Et si la fin n'existait pas.
Et si le point n'était jamais final.
Et si la feuille s'allongeait à l'infini.
Et s'il n'y avait qu'un seul livre.

Alors les hommes continueraient de creuser après le noyau.
Alors les larmes gorgeraient la terre.
Alors les flammes éclaireraient la forêt.
Alors les esprits rêveraient au-delà de la Lune.

La bulle de glace, aux allures de boule à neige, aurait été brisée.
Le lac, asséché, aurait découvert les ruines de maisons éboulées et de houpiers mourants, asphyxiés.
Le feu aurait épargné l'arbre doré dans la nuit légendaire.
La rose, sur la falaise, aurait résisté au Soleil couchant, l'attirant à sa suite dans l'océan houleux.

Et nous ne nous abandonnerions pas, oubliées à deux pages, de deux histoires différentes, écrites à l'encre indélébile.