Chapitre 2.
Je papillonnais des yeux, regardant autour de moi. Tournant le visage pour rencontrer un regard gris. Je détaillais son visage, ses longs cheveux blancs attachés. Ses cernes... Ah aurais-je fais une connerie, encore ?
— Hey... Murmurais- je.
Il tendit la main, enlevant les mèches de mon visage. Ne se débarrassant pas de son visage inquiet.
— Ne refais plus jamais ça... Murmura Ritchi
— Refaire quoi ?
— Hakane a dû m'appeler en urgence... Tu devrais savoir que tu supportes plus ce genre de merde ma douce.
— J'avais oublié ce détail... Désolé. Quelle heure est-il ?
— Quatorze heures...
Je hochais la tête, descendant du lit afin de le serrer contre moi. Il soupira avant de m'entourer avec ses bras, posant son visage contre mon ventre.
— T'es privé du Promise pendant quelques jours mademoiselle...
— Shit... T'es pas sympa Doc. Bon bah je vais aller finir de lire mes rapports alors...
Je l'embrassais sur le crâne, ressortant de chez lui. Allant me doucher et me changer avant de rejoindre mon bureau. Ayant à peine le temps de m'asseoir qu'on entrait dans le bureau. Je relevais le regard pour trouver l'impassible et patient Salomon. Le maître des majordomes de cette maison. Salomon portant un plateau et venant se poster devant moi sans ciller.
— Quoi ?
— Vous n'avez pas mangé depuis votre arrivée Madame. Alors avant de vous mettre au travail, j'aimerais que vous me fassiez l'honneur de déguster ce repas.
Oh j'avais bien envie de l'envoyer chier hein, mais je me contentais de lever les yeux au ciel, débarrassant le bureau pour qu'il y pose le plateau. Il se posta à côté du bureau, décrochant le téléphone à ma place en demandant de rappeler. Et je ne pus empêcher un fou rire de sortir de mes lèvres sous son air ahuri.
— Merde Salomon, depuis que je te connais c'est la première fois que tu m'engueule !
— Pardon Madame, je n'ai juste pas envie de faillir à ma tâche de faire attention à vos besoins.
Je m'appuyais sur mon poing, observant cet homme de quarante ans aux yeux sombres. Toujours impeccable dans son costume. D'une patience et d'un calme sans faille.
Oui j'ai déjà essayé de l'énerver quand on s'est rencontré... Le pauvre a eu bien du courage avec toutes mes blagues.
— Comment va votre femme Salomon ?
— Bien Madame merci.
— Parlez moi de ce qu'il y a eu pendant mon absence Salomon, je vous en prie.
Il hocha la tête, et se mit à m'expliquer les différents événements pendant que je mangeais le repas qu'il m'avait préparé. Une fois finit, je m'allumais une cigarette, l'observant de nouveau en souriant.
— Je dois reconnaître quelque chose Salomon.. Ta cuisine m'avait vraiment manqué là-bas.
Il m'offrit un sourire ravi avant de hocher la tête, embarquant le plateau avant de sortir. Me laissant enfin travailler tranquillement.
Je notais de côté quelques éléments me perturbant, décidant d'aller vérifier ça sur le terrain. Je consultais mes mails, faisant la moue alors que je voyais apparaître une invitation de Ethan pour ce samedi. Comme si j'allais me pointer à un gala où j'allais croiser le groupe. Il était gentil mais un peu con ce mec.
Un mail de Peter me fit hausser un sourcil, et j'en pris connaissance avant de me pencher sur le souci qu'il me révélait. Je pianotais sur mon bureau en regardant mon écran. Me posant la question de si je devais intervenir ou non.
— Bon... On va le faire quand même. Je lui dois bien çà après tout.
Je décrochais mon téléphone, appelant Peter.
— Mon ange, appelle-les. Prends rendez-vous pour ce vendredi après-midi avec lui.
— À quel nom ?
— Gomora.
— Très bien ma déesse, c'est toi qui vois....
Je ricanais en raccrochant. Embarquant mon bout de papier avant de sortir de mon bureau. Allant me prendre un café dans la cuisine avant de passer dans son bureau. Observant son air renfrogné avant qu'il ne lève les yeux vers moi.
— Voudrais-tu venir avec moi pour ce rendez-vous ? En échange, tu me trouves de quoi détruire cette entreprise.
Un sourire carnassier s'étira sur ses lèvres, et il bondit de son siège, venant me prendre dans ses bras en m'embrassant le visage.
— Évidemment que je veux venir !
Je refermais mes bras autour de son cou. Enfouissant mon visage dans celui-ci alors qu'il me portait.
— Je ne disparaîtrais plus. Je ne te laisserais plus mon Ange...
Il soupira de plaisir, me serrant contre lui, me relâchant doucement avant de me sourire.
— Je me met au boulot alors. Tu dois juste me dire de quelle façon on fait ça.
Je pris place sur son bureau, jouant avec mes doigts tout en réfléchissant. Finissant par lui donner les instructions. Il se mit à son pc, un sourire moqueur fleurissant sur ses lèvres alors qu'il pianotait sur une fenêtre avant de la refermer l'air de rien.
— C'était quoi ça ?
— Ça ? Oh rien ma déesse.
Un sourire et un visage se voulant innocent alors que je voyais bien dans son regard qu'il se délectait de quelque chose. Je me penchais au plus près de lui, l'attrapant par le cou en fronçant les sourcils.
— Ne me force pas à répéter ma question Peter.
Son sourire se fana aussi vite, tout comme son regard en comprenant.
— Je m'amuse peut-être à pourrir la vie à ...
Je plaquais ma main sur sa bouche, hochant la tête.
— Tu as fait quoi ?
— J'ai peut-être piraté son pc la nuit de ton départ pour le faire assister à la mort de Luz en direct. Peut-être que le titre que tu as filé à Ethan tourne en boucle dans son bureau et dans le hall... Et sur toutes les radios.... Peut-être aussi que je me suis amusé à pirater la vie de l'autre pétasse pour afficher tous ses petits secrets à son fiancé et au monde entier... Pas grands choses quoi...
— C'est puéril. Même de ta part.
— Moi je trouve ça très amusant. Et je t'avoue que là, je viens de déclencher une fausse alarme incendie au sein des bureaux...
— T'es un putain de gosse en vérité ! Arrête de jouer et mets-toi au boulot. Il me faut tout ça pour après-demain je te rappelle.
Il fit une moue boudeuse, et je me saisis de son menton, posant mes lèvres sur les siennes. Le sentant se figer sous celle-ci en écarquillant les yeux. Je me reculais, lui offrant un sourire moqueur.
— Ouais un vrai gosse. Au boulot. Je vais en faire de même. Je pars en ballade. J'en aurais sûrement pour un moment alors soit sage ou je vais te punir garnement.
— Me punir ?
Je hochais la tête, un sourire s'étirant sur mes lèvres alors qu'il semblait hésiter entre l'envie et son exact opposé.
— Ça tombe bien, en deux ans et demi j'ai développé beaucoup de techniques de tortures douces... J'adorerais jouer avec toi...
— Ok ok je me mets au boulot je te le jure !
Je ricanais en sortant de son bureau, l'entendant se mettre au boulot aussi vite en grommelant. Je passais par la pièce de Noz, mettant mes bébés à mes cuisses en m'étirant. Allant me maquiller, et enfiler une veste avant de redescendre, les cheveux attachés en chignon. Je repassais dans la cuisine, prenant un café en observant la vue par la baie vitrée. Sentant deux mains se poser sur mes cuisses.
— On sort en balade il paraît Manou ? Susurra John au creux de mon oreille.
— Ouais. Prépare quelques gars. On va passer au casino de Dante. Ensuite en début de soirée on ira sur les quais. Puis en ballade dans le quartier sud. J'ai deux ou trois comptes à régler.
— Ah ouais. De la petite ballade quoi...
— N'est-ce-pas ?
Il ricana doucement, me faisant me retourner vers lui alors que je continuais de boire mon café. Ses mains vinrent se poser de part et d'autre de mon corps alors qu'il prenait appuie sur la baie vitrée, alors que son regard bleu semblait me scruter avec sérieux.
— Oui Jo ?
— J'ai eu un appel d'Ethan Macry il y a peu. La famille Gomora est conviée à venir fêter l'anniversaire de la firme. C'est un partenaire précieux. Et tu aurais refusé.
— Son groupe sera là.
— Raison de plus. Je veux jouer à ce jeu-là. Je veux que tu me montres ton plus beau visage de garce Manou... Crois-moi, sans même lui parler, le toucher ou le voir, je briserais ce mec. Laisse-moi te montrer quel homme je suis quand on ose te faire du mal Manou... C'est mon seul caprice.
— Que veux-tu faire au juste ?
— Tu me fais confiance non ?
Il me caressa la joue, posant son front contre le mien.
— Sois cette garce manipulatrice qu'on connaît. Cette femme d'affaire écrasant tout. Déploie ta vraie aura pour cette soirée. Ethan ne nous a pas invités par hasard. Il te connaît. On y va pour affaire. Et pendant que tu plieras le monde à ta volonté, moi je m'amuserais à torturer ce mec.
— Comment comptes-tu faire cela ?
— Laisses-moi faire et tu verras. Je t'en prie... Juste une partie. Oh d'ailleurs. On a rendez-vous vendredi après-midi il paraît ?
Je hochais la tête, sortant de son étreinte pour aller poser ma tasse. M'allumant une cigarette alors que Luc arrivait.
— Tu vas prévenir les gars ou je le fais à ta place ?
— Et ma demande ? Questionna Jo.
— J'y réfléchirais. D'abord le boulot Jo. Maintenant.
Il grimaça avant de partir, et Luc arqua un sourcil tout en partant avec lui. Je n'eus que peu de tranquillité avant qu'Ali n'arrive, prenant place en face de moi en me faisant glisser un rapport. Il se servit un café et j'en profitais pour ouvrir le dossier, lisant sans surprise son interrogatoire de Nino. Écarquillant les yeux en rougissant sur certaines réponses, détournant les yeux sous le rire d'Ali.
— Un t-shirt ? T'as débarqué sur une moto juste avec un putain de T-hirt sur le cul ? Sérieux ?
Il éclata de rire de plus belle, alors que je me mordillais la lèvre en haussant les épaules.
— Je voulais rentrer plus vite dans mon loft...
— T'es vraiment la pire de toute ! Bon n'empêche, j'ai rien trouvé d'anormal. Je suis ok. Comme les autres. Arno l'a pris avec lui depuis ce midi. Il le teste. M'expliqua Ali
— Ce que je rêve d'une vraie bagarre. Et d'une séance de torture... Oh oui. Gémis-je
— J'ai hâte de jouer avec toi de nouveau aussi mon amie. Allez, je retourne au boulot. Paraît que vous allez en balade, vous me ramènerez de quoi jouer avec vous ?
— Sûrement oui...
Il hocha la tête avec un sourire ravis, descendant du tabouret avant de partir tout en sifflotant et je le regardais partir, secouant la tête en souriant.
Je regardais ma montre avant de me lever, m'allumant une cigarette en traversant le hall, me stoppant à la hauteur de Suri, prenant le fourreau qu'il me tendit en souriant. Je lui fis un clin d'oeil avant de reprendre ma marche, descendant les marches de l'entrée, ouvrant le coffre de la voiture de Luc afin d'y poser mon autre bébé et de l'attacher. Je refermais le coffre, m'étirant avant de regarder autour de moi, fumant ma cigarette en détaillant les hommes. Ceux-ci se crispèrent aussi vite, même ce cher Nino qui semblait être de la partie.
— Bien bien. Nino, Santana, avec John dans cette voiture. Luc, avec moi. Le reste vous vous dispersez dans les deux autres voitures. Casino de Dante en premier. J'espère que vous vous êtes bien reposés, parce que vous n'êtes pas prêt d'aller dormir. On y va.
Je les vis se disperser alors que je me dirigeais vers une de mes motos, grimpant dessus en la démarrant aussi vite. Luc venant se placer derrière moi.
— Essaye de pas les semer.
— On se retrouve sur place les enfants !
Je jetais ma cigarette, refermant mon casque. Luc s'accrocha aussi vite, et je démarrais à pleine vitesse, riant en l'entendant pousser des jurons. John parvint à me suivre pendant un moment sur les routes de montagne avec les autres, mais il me perdit de vue quand on rejoignit la voie rapide, alors que je me faufilais à travers les voitures dans la circulation.
— ÇA PASSE PAAAAAAASSS !
— Mais si ça passe large !
Je riais comme une enfant alors que je glissais ma moto entre deux camions, voyant mes rétroviseurs frotter contre les deux camions avant d'en déboucher comme une folle, me faisant insulter de tous les noms par mon frère.
Lorsqu'on arriva devant le casino, il descendit de la moto aussi vite, enlevant son casque afin d'aller vomir plus loin sous mon rire. John eut le temps d'arriver avec les autres que Luc vomissait encore et il alla lui taper dans le dos, compatissant à son malheur.
— Il a quoi, Matriochka ?
— Il a subi la conduite de la Patronne... Explique Santana.
— Oh ! J'en connais qui adorent ma conduite ! M'indignais-je
Luc se redressa en s'essuyant la bouche, me pointant du doigt en grognant.
— Ça ne passait pas putain ! hurla Luc avec colère.
Je haussais les épaules, lui envoyant un baiser volant en ricanant avant d'entrer dans le casino. Je regardais de haut en bas une greluche venant m'apporter un programme, ne comprenant vraiment pas ce qu'elle me voulait.
— Elle veut quoi la potiche là, au juste ? Dégage ça de mon passage Jo avant qu'elle me serve de tapis pour ma salle de bain.
John l'écarta de mon passage, et je me dirigeais aussi vite vers les bureaux, y entrant sans douceur. J'observais les employés sursauter et se lever en m'apercevant.
— Où est le directeur ?
— Dans le casino, Madame. M'informa une employée.
— Amenez le moi Jo et Luc. Santana et Nino avec moi. Le reste vous vous dispersez ici. Personne n'entre ou ne sort sans mon autorisation.
Je me dirigeais vers le bureau du fameux directeur, m'allumant une cigarette en sortant ses livres de comptes. Je pris place sur son siège en posant mes jambes sur son bureau, parcourant les pages à la recherche de ce qui m'avait fait tiquer.
L'énervement fit danser en l'air mes doigts, et je suis surprise de sentir un objet être glissé entre mes doigts. Je relevais un regard perplexe pour y trouver un surligneur avant de poser mon regard sur Santana, à côté de moi, qui ricanait en regardant l'air de rien la porte. Même après mon absence, il semblait toujours capable de lire mes gestes. Remarquable.
Je me retrouvais rapidement à marquer plusieurs déplacements douteux. Ma rage montant en flèche et ma posture changeant au fur et à mesure. Et quand mes frères reviennent avec le fameux directeur, je relevais un regard noir de rage sur lui.
— Tu as osé faire ça ? Sérieux ?
J'appelais Ali aussi vite, ne quittant pas l'homme devant moi des yeux.
— Premier jouet en route. Je veux des noms au plus vite.
Je raccrochais, ne lâchant pas ma proie des yeux.
— Vous amenez ça à la maison. On boucle le casino. Il ne réouvrira que quand la vermine aura disparu.
Santana alla transmettre les ordres aussi vites, Luc et John embarquant le Directeur pour le conduire à Ali. L'appel suivant consista à requérir mes experts comptables afin qu'ils épluchent tout, et le temps qu'ils arrivent, je continuais ma lecture. Je consultais encore les différents registres quand l'équipe arriva, prenant le relais aussi vite.
— Je vous mets deux hommes à disposition si vous avez besoin.
Je désignais deux hommes et embarquais le restant avec moi. Repartant du Casino l'air de rien.
— Nino, tu montes avec moi. Santana, prends le volant d'une des deux voitures. On va aux quais. Rassure-moi Nino, tu es résistant à la vitesse ?
— T'inquiète, je suis résistant.
Je haussais les épaules avant de monter sur la moto, Nino enfilant un casque que lui tendit Santana.
— Oh, tu es armé au moins ?
Il hocha la tête, et je lui fis signe de monter sur la moto, démarrant toujours aussi doucement. Rapidement, nous sommes sur le port, roulant à toute allure. Je m'arrêtais un peu avant notre entrepôt, éteignant les phares et faisant signe aux autres de faire de même alors que nous nous approchons discrètement. J'éteignis le moteur en observant les alentours. Santana s'approchant rapidement alors que j'enlevais mon casque.
— Dis aux hommes de se répartir tout autour. Ceux qui en sortent, vous tirez à vue.
Santana hocha la tête, allant donner aussi vite les consignes alors que je descendais de moto. J'attrapais Nino par le bras, secouant la tête quand il me regarda avec étonnement.
— Toi, tu me suis. Expliquais-je dans un murmure.
Il hocha la tête, me suivant en silence. Je m'avançais vers l'entrepôt, me faufilant en toute discrétion à l'intérieur, fronçant les sourcils en sortant mes bébés. Je me positionnais et observais la scène, désignant silencieusement les cibles à Nino. Il changea de position alors que je me levais, m'avançant en me mettant à tirer dans la lancée. J'abattis avec Nino l'ensemble des cibles alors que les autres hommes restaient figés, m'observant sans oser prononcer un mot. Enfin... Si, un seul.
— Patronne.
J'offris un sourire froid pour toute réponse alors que j'ouvrais la cargaison, gardant sous la menace de mon arme le chef de ce "joyeux" groupe. Je rangeais un de mes bébés, sortant mon téléphone.
— Noz vient aux quais.
J'entendis des pas quelques minutes plus tard, et je ne pus m'empêcher de ricaner en le voyant débarquer.
— Soit, tu as appris la téléportation...
— Oh, j'ai bien un ou deux superpouvoirs ouais... Je suis un dieu, que veux-tu. Rétorqua t-il
Je ricanais de plus belle en voyant débarquer son équipe, l'observant en silence donner ses ordres. D'autres hommes venant prendre sous leurs armes les hommes présents sur place.
— Patronne, c'est quoi le souci ?
Que t'es con. C'est ça notre putain de souci. Mais le con de compet', hein, pas le con lambda...
— Le souci ? C'est ton incompétence, mec. Tu es tellement con, que t'es pas capable de repérer une bande infiltrée par les flics. Que tu viens de me faire perdre des millions parce que t'es la dernière des merdes. Et tu viens de causer ta mort et celle de toute ta bande. Félicitation !
J'appuyais sur la gâchette, grommelant alors que du sang giclait sur moi. Noz me confirma de loin que les armes achetées ne sont bien que des faux, et je peux affirmer sans mal que je suis très en colère. C'est sans réelle surprise que je vis Ritchi débarquer, ses yeux gris analysant la scène avant de les reporter sur moi. Venant m'essuyer le visage en silence.
— Fais-moi tout brûler. Je veux qu'on puisse le voir de loin celui-là.
— Avec la garniture ?
— Ce soir, c'est barbecue. Arguais-je dans un sourire narquois.
Il ricana en levant la main, me faisant une révérence tout en se reculant. Claquant des doigts de l'autre main. Ritchi, le fantôme le plus craint des chefs connus. Toujours vêtu de blanc, il est celui qui est capable de faire disparaître tout corps et preuve derrière nous. Apparemment, il est considéré comme terrifiant dans son genre. Terrifiant et respecté.
Moi je trouve juste que ce mec a une classe folle, surtout quand je l'observe dans son élément. Cette étincelle dans son regard, sa posture, ouais, ce n'est pas mon dragon blanc pour rien...
Plusieurs bruits sourds se firent entendre et j'observais les hommes tomber inconscients au sol. Je sortis avec les autres de l'entrepôt, allant me fumer une cigarette dehors pendant que Ritchi préparait le feu. Peu de temps après, le feu se déclara dans l'entrepôt. Et je me délectais des hurlements qui en sortirent. Un sourire ravi s'étirant sur mes lèvres.
Ce que c'est bon de rentrer à la maison décidément.
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