✒ Chapitre 10 : Effusion de sentiments
Bonjour petit botruc °-^
Comment vas-tu ? Le confinement dans ton appart de 15 m2 c'est pas top ? Bon, je pourrais te dire que je te comprends, mais ce serait te mentir car j'ai un grand jardin, sorry ^-^ Enfin bref, j'espère que ce petit chapitre te plaira !
Aujourd'hui je le dédicace à la merveilleuse, sublime, super, magique et fantastique @Mentalo-clc ❤️❤️❤️ Je lui fais de gros bisous (de loin bien sûr) si elle passe par là.
Ça vous plairait des petites notes comme ça au début ou après le chapitre ? J'attends vos commentaires 😉
Bon, je vous laisse avec ce chapitre plus long que d'habitude (je crois) et je pense m'y tenir 😁
Enfin bref, je parle trop (enfin plutôt écrit) 😂
Bisous mon adorable botruc et bonne lecture ^-° 😘
Alexia Johns
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Chapitre 10 : Effusion de sentiments
Claire et Remus étaient tous les deux en train de travailler à la bibliothèque. Alors que c'était la troisième fois que le jeune homme expliquait la théorie, la jeune fille soupira et dit :
- Tu perds ton temps en m'aidant... Je suis un cas désespéré.
- Dit pas ça. Tu es une fille brillante et c'est pas ce maudit sortilège qui va te faire renoncer.
- Non vraiment, va rejoindre tes amis, c'est pas grave, je copierais sur Lily...
Il prit la main de la jeune fille et planta ses yeux dans les siens :
- Reste. S'il te plaît. N'abandonne pas.
Muette, elle hocha la tête. Elle remarqua que le jeune homme ne lui lâcha pas la main quand il recommença à lui expliquer pour la énième fois comment transformer une horloge cocorico en montre à gousset qui donne l'heure. Cette fois-ci, elle compris et ils sortirent de la bibliothèque pour passer à la pratique, car il était très fortement déconseillée d'en faire sous le nez de la très charmante bibliothécaire.
Alors qu'ils marchaient dans les couloirs, sans trop savoir où s'installer, la jeune fille pris la parole :
- Merci Remus.
- De quoi ?
- De m'aider.
- Ah heu ça... De-rien, c'est normal.
"Pour toi je ferais tout ce que l'on me demande de faire" compléta-t-il mentalement
- Tu n'étais pas obligé tu sais...
- Ça me faisait plaisir de t'aider.
Elle rougit en murmurant un "Merci". Elle aurait aimé lui dire ce qu'elle avait dans le cur, qu'elle l'aimait depuis leur cinquième année où ils s'étaient tous rapprocher. Qu'elle trouvait ça mignon quand il rougissait lorsqu'on lui prêtait de l'attention. Qu'elle aimait bien le regarder à la dérobé quand il abordait son aire concentrée qu'elle trouvait craquant. Mais elle ne savait pas si c'était le bon moment. Alors qu'ils entrèrent dans une salle de classe vide, elle se contenta de leur amitié, l'une des plus précieuses à ses yeux...
🍁───•◦❈◦•───🍁
La deuxième semaine qui suivit la rentré se passa sans réel problème, à part un blague des Maraudeurs envers Rusard. Et oui, ils avaient renversé un pot de peinture sur Miss Teigne, qui était devenu jaune fluo. Bien que le concierge l'ai frotté et frotter, la chatte restait un morceau de lumière, ce qui rendait un contraste bizarre avec ses yeux rouges.
Ce doux samedi matin, Lily se réveilla à l'aube. Après s'être rapidement préparer, la jeune rousse prit ses affaires et se dirigea vers la bibliothèque. Elle voulait lire quelques bouquins pour bien commencer la journée. Une fois arrivé dans son lieu préférer, elle s'orienta vers le rayon des potions. C'était sa matière préférer, de une parce quelle y excellait, et deuxièmement car ça la relaxait de confectionner des mélanges. C'était son élément, personne ne pouvait dire le contraire. Alors qu'elle prenait des livres un peu au hasard, elle tendit la main et prit un gros volume, mais à parement, une autre personne avait eu la même idée. Severus Elle laissa donc l'ouvrage et se retourna, les larmes aux yeux. Elle savait ce qui allait se produire et ne voulait pas s'y confronter.
- Lily je suis...
- Désolé ?
Les images de leur discussion de l'année précédente lui revînt en esprit aussi violemment que si on l'avait giflée.
Cinquième année
Lily était assise avec Alice et Dorcas dans la salle commune. Quand Marlène et Claire rentrèrent dans la salle commune, les filles leur demandèrent pourquoi elles avaient mis autant de temps. Marlène regarda Lily et dit avec un regard triste :
- Il y a Severus dehors et il menace de dormir devant le passage de la Grosse Dame si tu ne vas pas lui parler.
Lily se leva sans un mot et se dirigea vers le portail. Une fois de l'autre côté, elle vit Severus, une pauvre couverture à la main, les yeux implorant :
- Lily, je suis vraiment désolée Je ne voulais pas, ça m'a juste...
- Échapper ? répondit-elle ironiquement. Il est trop tard, Sev. Pendant des années je t'ai trouvé des excuses. Aucun de mes amis ne comprend pourquoi j'accepte encore de te parler. Toi et tes chers amis Mangemorts... Tu vois tu ne nies même plus que vous avez l'ambition de le devenir ! Vous avez hâte de rejoindre Voldemort n'est-ce pas ? Je ne peux plus faire semblant Sev.
- Lily... Tu ne peux pas comprendre...
- Parce que maintenant je suis stupide ? Tu crois que je ne sais pas ce qui se passe dehors ? Je sais qu'une guerre se prépare, si elle n'a pas déjà éclater ! Tu crois que je ne sais pas qui tue ses familles ? Tu sais aussi bien que moi que je pourrais être l'une de ses familles ! Tu as raison sur une chose, je suis bien un sang-de-bourbe, d'ailleurs tu m'as ouvert les yeux. Je... je croyais que je pouvais encore te sauver, mais il est trop tard Sev. Tu as choisi ta voie, j'ai choisi la mienne. C'est presque ironique, mais Potter avait raison, tu es plongée dans la magie noire, et moi je ne voulais pas y croire, je croyais que tu pouvais encore être secouru.
- Ne mêle pas Potter à ça, dit-il sèchement. Tu ne sais pas ce que lui et ses petits copains font où cache !
- Bien sûr que si que je sais que c'est un imbécile, mais au moins lui il ne pratique pas de la magie noire ! La magie noire Severus !
- Lily, je te jure que...
- Non Sev, je ne veux pas de ton pardon, de tes remords. C'est fini. Pour toujours. Je ne peux plus, je ne veux plus.
- Lily...
Mais la rousse tourna les talons, ignorant les larmes qui coulaient sur ses joues.
- Lily !
Elle arriva devant la Grosse Dame et donna le mot de passe.
- LILY !
Alors qu'elle avait un pied sur le seuil de la salle commune, elle dit simplement, avec une peine et un désespoir tranchant dans la voix :
- Adieu Severus.
- Always ! Always Lily !
Elle prit tout son courage pour ne pas se retourner. C'était fini, elle avait perdu son meilleur ami dans un gouffre sans fin. Tout ce qu'elle espérait, c'est qu'elle ne s'y était pas perdu elle-même...
[Retour dans le présent]
- Lily, s'il te plait...
- Je crois qu'on a déjà eu cette discussion Sev, dit-elle avec un rire sans joie.
- Mais Lily, je te promets...
- Non. Je ne veux plus rien avoir avec toi. Maintenant laisse-moi.
Elle prit ses livres et partit de la bibliothèque. Alors qu'elle tournait dans le couloir, le Serpentard la rattrapa. Alors qu'elle s'apprêtait à lui criait dessus d'arrêter de la suivre, il ne lui adressa pas un mot et lui tendit son sac. Se sentant un peu bête, elle le prit et le remercia, puis elle reprit son chemin.
🍁───•◦❈◦•───🍁
Marlène cherchait désespérément son bracelet. Alors qu'elle était en chemin pour le terrain de Quidditch avec les filles, elle s'était rendu compte qu'elle avait perdu un de ses bracelets et avait absolument voulu le retrouver. Elle ne parlait pas beaucoup de sa famille avec ses amies, mais ce bracelet appartenait à sa grand-mère et elle y tenait beaucoup. Scrutant le sol, elle ne se rendit pas compte qu'elle se trouvait dans les sombres cachots de Poudlard. Elle sortit sa baguette et marmonna "lumos".
Soudain, au détour d'un couloirs, elle percuta de plein fouet un élève qui jura tout haut une injure que je ne peux écrire.
- Peut pas faire attention où tu vas !?! siffla la voix d'un jeune homme
- Oh désolé, vraiment... Ça va ?
- Oui. Quesque tu fous par terre ! Ça gène tout le monde.
- Je cherche mon bracelet. Tu l'aurais pas vu par hasard ? Il est composé de plusieurs pierres ...
- ... de toutes les couleurs ?
- Euh oui... Tu l'as vue ?
Il plongea sa main dans sa poche et en ressortit le fameux bijou et le lui tendit.
- Oh mille mercis...
Elle l'attacha à son poignet et regarda le jeune homme qu'elle avait percuté. Alors elle le reconnut. C'était lui, son sauveur de la dernière fois.
- C'était toi ? L'autre fois ?
Il la toisa d'un il dure et dit amèrement :
- Oui.
- Merci Regulus, pour mon bracelet et pour la dernière fois. On pourrait peut-être devenir ami, lui répondit-elle en lui tendant la main.
Il regarda froidement la main qui lui était tendu et elle comprit :
- Ok, on verra ça plus tard... Euh, bon bah à un autre jour Régulus, et encore merci pour tout.
Elle crut qu'il n'allait pas lui répondre car il tourna les talons. Puis arrivait au bout du couloir, il se retourna et planta ses yeux gris dans ses yeux, et il articula :
- Au revoir McKinnon.
Puis il disparu dans l'ombre des lumières...
Marlène continua son chemin. Elle ne savait pas pourquoi, mais quand elle le voyait, ça lui procurer une bouffée d'air pure. Perdue dans ses sentiments, elle retourna au terrain de Quidditch.
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Alice détacha discrètement son lacet tandis que le reste des filles commençaient à descendre. Lily, la dernière du groupe, se retourna et lui lança :
- Quesque tu fais ?
- Mon lacet, partez devants, je vous rejoindrais plus tard.
La rousse haussa les sourcils et répondit :
- OK.
Alice trainât encore un peu vers le terrain puis se dirigea vers les vestiaires. Elle se cacha derrière un mur et attendit que la plupart des joueurs sortent. Il ne devait rester que Sirius, James, Frank et Vanessa quand Alice commença à avoir mal aux jambes et s'assit dos contre le mur. Alors que les quatre membres de l'équipe sortait en riant, Alice perdit tout espoir que son plan se réalise. Puis elle croisa le regard de Vanessa qui comprit immédiatement :
- D'ailleurs les gars, elle est à qui la montre ?
- Quel montre, demanda James
- Celle qui était sous le banc du côté droit.
- Zut, c'est sûrement la mienne, dit Frank en regardant ses poignets. Je vais aller la chercher.
- Tu veux que l'on t'attende ? répondit Sirius
- Non on se rejoint dans la salle commune, à plus les amis.
Frank se redirigea vers les vestiaires. Alice ne comprit pas, car elle avait vu la montre sur la main de Frank quand il était sorti. Comme pour répondre à son interrogation, Vanessa sortit une main de ses poches et la jeune Gryffondor vit un objet scintillant dans la main de son amie. Elle ressentit un élan de gratitude envers Vanessa et se leva tandis que Frank sortait des vestiaires, embarrassé de ne pas avoir trouvé sa montre. Alice lui rentra dedans sans réellement le faire exprès.
- Eh ! Salut Alice !
- Eh ! Salut Frank !
"T'es totalement bête ma pauvre" pesta-t-elle intérieurement contre elle.
- Ça va ?
- Oui... Et toi ?
- Non j'ai perdu ma montre...
- Ah, je suis désolé. Tu t'en rachèteras une à la prochaine sortie au Près-au-Lard...
Il lui souria tristement et dit :
- Non, c'était celle de mon père.
La tragédie qui était arrivée au Londubat, Alice la connaissait bien étant issus d'une famille de sang-pure. Trevors Londubat, un Auror très renommé, avait été tué au cours d'un attentat visant l'ancien Ministre. Il avait donné sa vie pour sauver un enfant qui se trouvait là. Décorer de l'Ordre de Merlin première classe était bien méritait, car ça avait brisé cette famille. Frank ne devait pas avoir plus de 6 ans quand l'incident s'était produit et Mme Londubat était devenue plus protectrice que jamais.
- Je suis désolé Frank... Je ne savais pas...
- Pas grave, je l'avais peut-être oublié dans la salle commune ou dans mon dortoir. Le truc c'est que j'espère ne pas l'avoir perdu, sinon ma mère va me tuer...
Alice réfléchit très vite et dit :
- J'ai une idée, mais je ne suis pas sûr que ça marche.
Les yeux du jeune homme devinrent brillant d'espoir. La jeune fille sortit sa baguette et répéta la formule :
- Accio montre de Frank Londubat.
Il ne se passa rien pendant plusieurs minutes et Alice dit penaude
- Désolée...
Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, un objet en or lui fonça dans le ventre, lui coupant la respiration quelques secondes.
- Alice, ça va ? Tu l'as retrouvé, tu es merveilleuse !
Il la serra dans ses bras et la jeune fille rougis. Il s'écarta d'elle, rouge pivoine en se rendant compte de ce qu'il venait de faire...
- Euh... Merci...
Ils remontèrent vers le château sans échanger la moindre parole puis dans le hall Frank fut interpellé par ses amis. Il marmonna :
- À plus Alice.
- À plus Frank.
Et ils se séparèrent, chacun essayant de comprendre le sens que prenait les choses...
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