Dans la soirée, il se rendit à l'adresse indiquée sur le papier avec une tenue de chasse, de vielles bottes et un sac en cuir contenant une bourse pratiquement vide, une gourde d'eau, un couteau, un sandwich, quelques ingrédients médicinaux, une boussole, un carnet, de quoi écrire et deux trois livres dont il ne se séparait jamais.
Son père lui avait trouvé un nouveau boulot, en plus de son travail à la forge, il allait maintenant devoir être garçon de chasse, tout ça pour payer des boissons dont il ne verrait jamais la couleur.
Il arriva assez vite devant une espèce de grange délabrée à l'entrée de la forêt qui bordée le village.
Il y avait juste à côté un petit groupe d'homme en armure montée sur de beaux destriers tout en muscles. Sûrement des nobles, se dit-il.
Un peu plus loin il pouvait voir une bandes d'une demi-douzaine de gueux qui devait être là pour les mêmes raisons que lui.
Il s'avança vers eux et s'introduit dans le petit groupe. D'autre personnes arrivèrent bientôt.
Un petit bonhomme avec un air autoritaire monta sur un tabouret et commença un petit pitch pour "motiver" les troupes, constituées d'une petite dizaine de personnes mais passons :

- Bon , alors bandes de gnous ! Vot'e travail consiste à aller chercher les bêtes une par une et à les ramener devant les chasseurs, s'êtes des rabatteurs quoi. Mais les bêtes elles font trois têtes de plus que vous alors gaffe , hein. Si vous mourrez vous s'rez quand-même payer pas d'inquiétude. Voilà c'est tout ce que vous devez savoir alors vous vous éparpillés dans la forêt et vous revenez avec un monstre vers les seigneurs sur les chevaux . Bonne chance et p't'être à toute à l'heure !

Il redescendit de son caillou et laissa les dépêchés les bras ballants, ne sachant pas vraiment quoi faire.
Finalement, le plus vieux pris l'initiative et se dirigea vers la forêt, vite suivi de ses cadets.
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Le brun s'enfonçait de plus en plus dans les entrailles de la forêt épaisse.
Il n'avait pas spécialement envie de mourir bêtement à cause d'un loup où de n'importe quel autre chose sur laquelle il pourrait tomber. Il n'avait pas spécialement envie de mourir tout cour en fait. Il avait décidé de continuer à erré encore un peu puis de revenir lorsque la lune chatouillerai l'horizon mais ses plans tombèrent bien vite à l'eau.
Un effroyable cris retenti entre les arbres dans son dos.
Il se retourna et se dirigea en courant vers la source du hurlement.
Il manqua de se ramasser moultes fois sur les racines et autres cailloux mais fini par apercevoir un des rabatteurs surplombé par une énorme bête.
Le genre de truc que l'on croise qu'avec un karma bien trop mauvais.
Il essaya de s'approcher en faisant le moins de bruit possible.
Une fois à quelques mètres du monstre, il ramassa un bâton et, alors que la chose allait tuer son collègue, le lança de toutes ses forces -qui sont assez minces- sur son torse (même si il visait son œil).
La bestiole interloqué se tourna vers lui et la tête d'ébène le provoqua en criant diverses insultes, bien que son interlocuteur ne les comprenait pas, il s'énerva et le pris pour cible.
Avant d'être broyé par les griffes de sa "proie", Yuzu courut à toute vitesse, retounant vers la grange.
Par chance, la bête le suivi et il put l' éloigner de l'autre rabatteur qui remercia intérieurement son sauveur de toute son âme.
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