et marmonna "wingardium leviosa" en direction de l'éclat du verre. Elle se concentra et réussit à retirer le fragment de verre de l'entaille. Elle murmura des sortilèges pour que ses pieds soient guéris et se laissa aller à ses pensées.
Les paupières clauses, elle se fit emporter par ses souvenirs, comme on se fait guider par les courants marins. Des flashs lui revinrent, mais soudain, elle s'arrêta sur un précis.
16 juillet 1966
Une petite fille était en train se balancer sur une balançoire accrocher à un majestueux cerisier. Ses cheveux bouclés flottaient dans le vent tandis que ses rires allaient se perdre dans le ciel. Son père souriait, une baguette à la main.
- Plus haut ! s'écria la petite fille.
Son père fit un simple geste du poignet et la petite fille fit un tour complet de la balançoire. Puis une jeune femme s'arrêta sur le seuil de la petite maison de campagne pour sourire, amusée. Elle tenait dans ses bras un petit garçon de trois ans qui tapaient des mains joyeusement.
- Sébastien ! appela la jeune mariée
- Oui mon amour ?
- Laisse Alexia redescendre, je dois te parler.
- Oh non ! s'exclamèrent père et fille en même temps.
- Vous pourrez en refaire cette après-midi si vous voulez, mais pour le moment, je dois parler à papa.
Le petit garçon dit alors :
- Alexia... Ze veut jouer avec Zalexia !
Sa mère le posa par terre et demanda à l'attention de sa fille :
- Tu peux surveiller ton frère ?
- Oui maman, aller vient Nathan, je vais te pousser sur la balançoire.
- Chérie, je ne suis pas sûr que ce soit très prudent....
- Myriam, laisse les jouer.
- Sébastien, je ne sais pas, sils se font mal...
L'homme soupira et appela :
- Twin ?
Il y eut un <> puis un petit elfe de maison habillé d'un vieux tablier apparut :
- Oui maître Johns.
- Je t'ai déjà demandé de m'appeler Sébastien, mais bon. Pourrais-tu surveiller les enfants pendants un petit moment ?
- Bien sur messieurs Sébastien.
- Merci beaucoup messieurs Twin, lui dit gentiment la femme
- Madame Johns, je vous ai déjà dit, je ne suis pas un "messieurs", je suis un simple elfe de maison loyal à votre famille.
Puis sur ces mots, il s'éloigna vers Alexia et son frère.
- Je ne m'habituerais jamais à avoir un elfe de maison, souffla la née-moldue.
- Il m'a fallu du temps moi aussi, quand ma mère est morte.
Sa femme lui prit la main et murmura :
- Tu viens ?
Tandis que les deux parents rentraient dans la maison, les deux enfants ainsi que l'elfe, jouaient tranquillement dans le jardin.
Le soir venu, la petite fille de six ans peloter dans sa douce couverture blanche auprès du feu, la tête de son petit frère posait sur son épaule, regardait sa mère tournoyer joyeusement au bras de son père.
- Alexia, tu wieux dancher ? demanda son petit frère
- D'accord Nathan, répondit la fillette en aidant son frère à se lever.
Ils rejoignirent leur parent et elle prit son frère dans ses bras pour le faire tourner, tourner, tourner jusqu'à ce que leur rires furent arrêtés par le bruit de la porte d'entrée claquant contre le mur. Leurs parent arrêtèrent de danser. Sa mère lui prit son frère des mains et se dirigea vers la table basse, où les deux adultes avaient posé leur baguette, tandis que son père s'agenouilla auprès d'elle pour lui dire :
- Cache-toi ! Cache-toi Alexia, tu te rappelles ?
Elle acquiesça et partit s'enfermer dans une grande armoire vide en bois noir. Sa mère commença à se diriger vers elle, mais un homme rentra dans le salon. Elle aurait dû fermer les deux battants mais, pousser par la curiosité, en laissa un entre ouvert pour voir ce qu'il se passait. L'homme qu'elle ne connaissait pas se posta devant son père. Il était grand, blond et avait un visage très pâle. Il portait une grande cape noire et tenait sa baguette dans sa main droite. Et puis, il souriait. Son sourire frappa la petite fille, ce n'était pas un sourire gentil ou amical, c'était un sourire malfaisant. Son père se plaçât devant sa mère et son frère, ce dernier étant en train de sangloter :
- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?!? cria son père.
- Vous savez aussi bien que moi qui je suis, Sébastien Johns. Et cette charmante femme doit être votre épouse Myriam Johns. Ah, et ce petit garçon votre fils ? Mais je ne m'attendais pas à trouver toute la petite famille au complet !
- Vous êtes Tom Jedusor...
- Je préfère le nom de Voldemort, siffla le mage noir.
- Partez de chez nous. Nous ne voulons pas nous trouver mêler à vos affaires !
- Hélas, vous y êtes déjà mêler je crois. Ne faite vous pas partis de l'Ordre du Phoenix, vous et votre femme ?
Le visage du père de famille se voila.
- Laisser notre fils en dehors de tout ça ! Je vous en pris, il est innocent ! supplia sa mère
- Pourtant, il aurait pu, accidentellement, entendre des choses me concernant et les répéter inconsciemment... Non, je ne dois épargner personne.
Les sorts fusèrent de deux côtés de la pièce. Des lumières de toutes les couleurs dansèrent dans les yeux de la petite fille. Puis les sorts s'arrêtèrent. Sa mère pleurait, son fils dans ses bras, sa baguette à l'autre bout de la pièce. Son père se tenait entre Voldemort et sa famille, écartant les bras pour les protéger.
Puis la formule retentit, et un éclat vert emplis les yeux bleus d'Alexia de larmes, ses même yeux héritaient de son père qui lui ne les ouvrira plus jamais. Le cri de douleur de sa mère déchira le cur de la fillette, et retentit comme un écho dans la petite pièce. Deux autres traits de lumières. Puis, plus rien. L'homme resta immobile, le même sourire aux lèvres, incapable de ressentir le déchirement et la peine qui emplissait le cur de la petite fille qu'il venait de faire faire orpheline. Des larmes coulaient le long de ses joues, mais elle ne fit pas un bruit. Elle murmura simplement :
- Vous le regretterait. Je le jure.
Les lumières commencèrent à clignoter et l'homme se retourna vers l'armoire où il vit deux yeux bleus. Il s'apprêta à lancer le sort mais la petite fille ferma les portes de l'armoire, se sentant aspiré dans un tuyau. La dernière chose qu'elle entendu fut marquée en elle à tout jamais :
- Je t'attendrais.
- Princesa ? demanda une voix dans le noir
Elle battit des paupières et se redressa. Elle regarda l'heure, deux heures. Elle ne s'était assoupis que trente minutes. Intrigués, elle leva la tête et ses yeux bleus rencontrèrent des yeux gris. Ils restèrent là, à se contempler pendant plusieurs instants, puis le jeune homme se racla la gorge et dit :
- Quesque tu fais là ?
- Je te retourne la question.
- Insomnie. Et toi princesa ?
- Pareil.
Il la regarda et l'examina :
- Tu as les yeux brillants. Tu es sûr de ne pas être malade ?
Il posa sa main sur le front de la jeune femme. Elle ne put s'empêchait de frissonner au contact de sa peau froide :
- Tu es brulante Vaness !
- C'est rien. Juste un souvenir peut réjouissant.
Il la jugea d'un regard mais n'insista pas plus sous le regard noir que lui lançait la lionne.
- Tu veux en parler ?
- Et toi, tu veux en parler de ton "insomnie" ? répliqua t-elle sèchement
Il ne put s'empêcher de se renfrogner, mais la présence de la jeune fille lui procurait un certain réconfort, une confiance aveugle.
- Plutôt si toi tu veux l'entendre ?
Vanessa resta muette. Elle s'attendait à se faire recaler, mais pas à ce qu'il soit apte à en parler. Saisissant sa chance, elle répondit du tac au tac :
- Ok. Tu commences et après je te raconte.
Le Gryffondor haussa un sourcil. Il ne croyait pas que la jeune brune accepterait si facilement. Il n'aimait pas quand les yeux bleus plongeaient dans ses pupilles grises, héritage des Black. Il avait l'impression qu'elle arrivait à lire au plus profond de lui, que ses pensées n'étaient pas que les siennes, un sentiment d'être contrôler. Il détourna le regard et ouvrit la bouche :
- Je repensais à ce que Regulus m'avait dit. Il m'a lancé que je l'avais rejeté et qu'il n'avait jamais compris pourquoi. Mais, personne ne peut comprendre...
- Si. Moi aussi j'avais un frère.
- Sous ton respect, je doute que tu puisses comprendre, tu n'as pas ma famille. Tu ne sais pas comment ça se passe chez les Blacks, répliquat-il amèrement.
- Chez les Black non, mais moi non plus je n'ai pas eu une enfance joyeuse. Enfin, jusqu'à mes six ans j'étais une petite fille normale dans une famille aimante, puis dans l'espace de vingts minutes, j'ai tout perdu. Trois sorts. Il a fallu trois formules pour briser une enfance.
Il ne put s'empêcher de la regarder avec des yeux ronds :
- Comment... qui...pourquoi... Quoi !?!
Elle lui souria tristement et expliqua :
- Il a tué mes parents et mon petit frère sous mes yeux.
- Mais qui ferait une chose si cruelle ?
- Je crois que tu as la réponse.
- Voldemort, susurra le jeune homme.
Elle hocha la tête.
- Je ne sais pas pourquoi ça me revient aujourd'hui... Peut-être à cause de l'attaque de la semaine dernière ? Aucune idée.
Ils restèrent silencieux quelques secondes puis la Gryffondor demanda :
- Il t'a dit quoi à toi ton frère, pour te mettre dans un état pareil ?
Il la détailla quelques instants puis dit détaché :
- Oh, juste une promesse de gamins. Rien de grave.
Elle fronçât les sourcils mais ne dis rien, et Sirius la remercia intérieurement pour ça.
- Je vais aller me recoucher, s'exclama la jeune brune en se levant. Bonne nuit Sirius.
- Bonne nuit Vaness.
Elle lui adressa un dernier sourire avant de monter dans son dortoir, le laissant seul à broyer du noir.
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Remus était assis seul à une table de la bibliothèque. Il jeta un rapide coup d'il à sa montre. Seize heures dix... Il se calma mentalement en se répétant que dix minutes de retard ce n'était pas beaucoup. Il essaya de reprendre la lecture de son livre, mais après avoir relue cinq fois la même ligne, il abandonna. Quelques minutes plus tard, une tornade de cheveux blonds arriva en courant, ses pas claquant sur le sol. La bibliothécaire siffla un <> et la jeune Gryffondor s'excusa et chercha des yeux son ami. Le brun lui fit signe de venir et la lionne s'assit à sa droite :
- Désolé, les filles et moi on a dû semer Peeves car il joué au coiffeur, murmura t-elle en grimaçant
- Il voulait faire quoi ? Vous coupez les cheveux ? répondit Remus amusé
- Pire... Il voulait nous les teindre !
Remus pouffa discrètement et annonça :
- T'inquiètes, on commence ?
La jeune fille hocha la tête, et après un petit moment à réviser la théorie, ils sortirent des étagères pour trouver une salle de classe vide où ils pourraient s'entrainer. Alors qu'ils prenaient une pause, Remus chancela légèrement. Claire s'inquiéta immédiatement :
- Remus ? Ça va ?
- Euh oui... oui ça va, juste un petit coup de chaud.
Il savait que la pleine lune tombait le jour suivant, mais ça, il ne le dira jamais, surtout à cette fille.
- T'es sûre ? Tu es pâle...
- Oui. Ne t'inquiète pas.
La blonde se pinça les lèvres, mais reprit sa lecture sans un mot de plus. Remus la contempla, ses cheveux blonds pâles se balançant légèrement. Elle avait enlevé son pull, dévoilant ses bras de poupée. Non. Il ne pouvait pas prendre le risque de la perdre. Ils continuèrent le travail jusqu'à tard dans l'après-midi. Alors qu'ils retournaient vers la salle commune, le jeune homme songea que si elle avait demandé à lui de l'aider, c'était peut-être parce que ses sentiments étaient partagé ? Il chassa rapidement ses idées de son esprit. Il ne pouvait pas. Jamais...
🍁───•◦❈◦•───🍁
La semaine qui suivit se passa normalement, si on ne contait pas la gifle qu'avait infligé Lily à James quand il avait essayé de l'embrasser dans un couloir. En ce mercredi après-midi, Marlène se promenait dans les couloirs du château, une lettre à la main. Elle n'aimait pas recevoir des lettres importantes, pourtant, elle était obligée de la lire. Elle voulait savoir. Sur l'enveloppe était écrit son nom à côté d'un symbole représentant une baguette et un os. Elle inspira profondément et ouvrit l'enveloppe. À l'intérieur, un parchemin, un simple morceau de papier allait peut-être changé le court de sa vie :
À mademoiselle Marlène McKinnon, 16 ans
Bonjour,
Nous savons maintenant de quelle maladie vous souffrez. C'est une maladie génétique respiratoire plus souvent observer chez les moldus, du nom de mucoviscidose, ou souffle du dragon chez les sorciers. Cette maladie est mortelle, mais si vous arrivez à la faire reculer, une guérisson serait envisageable. Bien entendu, l'assistance de potions sera indispensable, et des visites assez fréquentes à Sainte-Mangouste très utiles. Pour le moment, essayer de ne pas faire d'effort physique important et continuer vos activités habituelles. Un rendez-vous sera pris pour les semaines à venir. J'envoie aussi une lettre à vos parents pour les prévenir.
Garder espoir,
Maxime Perks, votre médicommage de Sainte-Mangouste.
Marlène se laissa glisser congre un mur, des larmes coulant sur ses joues rondes. De l'espoir ? Elle l'avait perdu l'été passer en apprenant qu'elle avait une maladie grave. Durant une randonné, elle avait eu une crise et n'arrivait plus à respirer. Paniqué, ses parents l'avait conduite à l'hôpital des sorciers. Suite à des tests, les soignants avaient conclu à une maladie. Depuis, sa famille et elle attendait les résultats plus approfondi.
Elle entendit des bruits de pas et sécha ses larmes avec son bras. Regulus apparut au bout du couloir, il fut surpris, mais continua son chemin jusqu'à elle. Arrivé à sa hauteur, il fit une chose que lui-même fut étonné, il lui tendit la main. Elle s'en saisit, et une fois remise debout, il l'entraina à sa suite. Au bout de plusieurs minutes de marches, ils s'arrêtèrent devant une porte qu'il ouvrit et entrèrent dans la pièce. C'était la petite salle de classe où il l'avait emmené lors de leur première rencontre. Le vieux canapé, le tableau s'apprêtant à tomber toute les deux minutes. Ils s'assirent et il demanda :
- Quesqu'il se passe ?
Pour la première fois, sa voix était dénuée de toutes émotions, neutre. Il l'examina et se stopa sur la lettre qu'elle tenait encore fermement dans sa main.
- Tu veux en parler ?
- Pourquoi tu es si gentil ? demanda t-elle
Il s'assombrit et commença à se lever, mais elle le retint par le bras :
- Non, désolé, je ne voulais pas dire ça... Reste, s'il te plaît...
Il se rassoie.
- Quesqu'elle dit, lança t-il en direction de la lettre.
Elle hésita quelques secondes. Elle le connaissait à peine, mais elle ressentait un sentiment de confort lorsqu'elle était avec lui.
- Je suis atteinte d'une maladie grave.
Elle vit un éclair de surprise dans le regard du Serpentard :
- Pourquoi tu me dis ça à moi ?
- J'ai besoin d'en parler à quelqu'un.
- Et pourquoi pas à tes amis ?
- Ils me surprotègeront. Je veux juste qu'on me traite normalement.
Il resta muet, incapable de dire quelque chose.
- Et toi ? Pourquoi tu te promènes dans les couloirs ?
Il sembla la jugeais d'un regard puis il dit :
- Un ami. Il a été attaqué...
- Le Serdaigle ?
- Non. Un Serpentard.
- Désolé, je ne savais pas...
Ils restèrent dans le silence quelques secondes, puis la jeune femme demanda :
- On peut être ami, si tu veux ?
Une expression de surprise apparu sur le visage du jeune homme :
- Un Serpentard et une Gryffondor ami ?
- Bah, on nest pas obligé de le dire... Ici, ça serait notre repaire ?
Il la regarda de la tête au pied et répondit :
- D'accord, mais tu n'en parles à personne.
- Et toi tu vas en parler à quelqu'un ?
- Non, t'es malades ? Sérieusement, si mes parents l'apprennent je suis mort donc on va éviter.
- Pourquoi ? Tes parents ne veulent pas que tu es des amis ?
- Si mais que des sang-pures, mais pas des...
- Des traîtres à leur sang, compléta t-elle.
Il la regarda, honteux. Il ne partageait pas tous les idéaux de sa famille, mais avait appris à vivre avec.
- Bon, il faut que j'y aille... On se revoit lundi, dix-sept heures quinze ici. À plus Regulus !
- À plus McKinnon.
Et il regarda la blonde partir, ses cheveux blonds volants derrière elle.
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