II.
- Bonjour mademoiselle !
- Heu... Bonjour ?
- Je peux m'asseoir ?
- Vous êtes déjà assis, monsieur.
- Ah... C'est vrai !
-...
-...
-...
- Vous êtes souvent aussi silencieuse ?
- Eh bien... Je n'ai pas pour habitude de parler à des inconnus.
- Ah, il est vrai que c'est suspect. Je me demande si j'aurais été aussi méfiant si vous m'aviez abordé de cette façon.
- Je ne suis pas sûre que je l'aurais fait.
- Pourquoi ? Vous ne me trouvez pas beau ?
- Loin de là.
- Ce qui signifie ?
- Que vous êtes beau, monsieur, mais que ce n'est pas suffisant pour que je vous aborde.
- Pourquoi alors ?
- Disons plutôt que vous n'êtes pas mon genre.
- Et bien, pour quelqu'un qui se méfie, vous êtes diablement honnête, mademoiselle.
- Vous trouvez ?
- Oui M'dame. Me permettez-vous de l'être en retour ?
- Si cela vous amuse.
- Qu'est-ce que vous faites seule, sur ce banc, les yeux fermés, par un si beau jour de printemps ?
- Je bronze, ça ne se voit pas ?
- Vous permettez que je bronze avec vous ?
- N'est-ce pas ce que vous êtes déjà en train de faire ?
-... Ah oui, c'est vrai ! Que c'est amusant !
- C'est étrange.
- La vie est faite d'étrangetés.
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