Chapitre 23.



Bien des heures plus tard, le soleil se levait sur ce paysage unique que nous contemplions en silence, savourant les derniers instants de notre voyage avec le reste de mes hommes.

Les bras de Logan ne me lâchent pas, son menton posé dans mon cou, comme une volonté de se fondre avec mon corps. Je somnolais légèrement quand je sentis son corps se tendre, son étreinte se renforçant. J'ouvris doucement les yeux pour tourner mon attention vers son visage alors qu'il s'était redressé et je l'observais en silence, détaillant son attitude. Logan... Son sourire de connard sûr de lui, son regard de provocation sans faille. Pas besoin de regarder dans la direction qu'il fixait ainsi pour savoir quel est le message, et surtout à qui il le faisait passer.

« Elle est à moi, et tu n'y toucheras pas »

— Regarde-moi.

Il posa son regard sur moi, sérieux, foutrement sexy... Comme toujours. Oui, c'était un connard imbu de lui-même, faisant un peu trop son coq de basse-cour avec moi. Et tout en moi hurlait de lui faire comprendre qui dirigeait de nous deux. Logan Herrero était bien trop habitué depuis toujours à être celui qui dirigeait, le mâle Alpha comme on disait. Les midinettes de son entourage, ce n'était que des petites putes sans envergures. Logan Herrero avait clairement besoin d'un bon dressage de ma part, car il était certain que l'Alpha de cette meute c'était moi. Et qu'importe la place de ce mec ou des autres hommes de ce clan, je restais la Patronne.

S'il y avait une chose que n'avait pas encore saisis parfaitement Logan c'était que les hommes de mon cercle pouvaient user des mêmes stratagèmes que lui oui, mais eux le faisaient quand je ne regardais pas. Parce que tous avaient appris à leurs dépends que je ne supportais aucune marque de domination si je jugeais qu'elle n'avait pas sa place. Et en cet instant précis, alors que mes hommes étaient présents, que ces mercenaires nous observaient, je considérais que Logan Herrero allait se faire rappeler à ma manière qui détenait la laisse et le collier de petit toutou.


Je vis la lueur dans son regard changer, un sourire en coin sur ses lèvres alors que je me redressais pour m'asseoir sur lui. Ses mains se posant sans gêne sur mes fesses pour me presser contre lui. Vas-y Herrero, montre-moi donc le fond de ta pensée de macho à deux balles. Ne fixe que mes yeux, ne vois pas le sourire de mes hommes s'étirer alors qu'ils ont senti les changements dans mon attitude. Révèle-moi donc ta pensée, je suis tout ouïe.

— Juste à moi... Murmura-t-il contre mes lèvres.

— Qui ça ?

— Tu es juste à moi.

Il pressa ses lèvres contre les miennes avant de se reculer, s'amusant à effleurer mes lèvres avec une lenteur enivrante au possible. Continue donc Herrero, je suis tout ouïe des absurdités que tu crois.

— Juste à moi, à mon double, à l'autre connard. Juste au clan. Il peut bien te contempler ou te fantasmer.... La femme au Dragon appartient aux Dragons.

Un connard bien trop sûr de lui. Voilà ce qu'il est. Mes doigts viennent se saisir de sa trachée, enserrant ma prise avec un regard menaçant, et je vis son expression changer, une nouvelle fois.

— N'oublie jamais qui diriges, Logan Herrero. Je ne suis à personne. Je suis la patronne des Dragons. Je ne suis pas à vous. Je suis Naëlle Gomora, la femme au dragon. Et vos laisses ne seront jamais assez solides pour me tenir au sol. Tiens tes promesses et je tiendrais les miennes. Brise-les, et je te briserais. Ose me mentir, et je te tuerais sans l'once d'un remords. Entendu ?



Il hocha lentement la tête et je l'embrassais longuement avant de me relever. Il se releva à son tour, se laissant porter avec moi vers les lieux où nous prenons nos repas. Une des médecins vit l'état de John quand on arriva et elle chercha à l'amener de force au dispensaire en l'engueulant de pas être venu plus tôt. S'en foutant bien du caractère complètement à chier du monsieur, elle ne se démonta pas d'un pouce.

— Fais pas chier ou je te coupe tes couilles. Marre des machos à deux balles de votre genre alors tu vas me suivre et bien la fermer ! S'énerva-t-elle.

Je ricanais aussi vite, allant me prendre mon café en laissant Jo se démerder comme un grand. L'observant tout de même suivre la médecin en grommelant. Je m'installais sur une table m'allumant une cigarette tout en observant l'assemblée, buvant tranquillement mon café.

Ouais... C'était la fin. La fin de cette expédition de dingue. La fin de cet aparté de deux mois et demi.



Mon regard croisa celui d'Iblis, celui-ci semblant m'observer attentivement encore une fois. Nous ne semblions faire que cela : nous observer comme des animaux étranges que nous étions. Comme si la carapace de l'autre nous empêchait de comprendre un truc :

« Qu'es-tu réellement ? ».


Mon regard se remit à parcourir l'assemblée, se posant finalement sur Suri entrant sous l'immense tente avec la femme qu'il avait rencontré ici. Oui aucun doute possible. Ce voyage était quelque chose de très important dans nos vies. Un tournant ou un grand huit, je ne savais pas trop comment définir cela. Mais c'était quelque chose semblant nous rendre encore plus forts.

Nous étions tous différents, nous avions changé en deux mois et demi ici. Incontestablement. Nous avions aiguisé l'appétit du dragon et nous allions rentrer à la maison.

Le regard de mes hommes reflétait tous la même chose, cette même fierté. Cette même force. Et le soir venu, quand la fête fut déclarée ouverte pour notre dernière nuit. Là non plus nous ne pûmes dormir. L'alcool coulant à flots, la musique dominant l'atmosphère. Leurs rires et leurs voix se répandant comme une douce caresse à mes yeux alors que je les observais, assise sur le toit d'un conteneur, plus loin. Je tournais le regard pour voir Caleb grimper et me rejoindre. Prenant place à côté de moi en me tendant une bière.

— Merci pour tout ça. C'était vraiment incroyable. Je ne regrette aucun instant de cette expédition. Chaque seconde fut riche en enseignement pour moi. Merci de m'avoir laissé apercevoir ton monde. De m'avoir laissé voir qui tu étais derrière ce masque. Comment te sens-tu ?

— Heureuse, nostalgique, triste, fière pour eux. Je suis heureuse si tu as apprécié ce séjour alors. Tu as vraiment été utile ici. Tu peux être fier de toi.

— En vérité Naëlle, je suis vraiment fier. Fier d'être dans ta vie pour pouvoir vivre des choses pareilles.

Je lui souriais doucement, caressant sa joue affectueusement avant de reporter mon regard au loin. Notre moment hors du temps, dans ce village reculé où était né Suri touchait à sa fin. Nous avions voulu cela depuis si longtemps... Que cela me faisait étrange en réalité de me dire que ma promesse était tenue. Et comme s'ils avaient entendu ma question silencieuse, je vis Suri s'avancer vers nous avec Noz et Santana. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je sautais du conteneur pour les rejoindre. Les bras de Suri venant m'entourer alors qu'il me serrait contre lui. Finissant même par me porter en posant son front contre le mien.

— Je voulais mon amie pour finir ma dernière nuit. Je voulais mon amie pour dire mes au revoir. Je la voulais avec moi, pour montrer celle qui faisait toute notre fierté. Celle qui nous redonnait foi en nous. Je voulais mon amie, celle qui a tout fait pour m'aider en le gardant secret. Je ne voulais pas qu'elle soit seule, à contempler ses hommes rire et profiter. On voulait notre amie avec nous, pour fêter avec elle ce qu'elle nous a aidées à réaliser. On voulait tous notre amie, celle qu'on nomme Patronne. Celle dont on sent tout l'amour même à des kilomètres loin d'elle. On voudrait pouvoir poser des mots sur ce qu'on ressent pour elle... Mais on y arrive pas. Parce qu'il n'y en a pas d'assez fort n'est-ce pas, pour faire comprendre à quel point on t'aime mon amie... Alors on est juste venu te chercher. Pour te montrer... Ou du moins essayer.



Ils m'amenèrent jusqu'au centre du village où la fête se situait. Suri me posant et me faisant m'allonger sous mon regard perplexe. Il releva mon haut jusqu'à révéler mes côtes et mon ventre. Le chef du village venant se poser à côté de lui, lui tendant un matériel de tatouage artisanal. Suri me souria doucement, caressant ma peau avant de se positionner avec le matériel. Il commença lentement à marquer ma peau, et je le laissais faire sans chercher à comprendre. L'observant faire en silence. Le voyant regarder le chef régulièrement. Celui-ci l'aidant et l'aiguillant.

Dans les terres reculées d'Afrique, dans son village natal, là où la femme ne dirigeait pas, là où l'homme devait commander par tradition. Suri me marquait. Là, devant l'homme suprême de ce village, devant tout le village réuni. Il m'apposait la marque m'élevant au même stade que leurs grands chefs. Il ne tremblait pas, n'hésitait pas. Son regard transpirait de fierté de faire cela. Il me marquait de la marque de chef dans le langage du pays dans lequel nous étions.


Je vis doucement le tatouage prendre forme sur ma peau rougie. Observant Suri modifier la marque, la rendre unique. Parce que c'est ce que nous étions les uns pour les autres. Quelque chose d'unique. En dehors de la portée des mots. Et je savais, oui je savais que tous nous observaient. Ceux ne faisant pas partie de ce tout que nous formions. Il observait. Détaillait. Et quand je me relevais, ôtant mon haut. Arborant fièrement la marque que venait de me créer Suri, je croisais son regard. Lui offrant mon air le plus fier.


« Regarde-moi le Diable. Regarde. Je ne suis pas une simple mortelle. Je suis un Dragon. Je suis la Reine sur cette terre. Je suis née en Enfer. Regarde-moi, admire-moi te dominer. Même toi, tu n'es rien face à moi. ».


Son sourire s'élargit alors qu'il portait nonchalamment la bière à ses lèvres. Son regard me renvoyant ma provocation sans hésiter.


« Viens donc me faire plier alors Dragon »


Voilà ce qu'il semblait dire et nos lèvres arboraient le même sourire narquois alors que nous nous fixions en silence.

Un rire s'échappa de mes lèvres avant que je ne m'assoie de nouveau, buvant une gorgée de bière puis je saisis le matériel de Suri. Mes doigts caressant doucement l'autre parti de son torse, vierge de toute marque. Mon regard se posant dans le sien alors qu'il me souriait. Je me mis à le marquer, gravant dans sa peau cette promesse réalisée. Marquant nos mots à travers cette marque sur sa peau ébène. Laissant mes hommes se relayer devant moi pour se faire marquer à leurs tours. Logan vint se faire tatouer en dernier de ceux—ci. S'allongeant et m'offrant son torse de nouveau sans que le doute ne vienne voiler ses yeux.

— Que veut dire celui-ci ? Murmura-t-il

— Ici, sur terre ou en enfer, je t'appartiendrais. Ici, sur cette promesse, nos âmes ne font qu'une. J'étais ici, quand tu l'as exaucée. Ici entre ciel et terre. Au berceau de nos vies, je ne suis qu'à toi. Devant tous, je hurle mes mots pour toi. Entends-moi. Je ne suis qu'à toi pour l'éternité mon amie. Déclare Suri sur un ton posé.

Logan hocha doucement la tête avant de la laisser retomber sur le sol. Un sourire ne quittant pas ses lèvres depuis les premiers mots de Suri.

— Ouais. J'aurais pas mieux dit mec...

Mes gestes se suspendirent et je tournais mon regard vers Logan, croisant le sien qui ne me lâchait pas. Sentant mes joues chauffer malgré moi face à ce que je lisais dans son regard. Mais la surprise fut sur la dernière personne à se présenter devant moi, et je ne suis pas la seule à être surprise alors qu'il enlevait son t-shirt. Il me présenta son torse, son regard d'acier affrontant le mien.

Était-il conscient de ce que cela voulait dire pour nous ? Oui je le pense, il avait entendu chaque mot depuis le départ de cette expédition. Il savait le poids de cette marque-là, il savait sa signification pour nous. Et c'est justement pour cela qu'il se tenait devant moi. Mais cet homme-là ne m'appartenait pas, pourtant c'était aussi grâce à lui que j'avais pu réaliser ma promesse.

Ma main se posa doucement sur son torse, le faisant se coucher sur le sol. Mon regard se posant sur la marque du chef de village avant de sonder le regard du vieil homme. Il hocha doucement la tête, et je le remercie en faisant de même. Je regardais Caleb en lui souriant doucement, posant ma main à plat sur son torse.

— Cela va faire mal, je présume, pour ton seuil de tolérance Caleb. Tu es prêt ?

Il respira profondément et finit par hocher la tête, un sourire s'étirant sur ses lèvres.

— Vas-y, dépucelle ma peau ma belle. Elle n'attend que toi.



Mes hommes ricanèrent alors que Caleb semblait fier de sa connerie et je secouais la tête en riant doucement, me mettant en position en reprenant mon sérieux. Sentant le regard de tous sur ce que j'allais faire. Le silence se faisant totalement alors que Caleb, sans même qu'il n'en ait conscience, est le premier hors de mon clan que je marquais ainsi. Mais il n'était pas stupide. Et c'est bien par moi qu'il voulait se faire marquer. Il n'était pas motivé par les mêmes raisons que ceux de mon clan, simplement.

J'avais débarqué au sein de sa société sous une fausse identité, et rapidement nous nous étions croisés tard le soir. Il avait compris que je n'étais pas comme les autres, j'avais vite saisi que Caleb était encore plus intéressant que ce à quoi je m'attendais. Nous avions joué le jeu tout ce temps, et il avait patienté que je lui révèle mes cartes pour abattre les siennes. J'avais appris à apprécier sincèrement l'homme se tenant moi, et je me tenais devant lui sur un pied d'égalité. Il était un ami, et j'avais exaucé sa propre prière de pouvoir aider ici. Sans ce clan, sans notre savoir, il aurait mis encore des années. Pourtant, il se trouvait là et il avait commencé à réaliser son rêve. Caleb Angley avait fini par ôter son masque de milliardaire séducteur pour ne laisser que l'homme devant nous. Et sans tous nos masques, Naëlle Gomora était devenue l'amie sans limites de Caleb Angley et inversement. Il me laissa marquer sa peau à vie de tout ça. Alors que les traits de son visage se crispaient sous la douleur, ses yeux d'acier ne semblent jamais douter de ce qu'il faisait. Il me prouvait sa confiance en moi en gardant le silence, ne semblant même pas se questionner sur ce que je lui faisais.

Lorsque j'eus terminé, je lui souriais doucement, l'embrassant sur le front en caressant ses cheveux.

— T'es résistant pour une pucelle. Je suis impressionnée. Murmurais-je sur un ton moqueur.

Il ria doucement en se redressant, caressant sa peau nouvellement marquée. Je pris son téléphone, allumant le flash et photographiant la marque pour lui montrer. Répondant à sa question muette.

— Là, c'est la marque des héros du village. C'est un honneur de l'arborer. Et là... Ce que tu vois enlacée dans cette marque. C'est ma marque. Juste pour toi. Parce que sans toi, tout cela n'aurait pas eu lieu non plus.

Son bras s'enroula autour de mon cou, m'amenant contre lui alors qu'il enfouissait son visage dans mon cou.

— Merci, de m'avoir accordé l'honneur de me marquer. Santana m'a expliqué pendant que tu tatouais tes hommes. Tu es une amie précieuse à mes yeux Naëlle, et je tenais à te le prouver. C'était ça ou te laisser me tuer... Je me suis dit que c'était moins extrême le tatouage...

Je ricanais en dodelinant de la tête, l'entourant finalement de mes bras en posant mon front contre son épaule.

— C'est un honneur pour moi de t'avoir dans mes amis Caleb. Merci.



Je me reculais en l'embrassant sur le front, laissant un des médecins venir passer de la pommade cicatrisante sur la marque de Caleb. Il écouta attentivement mes explications pour le soin du tatouage, hochant la tête quand je lui expliquais que je devrais peut-être lui faire des retouches dans quelques semaines. Et je me laissais emporter avec mes hommes, buvant avec eux, riant et plaisantant. Ne comprenant pas à quel moment Suri, Noz, Jo et Santana ont pu avoir un tambour entre leurs jambes. Les mains de Suri se mettant à battre le rythme doucement imposant lentement le silence autour de nous. Il ne me lâche pas du regard, souriant doucement alors que des hommes disposent des torches autour de nous.

Jo se mit soudain à battre un rythme plus lourd, plus fort. Les autres hommes se calant sur son rythme aussi vite alors que je posais mon regard sur lui en m'allumant une cigarette. Me levant tout en fumant, les observant tous alors que la voix de Jo s'élevait avec le son des battements.

In the silence on the street.... In a town of concrete... There's a man all alone in the gutter (*)

Mon sourire s'élargit alors ma voix prenait le relais avec la sienne. Battant le rythme avec eux, nos pas martelant le sol.

So sail away through The oceans of people.. The river of blood has dried out... Let's line up the sinners And send them to hell... There 's a man in that line You know well.(*)

L'ensemble de nos voix s'élevant soudain alors qu'on martèle le sol avec force, avertissant l'univers d'un cri commun. Entendez notre cri. Nous sommes un dragon. Et nous ne craignons personne. Qu'importe qui viendra tenter de nous faire plier. Le dragon se dressera toujours pour se venger. Entendez. Écoutez. Nous ne craignons même pas Dieu, nous sommes ceux prêts à le tuer pour nous venger. Entendez-nous, car nous ne craignons personne. Et nous martelons le sol, le faisant trembler alors que nos voix dominent tout.

Nous ne savions pas le pourquoi de cette chanson, nous ne savions pas l'expliquer. Mais elle était depuis toujours notre cri de guerre, de provocation envers l'univers.

Elle était un simple message : nous ne craignons personne. Nous nous vengeons toujours. Parce que le Dragon est invincible. Qu'importe qui cherchera à nous faire du mal, nous l'affronterons sans ciller.

Nos rires venant se répandre alors que nous finissons la chanson, trinquant en buvant une nouvelle bière. Suri filant sa place à Nino avant de s'avancer dans le centre du cercle. Se positionnant face à moi en souriant. J'ôtais mon haut en riant doucement. Donnant ma bière à Caleb avant de revenir vers Suri. Me positionnant à côté de lui en ricanant. Me mettant en position. Le laissant me montrer les pas, riant doucement avec lui. Le laissant m'emporter dans la danse au rythme des tambours. Nous défoulant de toutes nos émotions jusqu'au levé du soleil. Et nous l'observons de nouveau se lever. Pour la dernière fois depuis deux mois et demi. Dans quelques heures, nous serons dans l'avion. Demain, de retour à la maison.


Il était l'heure. L'heure des séparations. Des adieux, des au revoir. Des conseils. Des instructions. Bien des paroles, dans deux langues. Bien des émotions. Beaucoup de souvenirs, beaucoup d'amours dans nos bagages de retour.


Oui. Il était l'heure pour nous de rentrer.







Note de l'auteur :

(*) Paroles originales de « Dead Man Walking » du groupe Nomy. Licence à Nomy Production.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top